Oh bitch, leave us alone + Sage

Bordel ce que je détestais la situation dans laquelle je me trouvais. Clairement, c'était fatiguant. Et une nouvelle fois, je remettais tout en doute. J'étais pas douée pour la communication et c'était sûrement la raison qui faisait que non, j'gardais le silence plutôt qu'exposer à Alex ce que j'avais pu entendre. Puis de toute façon, ça servirait à quoi ? Probablement qu'il nierait tout en bloc et il était certain que jamais il n'abandonnerait son poste. Au final, ce ne serait qu'un énième dialogue de sourd et moi j'étais juste fatiguée de tout ça. Puis me torturer toute seule c'était beaucoup plus attrayant. J'me créait des scénarios digne de série b dans ma tête et j'me laissais sombrer jour après jour. Bref. J'avais promis à Romy de passer la chercher après ses cours et en attendant sa venue, j'quittais finalement ma voiturer privilégiant l'air frais à la senteur fraise qui embaumait mon tas de ferraille. Sauf que ça cessait pas de tourner dans ma tête. Sage et Alex. Alex et Sage. J'la connaissais même pas cette nana. Du moins, seulement de vue. Et j'étais presque certaine de ne jamais lui avoir adressé la parole de toute façon. Mais merde, j'détestais ce que j'entendais autour de moi. Sage qui avait été sois disant enceinte de mon mari. Sage qui était folle amoureuse de lui et qui avait bassinée un tas de gens avec ça cet été. Fallait comprendre que pour le coup, ma position n'était pas des plus faciles. [i]Et quand on parle du loup.[/color] J'avais mis un temps infini avant de calculer qu'elle était non loin et.. Mon sang ne faisait qu'un tour. Je serrais le poing un peu trop fort autour de mes clés avançant à toute vitesse vers la blonde. Il faut qu'on parle ! Que t'es le temps où pas, je m'en contrefous en fait. J'te laisse pas vraiment le choix.

Assise sur ta chaise inconfortable, écoutant les dires d'une prof qui t'emmerde à mourir, sa voix crispante avait le don de te faire saigner les oreilles, le cerveau en feu, la tête prête à exploser, t'as du mal à suivre, du mal à encaisser ta soirée d'hier soir, d'avant hier soir, d'avant avant hier soir et ainsi de suite depuis le Summer camp. Ouais, tu rythmes pathétiquement tes nuits à l'aide d'une bouteille de vodka, de poudre blanche et tu manques atrocement de sommeil. Tes yeux te brûlent, t'as du mal à les garder ouverts bordel, c'que c'est dur et finalement c'est la sonnerie de la délivrance. C'est le réveil, libéreeeeeer, délivreeeeeer (ok tg). Sans attendre une seconde, tu balances ton sac par dessus ton épaule, ne pensant qu'à retrouver ton lit et t'enfoncer dans tes draps en rêvant du sommeil que tu n'trouvera Pas au final. Tu l'sais, c'est devenue une routine. Tu pousses la porte et l'air froid vient te brûler le visage en une nano seconde, t'as même pas la force de sortir une clope, préférant encore garder tes mains dans tes poches chaudes. T'avance, Pas beaucoup quand une voix t'interpelle, les sourcils froncés tu tournes vers elle instinctivement, Pas certaine qu'elle parle à toi puisque tu n'sais même pas qui elle est. - On s'connait ? J'ai pas vraiment envie d'parler là.. Que tu répliques aussitôt. T'sais Pas ce qu'elle veut, qui c'est, et t'as pas vraiment envie d'le savoir non plus.

J'suis pas en train de te demander l'autorisation. De chercher à avoir un petit moment avec toi. J'te dis juste qu'il faut qu'on parle et ce sera maintenant. De toute manière tu me dois au moins ça. Puis me met pas en colère en fait, j'suis déjà très loin de t'apprécier, faudrait pas que tu me pousses trop non plus. Alors forcément, le ton que tu emploies pour me répondre, il m'agaçe. J'sais pas pour qui tu te prends, j'sais pas ce qui tourne pas rond chez toi et j'veux pas le savoir de toute façon. Faut juste qu'on mette les choses aux clairs parce que y a des tas de trucs que j'apprécie. J'peux pas démêler le vrai du faux, j'sais pas qui j'crois ou pas mais si tu refuses de me parler, j'peux t'assurer que ça finira très mal entre toi et moi. J'suis la femme d'Alexander. Et là, j'sais par avance que j'ai absolument pas besoin de te faire un dessin pour que les informations montent à ton cerveau. Y a eu la rumeur déjà, tu sais, celle comme quoi il t'aurais engrossé et tout ça. Alors forcément que ça va te faire tilt. Tu restes loin de lui. D'Alex j'entends. Parce qu'on a vraiment pas besoin que quelqu'un s'foute entre nous. J'sais pas ce que tu veux, j'sais pas ce que tu crois mais si t'es réellement dingue de lui comme Darwin l'a assuré, j'peux te dire par avance que j'vais te laminer. Darwin, tu connais ? J'ai pas confiance en lui. J'ai pas confiance en toi non plus tu m'diras mais tu mérites au moins de savoir de quoi j'parle. Pour le reste, on avisera.

Tu voulais juste rentrer à la Mather, tu voulais juste partir à la conquête d'un sommeil trop longtemps oublié, et t'avait entrepris ta marche dans le sens inverse de celui d'où venait la voix féminine. Nan, t'avais pas l'temps, pas l'temps ni l'envie d'ailleurs mais ses mots te percutent, ils te frappent de plein fouet et tu marques un stop net. La.. Quoi ? Ta langue glisse sur tes lèvres, tu lèves les yeux au ciel avant de baisser la tête vers le sol. C'est repartit pour un tour, allez, Encore un juste pour le plaisir, t'avais eu droit aux insultes des potes de Noah, du rendez-vous à la confession intime avec sa meilleure amie et maintenant t'as la femme qui se ramène. Toi, t'avais carrément Pas pensé à ce gros détail de l'histoire, forcément, fallait bien que tu croises sa route un jour.. Alors tu pivotes sur toi même, penchant la tête en arrière de fatigue, Ouais t'es fatigué, parce que tu sais pertinemment que tu vas devoir répéter le même discours again. - Enchanté femme d'Alexander. Tu dis presque avec ironie. Ça en était presque risible cette histoire, c'était pathétique ce que le mensonge d'un connard pouvait marcher, à croire que les gens étaient assez cons pour croire tout et n'importe quoi venant de cette maison de malheur. - Difficile en sachant qu'on est censé travailler ensemble.. Tu hausses les épaules, un sourire de la plus grande des hypocrisie sur tes lèvres. Qu'elle le garde, tu l'connait à peine, tu t'en tape toi, c'est ce que beaucoup n'arrivent pas à assimiler comme elle apparement. Et tes traits se durcissent quasi immédiatement à l'entente de ce prénom, un prénom que tu détestes de jour en jour, une personne que tu t'es promis de détruire un jour ou l'autre, cultivant ta haine jour après jour. - Le connard qui a lancé cette rumeur à la con ? Celui aussi que j'ai frappé jusqu'au sang devant sa propre maison ? Celui qui t'as mené jusqu'à moi en empruntant la voie du mensonge ? Ouais, j'pense connaître. Sarcasmes. T'as plus envie d'te battre, d'pleurer, d'hurler à la vérité à des sourds. - Et donc ? Tu t'impatiente, croisant les bras sur ta poitrine, tu veux faire brûler cette histoire dans les fins fonds du passé et tourner la page.

Au final, j'suis pas tellement là pour t'agresser. J'me contiens un maximum pour pas te voler dans les plumes à l'instant présent. J'me dis que tu mérites au moins de t'expliquer. Je cherche pas à ce que tu me rassures, j'veux pas non plus que tu me prennes en pitié. Tout ce dont j'ai besoin moi, c'est de la vérité. Parce que j'en peux plus de souffrir comme ça, j'ai l'impression de suffoquer. Alors j'ai besoin qu'on mette les choses aux claires. J'suis de mauvaise humeur aujourd'hui, ça tombe mal pour toi. Puis j'suis pas réputée pour être la personne la plus sympa du monde. J'te promet pas de ne pas te sauter dessus si ce que tu me dis me conviens pas. T'façon, j'ai toujours eu le sang chaud. J'démarre au quart de tour, j'y peux rien c'est comme ça. Et je déteste l'ironie que j'entends dans ta voix. J'ai envie de t'envoyer ma main en plein visage pour te faire redescendre d'un étage. J'suis pas ta copine, on s'connait pas, t'as certainement pas à me parler comme ça. T'en fais pas pour ça, t'y resteras pas longtemps. A ses côtés, à "travailler" avec lui. Parce que si tu me cherches trop, j'vais te pourrir la vie. Et crois moi, il est très rare que je n'obtienne pas ce dont j'ai envie. Alors ravale ton sourire à moins que tu ne veuilles que je te le fasse ravaler moi même. J'supporte pas tes manières, rien que de te voir t'amuser de tout ça me donne envie de te faire manger le trottoir à côté. Puis peut être que ça te permettrait de remettre ton cerveau en marche, c'est peut être pas une si mauvaise idée. J'serre les dents quand tu parles encore. Parce que de toi à moi, t'es bien plus aggresive. T'es pas en position de l'être, tu l'sais ça ? Par contre, tu vas arrêter très vite ta pseudo ironie et tes sarcasmes à tout bout de champs, j'vais pas rigoler longtemps. Je bouillone intérieurement. Peut être même que ça se lit sur mon visage mais j'ai envie de te taper dessus. Et donc tu lui aurais confié être folle amoureeeeuse d'Alex, avoir postulé en tant que vice présidente pour te rapprocher de lui. Enfin, je t'épargne les détails. J'croise les bras sur ma poitrine, souffle un bon coup pour pas t'insulter au passage avant de reprendre. En fait, j'me fous de savoir si c'est la réalité ou pas. Il ment, tu mens, j'm'en contrefous. Mais si tu fais le moindre pas de travers avec Alex ça va mal s'passer. Ouais, c'est des menaces. Non, ne les prends pas à la légère. Parce que je suis très loin de plaisanter.

En fait, quand toute cette histoire à pété, tu savais pas qui était la femme d'Alex ni même qu'il en avait une, ce qui montre à quel point ça ne t'intéresse pas. Pas grand chose t'intéresse de base à vrai dire, mais de l'avoir là, devant toi, gesticulant, avec ses mimiques que tu supportes déjà plu.. T'aurais préféré ne jamais la connaître. T'avais pas besoin d'une crise d'adolescente en délire piqué par une jalousie maladive. Elle serait un minimum intelligente, elle aurait vu clair dans l'jeu de Darwin m'bon, visiblement elle était loin de l'être. Un âne qui suit la carotte comme on dit. T'as pas le temps pour elle, pour son ton accusateur et tout c'qui s'en suit. - J'y resterais l'temps que j'voudrais et si ça t'pose un problème t'as enfermé ton mec chez vous. Tes menaces à deux francs six sous tu t'en carre le cul toi. Et elle continue, elle reprend de plus belle, ta façon de lui répondre est loin de lui plaire.. C'est drôle, ça te fait de belles jambes ahah ! Tu pouffes un petit rire dans ta barbe, la dévisageant de haut en bas en arquant un sourcil, faussement impressionné par sa répartie. Ce qu'elle te dit ensuite manque de te faire gerber sur ses pieds, un haut le coeur quand t'entends les mots "amoureuse" et "Alex" dans la même phrase. C'est une blague j'espère ? - J't'arrete tout d'suite en fait, je t'ai déjà dit que ton mec était inconnu au bataillon avant les élections, de deux franchement, si j'avais voulu "me rapprocher de lui" j'aurais trouvé d'autre moyen que la présidence.. Mais c'est pas l'cas ! Connasse. Tu pleurais et tu pleures encore la perte de ton bébé, t'es à deux doigts du suicide et tout part en couille alors, t'as qu'une envie, qu'elle ferme sa gueule une bonne fois pour toutes. - Tes menaces met toi les où j'pense, y'aura rien avec Alex' , tu peux être rassuré et p'tetre qu'un jour tu comprendras que c'était qu'un tas de connerie. Un dernier regard noir, tu tournes les talons pour reprendre ta route, t'as assez usé de salive pour elle aujourd'hui.

J'crois que j'aurais pu me tenir un minimum si t'agissais pas comme ça. Mais tu parles trop mal, tu joues trop à l'hautaine et non, ça passe pas. T'es personne pour me parler comme ça, t'as sûrement pas le droit de me regarder de haut comme tu le fais là. T'es qui en fait ? Personne. Faudrait peut être penser à te le rappeler parce que t'es clairement en train de te prendre pour une diva. Et j'supporte pas moi. J'sais bien qu'on deviendra jamais copine, qu'on ira pas s'boire un café toute les deux mais j'ai tout les droits du monde de te demander des comptes. Au final, t'aurais pu être aimable. Me dire que c'était du n'importe quoi et que j'avais pas de souci à me faire. Mais non, tu réagis avec agressivité et si tu crois que j'ai peur de toi, t'es complètement paumée. C'est plutôt toi qu'on devrait enfermer. Dans le genre pétasse hystérique, tu mérites un award. Alors merde, tu m'fais chier quand tu te mets à rire comme ça. J'ai juste envie de te taper dessus de toutes mes forces là. Alors quoi, maintenant tu me dis tranquille que je devrais me mettre mes menaces dans le cul et j'réagis pas ? Non, c'est pas comme ça que ça marche. Encore moins quand tu m'jettes ton regard supposé m'intimider. J'ai pas peur de toi. Et j'refuse que tu me tournes le dos comme ça. La conversation est pas finit, loin de là. Pétasse. Ouais, ça m'échappe et je m'excuserais pas. De toute manière, je le pense alors ça change quoi ? J'suis honnête, je te le dis. Et moi, j'te laisse pas partir comme ça, j'prends la route à mon tour et te retient par le bras. L'pire c'est que tu me prends pour une conne. Il était déjà à la présidence l'an dernier, agis pas comme si tu savais pas qui c'était. Ton petit rôle de la cruche blonde, j'y crois pas. J'te conçois que t'as certainement pas inventé l'eau chaude mais tu frôles pas la débilité non plus. Quoi que.

Tu lèves les sourcils en esquissant un mince sourire, t'as même pas envie de répondre à sa provocation, tu lui donne même pas l'heure à cette pauvre meuf. Tu tournes les talons dans le plus profond des silences, la laissant derrière toi avant que son insulte parvienne à tes oreilles. T'as pas le temps de te retourner que tu sens sa main s'enrouler sur ton bras, et là, t'as plus aucune lucidité, la colère prend le pas sur la raison, tout ce que t'as pu subir ces derniers jours te font serrer le poing et avant que tu puisses ou elle ne puisse comprendre Quoi que ce soit tu lui met une droite qui part impulsivement s'écraser à son nez. Ton coeur bat rapidement, tu ne répond plus de rien, et ton trouble psychologique refait surface. Tu vois rouge, la mâchoire serrée, tu dégages ton bras de son emprise encombrante, insupportable. - T'es sur que c'est ton mec ?! Parce que tu sais même pas la date de sa présidence, c'était Alexys l'an dernier CONNASSE ! Que tu dis en appuyant bien sur ton dernier mot, ne la quittant Pas du regard alors que la douleur à la main commence à se faire ressentir. Tu n'y prête même pas attention, trop aveuglé par la rage à ce moment là. - Et j'suis arrivé que l'an dernier ici, Alors la  prochaine fois ferme ta gueule. Que tu lances sèchement, lèvres pincées, les membres toujours contractés.

Ouais en fait t'es probablement débile. Désolée de t'avoir légèrement surestimée. T'as du sûrement coucher pour rentrer à Harvard, ce serait même pas étonnant au final. Et là, je la vois pas venir mais elle me fout une putain de droite en plein visage. J'recule sous le coup et porte les mains à mon nez qui vient de se faire laminer. Rip à lui. J'essuie même du sang ce que je trouve particulièrement crade avant de lever les yeux vers elle, choquée. Et ouais, j'avoue que j'pleure aussi en même temps parce que putain, ça fais mal ça. J'me suis jamais battue dans ma vie j'crois et en même temps, avec mes un mètre vingt, j'aurais eu l'air ridicule d'essayer. Mais.. Catin. Grosse pute. Trainée. Tout ce que tu veux. Moi j'te balance un coup de pied dans le genoux parce que ça aussi ça fait mal mine de rien. Et tu le mérites vu la droite que tu viens de me servir. Tu mérites d'ailleurs bien plus que ça. J'agis comme une meuf et t'attrapes par les cheveux en gardant même une poignée en main. Ouais bah voilà, connasse va. Tu m'as pété le nez putain. T'abuses là, mon nez quoi. Toi t'auras pas de marque avec mes petits coups de gamine. J'ai même pas de force et pour te foutre une droite, il me faudrait un escabeau. T'es vraiment une pute. Bon, de toute façon j'ai toujours été vulgaire dans mon genre. C'est pas vraiment nouveau et je vais pas me retenir là.

T'aime pas sa façon d'être, t'aime pas sa manière insolente de se tenir en face de toi, de te parler comme si t'étais la merde de service, t'aime pas son regard hautain envers toi et sa dernière insulte c'était le coup de grâce pour faire monter tes nerfs en flèche. Tu vois son visage changé quand le coup part, ses yeux larmoyants et tu ne peux t'empêcher d'esquisser un sourire satisfait. Elle l'a bien méritée celle là, et ça lui permettra d'se refaire le nez p'tetre.. il était trop.. Imposant. Elle réplique encore une fois, comme si elle connaissait que ce mot là, son vocabulaire ne devait pas être très large visiblement. Tu fléchis quand Elle s'attaque à ton genoux, et tu portes directement ta main dessus en fronçant les sourcils. Salope. Tu sens sa main s'enrouler à tes cheveux, t'essaye de te dégager avant qu'elle ne te lâche. Décidément.. Elle en veut encore. - Tu t'bat comme une gamine ! Que tu dis arrogante avant de t'approcher vers elle, la pousser violemment, la pousser encore jusqu'à ce qu'elle tombe au sol pour la cogner encore. - J'vais pas te péter que l'nez connasse ! T'as la rage, t'as envie d'la tuer juste en entendant sa voix. Sa putain de voix crispante !