Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitySurprise, Bitch. I bet you thought you saw the last of me. (Feryel&Cole)
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Surprise, Bitch. I bet you thought you saw the last of me. (Feryel&Cole)

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Je poussais la porte de l'appartement après une longue journée passée au centre d'urgence de Cambridge. C'était pas vraiment la façon dont j'avais prévu de passé mon dimanche. Non à vrai dire j'avais plutôt imaginé une journée tranquille, à faire des pâtisseries tout en me déhanchant sur le dernier Bruno Mars. Mais avec les récents événements, j'avais préféré apporter mon aide aux moins chanceux. Puis au moins ça me faisait pratiquer mes cours en dehors de l'hôpital. C'est donc épuisée que je rentrais à la maison, et que je traînais des pieds jusqu'à la salle de bain pour me prendre une douche bien méritée. J'avoue que je me sentais un peu coupable à l'idée que certains soient forcés de passer la nuit au Memorial Hall, alors que j'avais la chance de retrouver le confort de mon lit. Mais bon, je n'allais pas invité tout les étudiants à la rue du campus à venir squatter la troisième chambre de l'appartement, puisque Feryel m'avait déjà envoyé un texto pour me prévenir qu'elle ramenait un ami ce soir. Sachant ça, j'évitais de m'habiller comme un sac en sortant de la douche, enfilant des vêtements confortables mais restant tout de même présentable pour ne pas effrayer son invité, et puis surtout pour ne pas faire honte à ma colocataire. Puis je commandais trois pizzas avant de me coller devant la tv en attendant le livreur. Feryel m'avait prévenue qu'elle rentrerait tard, et je l'avais, par la même occasion, prévenue que je comptais regarder Friends sans elle et que deux pizzas l’attendraient dans la cuisine à son retour.


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« Quoi y’a plus de chambres de dispo ? » Je regardais la liste des eliots relogés chez les quincys, et aux vues de leurs locaux, il n’y avait apparemment plus aucune pièce pour moi. Et hors de question que je campe sur un lit de camp ici où là bas, au Memorial Hall. J’étais le VP quoi. J’avais passé quelques coups de fil, mais bien sûr, les hôtels et chambres d’hôtes avaient été pris d’assaut par les touristes bloqués là et les habitants dont les logements étaient délabrés par la tempête. Super… J’en venais à regretter mon appartement, précipitamment vendu après ma rupture avec Kyla. Mon regard vrilla à nouveau sur la liste des occupants de la quincy, cherchant un nom en particuliers… Feryel Oswald, envisageant tout à fait qu’elle m’accueille dans sa chambre étudiante et dans son lit. Je fus surpris de ne pas le trouver : « La présidente, elle ne vit pas ici ? » m’étonnai-je. Un quincy m’informa alors qu’elle avait son propre appartement. Et un sourire étira alors mes lèvres. Je parcourus des yeux la salle commune, cherchant la blonde du regard avant de m’avancer vers elle. « Va falloir faire des travaux d’agrandissements on dirait, il n’y a plus de chambres de dispo ici… » l’informai-je alors. La pauvre, elle avait l’air débordée, elle avait surement eu beaucoup à gérer avec le relogement et voilà que je venais jouer les malheureux. « Je n’ai plus qu’à aller dormir sous les ponts je crois… » Prenant d’ailleurs une moue triste, surjouant un peu, parce qu’en réalité j’avais bien sûr moyen de trouver des volontaires pour m’accueillir, mais l’idée c’était de titiller l’âme charitable de la séduisante blonde pour qu’elle se propose de m’accueillir chez elle.
Et puis finalement, c’est ce qu’elle fit… M’inviter chez elle. Ne souris pas trop Cole, sinon elle va te mettre à la porte. Je la suivis donc jusque chez elle, arrivant devant sa porte, la regardant introduire les clés dans la serrure, imaginant déjà la soirée qui se profiltait et une façon bien particulière de se réchauffer par ce temps maussade, n’imaginant pas un instant qu’il puisse y avoir une ombre au tableau… Et une ombre que je connaissais déjà d’ailleurs.

hj : trop contente de re rp avec toi @Charlie A. Harrington hanwii
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 Feryel ne comptait plus les heures qu’elle se trouvait à présent debout et réveillé. On ne pouvait pas dire que la sieste nocturne qu’elle eu avant de se faire réveiller par le feu, lui avait apporté un quelconque rafraîchissement. Plus de 36 heures qu’elle était debout, et elle se demandait encore comment elle arrivait à tenir sans s’écrouler. Passant dans chaque chambre pour s’assurer que chaque membres de la quincy ainsi que de la eliot et de la lowell étaient confortablement installés dans leur chambre. Cela allait finir par être assez à l’étroit au sein de la confrérie pour les semaines à venir. Combien de temps est-ce que cela allait durer avant que les choses allaient rentrer dans l’ordre? Longtemps. Avant de rentrer chez elle, Feryel décida de passer à son bureau afin de récupérer quelques papiers, et des affaires qui pourraient lui être utile pour la semaine à venir. Retrouver son lit, la présidente quincy ne pouvait qu’anticiper de se trouver sous ses draps chauds, et de pouvoir prendre une douche. Réglant quelques derniers détails avec un des professeurs responsables, ils se rendaient dans le hall d’entrée. Feryel y croisa Cole, l’informant qu’il n’avait pas de chambres. Cela elle le savait. Tout était plein à craquer, et pour le coup, Feryel était même contente que certains Quincy ne vivaient pas ici, pouvant ainsi libérer des chambres pour ceux qui en avaient vraiment besoin. Elle cherchait désespérément une solution pour Cole, mais rien ne lui vient à l’esprit en ce qui concernait la Quincy House. Il n’y avait plus de place, et le laisser dormir sur un canapé après ce qu’il venait de vivre, ce n’était pas humain. Sur un coup de tête, Feryel décida de l’inviter chez elle. « J’ai une chambre de libre chez moi, tu peux rester pour la nuit. On trouvera une autre solution demain. » Charlie était déjà repartie et avait entrepris leur rituel du dimanche soir sans elle, mais Feryel était sûre que cela ne dérangerait pas sa colocataire d’offrir un toit pour quelqu’un qui n’avait plus rien. Sa meilleure amie avait passé la journée à aider les blessés, et méritait également de rentrer pour se reposer. Les deux Quincy avaient une chambre de libre après le départ de Nemo, et Cole pourrait l’utiliser le temps d’arranger autre chose pour sa personne. Les chefs de maisons quittaient enfin la Quincy House, alors que la nuit était déjà bien tombée, et c’était en silence qu’ils se rendirent jusqu’à l’appartement de Feryel se trouvant pas très loin du campus. « Ma coloc a commandé de la pizza pour nous. C’est pas aussi classe que le dîner de vendredi, mais ça va faire du bien de manger quelque chose. » Le prévenait-elle avant d’ouvrir la porte d’entrée. « Charlie, on est là ! » Annonça-t-elle d’une voix forte, ne s’attendant pas à ce qu’elle venait de faire en invitant Cole chez elles.
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Une part de pizza, deux, trois, puis quatre, le tout en sirotant un coca-cola zéro, histoire de me donner bonne conscience. Je faisais ma grosse, confortablement installée dans le canapé, les jambes couvertes par un plaide terriblement doux, en pouffant de rire devant l'une de mes séries préférés, lorsque j'entendis Feryel rentrée. Premièrement le bruit familier du verrou, puis la porte qui s'ouvre et enfin la grosse voix de ma coloc qui me prévient qu'elle est là. Ouais "grosse voix", parce que bon... elle a la voix un peu grave quand même pour une grande blonde ! Je reposai la cinquième part de pizza que j'étais entrain de dévorer, m'essuyant rapidement la bouche avec une serviette en papier, histoire de ne pas saluer l'ami(e) de Feryel avec de la tomate aux coins des lèvres. Puis je me tirai du canapé, bien décidée à aller les saluer. Glissant sur le parquet avec mes chaussettes, j'arrivais près de l'entrée et sans même regarder la personne qu'avait invité Feryel, qui était de toute façon derrière cette dernière, je pris ma colocataire dans mes bras. « Welcome home. » dis-je avant de poser un rapide baiser sur sa joue et de mettre fin à notre étreinte. « Pas trop dure cette journée ? » demandai-je en esquissant un sourire, sachant pertinemment que la pauvre avait passé sa journée à se battre à la Quincy House pour reloger certains Eliot et Lowell. Je déposais enfin mes prunelles bleu sur celui qu'elle avait invité, m’apprêtant à le saluer chaleureusement lorsque je le reconnu. Le petit sourire qui c'était dessiné sur mes lèvres en voyant Feryel, disparu aussitôt. « Non... » lâchai-je à mi-voix. Je fis machinalement un pas en arrière, comme traumatisé par la présence de l'Eliot, reportant mon attention sur Feryle. « C'est lui que t'as invité ? Sérieusement ? » lâchai-je sans vraiment caché mon mécontentement, croisant mes bras sur ma poitrine. Oui j'étais une Quincy, oui je vivais pour aider les autres, (littéralement puisque j'étais en bonne voie pour devenir chirurgienne,) mais là c'était au dessus de mes forces. Il n'était pas question que je laisse ce mec rentrer chez moi et ce même s'il devait passer la nuit sous un pont par ma faute. Et pourtant étant malade et me rendant compte combien la vie était courte, je m'étais promise de me réconcilier avec tout le monde. Mais avec lui c'était impossible. Non, vraiment entre Cole et moi c'était le jour et la nuit. Il était imbuvable, purement et simplement méchant, j'étais sûr que si j'annonçais maintenant avoir le cancer, Feryel elle se mettrait pleurer alors que lui rirait au éclat. Il était hors de question que je le laisse passer ne serait-ce que cinq minutes sous mon toit. Il m'avait toujours manqué de respect, m'avait énervé au point de le gifler, bref, je ne pouvais pas me le voir. Ici j'étais chez moi, en sécurité, et il allait tout gâcher en m'agressant dans mon salon.


hj : perso je sais pas si je suis contente @Cole S.-Wildingham Surprise, Bitch. I bet you thought you saw the last of me. (Feryel&Cole) 166564858 Surprise, Bitch. I bet you thought you saw the last of me. (Feryel&Cole) 2474380249  
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  « La pizza, ça sera parfait… » soufflai-je modestement. C’était pas le moment de jouer les gourmets et de refuser une invitation. Non parce que, pump it up, Feryel m’avait invité à dormir chez elle. Et que oui, ça, dans la tête d’un Cole Wildingham au bout du rouleau, ça sonnait comme un –voulez vous coucher avec moi- Elle avait juste pas précisé que le couchage, ça serait dans la chambre libre de son ancien coloc… On passa la porte, et le prénom qui s’échappa de ses lèvres pour annoncer notre venue aurait du me mettre la puce à l’oreille. Des Charlie, c’était répandu comme prénom pour ma défense, alors c’est toujours avec ce grand sourire satisfait que j’avançais à l’intérieur de l’appartement, derrière Feryel. Et puis, voilà, THE moment. Elle aurait pu se passer au ralenti cette scène. La fameuse coloc arriva, d’abord hors de mon champ de vision, étant toujours dans le dos de la jolie blonde. Elles se saluèrent et c’est au moment où elle se détacha de Feryel après leur accolade que je la reconnus. Ma machoire tomba quelque peu de surprise, mon regard s’écarquilla, et je restais sans voix, la détaillant comme si c’était la première fois que je l’apercevais… Et pourtant, non… On s’était déjà rencontrées, elle et moi. Charlie. L’ancienne VP. J’aurais du tilter, j’aurais du deviner. Et maintenant, c’était trop tard pour faire demi tour, volte face et m’échapper. Le regard de la demoiselle croisa le mien et elle marqua aussitôt un mouvement de recul. « Si… » soufflai-je à mon tour, avec un petit sourire qui apparut au coin de mes lèvres, choisissant de ne pas me laisser déstabiliser par la présence de la jeune femme. Elle allait tout faire foirer, tout le scénario coquin que j’avais rêvé dans ma tête risquait de tomber aux oubliettes. Elle manifesta alors sa désapprobation face à mon invitation en ces lieux. « J’ai nul part où aller Charlie… » confiai-je, sortant mon regard de chien battu, espérant titiller ainsi son âme charitable et surtout qu’elle taise mon attitude de l’an passé, lorsque j’avais été lui aboyer dessus après l’un de ses discours de VP.

hj : sois sympa et tu seras témoin à notre mariage @Charlie A. Harrington Surprise, Bitch. I bet you thought you saw the last of me. (Feryel&Cole) 166564858
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Feryel avait passé une très longue journée. Elle ne voulait plus que rejoindre sa salle de bain pour prendre une douche et puis aller dormir. Heureusement que Charlie avait commandé de la pizza, impossible de cuisiner ce soir. On disait souvent que vivre avec sa meilleure amie pouvait mal finir, mais dans le cas des deux Quincy, elles avaient trouvé une combinaison parfaite pour réussir a vivre ici. Nemo était parti en fin d’été, laissant a présent les deux jeunes femmes seules. Parfois, Feryel ne pouvait s’empêcher de peut-être croire que c’était de sa faute, mais quitter son propre appartement pour la nouvelle ne pouvait pas être logique. Enfin, ce n’était pas plus mal, étant donné que cela laissait la place pour Cole de pouvoir dormir dans la chambre d’ami. N’ayant aucune idée de la relation que sa meilleure amie entretenait avec le vice-président eliot, elle l’invita chez elle sans autre pensés. Honnêtement, la présidente quincy ne voulait que régler ce soucis de relogement. Tout le monde était enfin relogé au sein de la quincy, et cela lui laissait sa fin de dimanche pour elle avec de la pizza et un épisode de Friends, une routine que les meilleures amies entreprenaient chaque dimanche soir. Toute fois, ce soir, tout était different et quand bien même que Charlie vient la saluer en la prenant dans ses bras, elle ne se doutait pas de la tempête qui arrivait insouciant sous peu. Restant un peu dans les bras de sa coloc, elle prit la bonne énergie en elle. « Je suis contente d’être à la maison ! » C’était tout ce qu’il y avait à dire après cette journée dure pour elle psychologiquement. Elle était contente que ni ses parents ni sa soeur n’aient rien eu, mais les images de la Lowell bruler devant ses yeux comme un vieux souvenir d’une ville entière qui brule ne partiront pas d’aussitôt. S’apprêtant à présenter Cole à Charlie, cette dernière prenait les devants pour annoncer son mécontentement. Ils se connaissaient? Visiblement, pas en bien. « Charlie, j’ai pas envie de me disputer avec toi là. » Soufflait-elle, fatiguée de la journée. « Y a plus de place à la quincy ou à la cabot. J’allais pas le laisser à la rue non ! » C’était tout simplement contre les principes de Feryel de laisser quelqu’un qu’elle connaissait dans le pétrin. Cole ne faisait qu’accentuer le fait qu’il n’avait nul part où aller.

hj ; on evite de se taper dessus Surprise, Bitch. I bet you thought you saw the last of me. (Feryel&Cole) 166564858
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A peine il eu ouvert la bouche que déjà j'avais des envies de meurte et pourtant il n'avait émit qu'un son, et je n'étais pas normalement du genre violente. Comme quoi Cole faisait ressortir une facette sombre de ma personnalité, une que même l'alcool et la dépression n'avait jamais fait sortir. J'exprimais sans plus attendre mon mécontentement au près de ma colocataire, mais elle ne voulait visiblement rien entendre. Et je détestais utiliser cet argument mais : c'était mon appartement bordel ! Cole commençait à faire me faire des yeux de chien battu en expliquant qu'il avait nul par où aller et je le coupais tout de suite, sans quitter Feryel des yeux.  « Je t'ai pas parler à toi. » Puis sur un ton moins froid j'ajoutais à l'attention de ma colocataire : « J'ai pas envie de me disputer non plus, mais je n'peux pas te laisser l'inviter ici comme ça. » Je posais mes mains sur mes hanches avant d'ajouter : « Il n'est pas question qu'il passe la nuit chez nous. Pas tant que je vivrais ici en tout cas. » En faite c'était clair : de mon vivant jamais Cole ne resterait chez moi. Alors Feryel et lui avaient plutôt intérêt à prier pour que ma tumeur grossisse soudainement et me tue sur le coup. « Il peut tout à fait dormir chez le voisin de palier, ou … je sais pas, se payer un bille de train pour se trouver une chambre d'hôtel dans une ville voisine. Honnêtement je m'en fou, du moment qu'il passe pas la nuit ici. » J'étais déterminée. C'était simple : c'était lui ou moi. Car si Feryel tenait vraiment à ce qu'il reste ici, alors j'allais de ce pas faire ma valise pour partir. Je préférais mille fois me retrouver à bosser toute la nuit à l'hôpital et dormir dans une salle de repos, plutôt que d'avoir à supporter le regard hautain et les piques de ce vice-président en carton.

hj: Si vous vous marriez, je prend une fusée pour quitter cette planète. Richard J'aurais perdu toute foi en l'humanité je pense. Surprise, Bitch. I bet you thought you saw the last of me. (Feryel&Cole) 2157042859 
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 Surpris d’abord, puis rapidement amusé par l’expression complètement effarouchée de Charlie en découvrant que j’étais l’invité surprise de sa coloc. Un petit –si- un peu provocateur s’échappa de mes lèvres, et rapidement je me repris. Ce n’était pas dans mon intérêt de l’agacer, de l’énerver, elle risquait de me mettre dehors, et je sentais déjà ma nuit d’amour romantique dans les bras de la belle blonde s’envoler. Enfilant le masque de pauvre malheureux, yeux suppliants et lueur chagrinée dans le regard, j’allais dans le sens de Feryel, soulignant que je n’avais nul part où aller. En réponse de quoi je n’eus le droit qu’à un aboiement de la jeune femme. Aussi mal commode et antipathique que dans mes souvenirs, tiens donc, elle n’avait pas changé. Et si les premières secondes, ça m’avait amusé, désormais, en la voyant se tourner vers la présidente et se lancer dans un discours complètement fermé, affirmant que je ne pouvais en aucun cas dormir ici, pas avec elle sous ce toit, j’avais d’un coup, bien moins envie de me marrer. Je déglutis difficilement, perdant mon regard de chien battu pour ronchonner, sentant l’agacement monter : « Il est passé où ton esprit quincy ? » Oui parce que bon, normalement on accueille les malheureux à bras ouverts non ? Y’avait une sélection pour les gens dans le besoin ? Toi, t’es pas mal, prends une couverture. Toi, t’es moche, ta tête me revient pas, tu peux crever de froid ? Bien je pensais les gens altruistes capable de davantage d’ouverture d’esprit. J’aurais peut être du venir avec mes fringues déchirées et partiellement cramées de la veille pour susciter sa pitié ? Je croisai le regard de Feryel, et me repris, calmant mes nerfs, je ne voulais pas lui laisser entrevoir mon plus mauvais côté, celui de snobinard insupportable et capricieux qui pète une crise dès qu’on lui refuse quoi que ce soit. Ravale ta fierté Cole, et fais le, y’aura peut être que ça qui marchera sur cette hystérique : « Charlie, je sais pourquoi tu ne veux pas de moi ici. » Mon regard voyagea de l’une à l’autre des colocataires et j’expliquai alors : « On a eu un –accrochage- l’an dernier. » Ou plutôt, j’étais allé chercher la merde. Mais dans ma tête, avoir un accrochage ça sonnait beaucoup mieux. « Et je n’ai jamais eu l’occasion de te dire que j’étais désolé. » Gros gros effort de ma part. Qu’est-ce que je ferais pas pour les beaux yeux de Feryel…

hj : Bon voyage alors :giggle:
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Feryel ne comprenait pas du tout la réaction de Charlie. Ou était le problème qu’il dorme chez eux? Il y avait une chambre de libre, Nemo ne résidait plus ici, et donc Cole pouvait bien dormir dans la chambre d’ami à présent. Toute fois, cela ne plaisait pas à la colocatrice de Feryel. Elle savait que Cole n’était point gentil avec tout le monde, que son cote snobinard devait bien lui donner des ennemies, mais une réaction de la sorte de sa meilleure amie, cela Feryel ne s’attendait pas du tout. Elle avait passé une très mauvaise journée, était fatiguée et ne voulait vraiment plus que rejoindre son lit pour enfin pouvoir dormir. Demain était un nouveau jour, et peut-être qu’elle pourrait en reparler demain. « Tu veux pas te disputer, mais tu aides pas là. » Cole se mit d’ailleurs à parler, faisant une remarque qui ne devait vraiment pas aider. « Cole, je pense que c’est mieux si tu te tais pour le coup. » Lui remarqua-t-elle. C’était une discussion entre elle et sa coloc. Elle soufflait, fatiguée de cette journée, de cette merde, et surtout des attaques qui se lançaient dans sa tête. « Une nuit Charlie. Y a rien à perdre. Toute la ville est ravagée par la tempête. Je viens de reloger une vingtaine d’étudiants au sein de la Quincy House qui est déjà pleine a craquer, et je t’avoue que là, j’ai pas du tout envie de me prendre la tête avec toi parce que j’ai invité un ami. Tu sais pas ravaler ta fierté juste pour moi? J’essaie vraiment de la faire fonctionner cette alliance, et je sais que c’est notre chez nous, mais juste pour ce soir, s’il te plait. Et si tu veux pas, on peut au moins le laisser prendre une douche. Il a pas eu une nuit et journée facile, non plus. Les eliots n’ont plus de confréries, ils ont perdu toutes leurs affaires personnelles, je pense qu’on devrait quand même se serrer un peu les coudes. » Dit-elle, espérant surtout pouvoir parler seule avec Charlie à un moment, mais impossible avec Cole juste derrière Feryel qui entendait tout. « En plus, tu vois, il s’excuse. » Feryel faisait un signe up à Cole pour lui montrer que c’était une bonne initiative, bien que surement Charlie n’allait pas le croire. Cole qui s’excuse, c’est une vue très rare, et surement très faux également.

hj ; euh qui a dit qu'on va se marier? :ôô:
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On récolte ce qu'on sème et clairement Cole ne récoltait pas grand chose de positif en ce moment. Il n'avait jamais été sympa avec moi, pire encore il avait été imbuvable et purement méchant. Alors oui, il devait certainement se rendre compte que sa méchanceté ne lui avait pas rendu service et que par sa faute, et uniquement SA faute, il allait devoir passer la nuit dehors. Et ce n'était ni ses yeux larmoyants, ni même ses arguments prévisibles au sujet de la Quincy qui allaient me faire changer d'avis. Par contre Feryel, elle, avait des arguments plus convainquant, il fallait bien l'admettre. Elle touchait une corde sensible en venant pleurnicher au sujet de sa journée, en évoquant tout les Eliots qui avaient perdu leur confrérie et leurs affaires... Au fond, rien que je ne sache pas déjà, mais de l'entendre le dire, je me sentais presque mal à l'idée de refuser un toit à Cole. Bien qu'il soit le pire des êtres humains que j'ai eu l’occasion de rencontrer, il n'en restait pas moins un étudiant, comme Feryel et moi, et un membre actif et investi sur le campus. Et même s'il était une véritable pourriture, il ne méritait pas de passer une nuit sous les ponts, surtout par ce temps. Je soupirais, forcée de constater que je pouvais au moins le laisser se doucher, voir même passer une nuit ici, rien qu'une. Puis Cole s'excusa. Honnêtement, je n'en croyais pas un mot. J'avais vu le genre de personne qu'il était, et ce genre de mot ne faisant pas partie de son vocabulaire : ça ne pouvait être qu'un mensonge. Et qu'il s'excuse ou non, ma décision était déjà prise : « Il peut se doucher et manger un repas chaud. Et s'il arrive à se comporter correctement d'ici... disons 22 heure 30, le temps que je finisse mon épisode de friends et ma pizza : alors peut-être qu'il pourra rester pour passer la nuit. » Dis-je simplement avant de tourner les talons pour rejoindre le canapé. Je faisais un effort, j'allais le laisser rentrer, le laisser se doucher, lui accorder une place sur le canapé pour qu'il mange la pizza que j'avais soigneusement choisis pour Feryel. Mais au moindre faux pas de sa part, il pouvait dire adieu à la chambre d'ami et bonjour au trottoir. Il avait assez d'argent pour soudoyer un voisin, ou pour prendre un avion et aller dormir à l'autre bout du monde s'il le voulait, donc s'il m'embêtait ne serait-ce qu'un peu, je n'allais pas avoir de pitié pour lui. Il y avait certainement tout un tas de sdf dehors, mieux élevés que lui et qui seraient ravis de profiter du confort d'un vrai lit.


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