Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityParce que quand on est accro, même si ça fait mal... Parfois ça fait encore plus mal de décrocher. ~ Ft Reia
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Parce que quand on est accro, même si ça fait mal... Parfois ça fait encore plus mal de décrocher. ~ Ft Reia

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Deux soirs de suite que je me mettais dans un état à peu près lamentable. Et le pire, c’était que je savais que je risquais de recommencer encore. Après tout, si c’était la seule façon d’endormir la douleur que mon père avait réveillé en m’écrivant, c’était certain que je n’allais pas m’en prive. Même si le cocktail drogue/alcool était dangereux pour moi. En tout cas, je n’avais pas dessoûlé de la veille encore… Je devais avoir une tête à faire peur.
En regardant dans le miroir en face de mon lit, je vis mon visage marqué de fatigue, tout mon maquillage noir ayant coulé au bas de mes yeux. Je ressemblais à ce que j’étais : une droguée.
‘Bravo Papa, tu peux être fier de ta fille, une chouette réussite. Encore mieux que le suicide de ta femme, tu en penses quoi ?’ me dis-je à moi-même. J’avais dormi toute la journée, mon réveil indiquait qu’il était presque vingt et une heure. En même temps, je n’avais regagné mon appartement qu’à huit heures ce matin, imbibée d’alcool et de drogue…
J’attrapais la bouteille de tequila qui trainait à côté de mon lit et en avalait quelques gorgées rapidement. La chaleur m’envahie suffisamment pour me motiver à sortir de sous la couette. La lettre de mon père trônait encore sur la table de l’entrée. Et je ne pus empêcher mon regard de se porter dessus, pour la relire encore une fois.

« Bony, ma chérie, il faut que tu reviennes maintenant. Tu n’as plus cinq ans et plus l’âge de faire un caprice de cette ampleur ».
« Ma puce, je sais que la perte de ta mère n’a pas été facile pour toi mais ce n’est pas une raison pour m’abandonner »
« Je t’aime tu le sais, pas vrai ? Je suis désolé que ce différent nous éloigne autant. Mais pour se réconcilier, que dirais-tu que l’on assiste tous les deux au gala de charité qui aura lieu à Chicago la semaine prochaine ? Je te joins le numéro de la compagnie pour affréter le jet privé, et également ma carte bleue pour acheter une jolie robe ».


Je luttais pour ne pas pleurer. J’aurais tellement voulu qu’il existe une règle qui lui interdise de me joindre. Il avait fait assez de mal comme ça. Je ne voulais plus de lui dans ma vie. Mais il refusait de le comprendre… Hors de question que je me laisse encore déborder par les larmes. Je retournais chercher la bouteille de tequila, pour endormir toute la souffrance que je ressentais. Pour ne plus me souvenir à quel point cela pouvait faire mal de ne plus avoir de mère, à quel point on peut souffrir quand on apprend que c’est de la faute de son père que tout cela est arrivé…

Mais il est des souffrances dont même la tequila ne peut pas venir à bout. Je finis par laisser la bouteille, presque vide sur le parquet de mon appartement, et j’attrapais juste mes clés et mon portable avant d’enfiler un sweat rouge bordeaux.
Je n’avais pas de destination en tête. J’errais telle une âme en peine dans Boston. Priant pour que toute cette douleur s’en aille. Que je ne pense plus à rien.

Il était prêt de 23 heures quand je me retrouvais devant la pâtisserie de Reia. Elle était fermée. Bien sûr. Pourquoi serait-elle ouverte ? J’avais souvent trouvé refuge dans ce lieu, pour acheter une petite gourmandise, qui me réconfortait, puisque je n’avais plus que cela. J’étais trop méchante pour laisser quiconque entrer dans ma vie. Je ne voulais pas prendre le risque de perdre encore quelqu’un.

Je tambourinais contre la porte pendant cinq bonnes minutes. Comme si cela allait changer les choses. Il n’était pas là. Et puis, pourquoi aurais-je voulu le voir ? Ce n’était pas comme si je comptais parler de tout ça. Je voulais juste un cookie.
Un instant, l’envie d’entrer me fit penser à l’idée de fracasser sa jolie vitrine. J’aurais un passage pour entrer.

Et puis, je me rappelais que j’avais mon portable. Je le sortis et composais le numéro de Reia.
« Aller ramène toi mon chou. Je suis à ton magasin. C’est fermé !! Ça c’est trop nul je peux te le dire » dis-je, presque au bord des larmes. « Tu veux pas ouvrir juste pour moi steuplééé ? Je veux un cookie. Ou un mille-feuille, ou un éclair au chocolat. Ou peut-être même toutes ces choses-là en même temps. » Continuais je.
Un peu trop larmoyant à mon goût… Pour faire bonne mesure, je rajoutais rapidement « Si tu viens pas, je te promets je fais des ravages sur ta belle vitrine ». C’était déjà plus moi, ce ton mordant et ces menaces.
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Il y a des soirs où vous êtes tranquilles chez vous, à vous occuper de vos affaires. Des soirs où vous ne demandez rien à personnes. Des soirs où vous rester terrer chez vous, dans votre confort personnel et votre solitude agréable. C'était un soir comme ça pour Reia. Il avait été en cours dans la journée comme un bon petit étudiant qu'il était à présent, lui qui n'avait jamais été à la fac de sa vie. Et il avait profiter ce soir de faire sa petite vie sans emmerder son monde. Occuper à jouer de la basse, dans ce moment si intime, ses doigts caressant les cordes de sa jolie partenaire inanimée. Évidement il avait un casque sur les oreilles branché à sa chérie pour faire moins de bruits. Évidemment, c'est quand vous êtes bien tranquille, qu'on vient vous faire chier. Il entendit quelqu'un faire du bruit en-bas, et hésitait à vrai dire entre descendre éclater la tête de la personne, et faire comme si de rien n'était. Et pendant ce laps de temps d'hésitation, ne voulant pas rompre son confort solitaire, le téléphone se mit à sonner, ou plutôt à clignoter. Il soupira, un peu contrarié, enleva son casque et décrocha. Ebonny. Cette fille des fois elle était vraiment pas nette. Il grimaça quand même au surnom horriblement mielleux qu'elle utilisa se contentant d'être silencieux à vrai dire pendant presque toute la conversation vocale. Il lâcha seulement à l'intéressé un petit : « Fais ça, et je ravage ta petite gueule d'amour. C'est bon, j'arrive.» Légèrement grognon. Pourquoi? Parce qu'on ne touche pas à ses affaires. Que ça soit ses merveilleuses basses chéries, ou sa propriété commerciale, c'est sa vie. Et Reia aime pas qu'on joue avec. Il soupira reposant sa déesse musicale sur son piédestal. Il attrapa une veste, rabattit la capuche sur sa tête et descendit par son couloir spéciale dans sa boutique. Là il vit la blondinette dehors et lâcha un autre soupire avant d'aller lui ouvrir. L'air ravit de toute évidence sur son visage, tenant la porte ouverte, il lui lança. « Dépêches-toi. » Non Reia était pas parano, il avait juste seulement pas envie de se geler les miches pendant trois quart d'heures, parce que même si il était en jogging de haut en bas, c'était pas forcément la tenue idéale pour se promener dehors. Pas de jugement, Hawaï à côté c’était une fournaise. Reia où l'amour incarné, ce type plus aimable à peine d'une porte de prison, et beaucoup moins qu'un maton, finit par lui dire. « Qu'est-ce qui t'amènes ici, à part mon entrain légendaire, et la bouffe? » Il referma derrière la demoiselle, l'air toujours aussi aimable. Peut être qu'il devrait boire du café, ça le rendrais moins ronchon... Ou pas, au final il opta pour l'option de se ronger le pouce, très sexy je vous l'accorde. 
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Je n’avais aucune idée de la raison qui m’avait poussé à marcher jusqu’à la boutique de Reia. Bien sûr, on s’entendait plutôt bien, je l’appréciais malgré toutes les vacheries que je pouvais lui balancer. Le pauvre, il était bien fait. Mais il n’était pas en reste non plus, on se ressemblait pas mal à ce sujet, je pense.
La pâtisserie était un lieu que j’aimais fréquenter, surtout pour les gâteaux. J’étais une vraie gourmande, et je devais bien avouer que celle de Reia était de loin ma préférée de toute la ville. Même si je préfèrerais mourir que de lui avouer un pareil compliment.
J’étais ravie de sa réponse téléphonique. Ton mordant, réponse presque cinglante, cela me fit presque sourire. Je posais mon téléphone dans la poche de mon jean. Attendant patiemment qu’il arrive. J’en profitais pour regarder mon reflet. Ma belle chevelure blonde qui cachait bien mal un visage ravagé. J’avais encore des traces noires sous les yeux… Wahou, très classe Ebony…
Quand il ouvrit enfin la porte, je lâchais rapidement « Tu vois, j’ai rien fait à ta vitrine, juste quelques traces de doigts ». Mais ce n’était pas ma faute après tout. Il avait qu’à être ouvert et je n’aurais pas eu besoin de le faire aussi…
Il me demanda de me dépêcher. « Roooo ça va, t’as le temps. Tu as peur de quoi ? ». Mais je rentrais quand même aussi rapidement que possible. Je ne voulais pas prendre le risque qu’il me laisse à la porte. Encore que… Il ne le ferait pas, il aurait trop peur que je m’en prenne à sa pâtisserie. Enfin je le supposais.
« Ce qui m’amène ici ? Bah je voulais voir si tu étais ouvert H24, mais apparemment c’est pas le cas. Tu sais, je suis sûre qu’il y a un vrai marché pour les pâtisseries qui ouvrent la nuit. Moi en tout cas, je pourrais y rester des heures » dis-je sur le ton de l’humour. J’avais presque oublié pourquoi j’étais sortie marcher. Presque. Parce qu’il était difficile de faire abstraction de l’hypersensibilité dont je faisais preuve. Je me sentais à deux doigts de fondre en larme. Et je préfèrerais que cela n’arrive pas du tout. Surtout pas devant Reia. « Bon alors, tu m’offres un cookie ? Je suis venue exprès pour ça quand même ». Plus je parlais, et plus je me disais qu’il allait voir que quelle que chose n’allait pas. Après tout, cette petite blondinette enjouée, ce n’était vraiment pas moi. C’était tellement éloigné de la Bony que j’étais, la fille renfermée, prête à mordre à la moindre agression. Je n’étais pas celle qu’il avait l’habitude de voir. « Tu sais ? Je crois que j’ai un peu bu. » ne pus je m’empêcher de lui signaler. Enfin, un peu… Je repensais à la bouteille de tequila presque vide que j’avais abandonnée sur mon parquet. J’avais vraiment bu une bouteille ? Ou était-elle déjà entamée à mon réveil ?
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Ô joie et bonheur... Se faire enquiquiner en pleine nuit, ou presque par cette blondinette. Des fois Reia se demandait ce qu'il avait fait au bon dieu pour qu'on l'embête de la sorte.. Et a vrai dire, il ne préférait pas avoir de réponse, sûrement trop déplaisante pour le décoloré. Il jeta un regard sombre à la blondinette, trop fière de lui affirmé avoir salit sa jolie vitrine avec ses doigts graisseux. Il se demanda si il allait lui faire un commentaire dessus, mais préféra finalement garder sa bouche fermée. Sa trop grande gentillesse le perdit l'instant d'après quand elle ouvrit à nouveau la bouche. Cette fois-ci, il ne rata pas l'occasion de lui répondre. « Moi rien. Tu devrais avoir peur que je te referme la porte au nez. Remarque, te ficher dehors à coup de pieds au cul serait pas pour me déplaire non plus. » L'amabilité même, je vous avais prévenu. Il prit sûr lui de lui demander ce qu'elle fichait chez lui aussi tard, tout du moins, chez lui tout court a vrai dire, et supporta bien difficilement ce flot de paroles ininterrompu remplies de débilités. Il esquissa un sourire forcé, et chez Reia ça se voyait tout de suite qu'il faisait semblant de sourire. Il ajouta quand même. « Moi je préférerais justement que ça ne soit pas le cas. » Bien sûr Reia n'éait pas le genre de type avec avoir des conquêtes toutes les cinq minutes, sinon elle serait restée dehors comme un petit chiot sous la pluie, mais ça ne l'empêchais pas de vouloir être tranquille, lui le grand sociable. Reia le grand observateur qu'il était, ne vit pas vraiment qu'elle était étrange. Il la trouvait ennuyeuse, comme toute personne qui s'invitait chez lui sans prévenir. Il se mit une gifle mentalement, il sentait bien qu'il était un peu trop ronchon, mais que voulez vous, Reia était ainsi. Il soupira en l'entendant demander de la nourriture. Il finit par lui indiquer du bras l'emplacement, en lui disant. « Je t'en pris, sers-toi. Je mettrais ça sur ta note. » Bon, il déconnait un peu pour la partie de la note. Il hésitait vraiment a aller se chercher du café, quand elle lâcha la bombe. Elle avait bu. Avec l'information en mains, Reia se rapprocha de Bonny et la regarda attentivement, il était vraiment à côté de la plaque dans plein de choses.  Il lâcha un soupire avant de lui dire. « Un peu? Tu t'es roulée dedans ou t'as préférée prendre une douche avec ?  » Oui c'était sa façon très gentille, indélicate et manquant de tact au possible pour lui indiquer que clairement elle avait l'air un peu plus que "un peu" imbibée. Alors qu'est-ce que c'était plus tôt? Il lui dit quand même, un peu plus gentiment, lui indiquant une table avec des chaises dans sa boutique. « Assis-toi là, je ramènes du café. » Non, il lui demandait pas si elle en voulait. Reia voulait en boire, alors il ramenait du café. Il alla dans l'arrière boutique, mit la machine en marche, et revint quelques instants plus tard avec deux tasses de cafés. Merci la merveilleuse machine à dosette qui faisait du café très vite. Il posa les deux tasses sur la table et la regarda sérieusement avant de lui dire, tout aussi sérieux, n'allant pas par 4 chemins. « C'est quoi le soucis? »


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J’étais assez ivre pour ne pas me rendre compte à quel point je l’embêtais. Il n’avait aucune envie que je sois là, mais je ne le prenais absolument pas en compte. J’étais la Bony égoïste, celle qui s’en fiche totalement des sentiments des autres. J’avais décidé que je voulais un cookie, quitte à réveiller tout le monde et j’allais l’obtenir, quand bien même Monsieur-Reia-Je-Suis-Grincheux se montrerait hostile. « Tu me fais rire » lui dis-je, un sourire idiot sur le visage. « Tu ne me mettrais pas dehors à coups de pieds, tu es descendu m’ouvrir après tout. Alors pourquoi faire ça ensuite ? » Demandais je dans une logique toute à moi. Après tout, s’il ne voulait pas de moi, il aurait suffi de ne pas ouvrir. Là, il avait pris un risque énorme : il ne savait pas quand je repartir de chez lui… Et autant dire que je n’étais pas motivée à me retrouver seule. D’un autre côté, j’avais abandonné ma pauvre bouteille de tequila sur le sol de mon appartement… La pauvre… Elle allait s’ennuyer. Il fallait peut être que je retourne la voir ? me demandais je intérieurement.
Quand il m’autorisa à me servir dans sa réserve de cookie, j’eu un sourire tout innocent, comme si j’étais une petite fille de 4 ans et que le père noël venait de passer. Un sourire qui ne traversait que rarement mon visage maintenant que je n’avais plus rien d’innocent… « Je peux te payer tout de suite si tu veux, je dois avoir une poignée de liquide dans une poche de ma veste » lui répondis-je tout en me rendant dans le coin de sa boutique pour les cookies. J’en piochais deux que j’avalais rapidement puis j’en repris un. Je me sentais tellement mieux après avoir avalé un peu de chocolat. Pas autant que si j’avais pris de la drogue, mais bon, c’était déjà bien. Les cookies de Reia avait toujours été mes cookies préférés depuis que j’avais découvert sa boutique. Et je passais souvent.
Je finis par lui avouer que j’avais bu, et il semblait ne rien avoir vu. Ahlala… Pourtant je n’étais jamais aussi enjouée quand j’étais sobre. « C’est quoi la différence entre se rouler dedans, et prendre une douche ? » demandais-je presque innocemment. Avant de finir par dire « Je sais pas trop mais la bouteille de tequila était bien vide quand je suis sortie. » Une quantité presque classique pour moi, surtout dans cette période. Et je finis par confesser « Mais je devais pas être tout à fait sobre quand je l’ai descendue en fait… ». J’avais l’impression d’être une petite fille prise en faute.
Je m’installais là où il m’avait dit de le faire, attendant qu’il revienne avec le café. Je n’en avais pas très envie, mais je savais qu’il ne me laisserait pas continuer à boire de l’alcool alors je comptais profiter de ce liquide pour retrouver un peu mes idées. Et puis il posa LA fameuse question. « Rien. » marmonnais-je, peu encline à lui parler. Mais, après tout, pourquoi étais je venu si je ne lui disais rien ? « Mon père a encore frappé. J’ai reçu une lettre il y a quelques jours… »
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Cet Hawaïen de 26 ans, bien trop centré sur lui-même la plupart du temps avait un peu de mal à comprendre pourquoi cette blondinette l'avait enquiquiné ce soir. Tout ce qu'il voulait c'était une empêcheuse de tourner en rond, ou plutôt une empêcheuse de caresser ses basses. En mode ronchon qui manque de caféine, et qui n'est jamais spécialement aimable, il planta son regard très peu jouasse sur la blondinette, qui osait lui dire qu'il était marrant. Du moins, qu'il la faisait rire. Il faillit lâcher un soupire quand elle embraya sur une logique... pas spécialement logique pour lui. A sa question sur le pourquoi il la mettrait dehors, il lui répondit tout aussi aimable qu'au début. « Pour avoir la satisfaction de mettre mon pied au cul de quelqu'un aujourd'hui. Ça me manque énormément. » Évidement, sa réponse était purement ironique mais devant le comportement casse-bonbon de la blonde, Reia ressortait ce qu'il y avait de plus joyeux et sympathique chez lui... Reia ne voulait pas devenir le psy du village. Pitié si d'autres se sentaient mal et avaient envie de venir squatter sa pâtisserie à des heures indues... Il ferait mieux de changer de quartier. Il n'était pas spécialement doué avec les gens, ayant le minimum requis pour avoir une relation saine avec un client, mais de là à composer avec des gens, c'était un peu plus compliqué. Il laissa le soin à Ebony de bouger ses petites fesses blondes jusqu'aux cookies qu'elle avait réclamée, et finit par lui répondre. « Laisses. » Toujours avare de mots, Reia n'avait pas tellement envie de rentrer dans des détails pareilles à cette heure de la soirée. SA petite chérie de basse l'attendait gentiment dans son appartement, et lui manquait déjà un peu malgré lui. Quand on a du mal à se lier aux gens, on se lie très bien aux choses. Et lorsqu'il lui demanda si elle s'était roulé dans l'alcool ou avait prit une douche avec, elle lui posa une question, qui sur le coup le fit soulever un sourcil lourd de sens, avant de simplement déclaré, avec une seconde ou deux de réflexion. « J'imagine que le niveau de fringue impliquée varie. » Loin de lui l'idée d'amener sur le tapis une discussion sur l'état d'ébriété de Ebony, et encore moins sur sur accoutrement, ou son manque de vêtement surtout... Il l'écouta lui confessé qu'elle était bien alcoolisé quand elle était partie de sa chambre, et se contenta de garder le silence. Quoi répondre? L'alcool c'est mal? Que l'alcool ne résous rien? Elle n'était pas venu pour une leçon de moral, et il ne se sentait pas spécialement l'humeur de faire la moral, à qui que ce soit d'ailleurs. Sûrement que quelque chose n'allait pas. Il partit chercher du café, et revint avec, le temps que la petite blondinette ne s’assoit où il lui avait indiqué. Reia ne lui ferait pas de leçon de moral, il n'en faisait jamais à personne à vrai dire, sauf si c'était vraiment nécessaire, mais elle savait ce qu'elle faisait, sa tête de petite fille pas sage quand elle lui avait parler de l'alcool le lui indiquait. Néanmoins, il était sûr que jamais Reia ne la laisserait poursuivre ce chemin en sa présence. Il s'assit face à elle, lui demandant ce qui n'allait pas, se permettant de boire une gorgé de ce café, presque infecte puisqu'il l'adorait extrêmement fort, à réveiller un mort. Heureusement qu'il n'avait pas fait le même à Ebony, sinon elle allait danser la Java toute la nuit chez lui, et ça, ça serait un cauchemar pour le décoloré. Et quand elle lâcha la bombe, Reia posa les yeux sur elle quelques instants, avant de lâcher un soupire profond. Les pères, et les grands frères de merde avaient le don de tout foutre en l'air parfois. Et ça, ça le désespérait pour elle. Il osa lui demander malgré tout, le ton beaucoup plus gentil que précédemment. « Et en gros, ça donnait quoi son discours? » Même si il se doutait un peu du côté mielleux essayant de l'amadouer... Les gens pouvaient être si cons parfois, tellement cons.


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Sa menace de me mettre dehors à coup de pieds ne me faisait pas peur et cela n’avait jamais été le cas. Déjà parce que s’il osait, je n’allais pas me laisser faire, même si je doutais de faire le poids. En tout cas, cela ne se passerait pas dans le calme, il pouvait toujours rêver. Et puis surtout, parce que non mais ! J’étais entrée, je comptais bien rester dans sa boutique. « Mon cul est bien trop parfait pour que je te laisse le toucher avec tes pieds » rétorquais-je très rapidement, pleine d'arrogance envers ma personne.
J’appréciais énormément ne pas me prendre de leçon de morale en pleine tête sur l’alcool. C’était presque rafraîchissant. Au moins je n’avais pas à me chercher des justifications ou à supporter des regards outrés que j’ai osé boire alors que je n’avais que vingt ans. Lui ne disait rien, acceptait que je débarque ivre chez lui, sans aucune raison annoncée et ne me passait pas un savon. Par contre, je doutais qu’il me laisse traîner si je ne finissais pas par lui donner la vraie raison de ma présence ici.
C’était parfois amusant de voir comment les choses pouvaient changer en seulement quelques minutes à peine. J’étais arrivée à la pâtisserie de Reia presque ivre morte, très enjouée – sans doute beaucoup trop pour ma santé mentale – et surtout, quasi oublieuse de ce qui m’amenait vraiment dans ce lieu. Et pourtant, seulement quelques instants après avoir obtenu le (ou plutôt les) cookies que j’étais venue quémander en pleine nuit, tout avait basculé. Et pas forcément dans le bon sens pour moi.
Manger un peu, et ensuite le café que j’avalais par petites gorgées, tentant de reprendre mes moyens, m’éclaircissaient les idées de plus en plus, faisant redescendre mon excitation peu naturelle, mais surtout me renvoyant en pleine tête tout ce que j’essayais de fuir depuis quelques jours. Et cet ‘atterrissage’ en quelque sorte, n’était pas facile pour moi.
Je l’avais exaspéré au possible, désormais un tout petit peu plus sobre, je le comprenais, et j’avais presque de la compassion pour lui. Après tout, il avait sans doute quelque chose de prévu et je me pointais là, ivre, alors qu’on se connaissait sans non plus être les meilleurs amis du monde. Mais, peut-être que j’avais su que je pourrais trouver une oreille dans cet endroit, même si cela embêtait le type à qui j’allais confier une partie de ma vie. Et le pire, j’étais encore assez ivre pour ne pas me sentir vulnérable à cette idée. Ou alors c’était sans doute la meilleure chose. Je ne savais plus trop. Mais je savais que, entièrement sobre, j’aurais quitté la boutique avant même d’ouvrir la bouche. Entièrement sobre, je n’aurais pas envisagé une seule seconde de me confier à Reia. Ou du moins pas volontairement. Ce n’était pas vraiment moi. Et c’était vraiment bizarre.
Et pourtant, j’étais là, à savourer un cookie – le troisième si je comptais bien – et un café. Me penchant sur la partie très sombre de mon passé que j’essayais désespérément d’oublier depuis des mois. Quand il me demanda ce que contenait en substance la lettre de mon père, encore une fois ma première réaction fut de me braquer contre lui. Me confier était tellement peu naturel pour moi. Je finis par demander d’une toute petite voix « Tu n’avais pas autre chose à faire ce soir ? Je peux très bien repartir », pas pour faire diversion et pas non plus parce que je voulais qu’il me mette à la porte. J’étais simplement en train de rassembler mes forces pour aller plus loin dans ma confession, et puis, je luttais contre mon envie de devenir la garce froide et insensible que je me plaisais à être la plupart du temps. « En substance, il considère que mon comportement relève de celui d’une gamine pourrie-gâtée qui a toujours tout eu dans sa vie sans jamais avoir aucune raison d’être triste. » finis-je par lui dire. Avant d’ajouter, sarcastique : « c’est vrai que saccager son bureau et me barrer de chez lui après avoir appris qu’il avait poussé ma mère au suicide, c’était juste un caprice de petite fille pourri-gâtée ! ». Toute la rancœur et la rage que je ressentais contre mon père transpirait dans cette phrase. Je serrais les dents, tentant de reprendre mon calme. « Il veut que j’assiste à l’un de ses galas pour qu’il se fasse bien voir par je sais pas trop qui. » dis-je avant d’avaler une gorgée de café. « Comme si j’allais y aller… ».
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Reia le mec pas vraiment sociable devait composer ce soir avec Ebony. Et quand je dis composer, c'est pas de la musique malheureusement, mais il devait faire avec sa présence impromptu qui avait chamboulé ses plans pour la soirée. Il la menaça de lui mettre des coups de pieds au fesse pour la faire sortir, et sa réponse, fit presque émerger un sourire au blond taciturne. Il prit un moment avant de lui répondre. « Je suis sensé comprendre un sous entendu ou tu sais juste pas ce que tu racontes? » Reia c'était le genre de type en mode gros pervers qui pense qu'à ça et ne parle que de ça, mais là, elle avait tendu une perche, et ça serait un crime de ne pas la saisir. Puis c'est pas comme si il courrait après les gens... Remarquez ça expliquerait pourquoi il est un peu seul, ça et son côté vachement aimable devaient pas mal jouer. Mais pour le moment Reia se contentait très bien de ses basses chéries et de la musique, et de son activité professionnel pour remplir son emploi du temps. Il ne savait pas vraiment ce qui l'amenait ce soir, après tout ça pouvait être le genre de fille à débarquer à l'imprévue pour un tas de raison, même si connaissant Reia, peu de gens avaient envie de débarquer chez lui pour apprécier sa compagnie, même si de base c'était pas quelque chose qui lui déplaisait d'être plus ou moins seul. Ouais, ça faisait moins de drame, il avait eut son lot au début de sa vie et comptait bien vivre le reste beaucoup plus agréablement que ça n'avait commencé. Il n'était pas le type le plus diplomate et parfois manquait cruellement de tact, il s'en rendait compte, mais quand on ne sait pas comment faire, on risque pas d'apprendre par soi-même surtout quand on est plus ou moins seul les trois quart du temps. Alors il avait été un peu direct, du moins c'est comme ça qu'il prit la petite question venant de la petite Ebony avec sa petite voix de fillette ou presque. Il se contenta de répondre, comme toujours avare sur les mots. « Plus maintenant. » Reia était un type parfois dur à comprendre. Il avait pas envie qu'elle reste, ni qu'elle lui raconte sa vie, et encore moins devoir lui donner des conseils ou ce genre de chose, il était nul à chier dans ce rôle là, mais maintenant qu'elle était là, puisqu'elle semblait en avoir envie, ou besoin, autant s'occuper d'elle. Il garda la bouche fermée, même si il lui arrivait de l'ouvrir uniquement pour laisser passer cette boisson adorablement forte qu'il osait appelé café. A peine elle eut finit de lui parler de la lettre, et que Reia se disait qu'éventuellement c'était peut-être une fille pourrie-gâtée, bien que si on se permettait de le juger lui, ça serait pas plus brillant; elle se remit à parler. Il se contenta de l'écouter entièrement, avant de finalement émettre un son de sa bouche. « Effectivement. il a un problème. » Pas comme si il jugeait vraiment, mais au vu de ce qu'elle lui disait, son père avait un soucis là-haut entre les deux oreilles. Gardant les yeux sur elle, il finit quand même par ajouter. « Tout dépend si tu veux lui pourrir la vie ou pas. Sinon y aller, et foutre le bordel c'est pas mal aussi. » Reia n'avait jamais eut ce genre de problème, d'image. Venant d'une famille modeste sur une petite île, de toute façon quoi qu'ils faisaient dans sa famille tout le monde le savait, ça faisait le tour de la ville. Reia était pas le genre à réfléchir beaucoup et à prévoir des plans machiavélique de base, mais il détestait se laisser marcher sur les pieds. Fierté purement masculine sûrement. Il la regarda comme n'importe quel humain, avant d'ajouter, beaucoup moins neutre, plus enjoué, enfin autant que Reia peut l'être sans sourire et sans le faire exprès. C'est le café ça, ça le rend moins grognon. . « Un autre cookie? »


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C’était vraiment dingue que je me sois retrouvée chez Reia ce soir. Plus j’absorbais du café, plus ma dernière gorgée d’alcool se repoussait et plus je m’en rendais compte. Je l’appréciais bien sûr, mais on n’était pas non plus les meilleurs amis du monde. Rien à voir avec Silas par exemple.
Mais d’un autre côté, maintenant que j’étais assise dans sa pâtisserie, je me sentais presque comme chez moi. Je parvenais enfin à recouvrer mon calme sans devoir être ivre morte. C’était apaisant d’être entourée de gâteaux en tout genre. Et d’être avec Monsieur Grincheux aussi. Au moins je savais plus ou moins comment il allait réagir. Même si j’étais presque sûre qu’il détestait ma présence ici. Je me doutais qu’il avait autre chose à faire que m’accueillir. Et pourtant, maintenant que j’étais là, il ne comptait pas me pousser dehors. Je lui en étais reconnaissante. Ce soir ce n’était sans doute pas la soirée à me laisser me promener dehors seule. Je risquais de faire une bêtise, du genre aller acheter une dose de drogue et m’en injecter tellement que je ne me rappellerais même plus mon prénom. C’était toujours tellement génial d’avoir la sensation de planer. Parfois je me disais que les drogués devaient vraiment passer de bons moments, pendant qu’ils se shootaient. Mais la redescente était toujours difficile pour moi. Sans doute une des raisons qui faisait que je ne basculais pas. Alors que j’aurais vraiment pu.
Raconter mon enfance de manière très succincte me fit presque du bien. Bien sûr, il manquait un certain nombre de détails à Reia pour tout comprendre. Et sans doute que j’avais un certain nombre de choses à me reprocher avant de m’en prendre à mon père. Mais sa réaction me fit chaud au cœur. Au moins je n’étais pas la seule à me rendre compte que mon père était un peu fou sur les bords. Encore que… Cela avait peut-être changé depuis la dernière fois que je l’avais vu, qui sait ?
Sa suggestion de m’incruster au Gala auquel j’étais invitée pour mettre le bazar ne m’avait même pas traversé l’esprit. « Je n’y avais pas pensé… » marmonnais-je en réponse. Je commençais à réfléchir rapidement avant d’ajouter : « C’est même une excellente idée en fait. Je suis pas certaine de vouloir me retrouver dans la même ville que lui. Mais ça l’embêterait beaucoup plus si je me pointe et met le bazar que si je n’y vais pas du tout. » Je commençais à mettre sur pied un plan machiavélique. Et la petite fille que j’avais toujours été, au fond de moi, songeait déjà aux avantages. « Je pourrais même m’acheter une jolie robe extrêmement chère avec sa carte bleue. Histoire de commencer ma petite vengeance… ». Perdue dans mes pensées, je revins sur Terre alors que Reia me proposait un autre cookie. « Oui carrément ! Ils sont trop bons les tiens ! » répondis-je, enjouée.
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Ebony & Reia

   

Reia n'était pas forcément le gars à qui on pensait quand on voulait se confier, ou même pour passer du temps avec. Il était parfois un peu rustre. C'était pas la meilleure des choses, mais au moins il risquait pas qu'on le dérange, du moins avec d'autres personnes que Ebony, puisque ça n'avait pas eut l'air de la dérangé de venir le perturbé pendant sa soirée pour parler de ses déboires. Et malgré qu'il essayait de ne pas paraître désagréable comme il en avait le don, il lui semblait quand même qu'on se doutait qu'il n'avait pas envie qu'elle soit là, et qu'elle reste trop longtemps. Reia devait probablement avoir un problème pour se lier aux gens, ou alors il avait seulement un problème de caractère merdique, ce qui était fort probable si vous voulez mon avis. Ayant l'habitude des relations conflictuelles avec les figures paternelles d'autorités dans la cellule familiale, il ne jugeait pas Ebony. Par moment, ce ne sont pas les enfants, mais les parents qui déconnent a plein tube. Au moins son père avait eut la décence de s'en aller sans jamais revenir, du jour au lendemain. C'était net, et clair. Comme un pansement qu'on arrache d'un coup sec. Une douleur, une fois. Et c'est fini. C'était pas le cas du pater' de Ebony de toute évidence. Il lui souffla l'idée d'aller mettre le souk au gala où son père l'invitait, un peu comme on parlerait de la pluie et du beau temps, enfin presque et sa réaction le laissa, complètement neutre. Reia n'est pas le genre à sourire, ni rien à vrai dire. Il se contentait de la regarder. Il se contenta de lui répondre. « C'est à toi de voir. » Pas comme si Reia était ce genre de personne. La dernière fois qu'il avait eu un différent avec quelqu'un de sa famille, ça s'était fini à l'hôpital pour son frère... On peut pas dire qu'il soit un grand manipulateur. Il la laissa divaguer sur des robes, et des cartes bleues étant à milles lieux de ce qu'elle disait, et alla chercher un autre cookie. Il y eut à peine un petit mouvement des commissures de ses lèvres vers le haut quand elle le complimenta sur ses cookies, bien que la chose la plus marquante à vrai dire, était sa confusion passagère. Non, Ebony ne lui faisait pas de l'effet de base, c'est juste que Reia c'est le genre de gars qui se trouve désarmé, confus voir embarrassé quand on le complimente sur sa musique ou sa cuisine. Les deux choses importantes dans sa vie quoi. Il lui ramena un cookie, tandis qu'il se ramenait une autre tasse de jus de chaussette hyper noir quais imbuvable et reposa son royal derrière sur sa chaise à lui. « Pourquoi ne pas emmener un support moral? » Et voilà que Reia se transformait en grand cerveau vengeur? Il chassa ses pensées perplexes de sa tête, et retourna à la lourde tâche de boire son café, son magnifique breuvage qui le détendait.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH
 

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