Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityParce que quand on est accro, même si ça fait mal... Parfois ça fait encore plus mal de décrocher. ~ Ft Reia - Page 2
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Parce que quand on est accro, même si ça fait mal... Parfois ça fait encore plus mal de décrocher. ~ Ft Reia

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Mon plan de vengeance était en train de se monter tout seul dans ma tête. Je n’avais presque pas besoin de Reia pour y arriver. Enfin, un petit peu puisqu’il m’avait permis de voir les choses sous un autre angle. Sans lui, je n’aurais jamais envisagé de me rendre à cette soirée. Alors que j’étais en train de le faire très sérieusement. Mais je me doutais que ce n’était pas une très très bonne idée. Je n’étais pas idiote. J’avais vécu avec mon père, je le connaissais. Je savais à quel point il savait se montrer retors. Alors j’étais effrayée à l’idée de me rendre dans ce lieu, dans la même pièce que lui. C’était quelque chose que j’avais essayé d’éviter pendant les deux dernières années. Je l’avais toujours fuit. Alors pourquoi envisager de le voir ?
Mais j’étais trop excitée à l’idée de lui pourrir sa soirée pour me rendre compte que c’était peut-être une erreur. J’étais trop moi. Trop impulsive. Trop dans l’instant. Il fallait vraiment que j’apprenne à étudier mes idées avant de les déclarer les plus géniales du monde. L’alcool me faisait cet effet en permanence. Quand j’étais ivre, j’avais toujours la sensation que je pouvais être la reine du monde, personne ne m’en empêcherait. Et ce soir, dans cette pâtisserie, cela me faisait la même sensation. Difficile de résister, non ?

« Un support moral ? Hum… » J’envisageais cette suggestion très sérieusement. J’étais plutôt indépendante, mais quitte à aller mettre une soirée de charité en bazar, autant être deux, ce serait beaucoup plus marrant. « Punaise, c’est une idée vraiment top ! » J’étais encore plus surexcitée. Je cherchais à qui je pourrais demander. Reia n’était clairement pas une très bonne option. Il était taciturne, et renfrogné, je n’étais pas sûre qu’il puisse convenir. Mais j’avais quelques connaissances qui pourraient m’aider dans mon plan machiavélique. « Merciii Reia, tu es un amour » ne pus je m’empêcher de lui dire alors que je me sentais beaucoup mieux. Je ne savais pas si c’était dû à ses cookies ou à ses idées merveilleuses.
(Invité)