Mais tout va bien pour toi ? [pv Beth]

Mais tout va bien pour toi ?

« Je crois que je préfère avoir mon propre logement. La colocation n’est pas faite pour tout le monde. Hihihi, tout se passe bien dans ta colocation ? » Je souris , je ne sais pas ce qu’elle va me répondre, mais je vais patienter. Déjà, je peux voir qu’elle a le moral, c’est une bonne chose, comme ça au moins, elle pourra me dire ce qui lui passe par la tête. Je réfléchis un instant et je lui dis : « Il est certain que d’avoir une chambre sur le campus peut aider. Comme ça au moins, tu n’as pas beaucoup de trajet à faire. On verra bien s’ils ont fini ou pas les travaux. » Je ne dis rien, je tente de rassembler mes idées dans ma tête pour ne pas dire de bêtises. En tous les cas, je trouve que pour le moment, je suis contente de voir Beth. «Je vais essayer de revenir. C’est juste que je tiens à avoir mon année, je vais voir si aux examens ils ont fini ou pas. » Une petite question auquel je dois réfléchir tout simplement pour ne pas trop me précipiter. Je préfère prendre mon temps afin de ne pas me tromper non plus.

« Hum, tu es allée voir le docteur au moins ? » Je la regarde sérieusement, je sais qu’elle doit bien y aller, mais parfois, je trouve sympa d’y aller à deux. « Tu veux que j’y aille avec toi ? » Une simple demande afin de pouvoir savoir si elle a besoin d’aide ou pas. «Je comprends, j’ai un cousin là-bas, il est très gentil avec moi. Je peux comprendre que les gens ne s’apprécient pas, mais pourquoi se prendre la tête pour ça ? Tu fais ce que tu veux de ta vie tout de même. »

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Mais tout va bien pour toi ?

Beth fixe Tai' quand elle la questionne sur sa colocation et elle soupire un peu. "Ouais... On peut dire que ça se passe bien... Disons que mon colocataire à trouvé un parasite... Qui n'est autre qu'un mec qui s'est tapé mon frangin par le passé..." Soupira-t-elle un peu. "J'ai peur de voir débarquer cet idiot ici..." L'idiot en question, c'est le frangin de la jeune Californienne... Enfin, le fils de sa belle-mère, parce qu'il n'est ni de la même mère, ni du même père que la blonde. "Ouais, ça aide puis quand mon coloc me prend trop la tête, je peux être tranquille ici et ça permet de profiter un peu de l'ambiance de la confrérie". Même si bon, c'est plus trop les lowells... Beth lui sourit légèrement. "Je pense pas que ça sera fini pour les examens, là, dans le bâtiment, ça va être la période des intempérie, avec l'hiver et tout ça..." Ouais, les deux jeunes femmes ne vont pas retrouver le confort de la Lowell House avant un long et bon moment.

Et voilà, la question sur la cheville est tombé et Beth reste silencieuse comme un carpe, parce qu'elle ne veut pas lui répondre, lui dire que non, elle n'a pas été chez le docteur, même si le fait de rester silencieuse de la sorte lui donne sa réponse. Et voilà que Taiana commence à la materner à nouveau. "Je dois juste arrêter de forcer sur ma cheville... Il va rien me dire de plus." Soupire-t-elle pour éviter de se retrouver dans un hôpital ou un quelconque autre cabinet. Elles en viennent alors à parler des Eliots et Beth n'aime pas réellement ça, parler de ses idiots qu'elle ne peut pas cadrer parce qu'elle la juge a cause de ses choix, parce qu'elle ne voulait pas être des leurs, qu'elle pense autrement que par le nom et l'argent, elle pense comme se défunte mère lui a apprit, à être humaine, en d'autre termes. "Sauf que comme je suis la fille d'un riche, je devrais être là avec eux, pas ailleurs. Surtout que mon père a été membre lui aussi de cette confrérie, il a fait ses études ici..." Je baisse un peu la tête. "Je supporte pas leur mentalité, tu sais, obligé d'être mieux que les autres, juste parce qu'ils sont nés avec une cuillère en or ou en argent dans la bouche."

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Mais tout va bien pour toi ?

« Wow…..Et beh….. Je vois, ce n’est pas une très belle situation pour que tout se passe au mieux. Je pense qu’il faut juste que tu changes un peu la situation en évitant le plus possible cette personne. Comme ça tu n’auras pas trop d’ennuis. Si tu vas le voir, je pense que tu vas avoir… La voix qui s’élève… » Je souris, je suis contente qu’elle ait trouvé un lieu qui lui plaise, je me dis qu’elle doit avoir une petite baisse de moral, je lui dis alors en riant : « Et bien, ce n’est pas une mauvaise chose si tu peux te relaxer de temps en temps. » Je fais une moue, j’ai comme le sentiment qu’elle a raison, je dis en soupirant : « Oui, on va devoir certainement prendre notre mal en patience. »

« Hum…. J’espère bien que tu as raison… » Je ne vais plus aborder cette chose comme ça cela ne va plus la faire triste. Je souris, j’écoute alors attentivement ce qu’elle me raconte afin de lui donner à nouveau ma réponse. « Il ne faut pas que tut e forces à faire une chose que tu ne veux pas. On ne peut pas forcer les gens, tu es comme tu es. Tu ne peux pas être une autre personne. Tu as le désire d’avancer à ton rythme et de faire les choses biens. Alors laisse tomber, il ne vaille pas la peine que tu y ailles si tu n’as pas envie d’y aller. »

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Mais tout va bien pour toi ?

Elle hausse un peu les épaules. "Ouais, du coup, j'essaie de faire avec, de me dire qu'il ne va pas débarquer, que ce n'est pas parce que ce mec a fait aussi partie de sa vie qu'il va rappliquer... Cela serait louche d'ailleurs !" Mais en même temps, quand on sait que Jonathan, le copain de son colocataire, c'est fait tatouer sur les fesses la date de leurs première fois ensemble... On peut se poser des questions sur l'importance que l'un à pu avoir pour l'autre et inversement. "Ouais, en espérant pas devoir attendre trop longtemps, parce que là, j'avoue que j'ai pas réellement l'impression d'avoir changé de confrérie... Vivre à nouveau ici, ça fait pas réellement de changement pour moi... Dire que j'étais un peu contente de dire à mon père que j'avais enfin quitter la Mather, ça lui faisait plaisir, mais faut croire que j'ai précipité mon départ." La blonde rigole un peu à ses paroles. Il est vrai qu'elle avait été contente de dire à son père qu'elle avait quitter les verts, même si elle l'avait fait un peu à contre coeur étant donné son attachement pour certain d'entre eux, mais il fallait qu'elle évolue, qu'elle arrête de juste être dans l'opposition à son père sinon, elle verrait réellement la possibilité de prendre sa suite dans son entreprise s'éloigner d'elle et se rapprocher de plus en plus de son beau frère.

"Tu ne vas pas me lâcher tant que je n'aurais pas été voir le médecin c'est ça?" Beth la fixe, les sourcils un peu froncée alors que pour le coup son amie la materne un peu trop, mais en même temps, c'est toujours comme ça non ? Elle est toujours là pour veiller sur elle, pour la reprendre de voler quand elle fait quelque chose de mal pour elle ou pour quelqu'un d'autre. Blondie sourit alors quand à sa réponse. "C'est pour ça que je ne les ai toujours pas rejoint. Je ne compte pas aller à la Eliot House durant mon séjour universitaire ici. Je ne défends pas du tout les mêmes valeurs qu'eux et puis vu ce qu'il s'y passe actuellement, je suis bien contente de ne pas être de leur rang !" Elle lui adresse un petit sourire un peu plus crispé là, parce que tout le monde était au courant de la paranoïa actuelle du vice-président de la Eliot House, le fait qu'il accuse tout le monde à tout va, à quand le tour des Lowells d'ailleurs ? Pour le moment ils semblaient être épargné et ce n'était pas pour déplaire à la jeune femme. "Enfin, on peut parler d'autre chose que d'eux ? J'aime pas leurs accorder autant d'importance."

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Mais tout va bien pour toi ?

« Alors tu dois te mettre à la boxe ! Comme ça tu pourras le ratatiner s’il t’embête comme ça. » Je ris, je suis contente de ma réponse bien que je ne sache pas trop comment faire sachant que mon amie risque fortement d’être enquiquiné par un individu qui n’a pas l’air très honnête. « Je sens qu’il va te demander de retourner chez les verts…. Mais pourquoi est-ce qu’il faut toujours que l’on ait des gens qui veulent à tout prix nous diriger…. » La douleur d’être orpheline me gêne encore, je baisse la tête pour regarder mes mains et éviter à tout prix de croiser le regard de mon amie. Je me dis que je ne dois pas me prendre la tête avec ça, mais je vais devoir vivre avec un tas de souvenirs qui au fil des ans vont disparaîtront petit à petit. D’ailleurs, ils ont déjà complétement disparu !

« Bah…….. Tu sais comment est-ce que je suis….» Je m’inquiète pour les gens, j’ai comme le sentiment que cela va sans doute me gêner à un moment donné. Mais je préfère me soucier d’eux parce qu’ils sont tous simplement mes amis. « Je ne sais pas pourquoi, je sens de l’animosité chez toi vis-à-vis d’eux….» Je ne sais pas pourquoi est-ce que j’ai du mal aussi avec eux, mais bon, je préfère ne pas les juger, après tout je ne les connais pas trop bien. « Je ne saurais pas te dire, je ne les connais pas trop bien. Je sais juste que mon cousin est gentil avec moi. Après les autres… » Je souris, je lui dis : « Oui changeons de sujet, tu as prévu quoi ce soir ? »

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Mais tout va bien pour toi ?

Un rire sincère et amusé franchit les lèvres de la jeune femme quand Tai' lui parle ainsi d'apprendre la boxe. "Je vais y penser ! Mais je risque de me faire plus mal qu'autre chose je crois." Elle ferme alors le point et regarde sa main trop fine, comme son poignet d'ailleurs. Beth penche alors un peu la tête en regardant son amie. "Qui ? Mon père ? Non ! Lui, il préfère les Lowells au Mathers ! Ensuite, c'est simplement parce qu'ils pensent que tout leurs ai dû, parce qu'ils se pensent parfait, qu'ils sont nés dans la bonne famille..." Elle soupire alors un peu en haussant les épaules. "C'est ça qui m'énerve, c'est qu'ils ne réalisent pas qu'ils ont juste eux de la chance de naître avec un titre, une richesse, etc." Elle regarde alors Tai' réalisant que pour le coup, elle ne semble pas être à l'aise. "ça va ?" La voix de la blonde est un peu inquiète...

Elle lève alors les yeux aux ciel. "Ok. Alors on ira ensemble s'il n'y a que ça pour que tu sois sûre que je me soigne et que tu me laisses tranquille." Elle dit cela avait désinvolture, mais au fond, toutes les deux savent que ça fait plait à la jeune blessée.
Beth rigole alors un peu. "Disons que je t'ai assez bien résumé juste avant le pourquoi je ne les aimes pas..." Réplique t-elle tout simplement. Mais bon, dans tout les cas, elles ont décidés de changé de sujet maintenant, alors quand la brune demande à la blonde ce qu'elle a prévu ce soir. "La même chose que ces derniers soirs..." Soupire-t-elle en tournant son regard vers son téléphone. "Il y a un gars... Qui me plait depuis longtemps... ça a un peu dérapé entre nous, mais j'ose pas le rappeler et lui... Bah il fait rien... Je me prends la tête toute seule je crois..."

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Mais tout va bien pour toi ?

« Hihihi, mais tu ne dois pas te laisser faire, tu comprends ? » Je souris, je me demande bien si je dois ou pas trouver une autre façon pour moi de lui parler. Je ne veux pas qu’elle se fâche, je préfère qu’elle reste de bonne humeur. Je sais justement que je dois essayer de lui parler pour qu’elle se change les idées. « Je ne pensais pas qu’il serait d’accord avec toi. C’est aussi une bonne chose finalement, comme ça tu peux aussi rester à la Lowell House. » Je sais aussi que cela va lui faire du bien de discuter. Cela fait longtemps que l’on ne s’était pas vu. Je réalise qu’il est pas mal aussi que je continue de lui répondre.

« Hum…. Oui, je dois juste m’y faire…. C’est un peu dur en ce moment… » Je ne vais pas trop pleurer, je ne le fais pas en public. Je préfère rester forte aussi pour surpasser les choses. Je souris pour changer de sujets, comme ça au moins, on n’en reparlera plus. « Oui, comme ça, tu devras prendre soin de toi ! » Je réalise que cela va sans doute être pas mal pour moi si je trouve les choses pour la faire rire. Je me dis que la suite va être aussi sympa pour moi. Je vais continuer de discuter avec elle.

« Tu as une personne en vue ? Qui est-ce ? Je le connais ? Raconte-moi. » Je souris, je suis tout d’un coup curieuse, je sais que cela va être plutôt sympa de parler de choses plus ou moins frivoles.

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Mais tout va bien pour toi ?

Beth soupire. "Je sais bien, mais c'est plus facile à dire qu'à faire..." Parce qu'elle n'est pas réellement une adepte de la violence, qu'elle serait plutôt une pacifiste, bien qu'elle soit tout à faire capable de provoquer une personne si elle ne l'aime pas, suffit de voir comment elle agit avec Malicia, puis même les coups bas, elle est douée pour ça également... Au final, la blonde, elle est comme ceux qu'elle critique par moment, elle pourrait être une parfaite petite eliot si elle s'en donnait la peine, sauf qu'elle ne veut pas et qu'elle ne l'aimerait pas. La Californienne parle alors un peu de son père, se confiant sur celui-ci et ses aspirations... Elle finit par clore le sujet en haussant tout simplement des épaules, préférant parler d'autre chose, de quelque chose de plus joyeux dans un sens, ou plutôt de plus concret pour elle, de plus utile que la déception qu'elle peut faire éprouver à son paternel. En effet, le sujet Ezechiel est abordé. De façon assez maladroite, mais son amie mord rapidement à l'hameçon pour en vouloir plus. Ce qui met quand même Beth assez mal à l'aise, parce qu'elle n'a pas réellement l'habitude de parler de la sorte, de s'ouvrir comme ça et d'assumer des sentiments qu'elle peut avoir pour quelqu'un, même si avec Tai' s'était assez naturel, mais en même temps, la jeune femme en face d'elle ne l'avait pas encore blessé,contraîrement au français.... "J'ai... Couché avec lui parce que j'avais trop bu... Et, je lui ai balancé plein de choses." Beth baisse alors la tête, jouant nerveusement avec ses doigts. "Comme quoi je l'aimais depuis qu'on se connaissaient et tout... Fin c'est des souvenirs assez vague à cause de l'alcool, mais je sais que je lui ai dit ça..." Elle a les joues cramoisies la petite blonde.

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« Je m’en doute, j’espère bien que cela s’arrange tout de même un peu. » Je trouve qu’il est pas mal aussi que je fasse tout pour lui donner un coup de main. Je réalise aussi que je ne peux pas non plus toujours en vouloir à mon amie de ne pas m’avoir donnée des nouvelles. Je l’écoute attentivement, et je me dis que tout peut s’arranger. Je l’entends me dire qu’elle a fait ça tout en ayant des propos pas très classe par la suite. Je m’aperçois aussi que pour l’instant, je n’ai pas trop donné mon avis sur la question. Je réfléchis un peu plus et je lui dis gentiment : « Ce n’est pas toujours facile ce genre de choses, tu ne dois pas t’en vouloir, on ne peut pas toujours tout réussir. »

De plus, je ne sais pas trop ce qu’elle va me dire par la suite. En tous les cas, je suis heureuse de voir qu’elle accepte de me parler comme ça. Je préfère ne pas la presser de façon à ce qu’elle puisse ne pas trop être mal à l’aise. Maintenant, je trouve que je dois aussi essayer de voir les choses sous un bon angle. Je trouve qu’il est pas mal aussi que je la laisse parler. Je patiente alors gentiment, j’apprécie mon amie, et je compte bien continuer à lui parler tranquillement.

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