Think less, feel more (Millie)

Est-ce que c’était cette musique ? Est-ce que c’était cette danse ? Cette proximité soudaine et nouvelle entre nous ? Je ne saurais l’expliquer mais l’instant qui suivit ce premier baiser, je me sentis obligé de m’excuser, craignant aussitôt de l’avoir mis mal à l’aise… Je devrais la relâcher la laisser filer et pourtant… A peine mon –désolé- prononcé, je l’attirai de nouveau à moi, me penchant pour reprendre ses lèvres en otage. Le corps de la demoiselle se plaqua un peu plus contre le mien, comme demandeur de davantage de contact entre nous, sa bouche se fit plus pressante contre la mienne, notre baiser s’approfondit, plus passionné, plus poussé, nos langues jouant alors l’une avec l’autre. Ce n’est qu’à bout de souffle que ce deuxième baiser prit fin. Nos regards accrochés, il n’y avait plus de désolé, ni dans ma tête, ni dans ma bouche, ni ans la sienne… Aucun de nous ne parla, et ce fut Millie cette fois, qui amorça le rapprochement faisant fusionner à nouveau nos lèvres…Lorsqu’elle abandonna ma bouche pour laisser courir ses baisers contre la peau de mon cou, mon pouls s’affola. Ma main remonta jusqu’à son visage, caressant doucement sa joue, son front pour se perdre ensuite dans ses cheveux, un frisson me gagnant du fait de ces audacieux baisers, complètement enivré par la douceur et le parfum de sa peau… J’en oubliais mes réserves, j’en oubliais cette petite voix qui me criait que ce n’était pas mon rôle, qu’en tant que supposé ange gardien de la jeune femme je n’étais pas censé la désirer, la caresser, la vouloir, comme je le faisais actuellement. Mes doigts glissèrent alors sous son menton pour lui faire relever le visage à nouveau vers moi, et mes lèvres repartirent s’emparer des siennes avec fièvre et passion… 

Donovan était passé d'Ange-Gardien à …. Tu ne trouvais pas les mots pour décrire cette situation, cette proximité si soudaine. Franchement, tu ne voulais pas y penser maintenant étant trop occupée à capturer ses lèvres contre les tiennes comme tu le faisais depuis quelques minutes. En effet, ton corps demandait toujours plus de contact avec l'homme de vingt-sept ans, car tu te collais le plus contre lui. Votre échange de bisous devenait de plus en plus intense, sauvage tandis que vos langues se cherchaient mutuellement. Pendant les quelques instants de répit, tu ne le lâchais pas du regard en ayant ta main fermée en poing contre son torse, tapotant celui-ci d'un air hésitant puis finalement, c'était toi qui recommence à le chercher en déposant pour l'énième fois sa bouche contre la sienne, mais pour changer, tu descends dans le cou du Winthrop où tu voulais sentir son poul battre plus vite grâce au battement du cœur dans cette partie en bas du visage. Tu sens les phalanges de l'homme de vingt-sept ans sur ton visage puis ta joue pour terminer dans ta longue crinière rousse. Puis ton menton vient se redresser à l'aide des doigts du Français pour le regarder dans les yeux tandis que la bouche de Don viennent se coller contre les tiennes. Prise dans cet élan de folie qui est le désir, tu le pousses alors contre le premier mur et commence à lui défaire les boutons de sa chemise en prenant ton temps ayant toujours le souffle couplé. Une fois cette tâche réalisée, tu regardes son torse qui était musclé, puis avance de son visage, collant ta joue contre la sienne pour murmurer dans un souffle. « Apprends-moi ce que ça fait d'être un avec une personne le temps de quelques minutes. » Tu ne savais pas si le blondinet avait bien compris ta demande. Mettant tes bras autour du cou de celui qui connaissait la famille royale de Monaco, tu l'observes dans les yeux en ne bougeant pas d'un pouce en étant parfaitement sérieuse. Chaque millimètre de ton corps voulait ne faire plus qu'un avec lui, car oui, il brûlait de désir pour cet homme.  

Je prenais peu à peu conscience que je m’étais leurré, que je m’étais menti à moi même en m’attribuant ce rôle d’ange gardien. Ce que je ressentais pour Millie n’était pas uniquement un besoin de la protéger, et c’était à présent, mes lèvres collées contre les siennes que je le réalisais. J’étouffais ma conscience, ma culpabilité, pour profiter de cet instant, de ce rapprochement, alors qu’elle répondait avec la même urgence, le même désir, la même fièvre à l’appel de mes lèvres sur les siennes. La jeune femme me poussa alors contre l’un des murs de la pièce, ses doigts s’activant ensuite sur les boutons de ma chemise. Mes mains restèrent d’abord sagement ancrées sur sa taille, comme si je n’osais pas m’attaquer à sa tenue, malgré l’envie que j’avais moi aussi de l’en débarrasser, ne serait-ce que pour sentir sa peau contre la mienne. Le regard de la demoiselle se perdit un instant sur mon torse une fois mon vêtement ouvert et elle reprit alors la parole, dans un souffle, prononçant cette demande, comme une autorisation pour moi d’aller plus loin. Et pour toute réponse, dans un premier temps, ma bouche emprisonna de nouveau la sienne, l’embrassant fiévreusement. Je la fis doucement basculer à ma place, inversant nos positions de sorte que ce soit son dos qui se retrouve contre le mur. Sauf que ce qu’elle venait de dire fit écho en moi, cela signifiait aussi une chose : Millicent n’avait jamais été avec quelqu’un, physiquement parlant… Sa première fois. C’était important, quelque chose qui avait un sens particuliers, ce qui me fit donc marquer un temps d’arrêt. Me détachant quelques secondes, mon regard était plongé dans le sien et je lui demandai : « T’es sûre que c’est ce que tu veux Millie ? » Sûre de vouloir perdre sa virginité, sûre de vouloir le faire avec moi, ce soir ?  

La température était montée si rapidement que tu t'étais prise à ton propre jeu en essayant de lui avoir confié ce rôle d'ange-gardien. Puisque désormais, tu étais à deux doigts de passer une étape importante pour une femme aussi bien qu'un homme. Faire l'amour pour la première fois, se lier à quelqu'un le temps de quelques moments délicieux. Donovan et toi, vous n'arrêtez pas de vous embrasser grâce à vos lèvres collées l'une contre les autres. Heureusement pour toi, le blondinet avait compris ta demande. En guise de réponse, il inverse les rôles, te mettant contre le mur, dos collé contre ce dernier en l'emprisonnant tes lèvres contre celle de l'homme de vingt-sept ans. Quelques minutes plus tard, tu vois le rouge s'arrête en enlevant ta bouche de la tienne, et juste plonger ses yeux dans tes pupilles. Pour dire la vérité, tu appréhendais ce moment et en même temps, tu avais découvrir ça, ce que ça fait comme « expérience. » Mais, tu avais peur d'être mauvaise, de ne pas être à la hauteur. « Oui, c'est ce que je veux Donovan. » Maintenant reste plus qu'à l'homme d'y aller doucement et surtout en douceur. S'approchant de lui, tu prends l'initiative de t'enlever le haut, de te retrouvant en sous-vêtement, c'est-à-dire en soutien-gorge. Jetant le haut à ses pieds. Rien qu'au regard que lançait le Français, tu voyais qu'il te regarder d'un air doux et en même temps rempli de désir. Tu poses alors ses mains sur ta taille qui était maintenant découverte, pouvant désormais caresser ta peau. Tes lèvres s'approchent une nouvelle fois de celles de Donovan pour l'embrasser avec fougue, tandis que tes mains viennent se perdre dans son dos, le tirant vers toi afin de réduire l'espace qu'il y a entre vous. Maintenant, tu pouvais sentir ta peau contre la sienne.  

J’avais terriblement envie de la jeune femme, envie d’aller plus loin encore que ces baisers passionnés que nous échangions. Mais lorsqu’elle prononça ces mots, cette demande, révélant ainsi qu’elle n’avait jamais passé ce cap important avant, je pris la temps de m’écarter un peu, de temporiser mon désir pour lui demander si elle était sûre d’elle. Nos regards accrochés, elle me confirma donc que c’était ce qu’elle voulait, et s’approchant ensuite à nouveau de moi, ses mains firent doucement tomber son haut, révélant son buste, sa peau claire, sa lingerie qui sublimait à merveille les courbes de sa poitrine. Une lueur charmée s’alluma dans mes yeux à cet instant précis, incapable de détacher mon regard brulant de son corps qu’elle me révélait, qu’elle m’offrait ainsi, par cette façon de se dévoiler, par son geste ensuite, quand elle s’empara de mes mains pour les guider sur sa taille, m’invitant ainsi à la toucher, la caresser. Mes doigts effleurèrent sa peau, alors que nos bouches se retrouvaient, puis ils s’y ancrèrent plus fermement lorsque le baiser se fit de nouveau plus fougueux. Doucement, mes mains glissèrent sous ses cuisses pour la soulever doucement du sol, la portant jusqu’à sa chambre dont la porte était restée entrouverte. Allongeant délicatement la demoiselle sur le lit, je ne stoppai pas mes baisers, mes lèvres délaissèrent un instant les siennes, mais pour mieux voyager tout contre sa peau désormais découverte. Embrassant son cou, son buste, la naissance de sa poitrine que son soutien gorge laissait entrevoir, et puis son ventre ensuite, pesant mes gestes, doux, calmes… 

Maintenant que tu avais confirmé que tu voulais aller plus loin avec Donovan en dévoilant un peu plus ta peau, ta chaire, tu t'étais emparé de lui en mettant tes mains sur son dos en recommençant à l'embrasser avec toujours autant de passions. Pendant que tu l'embrassais, le blondinet passe alors ses mains sur tes cuisses afin de te porter jusqu'à ta chambre où la porte de cette dernière était entrouverte. Pendant le trajet jusqu'à ton petit cocon, tu resserres ton étreinte contre le Winthrop tandis que ta bouche viennent se poser contre la peau de son cou, pour remonter jusqu'à sa joue où il y avait sa petite barbe. Venant t'allonger délicatement sur le lit, tu poses tes doigts contre le dos de l'homme de vingt-sept ans que tu caresses du bout des doigts. Pendant qu'il embrassait ton cou, tu penches ta tête sur le côté en te mordillant les lèvres, tandis que tes phalanges viennent se perdent dans les cheveux blonds du Français. Chaque baiser te donnait un peu plus de frissons le long de ton corps, tandis que ton cœur battait très fort et surtout tellement vite. Ton souffle chaud se perdait contre la peau du Monégasque. Doucement, tu te redresses en prenant en otage sa bouche contre la tienne, pour venir s’asseoir contre lui bassin contre bassin. Tes doigts glissèrent sur chaque partie de son corps dévoilé, tandis que tu le pousses doucement pour qu'il soit le dos contre le lit en ne lâchant pas sa bouche. Doucement, tes mains viennent se poser sur la boucle de sa ceinture que tu viens doucement défaire presque d'une main tremblante à cause de l'excitation, espérant qu'il avait tout ce qu'il faut pour passer cette étape sans te retrouver enceinte quelques jours plus tard.  

Ce n'est pas grave