C'était un jeudi soir et tu avais cours le lendemain mais tu avais trop envie d'un bon cocktail et tu n'avais pas envie de le faire toi même. Tu préférais sortir et te le faire servir par un barman sexy. Du coup tu te préparas pour sortir. Une jolie robe noire qui moulait bien tes formes, un maquillage léger et naturel ainsi que des talons, te voilà prête pour sortir. Direction le bar Drink où tu sais qu'ils font des cocktails de folies. Sans hésitation tu te rends là bas en uber car tu sais que tu vas boire, peut être plus qu'un cocktail et que tu ne seras pas en état de rentrer avec ta voiture. Autant la laisser à la mather plutôt que tuer ta belle audi. Ton uber arrive dix minutes après que tu l'aies commandé et dix minutes plus tard tu te retrouves devant le bar. Il y a l'air d'avoir du monde mais ça te surprends pas, ce bar est sacrément bien réputé. Tu te mets dans la file d'attente et tu espères que ça va aller vite car la patience et toi ça fait dix. Hélas le temps qu'ils vérifient les ID des gens ça prend du temps. Tu perds patience mais tu finis par passer, soufflant en même temps que tu récupères ton permis de conduire. Les relous. Une fois à l'intérieur du bar, c'est vers le comptoir que tu te rends, comme à ton habitude. Tu te poses sur une chaise, ta pochette sur le comptoir et tu commandes un sex on the beach. Tu jettes un coup d'oeil dans la salle voir si il y a un beau mec quelque part et tu aperçois alors un professeur. Là, quelques sièges plus loin de toi, se trouve un prof d'Harvard et pas n'importe lequel. Un prof qui se montre froid et pas intéressé par tes charmes. L'un des seuls mecs qui se comporte comme ça avec toi, ce qui est rare. Et ça te plait pas et tu as envie de le chercher encore plus pour le faire céder tôt ou tard. Un sourire aux lèvres, tu embarques ta pochette sous ton bras gauche, ton verre dans ta main droite et tu te rends en direction du jeune homme. Il est accompagné par des amis mais tu t'en fiche complètement. A leur hauteur, tu te positionnes un peu sur le côté mais face à lui. Bonsoir dis tu sans prêter attention à ses amis. Tu ne bougeas pas, restas debout et déposas tes lèvres sur la paille qui était dans ton cocktail pour venir aspirer le liquide, sans quitter le prof du regard.
Quelqu'un sonna. Aleskei, étonné, se rendit jusqu'à la porte puis l'ouvrit pour se retrouver face à plusieurs collègues hospitaliers qu'il avait quitté un peu plus tôt dans la journée. Il leur adressa un sourire et n'eut pas le temps de demander la raison de leur venue qu'ils l'envoyèrent en cœur se changer afin qu'ils passent une soirée agréables entre hommes au Drink. Faussement forcé, le jeune homme gagna sa chambre. Il enfila un jean noir ainsi qu'une chemise blanche cintrée qui le mettait en valeur. En passant devant le miroir, il se regarda et passa simplement sa main dans ses cheveux en guise de coiffure. Il se parfuma très légèrement et en quelques minutes il était de retour à l'entrée, ses amis l'attendant impatiemment. Il n'y a qu'avec eux qu'il était quelqu'un de réellement sympathique. Personne n'ayant envie de conduire ce soir, ne sachant même pas comment ils allaient rentrer, ils se rendirent au bar par des moyens détournés. Une fois arrivés, il y avait une file d'attente qui dépassait l'entendement et ils n'eurent d'autres choix que de prendre leur mal en patience. Une fois qu'ils furent à l'intérieur, ils n'eurent aucun mal à trouver une place. Ils s’installèrent donc sur une petite table entourée de fauteuils en cuir très foncés. Alekseï commanda un vodka martini même s'il savait pertinemment que dans quelques heures, le martini aurait largement laissé sa place à un verre pur. La soirée s'annonçait festive et surtout très alcoolisée. Une heure s'écoula sans que les hommes ne la virent passer. Ils discutaient des interventions de la journée, plaisantant sur les maladresses de leurs équipes respectives. Les blagues salaces fusaient car il faut avouer que les infirmières se trouvaient être très belles et surtout très attirer par cette bande de chirurgiens trentenaires tous aussi beaux les uns que les autres. « - Bonsoir. » Alekseï leva les yeux vers la jeune femme qui se tenait là, devant eux, enfin plutôt devant lui, et qui ne cessait de le regarder. « - Alek, tu ne nous présentes pas les jolies jeunes femmes qui semblent te connaître ? Nous on voudrait bien en tout cas. - … Mademoiselle Strauss ? » Le russe eut du mal à reconnaître l'élève qui venait de faire son apparition. En effet, il avait beau être très physionomiste, Harvard était surpeuplé d'élèves et se souvenir de tout ces visages étaient tout bonnement impossible. Alekseï regarda la jeune femme de la tête aux pieds, puis des pieds à la tête. Elle était très belle et cette robe soulignait à merveille ses courbes. Même l'insensible de professeur ne pouvait pas le nier. « Que voulez-vous ? » Lui rétorqua-t-il, d'un ton détaché. Il n'avait jamais été très bon dans les relations humaines, et ce encore moins lorsqu'il était ainsi prit de court.
La séductrice et joueuse que tu étais, n'avait pas pu s'empêcher de rejoindre le professeur que tu venais de voir dans le bar. Tu savais qu'il était distant et qu'il agissait comme si tu ne l'intéressais pas, comme si tu étais loin d'être désirable, mais c'était plus fort que toi, tu allais toujours le voir parce que tu n'arrivais pas à te faire à cette idée. Comment était ce possible qu'il ne succombe pas ? Comment pouvait-il avoir si peu d'intérêt en ta personne et surtout ton physique ? Tu cherchais pas à ce qu'il tombe amoureux ou te demandes en mariage, juste qu'il faiblisse et que lui aussi cède aux nombreux atouts que tu avais. Du coup, ce soir en le voyant tu y allais dans ce but bien précis. Tu remarques qu'il est grandement surprit de ta présence à ses côtés tandis que ses amis sont ceux qui semblent plus intéressés par toi que lui ne l'est. Quelle déception, si seulement ça pouvait être le contraire. En tout cas il se souvenait de ton nom de famille et pour toi ça c'était un bon signe. Après tout c'était pas ton prof, tu n'assistais à aucun de ses cours alors qu'il sache ton nom de famille te laissait entendre un certain intérêt qu'il avait pour toi. Oui tu étais optimiste comme fille et persévérante aussi. Je trouvais que ça manquait un peu de compagnie féminine par ici. Surement que c'était le but de leur soirée mais tu n'avais aucune gêne à venir l'interrompre. Ca ne dérange pas si je m'installe ? dis tu en te glissant autour de la table pour venir te poser sur le canapé entre lui et un de ses amis. Pas encore installée, juste en chemin, les amis du jeune homme approuvèrent aussitôt l'idée. Sans vraiment attendre la réponse du prof tu te posais à ses côtés, t'approchant plus de lui que de son ami. Une jambe croisée sur l'autre, ton coude gauche posé sur ton genoux gauche, tu t'appuyais en avant. Je trouve ça cool de voir un prof sortir dans les mêmes lieux que ses étudiants lançais tu en buvant dans ta paille d'une façon sensuelle.
« - Ca ne dérange pas si je m'installe ? » Elle ne laissa pas le temps à Alekseï de répondre et se glissa sans un bruit à côté de lui. Il fusilla du regard l'ami duquel elle venait de le séparer. Celui-ci arborait un immense sourire moqueur et il avait laisser passer la jeune femme avec grand plaisir. Autour de la table, ils avaient tous comprit pourquoi la jolie blonde était venue et ça les amusait. Tous sauf un. Alekseï avait le visage fermé et un regard qui en disait long sur son humeur qui venait de changer très rapidement. Il avait énormément de mal à cerner Ashleigh. Il avait bien remarqué que la jeune femme était intriguée par son désintérêt et qu'elle faisait tout pour attirer son regard. Dans quel but ? C'est sur cette question qu'Alekseï avait du mal à mettre une réponse. Il s'adossa profondément dans le dossier en cuir qui retenait son dos et croisa les bras sur son torse musclé. Ses yeux bleus étaient plongés dans ceux de la belle blonde lorsqu'elle lui fit remarquer qu'il sortait dans les mêmes endroits que ses élèves. « - Qui te dis que ce n'est pas plutôt vous, mes élèves, qui sortaient au même endroit que moi ? » Lui lança-t-il sur un ton glacial sans quitter des yeux la paille en plastique qu'Ashleigh était littéralement en train de dévorer. Il fallait avouer qu'elle avait tout pour plaire et qu'elle dégageait quelque chose de très attirant, voire même d'excitant. Peut-être que c'était pour cela que le professeur était aussi distant avec son élève, pour ne pas tomber dans le stéréotype du l'enseignant qui se tape les jolies étudiantes qui l'entourent. Son confrère le plus éloigné de lui éclata d'un rire franc et tapant un de ses poings sur la table. Tout les regards se tournèrent vers lui puis il s'exclama : « - Qu'est-ce que tu peux être blasant Alek ! Bon, je propose qu'on te laisse en cette bonne compagnie, on revient vous voir plus tard. J'espère que t'auras réussis à le dérider un peu, il va te falloir du courage ma jolie ! » Dit-il en s'adressant à Ashleigh. Puis c'est en riant qu'ils se levèrent tous et laissèrent seuls l'anglaise et le russe. Dans un mouvement de colère, Alekseï attrapa le verre qui était devant lui et le bu d'une traite avant de le reposer bruyamment. Il interpella un serveur et commanda la même chose, mais plus corsée. Il ne dit rien pendant un instant puis se tourna vers Ashleigh. Il la dévisagea comme s'il ne l'avait jamais vue. Elle ressemblait terriblement à Anna, tant par les traits de son visage que par la façon qu'elle avait de siroter son cocktail. « - Pourquoi t'es venu me voir ? » Lança-t-il, son léger accent russe faisant surface à cause de son agacement. Il était complètement dérouté par cette magnifique créature qui n'avait de cesse de lui courir après.
Ce prof était toujours super froid avec toi et presque désagréable. Si ça aurait dû te faire fuir, toi au contraire ça te faisait rester. Tu avais l'habitude que les mecs craquent sur toi, qu'ils ne résistent pas à ton sex appeal, à tes jambes de gazelles, tes yeux bleus océan, tes cheveux blonds comme le blé, ta bouche sensuelle ni à ce corps super bien foutu que tu possédais. Tu avais l'habitude qu'on te résiste pas, pourtant avec lui c'était différent. Okay c'était un prof mais et alors ? Y a des regards qui ne trompent pas et tu avais remarqué comme Shawn, le prof d'art, te regardais, tandis que Aleksei c'était pas son cas. C'était comme si tu étais qu'une plante à ses yeux et ça tu ne l'acceptais pas. Ca te faisait chier, ça t'énervais et tu avais juste envie qu'il cède, lui aussi. Tu avais bien vu comme ça ne lui faisait pas plaisir que tu viennes t'incruster dans sa soirée mec, pourtant ses potes eux étaient limite heureux que tu le fasses. Pourquoi c'était pas lui qui était intéressé alors que tu venais exprès pour lui ? Tu tentais de lui faire la discussion en évoquant ce lieu où beaucoup d'étudiants viennent et qui était le même où lui venait et voilà qu'une fois de plus tu avais à faire à son ton glacial et indifférent. Tu ne répondis rien et tu fus juste interpellée par son ami, derrière toi, qui tapa du poing sur la table. Tu tournas ta tête pour voir ce qui lui arrivait, quelle était la raison de ce geste et un sourire se dessina sur tes lèvres quand il vint faire la remarque au professeur qu'il était blasant. Ce jeune homme te complimenta même indirectement et te souhaita bon courage. Pourquoi Aleksei n'était pas comme ses amis hein ? Ca serait plus simple pour toi, mais peut être que tu étais là car il te compliquait la tâche et que dans le fond tu aimais ça. Tu fis un clin d'oeil à l'ami qui te souhaitait bon courage afin de le remercier non seulement de vous laisser seuls mais de compatir avec toi vu la froideur du prof. A peine les autres mecs partis, le trentenaire avala son verre d'une traite et le posa bruyamment sur la table puis en commanda un autre. C'était à se demander si ta présence était aussi insupportable vu sa façon d'agir. Pourtant tu faisais rien de mal, tu le séduisais juste, c'était quoi son problème à la fin ? Il fut le premier à briser le silence et pas avec la meilleure des questions. Ma présence est aussi insupportable pour vous ? Tu aimais le vouvoyer, ça donnait un quelque chose de sexy. Quelque chose m'intrigue chez vous et m'attire, dommage que ce soit pas réciproque. Ou alors il cachait bien son jeu parce que tout ce qu'il te montrait c'était que tu l'énervais et l'agacé. Loin d'être la meilleure des façons pour montrer à une fille qu'elle nous plait. Vous êtes comme ça avec tous les étudiants ou bien c'est juste moi le problème ? demandas tu directement. T'étais pas le genre à passer par quatre chemins toi. Tu y allais franco. Tu fonçais dans le tas, peut importe ce qui en sortait. Tu pouvais pas t'empêcher de chercher à comprendre son attitude et son comportement envers toi. Il était connu pour être un prof froid mais là c'était le summum et il te semblait l'avoir vu plus souple avec d'autres étudiants.
Alekseï avait toujours été quelqu'un d'excessif. Trop excessif. Ce soir il avait conscience de renvoyer une image terriblement méchante à la jeune femme assise près de lui. Il le savait, qu'il était sur le point de craquer. Il le savait que si elle continuait ainsi, elle arriverait à ses fins. Mais elle était sûrement loin de se douter qu'un comportement si désagréable chez Aleskeï signifiait de la méfiance. Plus fort encore, cela signifiait de la détresse. Ashleigh ressemblait terriblement à Anna. Elle était aussi belle et aussi têtue qu'elle. Et il était là le problème. Sans le savoir, la jolie blonde était en train de réchauffer ce cœur gelé depuis quatre années déjà. « Ma présence est aussi insupportable pour vous ? Quelque chose m'intrigue chez vous et m'attire, dommage que ce soit pas réciproque. Vous êtes comme ça avec tous les étudiants ou bien c'est juste moi le problème ? » Le professeur la laissa terminer sa question et posa un regard perdu sur le verre qu'on venait de lui servir. Elle était franche et cela le faisait se remettre en question. Mais il voulait la faire fuir, il voulait qu'elle s'impatiente et s'en aille. Il ne voulait pas céder et se retrouver à éprouver des sentiments pour une étudiante. Elle était belle et intelligente, c'était une femme très séduisante et savait ce qu'elle voulait. Elle avait vraiment tout pour elle et surtout tout pour plaire au russe. Il leva vers elle un regard dans lequel se mêlaient détermination et désarroi. Il était lui aussi très franc mais il ne pouvait pas expliquer à Ashleigh qu'elle était dangereuse pour lui. « Non ce n'est pas toi le problème. Tu es une étudiante et moi un professeur, ça ne peut pas marcher. » Son ton s'était légèrement adouci. Malgré que sa dernière phrase soit vraie, il venait de noyer le poisson avec brio. En réalité, la différence d'âge ne lui posait aucun problème. Il bu une gorgée de vodka et reposa son verre beaucoup plus doucement que précédemment. La colère était redescendue et les quelques verres qu'il venait déjà de boire commençaient à lui monter à la tête.
Comme si rien ne s'était passé en début de soirée, ils se mirent à discuter comme des gens normaux et civilisés. Lorsque leurs deux verres furent vides, Alekseï se leva afin d'aller en commander de nouveau. En les attendant, il s'accouda au bar, et en profita pour lancer un regard noir à ses amis qui étaient toujours là, bien plus saouls que lui. Mais dans quelle merde venait-il de se fourrer ? Quelques minutes plus tard, il revint, un verre dans chaque main. Il déposa celui d'Ashleigh devant elle et revint à sa place initiale. « Je t'ai commandé la même chose. J'offre. Il faut bien que je salue ta détermination. » Ses paroles semblaient toujours indifférentes à la jeune femme mais l'alcool faisait mentir son comportement. Ses yeux bleus pétillaient lorsqu'ils croisaient ceux de la belle blonde et son sourire semblait appeler celui d'Ashleigh. Il avait totalement lâché prise et malgré une méfiance résiduelle, il se comportait normalement avec elle à présent. Elle aurait pu poser une main sur sa cuisse ou même l'embrasser à cet instant, qu'il ne la repousserait plus. Elle était à présent la reine de la soirée.
Tu avais vraiment du mal à comprendre pourquoi il se comportait de la sorte avec toi. Tu étais aguicheuse et séductrice c'est vrai, et ça pouvait ne pas plaire à tout le monde, mais quand même y avait une façon de faire et dire les choses. Tu voyais bien qu'il était pas aussi froid avec d'autres étudiantes et tu te doutais bien que tu devais pas être la seule à lui faire du rentre dedans. Beau, séduisant et intelligent comme il était, y devait avoir plus d'une fille dans Harvard qui flashait sur lui, qui le voulait dans son lit et qui en était même limite amoureuse. Alors pourquoi cette attitude envers toi ? Tu avais vraiment du mal à savoir et tu étais pas le genre à lâcher l'affaire. Plus il était froid et plus tu voulais creuser. Plus il te repoussait et plus il t'attirait. Tu voulais comprendre, tu voulais qu'il cède. Tu voulais le séduire et obtenir de lui ne serait ce qu'un baiser qui serait révélateur. Un baiser qui prouverait qu'il n'est pas si indifférent à ton physique et ta personne. Mais c'était pas chose gagné. Ses potes avaient l'air bien plus intéressés que lui. Mais tu baissais pas les bras. Tu voulais savoir quel était le problème avec toi. Et il t'affirma qu'il n'y en avait pas, que de toute façon tu étais étudiante et lui prof donc ça ne pouvait pas marcher. J'ai jamais dit que je voulais vous épouser. Mais quel est le mal à partager une nuit avec une de ses étudiantes ? Je suis même pas votre élève en plus et ça, ça allait éviter bien des problèmes. Y aurait pas à faire des faveurs et ça serait pas difficile lors des cours. Tu voulais juste qu'il se lâche, qu'il se laisse aller et avec toi si possible. Suite à ça, c'était comme si tu avais eut les mots magiques. Voilà qu'Aleksei devenait plus doux, plus gentil et beaucoup moins sur la défensive. Il s’assagissait et tu ne pouvais qu'aimer. Il vint même à t'offrir un verre. Ah voilà qui était mieux. Merci dis tu alors que tu voyais bien qu'il jouait toujours au mec indifférent envers toi, cependant, une chose le trahissait grandement : son regard. Tu voyais que ses yeux avaient changé quand ils se posaient sur ta personne et qu'il souriait un peu plus qu'il ne l'avait fait au début de la soirée. Tu pris donc une nouvelle gorgée de ta boisson et te rapprocha un peu plus du professeur, de façon à coller tes jambes aux siennes, laissant aucun espace entre vous deux. Même pas un millimètre. Suivez moi dis tu alors en attrapant son verre à lui pour le poser sur la table avec le tien. Te levant du fauteuil, tu attrapes sa main pour qu'il te suive dans ton élan. Tu voulais danser et tu allais le faire un peu plus céder avec une petite danse. Ca c'était ton domaine et tu savais qu'il n'allait pas y résister. Sur le milieu de la piste, tu vins poser tes bras autour de son cou, vos deux corps étant très proche et une de tes jambes étant entre celles des siennes. Collé, serré, tu bougeais sur le rythme de la musique du moment, plongeant ton regard dans le sien. Ici on est pas à l'université, vous pouvez vous lâcher lui murmures tu après t'être approchée de son oreille, tandis que tu vins déposer un léger baiser en dessous de son oreille, juste sur son cou. T'avais envie de l'embrasser mais il était possible qu'il retourne encore sa veste et qu'il devienne à nouveau froid alors tu y allais doucement mais surement.
Alekseï se mit à sourire en entendant la réponse de l'étudiante. Elle venait clairement de lui dire qu'elle voulait passer une nuit avec lui. Non pas qu'il ne l'avait pas remarqué, mais qu'elle soit aussi franche et assume avec autant de classe ses envie le surprenait, il l'admirait. Il se contenta de rire en secouant la tête. Il ne pouvait pas répondre pour la simple et bonne raison qu'elle n'était peut-être pas son élève mais qu'elle en avait l'âge mais qu'il était tout de même terriblement tenté par ces courbes séductrices qui se mouvaient devant lui depuis le début de la soirée. Lorsqu'il revint s'asseoir près d'Ashleigh, il sentit son sang battre violemment dans chaque vaisseaux de son corps. A peine fut-il revenu que la jeune femme se rapproche doucement de lui, venant se coller à lui. A travers son jean, il pouvait sentir la chaleur de la peau d'Ashleigh. Il baissa les yeux et posa un regard sur ces cuisses de porcelaine qui étaient à présent collées à lui. Il retint son envie d'y poser une main, et se contenta d'admirer cette peau claire que l'alcool lui donnait terriblement envie d'embrasser. Il releva les yeux et ne dit rien. Son verre à la main, il se contenta de boire une gorgée de vodka sans quitter la blonde des yeux. Il se sentait déraper, il sentait que tout contrôle était à présent évaporé. Un instant, sa lucidité reprit le dessus et il pensa à se lever et à s'en aller avant de faire quoi que ce soit qu'il pourrait regretter. Son regard se perdit dans celui d'Ashleigh et il réfléchit. Mais pas assez vite puisque l'étudiante venez de lui prendre son verre des mains pour le poser sur la table. « - Suivez moi. - Pardon ? Mais, je … Comment ? » Il n'eut le temps de rien dire d'autre qu'elle lui avait déjà attrapé la main et dans l'élan, il l'avait suivie. Il ne prit même pas la peine de feindre un mécontentement. Il aimait ça, les femmes qui prennent des initiatives. Il devait bien trop en prendre lors de ses services hospitaliers alors en dehors, il aimait les femmes indépendantes et sûres d'elles. Comme Anna. Comme Ashleigh. L’éminent chirurgien se retrouvait comme un idiot au milieu de la piste de danse. Ses yeux traduisaient la surprise mais il ne pouvait s'empêcher de sourire d'amusement. Il se laissa faire avec grand plaisir lorsque la jeune femme vint poser ses bras sur ses épaules, autour de son cou. Son corps était très proche du sien et cela lui brouillait l'esprit, encore plus que l'alcool qui coulait dans ses veines. Alekseï était un homme, un vrai, alors une jolie qui créature qui se trémoussait devant lui le rendait toute chose. « Ici on est pas à l'université, vous pouvez vous lâcher » Il n'avait jamais vraiment fait attention au fait qu'elle le vouvoyait toujours. Il trouvait cela attirant. Il n'eut pas le temps de répondre qu'il sentit les lèvres d'Ashleigh glisser sur la peau de son cou. Il ne frissonna pas mais se mordit la lèvre inférieure tant qu'elle avait la tête enfouie dans son cou et qu'elle ne pouvait pas voir cette mimique, qui la satisferait probablement. En réponse à ce baiser, le russe qui ne savait toujours pas où mettre ses bras, leva ses mains qui vinrent se poser sur la taille de la blonde. Il put constater la taille de guêpe qu'elle possédait. Il sentait ce souffle enivrant dans son cou et cela l'incita à descendre ses mains vers les hanches d'Ashleigh. Ces hanches qui le faisait à présent rêver. « En tout cas, université ou pas, tu ne sembles plus vraiment être une étudiante pour moi. » Il serra doucement ses mains sur la robe noire de la blonde et se mit à danser avec elle. Il n'avait pas vraiment l'habitude de danser, mais cette fois l'idée lui plaisait énormément. Lorsque la jeune femme se redressa, il lui adressa un léger sourire charmeur. « Je ne suis pas encore certain de craquer, sache le. » Lui dit-il en riant d'une façon quelque peu provocatrice sans le vouloir. Évidemment qu'il allait craquer.
Quand tu avais rejoint le professeur et sa bande d'amis, tu avais tout de suite remarqué combien il était une fois de plus froid et distant avec toi, limite cassant. Même ses amis l'avaient remarqué et trouvaient ça affolant. Même ses propres amis voulaient qu'il se lâche et qu'il arrête d'être aussi stricte et sérieux. Voilà pourquoi tu t'étais retrouvée seule avec lui, en tête à tête, tandis que ses potes étaient allés boire un verre plus loin. Ils avaient eut la gentillesse de te laisser seule et s'il l'avait un peu mal prit et qu'il c'était énervé, il avait finit par se détendre. L'alcool avait dû finir par l'apaiser. Il t'avait offert un verre, de mieux en mieux, mais toi tu étais plus d'humeur à le faire un peu plus céder. Une danse allait être le moyen parfait pour qu'il te tombe dans les bras, pour qu'il succombe. Fin rien n'était gagné, tu t'attendais à un changement brutal qui pourrait surgir à n'importe quel moment et pour n'importe quelle raison. Tu lui attrapa la main pour l'entraîner sur la piste de danse et il ne comprit rien à ce qui lui arrivait. Il balbutia et ça te fit sourire. Il se laissa faire, ne te repoussant pas et c'était déjà un bon pas de gagner. Quand tu dansais avec un homme tu n'étais pas le genre à être à des kilomètres de lui. Tu te collais bien à eux afin de les rendre fous et avec Alekseï tu n'allais pas faire différemment. Tu te collais bien près de lui, une de tes jambes entre les siennes, tes bras autour de sa nuque tandis que tu lui murmurais quelque chose tout en déposant un léger baiser dans le haut de son cou. Tu pouvais sentir son parfum. Il sentait drôlement bon. Un peu trop même. Tu adorais les parfums pour homme, ça déclenchait en toi des frissons. Tu trouvais leurs parfums vraiment attirant et ça te donnait juste envie de leur sauter un peu plus dessus. Oui t'avais envie de sauter sur le professeur à cause de son physique, de votre rapprochement et désormais de son délicieux parfum. Et là il t'avoue quelque chose qui dessina un grand sourire sur tes lèvres. Il ne te voyait plus comme une étudiante à cet instant. Tu sentis au même moment la pression qu'il exerça sur tes hanches tandis qu'il t'avouait une phrase de plus qui en disait long. Le "pas encore certain" est bien révélateur. S'il comptait pas céder il aurait utilisé la négation tout simplement, mais là il t'avouait qu'il risquait de craquer. Tu voulais donc voir s'il te voyait plus vraiment comme une étudiante. Tu voulais tester la théorie du "pas encore certain". Pour cela, tu t'approchas plus près de son visage et doucement tu vins déposer tes lèvres sur les siennes. D'un baiser doux et lent pour voir s'il est réceptif, puis tu accentuas alors la pression de tes lèvres contre les siennes, une de tes mains glissant dans ses cheveux comme pour attirer son visage encore plus près du tien. Comme pour appuyer un peu plus vos lèvres ensemble. Ton autre main avait glissé dans son dos, appuyant sur celui ci pour coller vos corps encore plus qu'ils ne l'étaient déjà. Est ce qu'il allait te repousser ? Tu ne savais pas vraiment alors tu profitais des quelques secondes qui se passaient avant un quelconque refoulement de sa part. Bien que tu espérais qu'il réponde à ton baiser avec encore plus de fougue.
« Le ''pas encore certain'' est bien révélateur. » En effet, s'il n'avait pas envie de se trahir, il était à présent trop tard. Il se contenta de hausser les épaules, une mine faussement désolée sur le visage. Ils continuaient tout deux à bouger sur le rythme de la musique. Il aimait sentir la chaleur de la peau d'Ashleigh sur ses épaules, c'était agréable et étrangement, ça le détendait. Une des cuisses de l'étudiante bougeait doucement entre les siennes et c'était terriblement excitant. Les mains d'Alekseï sur les hanches de la jolie blonde appuyaient leurs deux corps l'un vers l'autre. Doucement, il vit le visage d'Ashleigh se rapprochait. Elle allait réellement le faire ? Le professeur n'avança pas le sien mais ne le recula pas non plus. Elle l'embrassa. Un baiser tendre et sensuel qui retourna littéralement l'esprit du russe qui répondit avec plaisir en l'embrassant également. Il sentit une main se glisser dans ses cheveux ce qui eut pour effet de créer un frisson qui descendit le long de sa colonne vertébrale. Une de ses mains à lui remonta dans le dos de l'étudiante. Il sentait chacune de ses courbes qui étaient aussi parfaites les unes que les autres. Il continua le baiser en priant pour qu'il ne s'arrête jamais. Seulement, par dessus la musique qui était pourtant assez forte, il entendit un sifflement qui le ramena à la réalité. Un de ses confrère, accoudé au bar, les regardait de façon insistante et s'était permit l'éternel sifflement que l'on entend lorsque deux personnes se rapprochent l'une de l'autre. Alekseï releva son visage, faisant cesser ce baiser, et plongea ses yeux dans ceux de la blonde. Il eut un instant de réflexion avant de prendre la parole. « Qu'est-ce que t'es en train de faire putain ? » La détresse se faisant ressentir, il fit quelques pas en arrière. Il regardait Ashleigh avec un mélange d'incompréhension et d'envie dans le regard. Il ne savait plus quoi faire. Revenir vers elle, ou continuer de quitter le bar ? Rentrer chez lui, se coucher et oublier pour toujours ce qu'il venait de se passer ? Sa réflexion fut de très courte durée, puisqu'en émettant un juron provenant de sa langue maternelle, il revint vers la blonde. Sans rien dire, il l'embrassa fougueusement, passant ses mains derrière les cuisses de la jeune femme pour la soulever et la coller un peu plus contre lui. Elle avait à présent ses jambes autour de la taille du professeur. Ce dernier garda une main sous elle et l'autre remonta le long de son dos afin de rejoindre sa nuque. Il l'embrassait avec passion et sa langue venait jouer avec celle d'Ashleigh. Alekseï venait de prendre la décision de laisser faire son instinct, sans se poser de question. Il la portait, là, sur la piste devant tout le monde mais il s'en fichait pas mal à vrai dire. Il n'y avait plus qu'elle qui comptait et ses lèvres délicieuses qu'il aimait tant malmener.
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C'était un jeudi soir et tu avais cours le lendemain mais tu avais trop envie d'un bon cocktail et tu n'avais pas envie de le faire toi même. Tu préférais sortir et te le faire servir par un barman sexy. Du coup tu te préparas pour sortir. Une jolie robe noire qui moulait bien tes formes, un maquillage léger et naturel ainsi que des talons, te voilà prête pour sortir. Direction le bar Drink où tu sais qu'ils font des cocktails de folies. Sans hésitation tu te rends là bas en uber car tu sais que tu vas boire, peut être plus qu'un cocktail et que tu ne seras pas en état de rentrer avec ta voiture. Autant la laisser à la mather plutôt que tuer ta belle audi. Ton uber arrive dix minutes après que tu l'aies commandé et dix minutes plus tard tu te retrouves devant le bar. Il y a l'air d'avoir du monde mais ça te surprends pas, ce bar est sacrément bien réputé. Tu te mets dans la file d'attente et tu espères que ça va aller vite car la patience et toi ça fait dix. Hélas le temps qu'ils vérifient les ID des gens ça prend du temps. Tu perds patience mais tu finis par passer, soufflant en même temps que tu récupères ton permis de conduire. Les relous. Une fois à l'intérieur du bar, c'est vers le comptoir que tu te rends, comme à ton habitude. Tu te poses sur une chaise, ta pochette sur le comptoir et tu commandes un sex on the beach. Tu jettes un coup d'oeil dans la salle voir si il y a un beau mec quelque part et tu aperçois alors un professeur. Là, quelques sièges plus loin de toi, se trouve un prof d'Harvard et pas n'importe lequel. Un prof qui se montre froid et pas intéressé par tes charmes. L'un des seuls mecs qui se comporte comme ça avec toi, ce qui est rare. Et ça te plait pas et tu as envie de le chercher encore plus pour le faire céder tôt ou tard. Un sourire aux lèvres, tu embarques ta pochette sous ton bras gauche, ton verre dans ta main droite et tu te rends en direction du jeune homme. Il est accompagné par des amis mais tu t'en fiche complètement. A leur hauteur, tu te positionnes un peu sur le côté mais face à lui. Bonsoir dis tu sans prêter attention à ses amis. Tu ne bougeas pas, restas debout et déposas tes lèvres sur la paille qui était dans ton cocktail pour venir aspirer le liquide, sans quitter le prof du regard.
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