we can kiss behind the bookshelves (happy)

Une soirée sur le thème de la technologie dans une... bibliothèque. Ok. Alors, je ne sais pas qui a eu cette idée mais c'est aussi génial que pitoyable. Mon père m'a envoyé un mail pour me demander de m'y rendre parce que, visiblement, ils vont faire un discours sur mon père biologique et il veut que je sois là pour contrôler ce qui peut se dire. C'est bien mais je n'y connais rien moi, sur Steve Jobs. Et j'ai beau avoir lu toutes les biographies sorties sur lui, vus tous les films qui en parlent, je ne connais pas et ne connaitrais jamais cet homme. Mais je m'y rends, seule, histoire de pouvoir rentrer pleurer et manger de la glace Cooke Dough quand j'en ai envie. Vêtue d'une de mes plus belles robes, perchée sur des talons hauts, coiffées comme si j'allais me marier, je quitte l'appartement que j'occupe avec Méline depuis quelques semaines et file vers the Boston Athenaeum. Un peu de route mais rien d'excessif et quand j'arrive là haut et que le conducteur du taxi sort pour m'ouvrir la porte, je lui laisse un pourboire un peu plus gros que celui que je souhaitais lui donner, à la base. Sourire aux lèvres, j'entre dans la bibliothèque en déclinant mon identité et ils me gratifient tous d'un large sourire et d'un Bienvenue Mademoiselle Jobs. Forcément, ça a fait le tour. Steve Jobs n'a pas quatre mais huit enfants. Yolo le vieux ! Seule, dans mon coin, j'observe les gens autour de moi. J'entends des noms, je cherche leurs occupations sur le net et je souris comme une bécasse. Je déteste ces soirées. Entrant à peine, je vois un jeune homme avec une femme qui... pourrait être sa mère. Il ressemble énormément à Ael mais je sais bien que ça n'est pas Ael. À moins qu'il soit là avec sa mère ?! Ça serait bien étrange... Je m'approche du duo et vois un homme entrer et pester, fonçant en direction du duo atypique - pas si atypique que ça ici - et regarde la scène de loin. Je ne sais pas pourquoi mais... Ça risque de faire mal.

@Happy S. Gainsborough

Happy était parfois prisonnier de son propre job, à devoir accepter la compagnie de couguars à des pinces-fesses interminables pour la simple et bonne raison que ces femmes ne demandaient pas systématiquement à coucher mais alignaient par contre une jolie somme à la fin de la nuit. Pour cette raison, le jeune homme avait loué un smoking, plaqué légèrement ses cheveux d’ordinaire indomptables vers l’arrière et se retrouvait à une soirée où, normalement, personne ne l’aurait jamais laissé rentrer. On le saluait, comme s’il était un membre illustre de cette communauté qu’il voulait pourtant fuir en temps normal, le poussant à se sortir plus important que d’habitude. Mais surtout, surtout, malgré l’âge de sa compagnie de ce soir, elle le mettait diablement en valeur et inversement. Tout était au mieux dans le meilleur des mondes au moment où un type, à savoir le mari de ladite couguar, se pointa, furieux. L’esclandre fut terrible, et pourtant Happy restait aussi impassible qu’un glaçon au beau milieu de l’océan arctique. « Sauf que c’est votre femme qui m’a appelé, pas l’inverse » fit-il d’un ton glacial, mettant le mari plus en colère encore qu’il ne l’était de prime abord. A croire que le futur véto soit fan du fait de jouer avec sa vie, car il se prit un crochet du droit qui le renversa à terre. Pour sûr, on allait parler pendant dix ans de l’altercation dans ce milieu aux entrées si restreintes…

Je n'avais toujours pas l'habitude de ce genre de soirée et encore moins depuis que j'étais de l'autre côté de la barrière. Dans mon coin, mes yeux glissaient sur les centaines de livres que l'on pouvait voir de partout. Coupe de champagne à la main, je priais que tout se passe bien pour que je puisse rentrer chez moi le plus rapidement possible. Au loin, j'aperçois Louis qui me fait un signe de la main et mon sourire s'élargit. Louis, un de mes plus gros clients avec qui j'ai gardé contact. Pas pour m'éclater avec lui mais parce que je l'apprécie tout particulièrement. Je lève ma coupe dans sa direction alors qu'un petit groupe attire mon attention. C'est rapidement le drame et je sais que ça va mal se finir. Ça finit toujours mal ce genre de chose pour tout dire. « Sauf que c’est votre femme qui m’a appelé, pas l’inverse » Je grimace, pose ma coupe de champagne sur le premier plateau qui me passe sous le nez et soulève légèrement ma robe pour aller au plus vite. Mais pas assez vite visiblement parce que je vois le jeune étudiant se prendre un coup et je grimace. Oh bordel ça doit faire mal. " Mais ça va pas ! Monsieur... " Putain elle c'est ... Madame Lipatov alors lui c'est " Monsieur Lipatov ! " Son regard se pose sur moi et je fronce les sourcils. Le démon est dans le corps de ce type. Je me tourne vers le jeune homme et lui tends ma main. " Faut qu'on se tire d'ici avant que la sécurité débarque " Soufflais-je en l'aidant à se relever. " C'est bon y a rien à voir ! " Lâchais-je en regardant tout le monde autour de nous. " Ça va ? " Demandais-je en regardant le jeune homme. Demain, il risque d'avoir un beau bleu...

Sincèrement, se retrouver à moitié à terre, sonné après un tel coup dans la tronche, Happy s’en serait bien passé. Surtout que c’était une première, jusqu’ici jamais un mari jaloux n’avait débarqué en plein pince-fesse histoire de se donner en spectacle. L’américain avait beau être relativement pauvre et peu au fait de la bienséance, jamais il ne se serait autant mis en scène devant une assemblée maintenant choquée. Par chance, si sa cliente de ce soir ne vint évidemment pas à son secours, une jeune femme fut sa sauveuse de la soirée, l’incitant à se relever pour débarrasser le plancher avant que la sécurité ne débarque. « Ouais c’est l’idée du siècle ! » admit-il en parlant suffisamment bas pour que seule Kyla puisse l’entendre. Si Happy se releva non sans difficulté, il parvint à la suivre sans trop de peine. Comme quoi, il ne devait rien avoir à part la promesse d’un beau coquard pour le lendemain. « Disons que l’égo en a pris un coup mais sinon, ça va… merci pour ton aide, j’aurais été crucifié sinon ! » admit-il en passant une main contre sa nuque en soupirant. « Puis en théorie on m’invite pas à ce genre de soirée. J’étais juste venue avec… enfin je pensais pas que le mari débarquerait. Pas sûr qu’il en reste là, m’enfin… merci encore, je sais pas comment je vais pouvoir payer ma dette envers toi ! »

Je dois avouer que c'est la première fois que ce genre de chose arrive, que je vois un escort se faire prendre la main dans le sac... Enfin, faut dire que les hommes s'arrangent toujours pour occuper leurs femmes ailleurs alors que les femmes et bien... C'est jeune, ça brille et ça fait tellement bien et voilà, elles oublient d'occuper réellement leur mari à l'autre bout du globe, ou de la ville. Je me sens mal pour le jeune homme qui est à terre. Bon, faut dire qu'il l'a pas volé celle là. Mais son joli minois risque de se souvenir de ce coup quelques jours et pour un homme dans son genre, ça veut dire pas de boulot pendant quelques temps. En tout cas, je tente de l'aider à filer le plus rapidement possible tout en gardant une certaine contenance. Parce qu'ici, un pas de travers et il sera rayé de toutes les agences qui proposent des hommes. « Disons que l’égo en a pris un coup mais sinon, ça va… merci pour ton aide, j’aurais été crucifié sinon ! » Je le regarde et ris légèrement. " Je suis pas sûre... Tu sais, ces hommes ont une certaine réputation à tenir et même si sa femme va voir toutes ses invitations aux soirées disparaître petit à petit, il ne pouvait pas entacher sa réputation en frappant un jeunot qui a tout ce qu'il n'a pas : le sourire de sa femme, la joie d'être à son bras et ton jeune âge " Et ils étaient tous pareils ces types. Ils cherchaient la jeunesse à tout prix et ils finissaient toujours plus vieux, la peau lisse mais les traits ne cachaient rien... « Puis en théorie on m’invite pas à ce genre de soirée. J’étais juste venue avec… enfin je pensais pas que le mari débarquerait. Pas sûr qu’il en reste là, m’enfin… merci encore, je sais pas comment je vais pouvoir payer ma dette envers toi ! » Je souris et hausse les épaules. " Tu m'dois rien " Lâchais-je simplement en nous éloignant encore un peu de la foule qui semblait redevenir ce qu'elle était juste avant : un groupe de riches qui discutent du dernier tableau acquis. Et surement de cette femme qui vient de se faire chopper par son mari. Ne jamais se faire chopper. " Normalement le mari n'est jamais là. Mais peut être qu'il a voulu lui faire une surprise " Soufflais-je en m'arrêtant au milieu d'une allée de bouquins. " Viens voir là " Soufflais-je en m'approchant de lui et de sa joue. Je pose l'index dessus et il grimace. " T'es habituée à quoi avec ces femmes ? " Curiosité quand tu nous tiens...

Pour sûr, le visage d’Happy risquait d’être marqué un certain temps et bien qu’une partie de son esprit soit tentée de penser qu’un peu de repos ne serait pas du luxe, l’autre, plus raisonnable, mettait en avant qu’un manque à gagner en ce moment revenait à se rapprocher toujours un peu plus de la banqueroute. Une chose que l’américain ne pouvait définitivement pas se permettre, même avec la meilleure volonté du monde. Par chance, il fut sauvé peu de temps plus tard par une jeune demoiselle au minois fort joli, qui l’attira à l’écart et ainsi lui évita d’être définitivement blacklisté, une punition extrêmement nocive pour son job nocturne et son équilibre financier au passage. « Tu as sûrement raison, peut-être que tu as plus l’habitude que moi de côtoyer ce monde là mais en attendant il ne s’est pas franchement retenu, donc comme quoi tous ne se maîtrisent pas forcément même si leur image est en jeu ! » soupira-t-il, se massant légèrement la mâchoire. Happy ne se plaignait pas, que ce soit de la douleur ou de l’humiliation, mais comme quoi ces hommes là aussi étaient jaloux, que ce soit de la jeunesse de l’américain ou du simple fait qu’il soit au bras d’une femme plus âgée. « Faut croire que j’attire les ennuis malgré moi, et les maris par la même occasion ! » tenta-t-il d’en plaisanter alors que Kyla approchait son index de sa joue douloureuse, le poussant à grimacer d’un même temps. « Tout dépend de ce qu’elles veulent et du prix. Cela peut uniquement englober un dîner, une présence à une soirée, ou bien plus. Pourquoi ? »

Je peux pas expliquer pourquoi mais quand j'ai vu le jeune homme entrer dans la salle, je me suis revue plusieurs mois en arrière, quand c'était moi qui entrait dans les salles combles au bras d'un homme plus ou moins de l'âge de mon paternel. C'était... étrange, très bizarre même mais bon, j'ai fini par m'y accomoder et à l'assurance qu'il a, je peux clairement dire que ce n'est pas sa première fois. Mais c'est surement la première beigne qu'il se prend. « Tu as sûrement raison, peut-être que tu as plus l’habitude que moi de côtoyer ce monde là mais en attendant il ne s’est pas franchement retenu, donc comme quoi tous ne se maîtrisent pas forcément même si leur image est en jeu ! » Je ris légèrement et hausse les épaules. " Demain, tout ce que tout le monde retiendra c'est que sa femme se joue de lui et pourtant, tous ces gens ici le savent depuis des lustres " Les dessous du monde de l'escorting. Ce sont mes nombreuses sorties avec Peter qui m'ont appris toutes ces choses. " C'est toujours la femme qui est en tord.. " Et ce, même quand c'est le mari qui est au bras d'une minette. C'est comme ça. Lui est un goujat mais c'est un homme. Elle, elle préfère mettre sa réputation en jeu, pour se sentir désirée, quelques heures dans la soirée. Il attire les ennuis mais je suis bien placée pour savoir qu'il a des ennuis pour faire ce genre de job.. Comme Madisson quoi. J'en reviens pas qu'elle soit ecort, ça me sidère. Je me reconcentre sur le jeune américain, touche sa joue et quand je le vois grimacer, j'ai envie de dire bien fait. Mais c'est autre chose qui m'intéresse. Ses limites, en quelque sorte. « Tout dépend de ce qu’elles veulent et du prix. Cela peut uniquement englober un dîner, une présence à une soirée, ou bien plus. Pourquoi ? » Bien plus. Je ne retiens que ça. Parce que ça me choque un peu. C'est courant mais... Pourquoi ? " Je me renseigne... " Soufflais-je simplement. " Ils me semblent que la cuisine est dans l'ancienne réserve " Lançais-je en reprenant ma marche. " Si tu veux pas être complètement dégueulasse demain, faudrait mettre de la glace sur ta joue et ton oeil " Et c'est ce qu'on va tenter de faire, oui oui... " Tu sais qu'avec la faciès que t'as, tu serais pas obligée d'aller jusqu'au sexe pour empocher une petite fortune ? " On dirait presque une recruteuse, je me fais peur à moi même là !

Happy ne savait guère ce qui se passait dans le monde secret de l’escorting et il s’en gardait bien. Lui ce qui l’intéressait, c’était de garder un rien d’équilibre financier, le reste il s’en tamponnait le coquillard comme qui dirait. D’autant que ses raisons le regardaient. « Je ne savais pas ce monde était si macho… » admit-il en haussant légèrement les épaules, habitué à ne jamais être au courant de rien. C’était nettement plus facile, car en retour, il n’avait pas non plus besoin de s’exprimer sur sa personne. Vraiment, plus aisé, il n’avait pas trouvé. En revanche, sa question concernant ses affaires le surprit. Sans vraiment savoir pourquoi, puisqu’elle n’était pas la seule à la lui poser et que sa réponse restait toujours à peu près la même. Sûrement Kyla en était-elle choquée, difficile à dire. Quoi qu’il en soit, il n’estimait pas avoir de compte à lui rendre ni d’explication à lui donner. Après tout, elle appartenait à un monde qu’il ne faisait qu’effleurer du doigt, n’est-ce pas ? « Je ne pensais pas que ça t’intéresserait » avoua-t-il en la suivant vers la cuisine, dont elle connaissait certainement l’emplacement bien mieux que lui. Mettre de la glace était primordial s’il ne voulait pas faire peur à tout le monde demain matin en cours… ou s’il voulait éviter les questions gênantes, aussi, accessoirement. « De la glace ce ne sera pas du luxe, merci du conseil… en revanche si je crois que je te choque à aller aussi loin, je suppose que je me fais des idées ? »

« Je ne savais pas ce monde était si macho… » Je le regarde et ris légèrement. C'est sur que lui ne voit que le côté de la pauvre petite femme qui est abandonné et qui vient à ce genre de soirée accompagnée d'un beau jeune homme mais bon, ce n'est pas que ça. Ces femmes, aussi tristes soient elles, ne savent pas que leur mari, à l'autre bout du monde font pareils qu'elles. Ou elles sont au courant et je trouve ça encore plus affligeant quand j'y pense. Je ne pourrais pas laisser mon mari s'enticher d'une autre, s'amuser avec elle, allant jusqu'à la payer pour la sauter parce que, visiblement, c'était le cas du jeune homme. Je n'avais jamais été jusque là. « Je ne pensais pas que ça t’intéresserait » J'hausse simplement les épaules. " Si, ça m'intéresse. Je cherche un gigolo pour ce soir " Lâchais-je avant de le guider vers la cuisine. Et puis je le regarde par dessus mon épaule. " On s'entend, je déconne hein " Lâchais-je en zigzagant dans les couloirs pour arriver à la cuisine et au Saint Grâal : la cuisine. Là, ça allait être quelque chose de trouver un chiffon et de la glace. « De la glace ce ne sera pas du luxe, merci du conseil… en revanche si je crois que je te choque à aller aussi loin, je suppose que je me fais des idées ? » Un léger rire se fait entendre et je lui indique une table sur laquelle il peut se poser pendant que je vais chercher la glace. " Y a plus rien qui me choque " Lâchais-je en emballant quelques cubes de glaces dans un sachet que je claque -dans une bruit sourd- contre la table où il est assis. Une fois pilée, je pose la glace dans un chiffon propre et lui pose sur le visage. " Je suis personne pour te juger et je suppose que si tu fais ça, c'est pas nécessité, pas parce que t'aimes passionnément trainer avec des femmes qui ont surement l'âge de ta mère " Lançais-je simplement, sourire aux lèvres. Personne n'aime ça, c'est impossible. " Enfin personnellement, j'ai détesté jouer la potiche d'hommes qui pourraient être mon père " Confiais-je rapidement. Je n'avais pas honte de ce que j'avais fais, loin de là. Et je m'en fichais pas mal qu'il le sache. Qui n'était pas au courant ? CS l'avait révélé avant l'été et le summer camp et puis... Cole était bavard. J'étais presque sûre que la moitié de ses potes - voire tous - étaient au courant. Et ici, les secrets ne le sont jamais longtemps...

Happy manqua de s’étrangler alors que Kyla prétendait chercher un gigolo pour ce soir. Non seulement cela l’étonnait mais en prime, il refusait de prendre pour cliente quelqu’un qu’il connaissait un peu. C’était toujours plus facile de passer à l’acte lorsque l’on ne connaissait pas du tout la personne. Aucune conséquence alors, pas de risque de la recroiser chez d’autres amis, étudiants ou que sais-je encore. « Putain tu m’as fait peur ! Tu peux séduire et avoir qui tu veux sans payer, je ne me fais aucun souci pour toi, ça me ferait mal pour toi que tu payes… » Heureusement qu’elle plaisantait, tiens ! Non pas qu’une ou deux clientes de plus lui ferait défaut mais Kyla n’était pas femme à prendre un gigolo. Trop jeune. Ou alors c’était juste pour le striptease, pour un anniversaire, sans nul doute. En tout cas, elle prétendait n’être plus choquée de rien et Happy en fut soulagé. Ne pas être jugé ce soir lui ferait le plus grand bien. Après le crochet du droit qu’il venait de se prendre en pleine gueule, un petit soin à son égo ne ferait pas de mal. Mais ses propos le surprirent, alors qu’elle appliquait désormais de la glace pilée sur son visage d’ors et déjà tuméfié. Le jeune homme grimaça légèrement puis se calma bientôt, se concentrant surtout sur ses propos. « Non je déteste mon métier. J’ai hâte de finir mes études, d’être véto et indépendant financièrement, rembourser mes dettes et arrêter ce boulot de merde. Mais je n’ai pas la chance d’être riche et beaucoup de dettes en magasin alors il faut bien nourrir son homme comme dit l’autre… tu as eu une revanche sur ceux qui comme moi font ce métier, vu que tu fais partie de la haute maintenant. Mais je ne t’envie pas non plus parce que pour moi c’est un monde où les gens ne sont pas plus heureux que je le suis… »