Mais tout va bien pour toi ? [pv Beth]

Mais tout va bien pour toi ?

Je vais essayer d’avoir des nouvelles de Beth. Je ne l’ai pas vu depuis un petit moment, j’ai eu l’impression de l’avoir perdu aussi. En tous les cas, je cherche, je finis par trouver la nouvelle maison où elle se trouve. Je me demande bien si je vais réussir à me déplacer. Je récupère mes souvenirs, cela commence à venir. Je vois parfois des flashs. Je ne sais pas encore ce qu’ils veulent dire, mais bon, j’espère bien qu’un jour, je pourrais les lire de façon plus lisible. Je trouve enfin la nouvelle confrèrie où elle se trouve.

Je tiens fermement le plan dans les mains de façon à pouvoir ne pas me perdre. Je réfléchis un peu plus à comment faire pour que je sois plus confiante. Mais bon, je trouve enfin Beth. J’arrive à la porte de la nouvelle maison. Je demande alors : « Bonjour, est-ce qu’Annabeth est là ? » Je patiente, je vais bien pouvoir trouver mon amie et discuter un peu avec elle.

La Mather House, il est vrai que c'est assez étrange pour la jeune artiste de vivre à nouveau ici, dans cette maison qu'elle avait quitté en juin dernier pour rejoindre la Lowell cette année, alors elle a un peu du mal à se dire qu'elle est réellement une membre de la Lowell, même si son bizutage est encore en cours... C'est étrange pour elle de dormir ici, même si elle apprécie assez fortement de partager la chambre de Milan, encore. Bien qu'avec Ez dans le coin, c'est devenu assez étrange, surtout depuis la soirée qu'ils ont passée ensemble, quand elle avait trop bu. Ell ne se souvient pas de tout, mais les flash qu'elle a sont assez précis quand même. Elle qui l'embrasse, qui pleure... Un joyeux bordel quoi. Mais bon, en même temps, elle ne dort pas tout le temps ici, elle a quand même son appartement en ville, sa colocation avec Benji qu'elle ne compte pas lâcher, même si ce n'est pas tout les jours roses avec cette tête de mule. Bien qu'elle n'est pas mal non plus dans son genre la petite blonde... Enfin, là pour l'heure, elle squattait la chambre de Milan, jusqu'au moment où on est venu l'appeler pour lui dire que quelqu'un l'attendait. Elle s'est alors levé et dirigé vers la salle commune pour voir qui était la personne en question. Elle espérait juste que ça n'allait pas être Malicia. Elle n'avait pas du tout envie de voir la tête de sa bizutrice, pas maintenant... Mais heureusement pour elle, elle reconnait rapidement la jeune femme qu'elle considère un peu comme sa conscience et dans un sens, elle avait bien besoin de lui parler. Elle s'approche alors d'elle, venant lui faire une étreinte. "Tai'" La salue-t-elle joyeusement, parce que lui parler lui manquait un peu et que là, elle avait bien besoin de se faire sermonner par la jeune femme, surtout à cause de sa cheville qui commence seulement à se remettre, d'ailleurs, elle boite encore un peu...

Mais tout va bien pour toi ?

Observant mon amie, je lui souris, elle me fait une douce étreinte, je lui dis amusée : « Beth. » Je peux voir qu’elle a encore mal à la cheville. Je sais aussi à son visage qu’elle a envie de parler, je lui demande alors : « Tout va bien ? » Histoire d’amorcer la conversation et pour savoir si elle va bien ou pas. Bien qu’à son visage, je peux voir qu’elle est frustrée. Je vois le banc à côté de la porte, je lui demande : « On s’assois là ? » Puis allant me pose dessus, je réajuste ma veste et mon écharpe pour ne pas avoir froid. Posant mon sac sur mes genoux, je tape sur le banc pour lui faire comprendre qu’elle doit venir poser ses fesses là.

Je regarde devant moi, je ne sais pas trop si elle va me parler ou pas. En tous les cas, je sens que je vais la sermonner gentiment. Cela me fait rire, mais je pense que l’on a tous besoin parfois d’une personne qui nous remet les pieds sur Terre. Je patiente, je sais que Beth va me parler lorsqu’elle en aura envie. Je me dis aussi que je dois peut-être me montrer plus patience de façon à ce qu’elle ne se ferme pas comme une huitre. En tous les cas, je préfère aussi prendre mon temps après tout, le soleil vient de faire son apparition, on va passer une bonne journée.

Venant rejoindre la personne qui m'a demandé sur le pas de la porte de la Mather House, je suis surprise de voir Taiana. Je la regarde un instant, avant de venir l'étreinte doucement. Elle s'inquiète déjà rapidement pour moi, probablement à cause de ma cheville et peut-être la tête que je tire aussi. je sais pas trop à quoi je ressemble là, j'ai pas réellement prit la peine de contempler mon reflet un instant pour voir si j'avais pas une tête horrible et les cheveux en bataille, ce qui, est fort possible. Bien que je dois juste avec de belles cernes sous les yeux à cause du manque de sommeil de ces derniers temps... "Je suis juste un peu fatiguée et toi ?" Parce qu'hormis cela, physiquement, elle va bien, ou presque, sa cheville, elle n'a pas envie d'en parler, parce qu'elle n'a même pas été voir le médecin, elle n'a rien demandé pour la douleur, que ça soit de la pommade ou bien des anti-douleurs... Tout comme pour le traitement, elle aurait peut-être du marché en béquille pour soulager un peu sa cheville, mais non, idiote comme elle est, elle continue de se blesser, alors que pourtant, son pieds, c'est quelque chose d'important, que ça soit en tant que danseuse, comme en tant que patineuse artistique... "Tu ne veux pas plutôt t'installer à l'intérieur ?" Il fait plus chaud, il y a moyen d'être tranquille aussi, Milan est pas là, mais elle ne précise pas tout cela, elle laisse juste le choix à son amie qui est déjà assise et l'invite à prendre place à côté d'elle. Si elle refuse, elle s’assiéra tout simplement là à côté d'elle.

Mais tout va bien pour toi ?

« Je vais bien, je suis un peu fatigue aussi. Je cherche un appartement. Je ne sais pas si je reste à la Lowell House. Je me dis qu’avec l’incendie, on ne doit pas avoir un lieu propre bientôt… » Je souris, je ne sais pas trop quoi dire, ni penser, j’ai aussi envie de changer d’air. Je me rends compte que je vais devoir trouver des petites choses pour me rendre la vie plus belle. Je m’aperçois que pour l’instant je vais devoir continuer à reprendre confiance en moi. Je me tourne vers mon amie et je lui répond : « Oui rentrons alors. » Je me lève, je lui souris, je sais qu’elle a sans doute des choses à me dire. Je lui souris, je ne sais pas ce que je peux faire de plus, je constate tout simplement que je dois aider mon amie. Je lui dis : « Je te suis, allons-y. » Je ne sais pas non plus si elle va me parler ou pas, en tous les cas, je réfléchis à comment lui parler sans qu’elle ne se braque. Je tiens vraiment à ce qu’elle aille bien mieux.

"Oh ? Si tu veux de l'aide pour chercher, je veux bien t'aider, comme j'ai déjà un appartement en ville, je peux tenter de voir dans le voisinage et me renseigner par le bouche à oreille, pour t'aider et ainsi éviter tout ce qui est frais d'agence." Je lui souris un peu et quand elle me répond, pour rentrer, je lui ouvre la porte et la laisse entrée en première avant de prendre sa suite, pour ensuite la dépasser et la guider, clopin-clopan à cause de ma cheville, je nous conduits vers la chambre de Milan, qui est, je l'avoue un peu, beaucoup bordélique par ma faute. Je sens que le mather, il va finir par me foutre dehors, à cause de ça. Faudrait réellement que je sois un peu plus... ordonnée moi... Je fais rapidement une place sur le lit que j'occupe. "Tiens, assied toi en m'installant pour ma part en tailleurs, une position assez inconfortable pour ma cheville, mais j'ai tendance à prendre sans réfléchir." L'invitais-je alors. "Tu dors à la Dunster toi pour le moment, c'est ça ? Ou tu es hébergées ailleurs ?" Sait-on jamais qu'elle serait chez des amis ou quelque chose comme ça.

Mais tout va bien pour toi ?

« Merci c’est gentil, je suis passée par une agence, j’ai… Enfin, je crois avoir trouvé une petite chose sympa pour moi, il faut juste que je le visite, je l’ai vu en photos, mais je n’y suis pas encore allée. » Je souris, je ne sais pas trop ce que cela va aller, mais en tous les cas, je me dis que je peux aussi réussir à avancer. Je réponds à mon amie : « Je me dis qu’avec la confrérie qui est loin d’être reconstruite, je me dis que je peux aussi trouver des petites choses pour mieux vivre. Je me vois mal rester ici et squatter une autre maison. » Je m’assois, je suis contente de voir que mon amie est toujours de bonne humeur même si elle s’assoit comme ça. « Tu devrais te mettre dans une autre position, cela ne va pas s’arranger pour ta cheville. » Je souris, je ne comprends pas trop ce que cela va faire, mais je sens que je vais devoir tirer les cheveux de mon amie. « Non, je suis à la Quincy House, ils sont très gentils là-bas. »

Mais tout va bien pour toi ?

« Je suis à Harbor Area, j’ai trouvé une petite mamie qui me loue son appartement là-bas. Je viens de Nouvelle Zélande, je suis heureuse de me retrouver au bord de la mer. J’ai trop l’habitude du bruit des vagues. » Je souris, je suis heureuse d’avoir trouvé un nouveau lieu. Je me dis je peux répondre à mon amie : « Tout à fait, je ne regrette pas d’avoir rencontré des Quincy. Je pense que je vais aussi essayer de les revoir par la suite. Tu vas revenir à la Lowell House toi après ? » C’est tout un chamboulement, je me dis qu’elle doit bien avoir un avis. Je me dis que cela va aussi donner pas mal de petites choses par la suite. Je ris, je sais qu’elle ne le fait pas exprès, je lui dis en riant : « Oh, oui, je sais bien, mais après tu auras encore plus mal si tu restes comme ça. » Je souris, je sais qu’elle aime cette position. Je l’observe gentiment, je sais qu’elle va me dire les choses de façon plus drôle. « Oui, mais bon, je pense que l’on doit faire avec. Pour le moment, je n’ai pas de soucis avec les Eliots. Tu en as toi ? »