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Amare n’a pas vraiment connu l’amitié, l’amour - en dehors de sa mère, un cercle d’amis fidèle avant d’arriver à Boston. Il a connu l’amour en Romy, l’amitié avec Sabian, et à présent Cece, Ashleigh, Orysia. Des personnes si différentes de lui et qui ont réussi à percer un peu de sa carapace. Il n’était donc pas inhabituel de le voir avec Cecelia, cette princesse si différente des autres, dans un petit café du campus, parlant comme si leur vie en dépendait. Au contraire, ça faisait partit du décors, leur réunion improvisé mais si libératrice. Cece ne cessait de penser à Sabian, et le métisse était sur que la réciproque était vraie. Il accusa les paroles de la blonde, ne comprenant pas trop comment elle arrivait à s’attacher aussi facilement car lui repoussait tout le monde, mais lui laissant le bénéfice du doute. La preuve, Orysia était sans aucuns doute la seule personne qui est arrivé à le toucher sans faire autre chose que sourire. Étrange mais vrai. « Je te protège moi, je suis un bouclier humain contre les sentiments. Ils rebondissent sur moi comme les balles sur Superman. » Une touche d’humour dans une conversation plus que sérieuse. Cece est attachante, jolie, soignée, mais aussi sauvage, impulsive et aimante. Elle aime comme elle parle, avec une facilité déconcertante. Il aurait aimé connaître ça, une impulsivité incontrôlée, mais il est calme, patient, posé. Il réfléchit énormément et n’agit pas sans une idée derrière la tête. Une manipulation constante. « Sabian ? T’oublier ? Rêve pas non plus. Il est aussi acharné qu’un buffle ce mec. » Les deux jeunes gens sont tellement fait l’un pour l’autre qu’il n’y a aucunes chances pour que l’un oublie l’autre, même s’ils sont avec une autre personne. Il n’arrive pas à oublier Romy dans les bras des nombreuses jeunes femmes qu’il fréquente Amare, alors il est certain que son frère non plus. « Un peu d’amour sucré, mais pas trop. Faut les garder fermes tout de même. » Tirant la langue comme un petit idiot qu’il est, il rit légèrement. Elle prend alors de ses nouvelles et déclare son honneur d’être en sa présence. Il se sent poussé des ailes le métisse, narcissique comme il est. « Ouais, je suis un beau gosse de classe internationale. J’ai d’ailleurs été affiché dans les centres commerciaux de la ville cette semaine. » Il but une gorgée de café avant de finir sa phrase. « Les Mather, tu y serais tellement bien à ta place, ce serait vraiment magnifique pour toi. Je me demande encore ce que tu fais chez les Cabots d’ailleurs. » dit-il franchement, et sans prendre de gants. « Et mon père n’a jamais été là pour moi alors je ne vais serment pas regretté. Ce n’est pas le premier Noël que je passe seul depuis la mort de ma mère et ce ne sera sans doute pas le dernier. » Aussi sensible que ce sujet peut être pour lui, Amare n’a aucuns mal à parler de sa mère avec Cece, car elle est proche de lui et sait que ce n’est pas souvent qu’il l’évoque. Le fait que son père, après vingt-et-une année de silence jusqu’à ce qu’Amare débarque sur le pas de sa porte, veuille passer Noël avec son fils n’atteint pas le jeune homme. Ça le blase plus qu’autre chose. « T’as prévu quoi pour tes vacances toi ? Halloween est proche mais Noël me paraît encore plus proche. Et tu sais à quel point j’aime Noël. » Il adore Noël, c’est évident, ça se voit dans ses yeux brillants lorsqu’il en parle.
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