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CALAGE • Ne me montre pas du doigt si je veux tes mains d'abord.

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T'es recroquevillé dans ton lit, sous la couette, contre ce mur froid, les yeux encore grands ouverts parce que si t'as le malheur de les fermer c'est tout tes cauchemars qui t'assaillent. T'as la main en bouillit, en miette et la douleur devient frappe et frappe encore. Donner des coups pour te défendre, un moyen primate que certains diront, toi c'est tout ce qu'on t'as apprit, c'est la seule manière que tu connaisses et là encore.. Tu dois remercier ton père, c'est son image que tu reflètes malgré toi, c'est comme lui que tu deviens, impulsive, violente, instable, t'es en train de suivre les traces de ton père sans t'en rendre compte et ça t'fait flipper. T'ose même plus regarder ton reflet dans le miroir tellement qu'il te rappelle le sien, tu sais pas ce que tu fous, tu sais pas Pourquoi Mais tu tu fonces droit dans un mur. Ton sommeil bat de l'aile, tes yeux te brûlent par la fatigue et finalement t'abandonne, t'arrête de lutter contre tout, contre toi-même alors tu te redresse, caressant ta table de chevet jusqu'à sentir le contact de ton paquet d'clope. Ouais, noircit un peu plus tes poumons, détruit toi intérieurement comme t'as toujours cherché à faire comme si c'était la seule solution. Tu files à ta fenêtre, ouvrant en grand, l'air frais vient caresser tes cuisses nues, chatouillant ta peau à en laisser des frissons. Tu tires une première latte, ton regard se baisse et les souvenirs viennent te tordre de douleur. Alors c'était ça aimer ? C'était vraiment ça ? S'aimer pour se détruire ? S'aimer pour mourir ? Mais la vérité c'est que pour toi ça en valait le coup. Tu sursautes quand on tape à ta porte, t'avance doucement en venant allumer la lumière qui t'agresse les yeux soudainement, passant ta main sur le poignée et ouvrit la porte. Caleb ? Tu clignes des yeux plusieurs fois, pensant être en plein délire, ça t'arrive souvent en ce moment. - Qu'est ce que tu veux ? Que tu demandes sur la défensive, tu savais pas comment réagir en sa présence, son retour dans ta vie ne s'était pas vraiment bien passé et depuis c'était le néant total entre vous. Le vide. Silence radio. Il débarque la nuit tombée, là, un moment crucial et vient tout faire péter dans mon cerveau comme à chaque fois.
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Tu marches tranquillement, comme si t’avais peur d’arriver à ta destination. Tu te souviens même pas comment tu t’es retrouvé ici, face à sa porte. T’as bu quelques verres, t’as philosophé sur tes conneries du passé et t’as peut-être un peu trop écouté la discussion d’un groupe de jeunes étudiants à quelques tables de toi. Le sujet central ; Sage. C’est probablement pourquoi t’es devant sa porte à hésiter une fraction de seconde avant d’indiquer ta présence. Tu frappes. T’sais qu’il est tard. T’en à rien à foutre. À peine ton regard se dépose sur elle, t’as l’impression qu’tu vas devenir agressif. Tu prends pas la peine de faire une quelconque salutation, tu veux en venir droit au but. « T’es qui? » tu lances, sérieusement. T’as jamais été autant sérieux, en fait. « Caleb numéro deux? » T’empestes l’alcool, t’es pas d’humeur à te marrer, t’as juste envie de comprendre cette rumeur à la con qui se propage comme la peste noire. Tu l’accroches légèrement en avançant vers elle, te donnant la permission d'entrer dans sa chambre, te foutant complètement d’si tu la déranges. Une chose attire ton attention avant tout ; son paquet de clope qui se tient sur sa table de chevet. Tu vas le prendre, comme si t’étais attiré par une aimant, mettant feu à une cigarette ; t’as bu donc on s’entend qu’alcool et cigarette c’est ton mélange préféré. Tu te diriges vers la fenêtre et tu continues, afin d’lui faire comprendre où tu veux vraiment en venir. « Alors, t’as trouvé l’temps de m’oublier pendant qu’t’étais enceinte d’ce connard d’Alexander? » Tu dis, les dents serrés. Tu caches pas ton jeu ; tu frapperais dans tellement d’trucs si t’avais pas la moindre retenue. T’as entendu la rumeur comme tout le monde ; Sage était tombée enceinte d’un mec autre que Noah -tout le monde était au courant de leur relation, même toi qui n’avait pas vraiment le moindre contact avec les visés-. Bref, tu sais pas c’que t’es venu chercher ce soir. T’es dégoûté. Et c’est pas normal. Elle te doit rien, elle fait plus partie d’ta vie depuis des lustres et pourtant, t’es là. À avoir l’impression d’t’en vouloir. Tu serais pas en train d’prendre le blâme là?
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Après des heures passer sous ta couette, dans l'noir le plus obscur, pensant pouvoir te cacher de tes maux, de ton mal être tu comprends rapidement qu'il faut plus qu'un simple bout de tissus au-dessus de ta tête pour que ça passe. T'attend qu'ça, que ces problèmes se tassent et comme un coup d'ironie, toute te revient à la gueule. Comme si t'avais pas eu assez mal, assez souffert, comme si ton ventre ne s'était pas assez tordu de douleur ou que tes larmes n'avaient pas assez coulés, là, sur ce même lit depuis la rentrée. Tu pensais que tes soucis se seraient envolés, que ce qu'il s'était passé à Cap Breton resterait enterré là-bas mais Non, rien n'était aussi facile que dans ton imagination. Rien ne s'était passé comme prévu, rien n'allait mieux et cette putain de rumeur te tombe dessus quand t'es déjà six pieds sous terre. Ta main te fait mal, Mais la douleur n'est qu'une douce caresse en comparaison à ton désespoir psychologique. Tirant les premières taffes sur ta clope, on tape à la porte, on vient peut-être te sauver de ta prison éternel le temps d'un instant.. Ou peut-être pas. Un visage, un visage que tu connais que trop bien, un visage que t'as voulu oublier, et pourtant il est toujours là. Après des jours, des semaines, des mois, c'est le même visage que sur lequel tu tombes. Caleb. Son prénom sonne comme un coup de poignard dans la poitrine, agrandissant un peu plus la plaie béante qui y règne. Tu comprends rien à ce qu'il raconte Mais la couleur sang de ses yeux que tu connais que trop bien te donne la réponse à tes questions. Il s'invite à l'intérieur et tu le regarde faire sans lui adresser un mot, tu comprends pas ce qu'il fait là, Pourquoi il revient après tout c'temps ? Après avoir décidé de te laisser partir définitivement sur cette plage déserte. Il se sert dans ton paquet, le regard noir posé sur lui, tu te tient à quelques mètres, ta cigarette entre les doigts que tu viens porter à tes lèvres. Et ses mots te percutent comme un crochet d'un boxer expérimenté, t'es touché, en plein dans le mile. Dans un élan de haine tu fonces jusqu'à lui, attrapant son bras violemment pour le forcer à te faire face. - Qui t'en as parlé ?! C'était pas celui d'Alexander, t'es vraiment aussi con pour croire les dires d'un Eliot ? Que tu grognes sans le quitter des yeux, t'aurais pu le tuer d'un seul regard, d'un battement de cil. - Et puis Je t'ai oublié le dernier soir où tu m'as vu.. Tu t'souviens ? Un sourire crispé plein de sarcasme accroché à tes lèvres, tu le pousse légèrement pour cendrer à ta fenêtres. - Et puis au pire qu'est ce que ça peut t'foutre ? Tu lances avec nonchalance sans lui adresser un regard. Nan, t'as pas envie de le regarder, pas envie qu'il soit là, pas envie de sentir son odeur, pas envie d'entendre sa voix, pas envie de devoir te battre pour n'pas penser à lui.





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Tu te souviens de ce soir-là comme si c’était hier. Ce semblant de proximité, d’espoir, de nostalgie. Ce sentiment d’appartenir, d’avoir compris pourquoi toutes ces années tu t’étais pas tiré une balle dans la tête. T’as ressenti. T’as réalisé. Accepté. Utilisé le mot exception en le sentant terriblement amer dans ta bouche, parce que t’avais compris que c’est c’que cette putain de gamine était pour toi. Gamine. Non, c’était ça le problème. Elle n’était plus une gamine et ta tête t’avais joué un de ces tours. Attirance. Ce putain de ressenti qui fout tout en l’air.

T’étais parti ouais. Mais tu t’étais ouvert -d’une façon agressive-, mais t’avais pris la peine de lui faire comprendre qu’elle était quelque chose pour toi. Contre ton gré, mais t’avais assumé. Tu lui avais donné une partie de toi qu’personne avait eu, t’avais ouvert cette carapace à la con qu’tu comprends même pas toi-même. Et t’avais choisi d’partir en la laissant sur cette déclaration là. T’avais pas pris la peine d’expliquer c’que tu voulais dire par ce que t’avais ressenti, mais t’avais laissé la porte ouverte nécessairement pour qu’elle reprenne contact avec toi. Et puis plusieurs mois plus tard, t’avais jamais eu cette notification tant attendu sur facebook, ou sur n’importe quels réseaux sociaux qui lui auraient pris trente secondes à t'écrire. T’avais abandonné. Passé à autre chose, t’étais pas du genre à te plaindre de ton sort. Mais honnêtement, si t’es là ce soir, c’est qu’y à une certaine amertume dans l’air, non?
_______________________________

Tu réalises bêtement que t’es vraiment là. Que t’es en train de fumer l’une de ses cigarettes que tu t’es si poliment permis de prendre. T’es près de la fenêtre et une altercation se fait rapidement, alors qu’elle t’attrape par le bras. Sourire cynique sur les lèvres, tu comprends qu’tu viens de l’insulter, d’alimenter une douleur qu’elle vivait présentement. Caleb, réveille. T’es là à l’insulter pour une seule raison. Tu t’crois pas assez humain. Tu mérites rien, mais si elle te déteste, t’as rien à craindre. Parce que t’auras rien. T’es bien dans ta zone de confort qu’est le rejet. T’es aimé, mais t’aimes que l’amour non réciproque. L’amour dégueulasse ; celui où tu peux prendre avantage sans remord. Pas celui qu’tu dois prendre soin à tous les jours et qui t’rends mou et sans vision réelle du monde.Tu ressens pas le moindre dégoût, même si tu viens de l’accuser d’avoir été enceinte d’Alexander. C’est pas qu’t’y croyais. C’est ça le pire. Mais t’as ce besoin de vengeance, de te prouver qu’elle est déjà chose du passé. Mais encore une fois, pourquoi t’es là si t’es tant passé à autre chose? T'es probablement là pour assumer certaines choses, donc tu te dois de combattre ce côté sombre qui t'habite. Sois honnête. Ou du moins, essai.


Tu réagis au moment même où elle termine de s’exprimer et qu’elle te demande c’que ça peut bien te foutre. Et surtout, tu digères étrangement le fait qu’elle confirme t’avoir oublié depuis bien longtemps. « Croire un Elliot est normalement contre mes principes. » Tu dis, la fixant d’une façon troublante. « Mais notre dernière discussion m’a fait comprendre qu’t’étais probablement atteinte là, toi aussi. » Tu dis, tapant ton index contre ta tempe, référant à ton cerveau. Ton approche est menaçante, mais t’as quand même un point à expliquer. T'as juste les actions et les mots amplifiés par l'alcool. « J’sais qu’Alexander c'est qu'une rumeur et rien d'autre. » Bravo Sherlock Holmes.« Donc j’suis probablement ici parce que j’me fous pas d’tout. Parce que j’voulais au fond voir comment t’allais. » Tu dis, alors que tes traits faciaux se détendent. « Mais toi t’es même pas capable d’enlever cette putain de froideur d’ta gueule. Même pas capable d’assumer qu’tu m’as pas oublié. » Le terme oublié est toujours insinué en terme amical mais t’y mets une ampleur différente. « T’as dépassé le maître faut croire. » Ouais, t’lui dis carrément qu’elle est devenue encore plus sans coeur que toi.
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Tu n'arrives plus à rattraper le temps où tu nageais dans l'insouciance, l'indifférence, une époque qui file dans le vent, qui file sous ton nez en levant son majeure pour forcer sur le fait que plus jamais tu n'arriverais à l'attraper. À rattraper cette époque où rien n'était compliqué, où tu pouvais encore voir le visage de ta mère assise à la table de la cuisine, feuilletant les factures impossible à payer. L'époque où les souvenirs n'étaient pas que mauvais, n'étaient pas tout noir, celle où Caleb était encore là, où ces questions n'existaient pas. Et tu plonges tête la première dans l'océan de la nostalgie, là où tout était encore plus simple, plus beau Avant que tout ne se termine par un point que tu pensais final. Avant qu'il ne refasse surface en ramenant une vague de point d'interrogation derrière lui. Là encore, debout face à lui, tu perds tes moyens, déstabilisé de tout son être, tu sens que la situation te file entre les doigts quand ton regard croise le sien. Malgré ton air imperturbable, malgré cette façon de te tenir avec un semblant d'assurance, trop prononcé pour être vrai. Pour exister. Tu te met sur un piédestal, presque avec arrogance quand tout au fond de toi est en alerte, tu hurles des cris de SOS que tu étouffes aussitôt. Il y a ton cœur détruit par les balles d'un amour impossible, un amour qui n'existe déjà plus, il y a le brut des regrets qui murmurent à ton oreille comme le diable qui te susurre des mots doux. Il y a cette invitation à la perte, aguichante, tentatrice que tu penses à accepter. Et il y a encore et toujours son regard posé sur toi, son odeur baignant dans un zeste d'alcool qui vient envahir la pièce, foutre un peu plus le bordel dans ton cerveau. - Notre dernière discussion m'a fait comprendre que tu n'as surtout rien à faire ici. Froide, glaciale. Tes mots sortent un par un comme des lancés de couteaux précis. T'as un sentiment de soulagement quand il dit savoir que toute cette histoire n'est qu'un vulgaire mensonge, comme si t'attendait qu'cette phrase depuis des jours maintenant, comme si c'était tout c'qui compté. - J'vais bien.. Ça s'voit Pas ? Que tu dis dans un sourire sarcastique, forcé, irréel avant de tirer une barre sur ta clope. Tu secoues la tête légèrement de gauche à droite, souriant avec ironie à ses paroles. - Qu'est ce qui t'fait croire que je mens ? Que je t'ai pas vraiment oublié ? Hein Caleb.. Tu demandes téméraire, jetant ce qu'il reste de ta cigarette par la fenêtre avant de te tourner vers lui. - Faut croire que j'ai appris du meilleur.. Ouais, quand tu t'es barré, t'as pensé à elle Caleb ? Tu la appelé ? Est-ce qu'une nuit son visage t'as hanté ? Parce que le tient oui, parce que pendant des jours t'as attendu qu'il revienne, pendant des jours t'es resté accroché à ton téléphone pour espérer entendre sa voix..





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Ouais. T’as rien à faire ici. Mais t’en as rien à foutre. T’es là, tu vas en profiter pour dire ce que t’as à dire. Les ragots et l’alcool t’ont mené ici, essaies d’en soutirer une expérience plus positive cette fois. Tu tires sur ta cigarette une fois de plus, comme si tu commençais à en prendre un tic. Comme si t’avais une certaine nervosité à camoufler. Tu peux pas t’empêcher de rire cyniquement, parce que tu la crois pas une seconde quand elle te dit qu’elle va bien. « Et moi, j’suis plus un connard, ça s’voit pas? » Sarcasme. Mais c’est ta façon à toi de vouloir détendre l’atmosphère ; tu t’y prends maladroitement, mais en te foutant de ta propre gueule, t’essaies de déposer les armes quoi. T’es pris au dépourvu quand elle te demande c’qui te pousse à croire qu’elle t’a pas oublié. En fait, t’as rien à répondre à ça. Outre qu’un soupçon de vérité. « J’suis peut-être trop narcissique. » Tu dis, maladroitement avant de renchérir. « Ou bien .. j’espère qu’au fond d’toi tu m’détestes pas autant qu’tu t’fais un plaisir d’me dire. » Tu sais qu’elle te déteste. Mais l’idée t’as toujours dégouté. T’as le regard fuyant, c’est comme si l’alcool t’enlevait toute assurance d’un coup. Ou peut-être que t’es juste pas dans ta zone de confort. Que d’être calme et honnête, c’est pas toi. Mais t’as quoi à perdre? Elle te foutera surement dehors de sa chambre dans les cinq prochaines minutes, au moment où tu péteras encore un de ces câbles, parce que tu te seras ouvert encore une fois pour rien. Une deuxième fois, pour rien encore. C’est pour ça que tu t’orientes rapidement vers un ton plus plaisantin, comprenant qu’faut pas que tu retournes sur cette ligne là ce soir. « J’ai toujours su qu’t’aimais le côté sombre d’à peu près n’importe quoi. » Tu finis par dire, en riant, mais tu sais qu’t’es quand même irritant. « Tu m’admirais. Ou m’enviais, j’sais pas. » Tu prends une pause et complête. « Ouais, c’pour ça qu’tu m’as pas oublié. » Okay monsieur le nombril du monde. Tu passes encore dans la porte où faut faire des ajustements? Après tout, quand on admire quelqu'un, c'est qu'il a une certaine place au fond d'notre coeur à tout jamais, riiight?
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Présence dérangeante, l'ombre de tout ce que t'as voulu éviter, tout ce sur dont tu pensais avoir mit une croix. Pfff... C'que t'es mignonne à penser une seule seconde que tu pouvais tout effacer, que tu pouvais juste rayer son prénom de ton esprit, juste effacer un nom de contact pour oublier. Il te le rappelle, Encore ce soir, téméraire, il te rappelle qu'il est là, qu'il est présent et que ce rêve d'oublier n'est qu'illusion sauvage, désarmante, saignante qui te bat une fois de plus. - Et même si j'vais mal, j'ai pas envie d'en parler avec toi ! À un temps, si, j'me serais confié à celui que j'pensais être mon ami Avant qu'il ne gâche tout. Une bataille sans fin que tu mènes sans répit, poussé par la rancœur, le goût amer de la déception qui se mélange à ta salive. Ami ? C'est c'que t'as dit Ouais.. Tu l'considérais vraiment comme tel ? T'en sais rien, t'es perdu depuis votre dernière discussion, tu sais plus. Trop d'points d'interrogation qui t'emmerde. - Continue d'espérer alors ! L'espoir fait vivre paraît-il.. Que tu souffles Avant d'aller rejoindre ton lit pour te faufiler dans les draps fins. Tu grelottes, t'as froids, la chaire de poule qui prend possession de ta peau et tu préfères lui tourner le dos. Te laissant tomber contre le coussin, fermant les yeux comme pour fuir la réalité. - Je t'envie aujourd'hui d'rien ressentir.. J'aimerais bien savoir c'que ça fait, au moins une fois.. Tu dis doucement, ouvrant à nouveau les yeux, imaginant un monde où ta peine, ta haine, peu importe le sentiment, n'existerait pas. - Et l'fait que je t'aimais bien.. Ça te traverse pas l'esprit ? Et qu'c'est p'tetre pour ça que j'ai du mal à t'oublier ? Tu demandes sur un ton presque accusateur. T'aime pas le fait qu'il ne comprenne rien, qu'il n'arrive pas à voir ce qui s'trouve sous nez.





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Vos prises de tête. Vos moments de folie. Vos souvenirs. Votre histoire. Personne croirait qu’à la base, une amitié unique vous a unis. Parce qu’en ce moment, y’a plus rien à chérir. Plus rien d’amical. Que de la rancune, des regrets et un semblant d’espoir. M’ouais, de l’espoir que Sage ne partage pas réciproquement avec toi. Tu ne sais plus trop quelle approche utilisée quand tu réalises qu’elle n’est pas d’humeur à se laisser attendrir par ton sarcasme. Inutil. C’est ainsi qu’tu te sens, ainsi qu’tes paroles sortent de ta bouche aussi.  Tu peux rien répondre à ça. T’aurais envie d’faire un connard de toi-même encore une fois, en sortant une pointe, mais tu sais que le moment est vraiment mal choisi. C’est pourquoi tu décides d’lui faire comprendre, qu’au fond d’toi, t’espères qu’elle ne te déteste pas. Sa réponse froide, prévisible, tu soupires parce que t’as l’impression de faire face à une gamine. Physiquement, une vraie femme. Côté caractère, tu vois la chose autrement. Tu réponds faiblement, comme si t’voulais pas qu’elle t’entende, la regardant s’installer au chaud dans son lit.. « Au moins, j’espère encore moi. » Tu dis ça, après avoir vu au fond d’ses yeux une lueur bien différente. Y’a plus d’espoir. Plus de futur. Plus de lendemain. Y’a que la souffrance. Ressenti qu’on laisse s’installer comme des lâches. Parce que c’est plus facile d’accepter la souffrance que d’lui donner une de ces raclées. Tu sors de ta tête et t’approche rapidement du lit, comme si t’espérais qu’elle n’ait pas le temps de te demander de rebrousser chemin. Tu l’écoutes te dire qu’elle aimerait ne rien ressentir comme toi et puis elle gagne ton attention encore plus quand elle te confirme qu’elle ne t’as pas oublié. Et qu’elle t’aimais bien. Seulement, ces mots t’avaient fait un bien la dernière fois. Cette fois, t’as l’impression qu’elle a besoin d’se rattacher de peine au passé, parce que sa tête n’a pas d’autres issus. Tu prends le temps de formuler c’que t’as à dire dans ta tête et, toujours assis au pied du lit, les deux jambes frottant au sol, dos à elle, tu te retournes et espère y trouver son regard. « Ressentir. J’ai toujours trouvé ce mot un peu trop vaste. » Tu dis, prêt à philosopher sans intérêt. « Je ressens pas .. rien. » T’as l’impression que chaque pause est nécessaire parce que c’est comme si tu t’apprenais ta propre vérité à toi-même en temps réel. « Faut juste choisir qui mérite d’nous faire vivre des émotions. » T’es narcissique encore une fois, tu y vas par mérite. Comme si sur cette Terre, y’avait des gens pas assez bien pour te rendre heureux. Pour te rendre triste. En colère. Mais t’as pas fini. « Chaque action que quelqu’un fait à ton égard est égoïste. » Tu dis, prenant la bouteille d’eau que t’aperçois sur la table de chevet de Sage. « Le caissier qui t’vend un cappucino le fait pour ne pas perdre sa job, pas parce que ça lui fait plaisir. La femme qui t’ouvre la porte quand t’as les mains trop pleines dans un quelconque magasin, c’est probablement pour remonter son estime en se félicitant elle-même d’avoir fait une BA. T’as la famille qui prends soin de toi, mais la plupart du temps c’est pour bien paraître, parce qu’on entend dès notre tout jeune âge qui faut prendre soin d’sa famille. Et ainsi de suite.. » Tu réalises que tu viens de monologuer et que tu t’es arrêté à temps. « J’ai un peu trop bu, mais ça t’avais probablement déjà remarqué. » Tu dis, esquissant un sourire hésitant. Tu commences à te confier en essayant d'faire un point et c'était tout sauf ton but. Tu dois te rattraper. « Tout ça pour dire que t'as rien à envier.» Tu dis, venant t'asseoir sur le côté du lit cette fois, à proximité d’elle. « Ma façon d'voir les choses est dark. Et toi, tu vois l'bien dans tous les gens. J'vois le désespoir, l’égoïsme et ma tête me rappel à tous les jours que l'authenticité n'existe pas. » Tu dis avant de renchérir, déposant ton regard sur elle, comme si tu essayais d'la comprendre. « Avec toi, j'avais appris à voir certains trucs différement. » T'es nostalgique, instable. « Mais bon, l'Italie c'est loin derrière nous, hein. » T'espère qu'elle va comprendre qu'avec ce monologue à la con, t'essayais d'lui dire qu'autrefois, t'avais choisi d'la laisser jouer dans ta tête. T'avais jamais compris, tu lui avais jamais avoué, mais t'avais toujours considéré que Sage méritait à peu près n'importe quoi.
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C'est dans ton lit que t'essaye de trouver refuge, t'embrigadant de tes draps comme barrière, pensant inconsciemment que c'est ce qui te sauvera de sa présence, que quand tu tourneras la tête il ne sera plus là, mais la vérité c'est que t'as envie qu'il reste. Une partie de toi le supplie de n'pas dégager malgré tes piques incessantes avec lesquelles tu t'arme depuis qu'il a franchit la porte. Tu arrives à peine à percevoir ses murmures, parlant dans sa barbe comme s'il avait peur de ce qu'il venait de sortir, et tu préfères faire comme si tu n'avais rien entendu. À quoi bon espérer ? T'avais espérer qu'il revienne, de revoir son visage, d'entendre à nouveau sa voix ou son éclat de rire et pourtant.. Au final, tu baignes dans la déception d'un passé houleux, complexe, avec de minces réponses insuffisantes, bâclées. Mais il t'intrigue toujours autant, tu veux creuser, creuser dans sa tête, apprendre à ne plus avoir une once d'humanité, à faire abstraction aussi bien qu'lui du monde et des personnes qui m'entourent. Tout serait plus facile, tout n'aurait plus d'importance, tout irait mieux. T'entends ses pas se rapprocher, t'ose Pas te retourner, tu écoutes simplement le son de sa voix, lisant entre les lignes avec force, encouragé par l'envie de vaincre cette douleur infernale. C'était ça l'secret alors ? D'faire en sorte de choisir les personnes qui peuvent nous faire vivre tout et n'importe quoi ? C'est facile à dire, ça n'empêche pas tout. - Et Si on contrôle pas ? Que tu demandes toujours face à ce mur. - J'veux dire.. Y'a des personnes qui peuvent nous faire perdre le contrôle, nous faire ressentir des trucs malgré nous ? Ou juste toi, te tromper sur qui a l'droit ou non.. Tu parles en connaissance de cause, tu parles de c'que t'as vécu, tu parles de Noah comme de Caleb. Tu parles de tout ce qui te fait souffrir en c'moment. - J'vois que de la merde.. J'me trompe tout l'temps, il est p'tetre temps que je change de vision. Tu crois pas ? Lui, il avait pu voyager dans ma tête et toi, toi t'as jamais réussi, t'es jamais parvenu à faire pareil, à apprendre de lui. Sûrement que t'es pas faire pour ça, que t'as pas d'autre choix que de tout ressentir, de la plus faible à la plus grande joie comme la plus faible et la plus grande peine. Tu sens son regard se poser sur toi, il fait bouger ton lit en se rapprochant et tu te retourne pour lui faire face, capter son regard quelques secondes. - J'ai eu l'droit de te faire ressentir quoi moi ? Tu voulais savoir, tu te rapproche un peu plus près de lui. - Notre discussion, la dernière fois.. T'as dit des tas d'choses mais rien n'était clair. Alors dit moi ce soir, tu ressens quoi pour moi ? Tu déglutis, tu sais pas si t'as vraiment envie d'entendre la réponse, tu sais pas ce que ça peut engendrer. T'as peur mais tu restes de marbre devant lui.





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Toujours dos à toi, t’essaies de soutirer un soupçon d’intérêt de sa part. Elle ne se retourne pas une fois durant le laps de temps que tu monologues. T’as aucune expression faciale à ta disposition, t’as aucune idée de si t’es en train de t’enfoncer ou si t’as mis la discussion sur le bon chemin. T’as pris une chance, mais t’as besoin d’avoir un quelconque résultat cette fois. T’es content de voir qu’elle t’amène une réponse mature, ce qui fait différence aux propos précédents. T’as besoin de concret, de sérieux. Et tu l’a. Même si t’es pas dans l’état le plus à jeun pour parler sérieusement. Ses paroles te parlent. Pas qu’en son. Ta conscience s’en alimente. T’as besoin qu’on te dise que t’as pas toujours raison. Qu’tu peux te tromper comme tout le monde. C’est pourquoi tu renchéris rapidement en admettant ton point de vue, qu’il n'est pas vraiment possible de perdre le contrôle et qu’toi, tu juges mal. « Perdre le contrôle, c’est une excuse. Rien d’autre. Le mot contrôle le dit ; tu te contrôles à ne pas faire ce que tu désires. » T’as pas fini, c’est pas une pointe. Mais c'est vrai, on perd le contrôle physiquement avant tout. Parce que sinon, c'est pas une perte de contrôle. C'est que t'as voulu apprendre à connaître la personne et qu'tu t'aies volontairement mis dans la merde. « Comme je choisis de juger sans savoir si j’ai raison ou non. C’est mon excuse à moi, afin d’m’éviter de m’attacher à qui que ce soit qui pourrait en valoir la peine. » Plus simplement dit ; toutes les personnes qui se disent avoir perdues le contrôle n’assument pas ressentir quelque chose, ils se disent qu’ils ont été forcé contre leur gré, d’une façon. Comme toi qui juge des gens qu’tu sais TRÈS bien au fond d’toi qu’ils sont pas autant mauvais, mais c’est ta façon de t’assurer que tu t’attacheras pas en l’assumant. Parce que quand t’assumes aimer quelqu’un, y’a plus de retour en arrière. C’est vrai. Douloureux. Fragile. Tu le sens jusqu’au fond d’toi, même si t’es vide. T’es prisonnier à tout jamais, quoi.

Après t’être permis de prendre sa bouteille d’eau, tu te rassois sur le lit, beaucoup plus près de Sage cette fois. Tu te sens devenir instable, prêt à divaguer sur des choses que tu ne comprends même pas toi-même. T’es pris au dépourvu par le mot ressentir qui s’fait utiliser deux fois en l’interval de cinq secondes. Surtout qu’il est utilisé pour que toi, t’expliques ce que tu ressens pour elle. Tu sens ta tête tournée, t’es même pas sûr de ce à quoi tu dois penser. Elle te pose une question à laquelle tu ne connais même pas la réponse. « Tu sais aussi bien qu’moi que même si j’voudrais, j’aurais rien de concret à te dire comme réponse. » C’est vrai, tu sais pas c’que tu ressens pour elle. Et puis, vous parlez sentimentalement ou pas. T’es pas sûr de grand chose, tu sais même si tu devrais avoir pensé au côté sentimental. « Mais tu m’as manqué. » Tu dis, sérieux comme jamais. « Atrocement manqué. » Tu baisses le regard, tu te sens vraiment minable. Tu veux pas tout foutre en l'air en n'lui donnant pas la réponse qu'elle veut, mais tu veux qu'elle voit un soupçon d'honnêteté en toi. Et c'est tout c'que t'as à offrir pour là.
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