Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityFound I wasn't so tough Laying on the bathroom floor. (Charyel)
Le Deal du moment : -50%
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer ...
Voir le deal
54.99 €


Found I wasn't so tough Laying on the bathroom floor. (Charyel)

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Feryel & Charlie
Found I wasn't so tough Laying on the bathroom floor.


Retour de l'hôpital après une nouvelle séance de chimio. Plus j'en faisais plus je me sentais malade. C'était quand même un comble sachant que ce foutu traitement était supposé me soigner. Mais bon, en tant que médecin je savais bien que c'était un traitement assez agressif et que cette terrible fatigue que je ressentais en franchissant la porte de l'appartement, n'était qu'un des nombreux effets secondaires de la chimio. Je vomissais, je manquais de m'évanouir, je saignais du nez, mais j'avais de la chance d'avoir encore mes cheveux, donc je n'étais pas à plaindre. Enfin c'est ce que j'aimais me répéter, surtout quand ça n'allait pas. Je retirais mes converses, avant de traîner les pieds jusqu'au canapé et je me laissais tomber sur ce dernier, plutôt soulagée de constater que Feryel n'était pas à la maison. J'avais toujours la boule au ventre à l'idée qu'elle apprenne pour mon cancer. C'est vrai que de nombreuses études avaient prouvé que les patients qui avaient le soutient de leurs proches et de leurs amis avaient plus de chance de guérir que les autres, mais bon, je n'avais pas besoin de soutien, pas pour le moment en tout cas. Et je préférais garder ça secret aussi longtemps que possible. Parce que je n'aimais tout simplement pas l'idée d'être vu comme une malade. J'étais la chirurgienne, j'étais le médecin, celle qui soignait, celle qui aidait. Je ne voulais pas voir les rôles s'inverser. Ni même voir de la pitié dans le regard des autres. Parce que oui, c'était bien souvent de la pitié. Je le savais par expérience, puisque des cancéreux j'en avais côtoyé beaucoup au travail. J'échappais un soupire, me redressant dans le canapé pour m'asseoir un instant. Je me sentais vraiment mal. J'avais la tête qui tournait, l'impression que mon cerveau marchait au ralentit. Instinctivement je mis ça sur le dos d'une potentielle hypoglycémie et je me tirai du canapé pour traîner des pieds jusqu'à la cuisine. Après avoir fouillé dans tout les placards, je mis enfin la main sur un pot dans lequel l'on gardait de petit carré de sucre pour le café. J'en pris sans plus attendre un ou deux morceaux, espérant que cet en-cas me fasse me sentir mieux. Puis sentant que ça ne changeait rien je me frayais un chemin jusqu'aux wc, ne tenant aux murs tant je me sentais perdre l'équilibre, avant de me laisser tomber aux pieds de la cuvette des toilettes pour vomir. J'avais l'habitude, ce n'était pas la première fois que je vomissais après mon traitement, mais plus ça allait et plus c'était violent.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Feryel & Charlie
Found I wasn't so tough Laying on the bathroom floor.


Un dimanche comme un autre pourrait-on dire. Pour les personnes normales, cela se traduisait bien souvent à une journée dans leur lit, avec un bon film, des sucreries et surtout aucun travail. Pour la jeune blonde, un dimanche était un jour comme un autre. Elle passait à la bibliothèque pour travailler ses cours, ayant plusieurs cas à préparer pour la semaine à venir. Elle se devait de tout finir avant de retourner chez elle pour pouvoir lancer le petit rituel du dimanche avec Charlie. Feryel sentait depuis que Cole était venu habiter avec les deux jeunes filles, qu’elles avaient moins de temps pour elles, et elle sentait que cela commençait à affecter leur relation. Charlie se réfugiait bien plus dans sa chambre qu’avant, et Feryel se trouvait seule avec Cole. Ce n’etait pas quelque chose qui la dérangeait, mais elle sentait que le vice-président eliot devrait rapidement se trouver quelque chose pour lui-même, n’ayant aucune envie que sa relation avec l’ex-vp quincy en prenne un coup. Charlie était au courant de la relation pourquoi Feryel se rapprochait de Cole, mais en rien n’excusait qu’elle continue d’imposer sa présence à Charlie. Cole n’était pas là pendant la journée, ayant eu une envie de participer à une action avec le club des voyages humanitaires, un club qu’elle ne connaissait que trop bien. Que faisait-il dans ce club? Elle avait beau cherché une raison, il n’y en avait simplement pas. Terminant de préparer ses cours, Feryel se mit enfin sur le chemin de retour. L’appartement des deux quincy ne se trouvaient pas très loin, et cela lui permettait aussi de faire un petit tour à la Quincy House pour s’assurer que tout allait bien. Depuis la tempête du week-end dernier, sa maison était un peu plus remplie que d’habitude, mais elle était contente que tout se passait bien avec les invités. Apres une vingtaine de minute de marches, Feryel arrivait enfin chez elle, bouquins sur les bras. « Charlie je suis rentrée. » Aucun son, pas de télé allumé, pas d’odeur de nourriture provenant de la cuisine. Tout lui semblait bien étrange. Il y avait de la lumière et l’appartement n;avait pas été fermé à clé, signe que sa coloc se trouvait bien à la maison. Soudain, elle entendit un bruit étrange provenir de la salle de bain. Sans plus attendre, Feryel balança ses affaires par terre en se précipitant vers la salle de bain pour voir sa meilleure amie affalée par terre, la tête dans la cuvette entrain de vomir. « Charlie, Charlie ! » Dit-elle paniquée, en venant s’accroupir par terre, attrapant les cheveux de sa meilleure amie. « Qu’est-ce qui se passe? Tu veux que je t’apporte quelque chose. » L’accabler de questions n’était surement pas la meilleure solution, mais en toute honnêteté, Feryel ne savait pas quoi faire.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Feryel & Charlie
Found I wasn't so tough Laying on the bathroom floor.


Je toussotais au dessus de la cuvette, du papier toilette dans la main, prête à m'essuyer les lèvres, espérant que ce soit terminé ; mais non, de nouveau je sentis un frisson parcourir mon corps. Je suffoquais bruyamment, les spasmes m'empêchant de respirer correctement. Tout ce bruit recouvrit celui de la porte d'entrée et de Feryel qui venait d'arriver. Je ne l'entendis qu'une fois qu'elle franchit la porte de la salle de bain. Je toussais de plus bel, alors que je sentais ses mains venir attraper mes cheveux. Je restais immobile penchée au dessus des toilettes, en espérant que cette accalmie annonce la fin de ce douloureux épisode. Je secouais légèrement la tête en réponse à sa proposition puis, me sentant un peu mieux, je me redressais, m'essuyant rapidement la bouche avec le papier que j'avais à la main. Je tenais se dernier dans les wc et tirais rapidement la chasse d'eau avant d'enfin reprendre une position assise. J'avais vraiment envie de lui mentir, de lui dire que j'avais dû manger un truc qui n'était pas bien passé, mais je restais silencieuse, plantant mes yeux dans les siens, essayent de reprendre mon souffle tranquillement. Je lui avais déjà mentis lorsque je devais partir pour des examens à l'hôpital ou pour mon traitement, et qu'elle savait que j'étais en repos. J'avais déjà dû inventé des excuses ridicules, et j'en avais marre. A quoi bon lui mentir une nouvelle fois. Et si demain je commençais à perdre mes cheveux ? Et si elle me retrouvait inconsciente dans la cuisine ? Autant qu'elle sache ce qui l'attendait, qu'elle sache comment réagir s'il m'arrivait quelques choses. Après tout, elle vivait avec moi, partageait ma vie. Il fallait que je lui dise, comme je l'avais dis à Adam. Il fallait que je trouve le courage de lui expliquer la situation, sans être trop directe. « Je... » Bon c'était un début, mais ça ne suffisait pas. « En faite... » Je passais nerveusement une main dans mes mèches blondes, détachant mes yeux de Feryel pour fixer les carreaux blanc qui recouvraient le sol, cherchant comment annoncer ça. Une fois de plus j'allais faire l'euphémisme du siècle en lui disant un truc du genre ''je suis un peu malade''. Mais dire directement que j'avais le cancer, ou que j'avais une tumeur au cerveau semblait tellement grave, que je n'osais tout simplement pas commencer par là. Je ne voulais pas qu'elle prenne peur, qu'elle pense que j'étais mourante, et ce même si au fond c'était le cas. « C'est rien, c'est passé, ça va mieux. » dis-je enfin posant une nouvelle fois mes prunelles bleu sur Feryel. C'était pas totalement un mensonge au fond, puisque effectivement je me sentais un peu mieux et je n'étais plus entrain de vomir c'est donc bien qu'il y avait eu une certaine amélioration ! « C'est mon traitement qui a de sales effets secondaires.» expliquais-je simplement. Ça m'avait presque échappé et sur le coup mon cœur manqua un battement, puis rapidement je me convaincu que c'était une bonne chose de l'avoir dit, ce serait peut-être un bon moyen d'aborder le sujet délicatement.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Feryel & Charlie
Found I wasn't so tough Laying on the bathroom floor.


Contente de pouvoir rentrer chez elle, se changer afin de troquer ses habits de journée pour son pyjama ainsi qu’un vieux t-shirt trop grand. Celui-ci appartenait à Rusty, une des deux seules choses qu’il lui restait de son sauveur. Son odeur en avait longtemps disparu, mais cela restait un souvenir de la personne qui aurait pu être son frère. Feryel adorait sa petite routine du dimanche avec Charlie, une routine que les deux jeunes Quincy exerçaient depuis qu’elles avaient emménagé ensemble. Avec leur études bien remplies, elles n’avaient pas beaucoup de temps pendant la semaine, alors il avait été décrété que le dimanche soir était leur moment à elle, où elles éteignaient leur portable, allumaient la television et mangèrent de la pizza. La soiree parfaite pour ne rien faire. La jeune présidente Quincy était bien contente que Cole ne soit pas là ce soir, et qu’elle pourrait parler un peu. Il reviendrait tard lui avait-elle, ne se rendant pas compte qu’elle finirait par le mettre à la porte un peu plus tard. Feryel rentra enfin dans son appartement, s’attendant déjà à entendre la télévision allumée et Charlie qui viendra la saluer. Toute fois, une fois qu’elle ait passé le pas de la porte, un silence macabre se répandait autour d’elle. Pas un son, juste de la lumière, comme si quelqu’un était là, mais sans vraiment l’être. Ce ne fut que quand elle entendait un bruit étrange provenant de la salle de bain, qu’elle se ruait dans la dite direction pour trouver sa meilleure amie, accroupie entrain de venir. Feryel la rejoignit, perdue, à la recherche d’une réponse quant à l’état de sa meilleure amie. « Ton traitement? » Lui demandait la jeune blonde. « Qu’est-ce qui se passe Charlie? » Voir sa meilleure ami dans cet état lui donnait un pincement au coeur, et elle voulait avoir une réponse, pas juste cette explication vague.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Feryel & Charlie
Found I wasn't so tough Laying on the bathroom floor.


Je reprenais mon calme, alors que Feryel paniquait un peu plus. Enfin de compte simplement évoquer mon traitement n'avait pas été une bonne idée, et je le voyais dans ses yeux. Elle comprenait encore moins ce qui se passait. Toujours assise sur le carrelage de la salle de bain, je venait lui prendre les mains, encore légèrement tremblante avant de me lancer. « J'ai une tumeur au cerveau. » ça c'était fait. Ne comptant pas la laisser comme ça je poursuivais : « ça fait un moment déjà que je le sais.. en faite je l'ai appris au mois de Juin, c'est pour ça que je ne suis pas venu au Summer Camp d'ailleurs. » je marquais une courte pause. La laissant encaisser ça. Ça faisait quand même des mois que je lui cachais cette nouvelle. Des mois que j'étais restée loin de la maison, loin d'elle, pour ne pas avoir à lui expliquer quoi que ce soit. J'étais simplement venue à son anniversaire cet été, histoire de ne pas éveiller les soupçons, mais une fois de plus je n'avais pas eu le courage de lui en parler, ne voulant pas lui gâcher sa fête. « Je voulais t'en parler mais, je savais pas trop comment te le dire. Puis j'avais pas envie de passer pour la meuf malade et fragile... tu vois ? Celle qu'il faut ménagée tout le temps... » je grimaçais un peu, venant me mordiller la lèvre inférieur avant de prendre une profonde inspiration et d'ajouter. « Je me doutais que j'allais pas pouvoir te le cacher plus longtemps de toute façon... Je t'ai déjà trop mentis, ça allait devenir suspect à force. » Oui parce que mes absences à répétition, même durant les vacances, ou le week-end, puis mes vomissements... à la longue dire que j'allais à la bibliothèque ou que j'avais mangé un truc pas net, allait vraiment sembler étrange.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Feryel & Charlie
Found I wasn't so tough Laying on the bathroom floor.


Feryel essayait de prendre sur elle, mais l’incompréhension pouvait se lire sur son visage. Que se passait-il avec sa meilleure amie? Elle ne comprenait pas, et attendait une réponse rapidement. Puis ce fut le choc. Une tumeur au cerveau. Ce n’était pas possible. Son visage se décomposa doucement alors qu’elle prenait les informations en elle. Charlie allait mourir? C’était cela que sa meilleure amie venait de lui annoncer? Tout ce temps qu’elle était au courant, et elle n’avait jamais pensé à lui dire, et que ce n’était que parce qu’elle l’avait découvert ce soir entrain de venir que l’ancienne vice-présidente Quincy lui annonça la nouvelle. Feryel encaissait tout ce que sa meilleure amie lui disait, ne sachant même pas vraiment quoi répondre. Elle restait sous le choc de la nouvelle, et comme si on venait de lui arracher le sol sous ses pieds, Feryel s’effondrait par terre. « Dis moi, tu vas pas mourir ok? Dis moi que tu vas t’en sortir, et que tu vas assister tout ce que j’ai à faire dans ce monde? Je veux pas te perdre. » L’idée que Charlie ne soit plus là dans un future proche ne lui semblait pas envisageable, et était une vision qu’elle ne voulait pas voir. C’était la premiere fois qu’elle se retrouvait devant le fait que quelqu’un dont elle était très proche pourrait mourir. Apres avoir vu Rusty mourir devant ses yeux, la jeune blonde s’était promise de ne plus avoir à voir la mort en face d’elle, mais celle-ci la chassait aujourd’hui quatorze ans après la mort de son ange gardien.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Feryel & Charlie
Found I wasn't so tough Laying on the bathroom floor.


Feryel restait étrangement silencieuse alors que je lui expliquais la situation, lui avouant lui avoir caché un bon bout de temps, avant d'ajouter qu'il était évident que je n'aurais pu lui cacher plus longtemps. Je m'arrêtai enfin de parler, ne quittant pas ma colocataire des yeux. Elle était clairement sous le choc. Ça m'embêtait un peu de la voir comme ça, dans cet état, par ma faute, et je regrettais presque immédiatement de lui avoir avoué mon secret. Pourtant une part de moi était soulagée. Soulagée de pouvoir partager ce fardeaux avec elle. Je savais, pour l'avoir moi aussi vécu, que ce choc n'était que provisoire et qu'elle finirait comme moi par accepter les choses telles qu'elles étaient. C'est sans grande surprise que lorsqu'elle ouvrit la bouche elle me demanda de la rassurer. J'étais touchée. Tellement que j'en aurais bien pleurer, mais il fallait que je reste forte, puisque visiblement Feryel en avait besoin, elle qui semblait au bord des larmes. J'esquissais presque malgré moi un petit sourire désolée, ne sachant pas trop quoi répondre à cette touchante déclaration et plus particulièrement à cette demande. Je n'allais pas lui mentir une nouvelle fois... si ? « Fer... »  commençai-je en venant serrer un peu plus fort ses mains dans les miennes. « On meurt tous un jour, fait pas ta drama queen.  » lâchai-je sur le ton de la plaisanterie. Bien que ... c'était la vérité, l'on quittait tous ce monde un jour où l'autre. Certain partait juste plus tôt que d'autre. « Si je meurs avant toi ça fera que prouver que je suis meilleure que toi. Puisque... les meilleurs partent les premiers ! » je pouffai de rire, pas mécontente de ma blague de merde avant de reprendre plus sérieusement : « Puis, pour le moment je suis encore là. J'ai de très bon chirurgien qui se penchent sur mon cas, dont mon père d'ailleurs, donc... disons qu'il y a bien 25% de chance que je m'en sorte. » me rendant compte que ce pourcentage était un peu faible je m'empressais d'ajouter : « ou 45%, je sais plus trop, j'ai pas les chiffres en mémoire. » en faite c'était plus de l'ordre du 20 ou 25 pour cent, mais ça elle n'avait pas besoin de le savoir. Il ne fallait pas que je l'affole d'avantage avec des détails inutiles. Du moment que j'allais pas trop mal et que je pouvais vivre ici avec elle c'est tout ce qui comptait.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Feryel & Charlie
Found I wasn't so tough Laying on the bathroom floor.


Feryel savait que les maladies pouvaient tomber sur tout et n’importe qui. Toutes les semaines, elle voyait des enfants malades à l’hôpital, et elle venait leur remonter le moral, jouant et dessinant avec eux. Toute fois, Feryel avait toujours réussi à mettre une certaine barrière entre son travail à l’hôpital et sa vie privée pour ne pas que cela l’affecte tant que cela. Cependant, pour la première fois de sa vie, ce genre d’annonce était de quelqu’un de proche, de la part de quelqu’un qu’elle connaissait que trop bien, avec qui elle partageait chaque jour un appartement, une des personnes les plus importantes de sa vie. C’était une sensation toute différente, et ses emotions se choquaient entre eux dans sa tête. Pour la première fois, elle était totalement perdue face aux choses, n’étant plus en contrôle de la situation. Charlie essayait même de prendre la situation en rigolant, au détriment de la pauvre Quincy. « C’est pas drôle Cha’, je suis pas d’accord que tu meurs, et puis non, on dit tous c’est le meilleur pour la fin. » Dit-elle à moitié en pleure. Charlie pensait que c’était drole, mais Feryel ne le prit absolument pas en rigolant. Blaguer sur la mort était quelque chose qu’elle ne prenait pas du tôt avec le sourire, l’ayant regardé bien trop de fois dans les yeux, la suppliant parfois même de la prendre avec elle que de continuer sa vie misérable dans cet orphelinat à Kaboul. Peut-être que la mort avait quelque chose de mieux pour elle, et que donc elle avait survécu toutes ses atrocités. « Tu vas t’en sortir, ok? Et tu vas pas me laisser, ok? Et même si je dois donner tout mon argent à ton père pour qu’il te soigne, et sauve, je le ferais parce que 25 ou 45%, moi je veux que cela soit 100% de chance que tu t’en sortes. » Oui, Feryel était totalement sérieuse, car elle ferait tout pour aider sa meilleure amie, et la sauver d’une morte proche. « Charlie, je t'aime. Merci d'être ma meilleure amie.. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Visiblement même mes blagues à deux balles n'arrivaient pas à faire rire Feryel. Bon je pouvais comprendre qu'elle prenne cette nouvelle au sérieux, puisque après tout ça l'était, mais je ne voulais en aucun cas la déprimer à ce point. On étaient comme deux idiotes, assises par terre dans la salle de bain, Feryel en l'arme et moi essayant tant bien que mal de détendre l'atmosphère, et de la rassurer avec des pourcentages qui au fond n'avaient rien de vraiment rassurant. Je venais un peu maladroitement lui essuyer ses larmes du bout des doigts alors qu'elle reprenait la parole, parlant de donner son argent à mon père pour qu'il me soigne. J'écarquillais les yeux avant de secouer la tête. « Non, non, non, tu gardes tes sous. Mon père à tout ce qu'il faut où il est. Il bosse dans un très bon hôpital, ils sont blindés. T'en fais pas. » Puis j'ajoutais à mi-voix. « Puis le pourcentage n'est pas une question d'argent. C'est une question de position et d'étendu du cancer. » Je m'arrêtais là puisque bon ce n'était que des détails, elle n'avait pas besoin de connaître tout mon dossier médical. Puis de toute façon elle ne comprendrait certainement pas. « Arrête tu vas me faire pleurer. » râlai-je, venant la pousser gentiment,alors qu'elle commençait à me déclarer sa flamme. Je la pris dans mes bras un petit moment, histoire de calmer un peu les choses, parce que là à ce rythme là on allait finir toute les deux en pleure dans la baignoire avec une bouteille de vodka. (ce qui allait encore me faire vomir... et non merci). « On peut aller devant la télé maintenant ? Parce que j'ai froid aux fesses sur le carrelage. » Ouais parce que bon, ça faisait bien une demie-heure que l'on était assise là, et maintenant que mon envie de vomir était passé, j'avais bien envie d'aller m'asseoir confortablement devant la télé et comâté dans le canapé, histoire d'oublier un peu ces sales effets secondaires.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Feryel ne s’était pas attendue à ce que son dimanche se termine ainsi. Elle essayait toujours de finir une journée sur une note positive, mais aujourd’hui, cela serait difficile. La jeune femme tentait de garder la tête hors de l’eau, chose qui n’était pas si facile. L’idée même qu’elle pourrait perdre sa meilleure amie du jour au lendemain l’effrayait plus que tout. Feryel savait ce que c’était que de vivre dans la peur de perdre quelqu’un de manière totalement imprévu, ayant vécu dans cette peur pendant les dix premières années de sa vie. Une fois qu’elle s’était retrouvée sur le sol américain, elle n’avait jamais vraiment pensé à cela, pensant que la vie ici ne serait plus si désastreuse que dans son pays natale. Elle s’était bien sûre trompée, les attentats de Boston, l’attentat sur Harvard, la prise d’otage. Il y avait beaucoup de choses qui se sont passés rien que dans sa ville, sans compter le reste du pays. L’idée même de perdre Charlie était difficile sur le coup, et si cette dernière essayait de rassurer comme elle pouvait la jeune présidente Quincy, ce n’était pas si facile. Mais au fond d’elle, Feryel savait qu’elle allait devoir être forte, et être là pour Charlie. « Tu me dis tout hein, si il y a des complications, si il faut que tu sois hospitalisée. Je veux être là pour toi. » Lui dit-elle, alors qu’elles continuaient de se serrer dans les bras. Charlie proposa alors d’aller dans le salon pour regarder la télé, et ainsi poursuivre leur petit rituel du dimanche soir. « Ouais faisons cela. Tu veux que je nous commande de la pizza, ou cela va te faire vomir? » Feryel préférait tout simplement être sûre de ne pas rendre sa meilleure amie malade à nouveau. « Je vais prévenir Cole de ne pas venir ce soir. Je lui dirais juste qu’on a eu une urgence et qu’il doit se trouver autre part pour dormir. » Parce que pour le coup, la jeune blonde n’avait aucune envie de faire face au vice-président eliot qui logeait chez eux pour le moment. Les deux jeunes femmes se dirigeaient alors jusque dans le salon pour se poser sur le canapé, et profiter de la présence de l’autre.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)