One day I will succeed • Alekseï

Au vu du retournement de situation, du changement d'attitude du professeur et des dernières paroles qu'il t'avait glissé, sans compter les regards qu'il avait posé sur toi, tu avais envie de tenter le tout pour le tout. Tu avais envie de poser tes lèvres sur les siennes et c'est ce que tu fis. Tu pris le risque qu'il te repousse mais il ne le fit pas. A la place une des mains d'Aleksei monta dans ton dos et il prolongea le baiser. Il avait lâché prise et il se laissait faire. Ses amis avaient dû voir toute la scène puisque toi aussi tu entendis le sifflement derrière vous. La musique était forte mais tu l'avais entendu ce sifflement et tu savais que c'était les amis du professeur. Ils avaient dû vous regarder sans cesse après vous avoir laissé seuls. Ils avaient même dû faire un pari sur combien de temps il allait te falloir pour le faire céder. C'est ce que tu supposais, mais tu n'apportas pas beaucoup d'attention à ce bruit, te focalisant plus sur le jeune homme qui était collé à toi et dont vos lèvres étaient scellées. Apparemment, pour lui, c'était pas pareil. Aleksei stoppa votre baiser et sans rien comprendre, il te demanda ce que tu faisais, tout en reculant loin de toi. T'étais pas folle, il avait partagé ce baiser. Il y avait répondu, preuve qu'il avait aimé, pour à présent regretter ? Tu ne comprenais pas et tu t'apprêtas à lui répondre, à lui dire qu'il avait aimé ce baiser, qu'il en voulait surement d'autres, que tu l'avais lu dans ses yeux après avoir rompu celui ci, mais tu le vis revenir vers toi et poser à nouveau ses lèvres sur les tiennes. Tu préférais mieux ça. Et tu ne t'attendis pas à la suite. Au beau milieu de la piste de danse, au beau milieu de la salle, il te souleva et machinalement tes jambes s'enroulèrent autour de sa taille. Vos lèvres ne se quittèrent plus et vos langues se rejoignirent même. Tu étais dans un bar, dans un lieu public, tout le monde en train de vous regarder mais ça te sortait de l'esprit. Tu te moquais bien du regard des autres. Toi tu faisais ce que tu voulais, que ça plaise ou non. Alors te retrouver dans cette position avec Aleksei ne te dérangeait pas le moindre du monde. Tu profitais des lèvres du bel homme, tes mains autour de son cou. Peut être qu'on devrait quitter ce bar lui murmuras tu entre vos lèvres, ne stoppant pas pour autant le baiser. Ca devenait chaud là et il valait peut être mieux que vous quittez le lieu pour laisser ces pulsions parler. Pour laisser ce désir vous consumer...

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@Alekseï G. Voïnov

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❝ One day
i will succed. ❞
ASHLEIGH & ALEKSEÏ.

Elle était aussi légère qu'une plume et Alekseï aurait put la porter ainsi pendant des heures entières s'il l'avait fallu. Les mains d'Ashleigh glissaient dans son cou et il adorait. Il ne voulait pour rien au monde que ce contact s'arrête. Au diable le regards des autres. Au diable les conventions. Il était professeur et elle élève mais tant pis. Cela n'avait plus aucun importance à présent.
« Peut être qu'on devrait quitter ce bar. »
Lui susurra la jolie blonde entre leurs lèvres. Heureusement qu'elle était plus lucide que lui puisque le professeur, complètement fou d'elle, avait déjà oublié qu'ils étaient dans un lieu public. Il l'embrassa fougueusement une dernière fois avant de la reposer doucement à terre. Il regarda ce qu'il se passait autour de lui. Finalement, il n'y avait pas tant que cela de monde qui avait remarqué leur petit numéro. La lumière sombre et la musique leur avait laissé une relative intimité. Il reposa son regard sur Ashleigh et il passa un bras autour de sa taille, l'autre lui indiquant la sortie du bar.
« Si tu veux bien me suivre, on va se trouver un endroit un peu plus calme. »
L'étudiante se dirigea vers la sortie, lui a ses talons. Il profita qu'elle soit partie récupérer ses affaires pour faire volte face vers le bar où étaient accoudés ses amis. Ils étaient tous aussi saouls les uns que les autres. Une belle brochette de médecins bourrés, c'était ça la médecine de nos jours ? Ils arboraient tous un large sourire et avant que l'un d'entre eux ne hurle quelque chose à travers la pièce, Alekseï leva, point fermé, son majeur vers eux, les faisant tous taire. La classe de Russie, que voulez-vous.
Une fois dehors, il était tard et lui, saoul. Hors de question de rentrer à pieds, d'autant plus que la jeune femme n'était vêtue que d'une robe et d'un petit manteau très fin. Il fit donc signe à un taxi qui était près de là et ouvrit la porte pour qu'Ashleigh puisse y entrer. Même alcoolisé, il n'en restait pas moins bien élevé. Pendant le trajet qui ne dura que quelques minutes, il ne toucha pas l'étudiante, comme pour élever encore plus la tension qu'il y avait entre eux deux. Il lui adressa un sourire charmeur s'accouda au rebord de la vitre.
« Le seul endroit véritablement calme que j'ai trouvé, c'est chez moi, j'espère que ça ne te dérange pas. »
Ils arrivèrent vite devant un grand immeuble dans un quartier chic de Boston. En tant qu'héritier d'une lignée tsarine, l'argent, il en avait plus que de raison. Il emmena Ashleigh jusqu'à son appartement. Ce dernier était immense et luxueux mais aussi assez chaleureux. Il n'était pas dans les tons très clairs comme la plupart des appartements modernes d'aujourd'hui, mais plutôt dans des couleurs chaudes. Il était très bien décorés.
Il ferma la porte derrière eux et prit les affaires d'Ashleigh afin de les mettre dans un petit dressing prévu à cet effet. Il vint derrière elle, la prit sensuellement par la taille et la guida jusqu'au salon. Il la fit s'asseoir sur un des grands canapés en cuir retourné foncés, dont le dossier était orné d'une couverture chaudes aux motifs orientaux, qu'il avait ramenés avec lui de Russie. Une fois qu'elle fut assise, il partit dans la cuisine et revint avec deux verres de vins qu'il déposa sur la table basse en verre, face à Ashleigh. Entre temps, il avait tellement chaud qu'il s'était permit de déboutonner sa chemise d'un bouton. Il vint s'installer près d'elle, à tel point que leurs deux corps se touchaient presque et il leva ses bras pour venir joindre ses deux mains à l'arrière de sa tête.
« J'espère que tu aimes le vin rouge, il vient de France. »
Lui dit-il avec un sourire provocateur sur les lèvres. Il avait terriblement envie de lui sauter dessus, de lui enlever cette jolie robe qui devait sûrement cacher un magnifique ensemble de lingerie. La dentelle, ça le rendait fou. Mais le russe aimait par dessus tout se faire désirer, même si sa patience était mise à rude épreuve.

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@Ashleigh H. Strauss

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Quand ilc'était éloigné tu avais craint qu'il ne fasse marche arrière, qu'il regrette votre baiser et qu'il te plante là pour retourner avec ses potes ou rentrer chez lui, heureusement ça avait été de courte durée vu qu'il était bien vite revenu vers toi, re capturant tes lèvres et te soulevant même pour que sa taille soit prisonnière de tes jambes. Tu aimais cette sauvagerie dont il venait de faire preuve, tu aimais cette position et ce contact entre vos deux corps ainsi que vos lèvres. Tu regrettais encore moins d'avoir tenté le tout pour le tout, mais vous étiez tout de même dans un bar, à la vue de tous. Tu te moquais de ce que les gens allaient pouvoir dire ou penser, mais tu voulais surtout bouger, changer d'endroit et en sa compagnie évidement. Il te déposa donc après un baiser fougueux et te demanda de le suivre. Pas besoin de te le dire une nouvelle fois, tu hochas et le suivis sans hésitation. Tu te rendis d'abord récupérer tes affaires, lui allant dire au revoir à ses potes et ensemble vous partez vers la sortie. Un simple signe de main et un taxi s'arrêta devant vous, Aleksei ouvrant la porte de la voiture pour que tu puisses y rentrer la première. Entre vous c'était calme et tendu à la fois. Y avait cette atmosphère étrange, remplis d'attraction mais à la fois de distance et ce fut lui le premier à venir couper ce silence. Il t'emmenait chez lui et l'idée te plaisait. Lui qui n'avait pas voulu de toi au départ, voilà que finalement il s'était lâché, voilà qu'il allait même t'emmener chez lui, te laissant découvrir sa demeure. T'allais pas avoir le temps de visiter c'est clair mais il se livrait en quelque sorte en t'emmenant chez lui. Ca me va très bien lui répondis tu alors que quelques minutes plus tard le taxi se stoppa définitivement. A croire que le salaire de professeur devait bien payer vu la devanture de l'immeuble devant lequel tu te trouvais. Quant à son appartement n'en parlons pas. Il était imposant et super bien décoré. Tu te laissa prendre tes affaires puis guider vers le salon, ses mains sur tes hanches te donnant des frissons. Assise sur le canapé, ton regard se baladait dans toute la pièce, analysant chaque recoin. Tu étais observatrice et une décoration selon toi en disant long sur la personne. Il s'absenta un instant pour revenir avec deux verres de vin rouge. Tu remarquas bien que sa chemise avait perdu un bouton, celle ci étant légèrement plus ouverte qu'auparavant. Le vin tu aimais ça, que ce soit le rouge, le blanc ou même le rosé. Un vin qui se faisait rare aux Etats-Unis mais que tu avais déjà essayé et bien aimé. Bien sûre dis tu en portant le verre à tes lèvres pour le tester. Un vrai délice, tes papilles se régalaient. Il était bon mais tu n'avais pas forcément envie de boire, d'autres idées bien précises étaient dans ton esprit. Aleksei était proche de toi, très même, et tu vins déposer ta main sur le haut de son torse, juste là où la chemise était ouverte et laissait entrevoir un peu se sa chair. Tu le caressas légèrement en posant ton regard sur lui, sur ses lèvres pour remonter à ses yeux. J'adore le vin, mais... je n'ai pas soif dis tu plein de sous entendus. Puis pour appuyer tes mots, au cas où il n'avait pas compris où tu voulais en venir, une de tes jambes passa au dessus de lui. A califourchon sur lui, tes jambes l'encerclait et tu ne le quittais toujours pas du regard. Doucement, lentement, sans baisser tes yeux, tu t'avanças de son visage pour venir déposer tes lèvres sur les siennes. De façon douce pour finalement augmenter la pression de tes lèvres contre les siennes. Tu ne voulais pas attendre une minute de plus, tu ne voulais pas prendre le risque qu'il change d'avis. Tu voulais passer aux choses sérieuses maintenant. Tu voulais tes mains se balader sur lui, comme les siennes sur toi. Tu voulais le déshabiller et qu'il te déshabille. Tu voulais qu'il t'allonge sur ce canapé et te grimpes dessus, pour que tu puisses lui grimper dessus plus tard. Une de tes mains se glissa dans ses cheveux, l'autre à moitié sur sa joue et à moitié sur son cou, ton corps se redressant contre lui pour mieux se coller au sien.

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@Alekseï G. Voïnov

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@Ashleigh H. Strauss

Des semaines que tu ne prenais pas de gants avec le professeur, que tu faisais tout pour qu'il succombe, parce que plus on te résiste et plus tu rentres dans le tas. T'aimais relevé les défis, tu aimais que ce soit compliqué et pas tout cuit dans ton bec. Aleksei était donc parfait pour satisfaire ce côté de ta personnalité. Mais tu aimais qu'on succombe aussi et c'était enfin son cas. Il lâchait enfin prise et il ne se retenait même plus. Après des semaines de froideur, d'indifférence, voilà que tu avais à faire à tout l'opposé. Le jeune homme était entreprenant et légèrement sauvage. Ca t'excitait clairement plus. Sur cette table, dans son appartement, tu comptais bien lui laisser un souvenir mémorable de ta personne. Tu allais lui laisser une trace parfaite de votre nuit, de vos ébats. Il allait t'en laisser une aussi, il n'y avait aucun doute. Vos mains se baladaient l'un sur l'autre, des baisers et encore des baisers, la chaleur montait grandement en toi. Tu te sentais transpirante, suffocante et excitée, pour arriver au bout du tunnel. Tu te libéras, sans restriction. Aleksei arriva au bout aussi, ses coups de bassin s'arrêtèrent finalement pour couper votre union. Ton souffle était lourd et il montrait combien tu étais épuisée. La tête du professeur se posa dans ton cou pour des énièmes baisers et tu en profitas, ne bougeant pas d'une miette, bien trop lessivée. Il envisageait d'aller dans sa chambre et te proposa de le joindre. T'avais aucunement envie de rentrer chez toi, tu ne savais pas l'heure qu'il était et tu t'en sentais pas la force. Tu le suivis du regard, profitant de poser tes yeux sur son dos musclé et ses fesses. Tu profitais de la vue qu'il t'offrait, tes yeux étant là pour ça. Un nouveau souffle sortit de tes lèvres et tu le suivis à ton tour. Sur le pas de la porte, il était tranquillement installé dans son lit, juste couvert par un drap. Toi tu étais nue et tu marchais jusqu'à lui, venant te glisser sous le drap pour prendre place à ses côtés. T'étais fatiguée, clairement, mais tu ne voulais pas qu'il croit que t'avoir dans son lit signifié quoique ce soit. T'étais pas le genre à donner de faux espoirs. Tu étais directe et tu ne passais pas par quatre chemins. Je veux bien rester mais demain je partirais avant le petit déjeuner dis tu en le regardant. Les bases étaient posées. Tu avais passé un agréable moment mais tu n'étais pas décidé à te poser avec un mec. Tu aimais ta liberté et tu n'allais pas la quitter aujourd'hui.

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@Alekseï G. Voïnov

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❝ One day
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ASHLEIGH & ALEKSEÏ.

Tu ne sais absolument pas quelle heure il est. Tard probablement, tu penses au service que tu vas devoir prendre demain matin, qui va être beaucoup plus éreintant que prévu. De ton lit tu observes la blonde qui s'approche, entièrement nue. Tu n'avais pas prit le temps de la regarder lors de vos ébats. Enfin, pas avec un regard objectif tout du moins. Mais elle est aussi belle que depuis le début de la soirée. Tu te rends enfin compte que tu viens de te faire avoir, complètement, toi qui t'étais promis de céder à toutes les femmes sauf à elle. Ashleigh est dangereuse pour toi, tu ne le sais que trop bien, elle te rappelle de nombreuses choses, un passé houleux et surtout douloureux.
Tu sors de tes songes lorsque tu sens ce corps léger se faufiler sous les draps. L'étudiante te précise qu'elle ne sera plus là à l'heure du petit déjeuner. Ton visage se tourne vers elle et tu restes la regarder un instant. « Je serais partis moi aussi, je prends mon service. Si tu pars après moi, je te fais confiance pour mettre les clefs dans la boîte aux lettres. », tu n'avais aucune intention de lui préparer un petit déjeuner alors ça tombait plutôt bien. Tu n'as jamais été du genre romantique, tu avais passé un moment torride et délicieux, mais il était hors de question de te sentir redevable. Depuis Anna, tu n'avais plus eut de relation sérieuse, seulement des histoires sans lendemains. Tu n'avais ni le cœur, ni la tête à te poser avec une femme, même aussi attirante qu'Ashleigh. Sans autre mot de plus, tu fermes les yeux et n'as aucun mal à t'endormir.

Ton réveil sonne très tôt ce matin et tu t'empresses de l'éteindre. Ce son te crispe et t'arrache les tympans. Tu t'assoies sur le bord du lit et sans quelque chose bouger derrière toi. Surpris, tu te retournes et trouve Ashleigh encore endormie mais pour peu de temps encore. Tu avais oublié qu'elle était là, tu as perdu l'habitude d'avoir quelqu'un à tes côtés le matin. Rapidement, tu te lèves, prends une douche vivifiante et t'habilles. Les interventions commençaient tôt aujourd'hui alors tu décides de manger dans la salle de pause, probablement en compagnie de Max, à qui tu ne diras rien de ta folle nuit. Tu ne laisse aucun mot, tu ne sors rien des placards, si elle a faim elle ne se privera pas mais tu n'es pas quelqu'un d'attentionné. Tu sors de chez toi, monte dans ta voiture et te rends sur ton lieu de travail. Tu penses à tes patients mais tu penses aussi à Ash, qui est encore là haut, et dont te ne mesure pas encore la dangerosité.

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