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A simple "Hello" could lead to a million things

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A simple "Hello" could
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Renart & Matthyboy
En mettant les pieds au Starbuck, confronté au calme de l'endroit, je me rends compte que je suis nerveux. Je n'ai pas le même état d'esprit que d'habitude. Normalement, je viens ici pour relaxer en dessinant ou faire mes devoirs. Ça m'arrive d'y croiser des camarades de classe, mais de façon général, j'y viens souvent tout seul. Changement d'air. Je suis pas fan de la bibliothèque, c'est trop silencieux. La Lowell House c'est très bien comme ambiance, mais niveau café, disons que c'est pas tout à fait ça encore. Et j'en bois quatres litres, alors... me voici de passage dans le Yard, légèrement en avance sur mon temps, quelques minutes à peine - moi qui suit trop souvent en retard, c'est fantastique! - et je passe au comptoir pour commander mon habituel cappuccino. Tandis que ma boisson est en préparation, je porte un regard aux alentours, cherchant si une tête me dirait quelques chose. Je ne cherche pas de celle que je côtoie à tous les jours. Aujourd'hui, c'est différent. Quelqu'un que je ne suis pas habitué, mais que je connais… Compliqué hen?

Ma tasse en main, je choisis une table et m'y installe avec ma tablette à dessin et quelques feutres. Et ce, même si je suis incapable de penser à produire quelque chose présentement. Je suis trop nerveux. Et surtout, trop curieux. Mais en même temps, j'ai d'assez bonnes raisons! Ce soir, si je suis là, c'est que je viens pour rencontrer quelqu'un. Renart. Ce mec, ça fait plusieurs années qu'on s'écrit par mail. On s'est croisé pour la première fois sur une communauté artistique, sorte de forum international, ça a cliqué et depuis c'est resté. On est en quelques sortes potes artistiques, ayant l'attrait de la peinture en commun. On a jamais pu se rencontrer "en vrai" avant : la barrière de distance nous a en empêchait. Parce que, ouais, un océan s'pas rien quand même! Lui, Français et moi, Canadien. Et maintenant, on est aux États-Unis tous les deux. Super vaste comme territoire, mais avec un peu de chance, c'était encore faisable pour se rencontrer. Quand il m'a dit qu'il était aussi inscrit à Harvard depuis septembre… je dis pas! J'en aurais sauter de joie!! Alors voilà tout le pourquoi de mon attitude. J'ai le pied qui bat une mesure imaginaire et mes yeux scrutent les personnes présentes papillonnant de l'une à l'autre pour tenter de savoir qui est peut-être mon correspondant. Avant de devenir trop insistant sans le vouloir et rendre quelqu'un mal à l'aise, je finis par baisser les yeux vers ma tablette à dessin, puis oblique plutôt vers mon café, espérant que ce breuvage miracle saura aussi me calmer. Oui, je sais que c'est un stimulant, mais je m'avoue être un dépendant de la caféine. La nicotine aussi, même si j'essaie de diminuer - aujourd'hui, c'était peine perdue - et le calme que ça m'apporte c'est une question d'ordre mentale, j'en suis parfaitement au courant. Jetant un coup d'oeil à mon cellulaire, y consultant l'horloge, je me décide finalement à envoyer un mail pour le prévenir.

PIERROT
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A SIMPLE “ HELLO ” COULD LEAD TO A MILLION THINGS.
“ ft. matthyboy & renart ”
Merde, merde, merde. J'vais arriver en retard si ça continue comme ça. Je cherche partout dans mon atelier, juste une petite chose, et ça me fout en retard. Pourtant je suis hyper organisé, forcément, ce n'est pas étonnant pour quelqu'un d'aussi maniaque que moi. Je sais pas ce que j'en ai foutu, mais mon carnet à dessin a disparu et ça, ça me fout vraiment les boules. Le truc, c'est que je ne me rappelle pas de l'avoir utilisé hier soir, par conséquent je ne me rappelle pas non plus où l'avoir rangé. Il faut vraiment que je prenne des vacances, moi, ça ne va pas du tout. Le mois de septembre a été un peu dur, il faut l'avouer, entre les cours, le job, mon gros projet, et mon couple, ça a été assez mouvementé et James ne pourra pas dire le contraire, puisqu'il a été témoin. J'ai même dû me mettre à prendre des vitamines parce que sinon, je ne suivais plus la cadence, c'est dingue. Mais plus que d'être fatigué par ma vie en ce moment, j'étais quand même un peu stressé. On s'était éjà croisé, c'était sûr et certain, alors je me demandais bien à quoi il pouvait ressembler, si on avait parlé plus ou moins longtemps, et automatiquement, quelques visages me revenaient en tête sans que je puisse certifier que l'un d'eux, n'importe lequel, soit Matthyboy.

Au bout de quelques minutes, je finis par trouver mon calepin à dessin dans le tiroir de ma table de chevet. Rapidement, je le glisse dans mon sac à dos que je passe sur mes épaules avant de partir. Il pleut, en ce moment il pleut beaucoup trop souvent et c'est très agaçant, de ne pas pouvoir sortir sans son parapluie ou sa capuche, surtout quand on est pratiquement toujours à pieds, comme moi. Les transports n'ont jamais été mon truc, de toute façon. Alors que je me mets à marcher à pas rapides en direction du campus, je sens mon téléphone vibrer dans ma poche et je le sors. J'estime un peu le temps de trajet, je réponds au mail de mon correspondant puis je fonce. C'est dommage, parce que même si je me plains de la pluie, j'adore me balader quand il pleut, sans même avoir de parapluie. Je le fais jamais parce qu'avec le système immunitaire de merde que j'ai je tombe malade à chaque coup de vent mais quand il fait chaud l'été et qu'il pleut, parfois il m'arrive de rester dehors. Enfin, cinq petites minutes plus tard, j'atteins enfin le Starbucks et j'entre en retirant ma capuche, soupirant, puis passant mes doigts dans mes cheveux. Mon regard se met à scruter l'intérieur à la recherche d'un dessinateur et puis il tombe sur mon correspondant, tout comme il s'était décrit. Je me rends compte que je le connais, évidemment, il passe beaucoup de temps ici, et je lui sers très régulièrement des cafés, alors aucune chance que j'oublie son nom : Oliver. Je m'approche avec un petit sourire en coin de sa table et m'arrête à sa hauteur.

« T'attends quelqu'un, Matthyboy ? »
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Renart & Matthyboy
Après avoir envoyé un mail pour confirmer à Renart que j'étais bel et bien rendu, malgré la pluie qui s'abat sur la région, je profite encore d'une gorgée de café. Ça ne calme pas le corps, mais l'esprit oui. Je focalise sur un autre truc. Je peux être très patient, ça c'est pas le problème. C'est la nervosité que j'ai de la difficulté à gèrer. Normalement, quand je peux je la passe en peinturant, souvent enfermé dans un local, la musique à fond dans mes écouteurs. Mes gestes sont larges et souvent saccadés, je peinture tantôt avec les pinceaux, tantot avec mes doigts. Ça donne un vrai foutoir! J'en mets partout, sur moi inclus. D'ailleurs mon frère ne m'autorise qu'à peinture dans le garage quand je suis chez lui, de peur que je retapisse accidentellement les murs du salon ou de ma chambre. Depuis la reprise des cours cependant, je suis à nouveau officiellement installé à la Lowell House, chambre deux cette fois. Un peu weird, considérant qui y logeait avant, mais c'est encore pas trop mal. J'ai pas pris le même lit et c'est tout. Donc voilà, officiellement, je suis encore locataire à la Lowell. Officieusement, je suis un peu partout ou Jaysaël se trouve. Honnêtement, maintenant ça m'emmerde de dormir sans lui. Mon lit, même s'il est pas si grand me le semble trop et surtout trop froid. Alors j'y suis seul que quand je sors des heures raisonnables pour aller rejoindre mon blond préféré. Par automatisme, en passant à lui, j'ai fini par commencer à esquiser ses traits pour laisser le temps courrir et la pluie tomber. J'ai choisi ma journée! Il pleut des cordes! ...quoi que c'est sensiblement la température stable depuis quelques temps, alors.

Concentré sur mes traits de crayon, je sais que l'arrivée de Renart ne devrait plus tarder, mais j'ai encore de quoi m'occuper, jusqu'à ce qu'une voix que je connais ne m'adresse la parole. Je relève alors la tête d'un coup, stoppant mes gestures artistiques, pour fixer mon nouveau vis-à-vis. Oh tu déconnes! Y'a pas juste la voix que je connais, le reste du mec aussi! Il avait dit qu'il travaillait ici, oui, mais je m'étais dit que je le croisais pas nécessairement souvent. Au nombre d'employés, il pouvait être sur un autre horaire que celui que j'ai! Mais non! C'est genre, juste le mec que je vois le plus souvent et qui me fait le plus souvent mes cafés. Après quelques secondes à le fixer, j'éclate d'un rire franc, absolument amusé par la situation.

- Ha bah au final, on s'était déjà rencontré! lançais-je.

Plus d'une fois même! Mettant de côté mon carnet, je me lève, lui tendant la main en une poigne amicale comme si ça faisait des années qu'on se connaissait. ...et c'est sensiblement le cas.

- Stupidement, je t'imaginais roux à cause de ton pseudo.

Bah ouais "renart", "renard" donc fourrure rousse… ok, ma gueule.

PIERROT
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A SIMPLE “ HELLO ” COULD LEAD TO A MILLION THINGS.
“ ft. matthyboy & renart ”
Il rit, et je n'en suis pas surpris. En fait, je ris avec lui. La situation était tout de même assez comique, nous qui pensions que nous n'avions fait que nous croiser, voilà qu'on se rend finalement compte que j'étais son serveur principal de cafés ici même. Et qu'il était par conséquent mon client le plus régulier. Évidemment, je connaissais parfaitement sa consommation de café, et ça aurait peut-être dû me mettre la puce à l'oreille, mais je n'y avais pas réellement pensé. J'ai un peu tiqué lorsqu'il s'était décrit, mais il y a tellement de grands blonds dans l'art - moi, par exemple - que je n'y ai pas pensé directement. Enfin, il me serre la main vigoureusement et je lui rends sa poignée de main aussi chaleureusement que possible. J'étais tout de même assez soulagé que je le connaisse, finalement. Ça nous évite clairement cette gêne de la première rencontre. A ses mots, je lève un sourcil. « Ah, oui, ça aurait pu être le cas, mais mon pseudo s'explique par mon nom de famille. Fox, un renard.. Fin, j'veux pas dire, moi j't'imaginais plus petit en taille à cause du "boy" de ton pseudo, tout pareil. »

Dans un rire, je pose mon sac à dos sur la chaise en face de la sienne et fais signe à mes collègues qui me le rendent bien. « J'vais me chercher un chocolat, tu veux quelque chose en même temps ? C'est pour moi, profites-en. » Après tant d'années à se côtoyer virtuellement, je lui dois bien ça. Enfin, je lui dois même plus que ça, mais le reste viendra au fil du temps. J'attends qu'il me dise ce qu'il veut pour ensuite aller au comptoir, les yeux pétillants. Au final, ça me fait réellement plaisir de le rencontrer, même si je le connaissais déjà auparavant, au moins je sais que je le connais plus que ce que je pouvais le penser en réalité. Après quelques minutes d'attente, je reviens à la table avec la commande - j'ai pris un muffin pour moi, parce que j'suis un dalleux - puis je m'installe en face en observant un peu son dessin.

« Tu dessinais quoi ? » Ouais, j'étais un peu curieux, mais je l'étais toujours quand cela concernait l'art. Et puis Oli était vachement doué dans ce domaine, et je sais que j'avais à apprendre de lui. En prenant une bouchée de mon muffin, je l'observe tranquillement puis souris à nouveau lorsque j'avale.

« Bon, alors dis moi où t'en es dans ta vie, ça m'intéresse de connaître le 'behind the screen of Matthyboy'. » demandais-je d'un ton léger. Mon ton ne pouvait pas être autrement, de toute façon. Et même s'il fait un temps de chiottes, je n'ai plus la moindre envie de rentrer, même si je ne l'avais déjà pas à la base.
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Renart & Matthyboy
Même si ma remarque peut me semble ridicule, ça n'a pas l'air de trop le déranger et il m'explique même d'où vient réellement son surnom. Soulevant au passage que le "boy" dans le mien pouvait laisser présager une taille plus petite, je ris doucement.

- J'étais plus petit quand j'ai créé cette adresse, remarquais-je. Pas de beaucoup, mais quand même.

J'ai toujours été parmi les plus grands de la classe. La tête blonde qui dépassait tout le monde dans les rangs. Certains profs s'amusait à dire que ça expliquait pourquoi j'avais la tête dans les nuages. Alors que c'est simplement que je préférais dessiner que de faire de l'algèbre ou de savoir et retenir que Trois-Rivières à été fondée en… en 19… bah! On comprends le principe!

Il s'installe et salue ses collègues avant de me demander si je veux quelque chose.

- C'est gentil, mais je viens de me prendre un café, souris-je en faisant un faible signe pour pointer ma tasse.

Same as usual. La commande qu'il est habitué de faire, au point que je peux me permettre de dire "Comme d'hab." quand je commande et que c'est lui qui se trouve derrière le comptoir. Je veux bien que ce n'est pas super compliqué, mais il en passe combien de clients dans sa journée? Je trouve ça sympa de savoir qu'il retient la mienne, probablement comme celle de quelques autres habitués aussi. Savoir qu'il s'agit de Renart cependant, je trouve ça particulièrement drôle. Ça fait combien d'années déjà qu'on se parle fréquemment via internet? Plusieurs! J'avais… 15 ans à l'époque, quand je me suis inscrit. Ha, la vache! Ça fait 9 ans environ qu'on se connaît! Et sans s'être vu une fois! C'est dingue! Mon regard le suit quand il vient se rasseoir avec sa consommation et je capte le sien vers ma tablette. Un sourire étire mes lèvres à sa question et je tourne le cahier en sa direction pour qu'il n'aie pas à se tordre le cou pour regarder. Si j'ai parfois encore de la difficulté à montrer mes brouillons aux gens et si je stresse encore comme un dingue quand on me parle de participer à un vernissage - bien que j'adore! - je me sens tout à fait à l'aise de lui faire voir. Y'a pas beaucoup de personnes à qui ça arrive : Jason et Shirley, Saël avec qui je me suis habitué tranquillement et lui. Certains profs aussi, mais c'est plus pour l'apprentissage.

- Je commençais à griffonner le portrait de mon copain, répondis-je.

Il m'observe un moment, en prenant une bouchée et alors que je viens pour lui demander un "Quoi?" et continuer la conversation, c'est lui qui l'enclenche. Et ça me fait rire doucement. Autant sa formulation que le contraste entre dire qu'il y a plusieurs trucs qu'il ne sait pas et que pourtant ça me semble des plus naturelles de lui raconter. Comme prendre un café avec un ami de longue date.

Remarque, c'est carrément ça.

- Par où commencer? demandais-je, plus pour replacer mes pensées que par réel soucis. Bah comme tu peux le voir, je suis plus à Montréal, commençais-je avec un rire alors que c'est une évidence et pas réellement un scoop. J'adore être ici, y'a beaucoup moins de contraintes - qui je suis, qui je devrais être, ce que j'aime, ce que je devrais aimer… - et, en temps normal, je vis entouré d'artistes à la Lowell House, alors c'est d'autant plus super! J'ai l'impression d'avoir trouvé une seconde patrie. Et sinon, je t'ai dit que je venais d'ajouter ma mineure en multimédia, tandis que j'ai encore ma majeure en Arts Visuels. J'ai un copain depuis quelques mois déjà. J'ai bossé tout l'été dans une boîte de pub à New-York. J'ai l'air de ça, fis-je en un mouvement général pour montrer ma personne. J'aime un peu trop le café, mais ça t'es au courant je crois. Je fume. ...Et je te dis des informations en vrac parce que je sais plus réellement quoi dire, finis-je par avouer en rigolant et avant de prendre une gorgée. Toi, ça donne quoi de ton côté?

PIERROT
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Eh bien, on s'était tous les deux mépris sur nos pseudonymes. Enfin bon, on les avait depuis bien longtemps, aussi, mais je ne regrette pas le mien qui est assez simple, mais classe. « Si t'essaie de me rassurer sur l'fait qu't'as jamais été un géant, c'est assez peine perdue, hein ! » Dis-je en riant un peu. C'était une vanne, évidemment, bien qu'il soit grand, je crois que je dois faire à peu près la même taille. Enfin, à peu près. Je le dépasse d'environ 5 centimètres, je crois bien. Eh ouais, un mètre quatre-vingt neuf, c'est grand tout de même.

J'attends donc sa réponse pour aller ensuite prendre ma commande, mais il me signifie qu'il a déjà pris un café. Je secoue la tête en souriant : ça ne m'étonne pas. Il est accroc à la caféine, ce gars, je n'ai jamais vu personne avaler autant de café que lui, honnêtement. Alors il n'était pas bien difficile de retenir sa commande à chaque fois. Et savoir qu'en plus du fait qu'il soit accroc au café, il s'agisse de Matthyboy rend la chose assez comique. J'ai retenu la commande de ce gars pendant des mois sans savoir qu'il s'agissait de celle d'un ami de longue date, d'un correspondant que je connais depuis environ neuf ans. Celui qui ne trouve pas ça surprenant est complètement dingue.

Je m'étais donc installé sur la chaise en face de lui, et avais mordu dans mon muffin en l'observant, lui posant des questions sur son dessin. Et sa réponse ne m'étonne pas. J'ai également tendance à beaucoup plus dessiner mon fiancé qu'autre chose, alors je le comprends. Et je souris d'un air complice. « T'es vraiment accroc, faut qu'tu fasses attention avec ça, c'est dangereux. » Je ricane, en réalité je me moque mais je suis exactement dans le même cas, si ce n'est pire. Je suis totalement épris de James à un point inimaginable, et je n'avais jamais pensé un jour tomber dans le piège de l'amour aussi intensément que j'y suis avec mon fiancé. C'est bien la raison pour laquelle je veux me marier avec lui : c'est juste que je suis certain de vouloir passer le restant de mes jours avec lui.

Enfin, il me raconte ensuite un peu sa petite vie, et d'apprendre qu'il est à la Lowell me fait assez plaisir. Comme je suis bizut là-bas, j'aurais au moins un ami, une espèce d'ancre pour ne pas être trop perdu dans cette maison. Du coup, j'ai bien envie de lui dire que je fais également partie de la maison, mais je l'écoute quand même jusqu'au bout, ne voulant pas le couper, et puis ce qu'il dit m’intéresse quand même beaucoup. Je me suis toujours demandé comment c'était de travailler dans la pub, parce que perso je suis artiste mais dessiner des meubles, des voitures, ou des trucs qui m'auraient été dicté, je ne sais pas si je vais bien gérer tout ça. Disons que je fais partie de ces artistes "libres" et parfois même un peu rebelles. Je ris à ses dernières paroles et secoue légèrement la tête. « Tu aurais pu t'arrêter avant ! Mais c'est cool que tu sois à la Lowell, au moins j'y suis pas sans connaître personne ! Eh ouais, j'suis un p'tit bizut maintenant. Ce qui est assez bizarre en soi d'le dire parce que c'est ma première année d'étude et j'ai quand même 24 ans alors bon.. Enfin. J'suis content pour toi en tout cas, que t'aies trouvé ta voie. Ca s'passe bien avec ton copain alors ? »

Bon ok, j'étais quand même assez curieux de savoir qui était son copain, parce que maintenant que je sais que je le connaissais plus que ce que je ne le pensais, je me dis que peut-être que son mec, je le connais aussi. M'enfin, c'est peu probable à mon avis. « Oh bah moi, ben j'suis rentré en première année comme j't'ai dit, un peu bizarre pour un gars de 24 ans mais bon, voilà quoi. j'suis bizut Lowell, comme j't'ai dit, pis mon premier défi ça a été d'me peindre intégralement en violet pis d'aller faire chier les autres maisons pour leur dire qui sont les meilleurs. C'était drôle, j'ai vachement kiffé ! Et puis sinon bah comme toi, j'ai un copain depuis quelques mois aussi. Enfin, un copain.. » Je m'arrête là, je serre les lèvres et souris en lui montrant ma main gauche où se trouvait la bague de fiançailles, à ma demande en mariage au restaurant du mois dernier. « En fait ce mec c'est l'amour de ma vie. J'te jure j'peux pas me passer de lui, c'est genre une drogue. Et du coup, on va se marier. » J'affiche un large sourire XXL, et j'ai même envie de sauter sur place. Il me rend fou ce gars, dans le bon sens évidemment. Et ça se voit.
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Renart & Matthyboy
Un sourire sur les lèvres à sa remarque sur ma taille et je m'installe à nouveau tandis qu'il va chercher sa commande. Je suis loin de mal le prendre, j'ai toujours fait parti des plus grands. Et il doit bien être placé pour me comprendre parce que je dois lever légèrement la tête pour le regarder dans les yeux, puisqu'il est plus grand que moi. Ça n'arrive pas si souvent au quotidien, outre mon frère qui est plus grand, mais aussi deux fois ma largeur. En muscle, hein, pas en nerfs, lui.

Je rigole doucement quand Harley me charrie en disant de faire attention, que je commence à être accroc à Saël. S'il savait! Ça me surprend moi-même comme résultat, mais le fait est que j'en suis totalement amoureux de ce gars. Que d'une improbable histoire d'une nuit de découverte, on en soit arrivé à se développer une relation de la sorte, aussi intense. Alors moi, accroc? Ouais, j'ose le reconnaître. Même si je ne le dit pas à voix haute à Renart pour le coup, partageant plutôt son rire dans une complicité qui me fait réellement du bien. Un peu hallucinante, mais vraiment fun. Parce que notre rencontre de ce soir, je la trouve vraiment drôle. Ça fait des années qu'on discute d'art principalement mais d'un peu n'importe quoi aussi. Je lui dois plusieurs morceaux de musique sur des playlists que j'écoute encore au quotidien ou que je mets à fond les volumes dans mon casque d'écouteurs lorsque je peins. Alors de savoir que, depuis quelques mois, il contribue à ma dépendance à la caféïne… ça me fait vachement rire!

Répondant à sa question, je détaille un peu le "behind the screen" que je suis, finissant par balancer des informations en vrac parce que je ne sais plus exactement ce que je lui ai déjà dit ou non. Je lui ai parlé de ma cheville cassé en janvier dernier, puis re-blesser au Spring Break? Je sais pas. Je crois lui avoir parler de Cal - ou peut-être à peine une mention pour expliquer mon humeur de merde - parce que j'ai eu une période ultra productive artistiquement parlant quand il est parti, préférant me noyer en art plutôt que d'affronter les millions de questions qui me tournait en tête. Et ça a été la même chose ensuite quand Jaysaël et moi on a eu notre aventure et qu'on savait plus sur quel pied danser. Morphée m'a abandonnée une fois de plus et quand elle se décidait à me retrouver, le soleil se pointait normalement et j'avais à peine la force de regagner mon lit à la Lowell! Donc… je sais plus. Au pire, c'est certain que Saël va venir sur le sujet, c'est devenu tellement habituel : il fait parti de mon quotidien et, j'ai réellement pas envie que ça change! Surtout maintenant avec son appart et cette possibilité qu'on a de n'être que nous deux!

Harley rit à nouveau, alors que je lui avoue dire tout et n'importe quoi. Mon sourire s'agrandit quand il m'apprend être aussi membre à la Lowell House. Trop cool! Encore plus de raison de le croiser! En même temps, c'est que logique comme choix pour une peintre de son niveau et passionné comme il l'est!

- Je suis certain que tu vas bien t'intégrer super bien, et t'hésites jamais à venir me trouver si y'a quelque chose. Y'en a plusieurs qui me connaissent aussi, si besoin.

Ouais, je suis légèrement connu sur le campus. Peut-être pas toujours pour les bonnes raisons, mais y'a quand même une bonne pelleté d'étudiant qui savent qui je suis. Soit parce que je suis membre actif violet ...soit parce que j'ai nourris la presse à scandales de l'uni!

- Tu sais, j'avais 23 ans, tournant sur le 24, quand j'ai fait mon bizutage, l'informais-je. Et j'étais pas le seul dans cette tranche d'âge si je me souviens bien, alors c'est peut-être pas si étrange que ça.

Y'a toujours les freshmans qui veulent entrer dès qu'ils mettent les pieds à l'université, histoire d'avoir une appartenance tout au long des années d'études. Mais y'a quelques étudiants qui arrivent de d'autres université parfois, ou alors des students qui tentent de s'intégrer à une maison après coup aussi. Je crois pas que ce soit si étonnant, ou alors c'est ma vision de mec qui a décidé de changer de vie à 23 ans! Parce qu'entre la formation policière que mon père m'obligeait à suivre et mes études en Arts visuels et multimédia… y'a une sacré marge!

- Ça va très bien avec mon copain, répondis-je. Il s'appelle Jaysaël, grand blond sexy aux yeux pairs, riais-je. Il est Winthrop, précisais-je. On a eu un fight stupide cet été, mais ça va maintenant, tout est arrangé. Et on est même beaucoup mieux qu'avant, assurais-je en passant une main par réflexe sur ma nuque, sous le foulard que je porte, parce que Saël a encore une fois décidé de me transformer en dalmatien et que j'ai quelques marques bien apparentes dans le cou. Il a son appart depuis tout récemment en plus, alors, je squatte, avouais-je en riant.

Ouais, ça fait quatre jours que la pendaison de crémaillère a eu lieu. Quatre jours que je suis au courant. ...Et quatre jours que je décolle plus de chez lui! Riant encore un peu, j'écoute Renart répondre puisque je lui ai retourné sa question, histoire de connaître aussi un peu le renard blanc derrière l'écran. Il m'explique sa rentrée, son intégration et son premier défi et là, j'éclate d'un rire franc. Typique du bizutage! Mais, au moins ça ne l'a pas traumatisé. Mon rire se calme cependant et je fronce les sourcils lorsqu'il semble hésiter sur le terme "copain". Relation compliquée? Lorsqu'il me montre sa main gauche cependant, j'en reste quelque seconde sous le choc, les yeux grands ouverts et la mâchoire tombante… Oh merde! Mais la nouvelle quoi!! Je finis par me reprendre et lui affiche un grand sourire.

- Oh my god! M'exclamais-je. Félicitations!! Et c'est pour quand l'heureux jour? demandais-je avec une sincère curiosité.

Je suis vraiment heureux pour lui, parce que, de un, ça fait des années qu'on discute, alors je le considère comme un ami très cher et, de deux, bah des amis, on veut que ça soit heureux, non? Et y'a qu'à le regarder avec son grand sourire et ses yeux qui pétillent en parlant de son mec pour savoir que c'est le cas!

PIERROT
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Quand il me dit que je vais super bien m'intégrer à la Lowell, je dois dire que je suis assez d'accord avec lui. La maison comporte un nombre d'artistes délurés non négligeable, et comme je fais partie de cette catégorie d'artistes, autant dire que je me sens parfaitement à ma place. Par exemple, ma rencontre avec Margot n'a pas été infructueuse, à vrai dire. Elle était vachement sympa mais ça ne m'étonne pas en réalité. les artistes sont toujours très sympa, sauf ceux qui sont hautains. Croyez le ou non, certains se pensent tellement bons qu'ils snobent les autres en leur crachant limite dessus. « Ouais je m'intègre pas mal, c'est cool. T'inquiète, maintenant que j'sais qui t'es, j'hésiterais pas à venir t'emmerder un peu ! » Et surtout, maintenant que j'sais qu'il est à la Lowell, je vais pas me gêner pour lui rendre une visite de temps en temps là-bas, ou l'inviter à boire un verre ou pour qu'on peigne ensemble, ça serait vachement chouette à faire, je trouve. « Ouais, c'vrai. Mais bon, la dernière fois qu'j'ai dit qu'j'étais en première année on m'a donné dix huit ans directement, bon pas qu'ça m'gonfle parce qu'honnêtement, on peut pas dire que dans ma tête j'fasse vraiment l'âge que j'ai hein. »

Je me moque un peu de moi-même, mais c'est plutôt la vérité. Je suis un vrai gamin coincé dans un corps d'adulte, et d'ailleurs, ce côté enfantin que je montre plus que souvent n'est pas pour déplaire à mon fiancé. Et tant mieux, parce que je ne sais pas comment je pourrais effacer cette partie si naturelle de moi-même. J'espère également ne jamais atteindre une maturité telle que j'en perdrais mes idées d'enfant et mes yeux brillants devant une barbe à papa rose.

Il me parle de son mec et je fronce légèrement les sourcils en l'entendant, réfléchissant en m'imaginant un peu sa tête. Mais il faut dire que "grand blond sexy aux yeux pairs" n'est pas une description des plus détaillée. Du coup, j'ai un peu de mal à savoir si je le connais ou pas, étant donné que je ne suis pas en capacités de faire un portrait robot dans ma cervelle avec le peu d'informations qu'il m'a donné. Mais il me parle d'une dispute et cela me fait tiquer : j'espère seulement que cela n'a pas laissé trop de séquelles dans leur couple, bien que ça n'en ait pas l'air puisqu'il me rassure en me disant que cela les a rapproché. Et puis, je souris en le voyant passer une main sur son cou, en remarquant une petite partie d'un suçon. « En tout cas ça a l'air d'être passionné entre vous. » En même temps, s'il passe la plupart de son temps à squatter l'habitation de son mec, ça ne m'étonne même pas. C'est là qu'une question me vient à l'esprit. « Mais pourquoi vous ne vivez pas ensemble ? » Pour moi, il était évident que deux personnes qui s'aiment et qui ne peuvent pas se passer l'une de l'autre aient envie de ne plus se lâcher d'une semelle, de se retrouver le soir après leur journée respective pour passer la nuit ensemble..

C'est pour cela que James et moi avions décidé d'habiter ensemble assez rapidement : on s'est vite rendu compte que l'un sans l'autre, nous n'étions pas vraiment grand chose. Lorsqu'il réagit en voyant la bague, je souris davantage et pose le regard sur celle-ci, qui me plaisait tout particulièrement. « On a prévu ça pour le vingt-huit décembre. C'est dans pas longtemps mais en fait, il m'a demandé en mariage en août dernier. Mais comme c'était pas prévu, l'mois dernier j'l'ai emmené au restaurant et j'lui ai fait ma demande avec ces bagues-là. » Je me mordille la lèvre à ce souvenir. Je vais pas donner plus de détails que ça, juste qu'on s'est beaucoup amusés cette nuit-là, et que ces souvenirs me font frissonner. Mais je crois bien que Matt l'a compris, en voyant les expressions de mon visage, et puis mon sourire qui ne veut pas me quitter. « D'ailleurs, j'me suis dit.. Parce que t'vois, mon frère, c'est mon frère quoi et il est pas trop d'accord avec ce mariage. Mais j'aimerais bien qu'tu sois mon témoin. Tu veux bien ? » J'espère vraiment qu'il acceptera, parce que je l'apprécie beaucoup, c'est un peu comme mon meilleur pote, même si au fond on vient tout juste de se rencontrer, il y a tant d'années qu'on se parle et qu'on se dit à peu près tout que ma demande n'est pas si étonnante au final.
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A simple "Hello" could
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Renart & Matthyboy
Lorsqu'il m'affirme faire partie des membres de la Lowell House, je l'invite, s'il quoi que ce soit à ne pas se gêner pour venir me voir s'il y a quelque chose. Et puis, ça me ferait vraiment de le savoir confrère violet. Je rigole doucement à sa réplique.

- Je suis en chambre 2, précisais-je en prenant une gorgée de café.

Ouais, chambre 2. L'ancienne chambre de Callum. Je sais pas ce que Saël va dire quand il l'apprendra. Mais bon, en même temps, ça m'a pris du temps à m'y installer et maintenant, je risque plus trop d'y être souvent. Et puis, j'ai laissé ce lit à mon coloc ...inconnu. On se croise jamais. Alors ça devrait pas être trop mal. Suffit qu'il aie pas une tête trop ressemblante et ça devrait le faire!

Je rigole lorsqu'Harley allègue qu'on lui a collé un beau dix-huit ans tout frais la dernière fois qu'il a dit être en première année. Ma réaction s'amplifie alors qu'il affirme ne pas faire réellement son âge dans sa tête. Ha bah! Il est pas le seul!

- Non, mais j'suis un grand gamin de cinq ans, t'inquiètes, répondis-je. Et puis... je préfère garder un coeur d'enfant, ça permet de sourire un peu plus, de voir les merveilles que les autres ne voient pas, trop prit dans une "vie d'adulte".

Et c'est, selon moi, en grande partie parce qu'on est artiste. Je n'aimerais pas perdre cette joie de vivre qui me fait passer pour un grand naïf. J'aime rire, j'aime sourire et y'a bien des raisons pour le faire au quotidien. Suffit d'ouvrir les yeux. Même à ce temps-ci de l'année, avec la pluie, je trouve le moyen d'aimer l'automne : l'odeur et les couleurs des feuilles, les épices, les chocolats chauds à la menthe. Et puis, c'est certain que je vais me lancé dans un banc de neige cette hiver. Je suis une grosse nullité avec des patins à glace, mais j'émerveille de la première neige.

Et puis, depuis quelques mois, j'ai d'autant plus de raisons de sourire. Et plusieurs se rapporte à une seule et même personne : Jaysaël. Questionné par Renart, je le décris d'ailleurs sommairement niveau physique et pour notre relation, passant une main à ma nuque par réflexe. Je ne réalise pas tout de suite que, par ce geste, j'ai dévoilé un suçon récemment fait. Aussi quand mon ami porte une remarque comme quoi ça semble passionné entre Saël et moi, je le fixe trois secondes avant de vraiment capter. Pas des plus gêné, je tire un peu sur mon foulard pour dégager mon cou, tire également sur mon collet pour dévoiler la naissance d'une épaule. Doit bien avoir quatre ou cinq marques apparentes là. Et c'est qu'une partie minime de mon corps.

- Il m'a promu dalmatien, expliquais-je avec petit rire en replaçant mes vêtements.

Ouais, il apprécie particulièrement faire en sorte qu'on sache que je suis pris, que je suis à lui. Ça ne me dérange pas particulièrement. Au bal, quand il a décidé d'officialiser le tout, j'ai eu une marque et ça semblait le rendre si fier que je la laisse apparente, m'attachant même les cheveux pour qu'elle soit bien en vue et lui prouver que je n'avais pas honte de lui. Depuis le début c'est comme ça. Partie d'une inattention de ma part, c'est resté. Et c'est encore pire depuis nos retrouvailles cette été! Mais là, c'est surtout que... ben ça fait quatre jours que dors chez lui et… on joue pas au monopoly, merde! Faut bien l'inaugurer son appart! Alors entre mes tatouages et les marques qu'il me laisse, ma couleur de peau s'oublie par moment.

- C'est un peu compliqué, avouais-je. Je suis son premier mec, Renart, et sa famille est pas au courant, sauf son petit frère qui est ici à Harvard et qui est des plus heureux pour nous deux. Mais sinon, ça risque de faire une hécatombe quand ses parents l'apprendront. Alors je ne veux pas le pousser. Je pense que tu peux facilement le comprendre, avançais-je en penchant la tête, après tout il est attiré par les mecs lui aussi et il a du s'affirmer à un moment. Et… ça ne fait pas si longtemps qu'on est officiellement un couple, c'était plus une histoire de coucherie pas trop clair au début. Y'a tellement de trucs qui nous sont arrivés, qu'on a tous les deux l'impression qu'on commence à peine à se faire une vie à deux, alors on prends le temps, expliquais-je avec un petit sourire gêné.

Ça n'empêche pas qu'on risque se rapprocher de plus en plus et que peut-être que je finirai par simplement vivre chez lui au bout d'un moment. Sauf que je veux pas le pousser, c'était déjà assez de lui faire réaliser à sa bissexualité. Un choc à la fois.

D'ailleurs, parlant de choc! Après qu'il aie passé, je souris à mon ami et à sa merveilleuse nouvelle! Fiancé, bientôt marié… wow! Mais il a l'air tellement heureux, avec les yeux brillants, que c'est contagieux. Comment je ne pourrais pas être content pour lui? Curieux, je lui demande quand même à quand ils ont fixé leur dates, parce que ça peut bien être dans un mois comme ça peut être dans un an! Attentif, j'écoute ses explications, pas trop certain si j'ai bien compris qu'ils s'étaient tous les deux fait une demande, puis quand il parle des bagues, je capte que là première fois, en août, il devait pas en avoir, alors il a officialisé le tout le mois dernier. Adorable. Ses réactions aussi d'ailleurs : il a un sourire presque aussi grand que le visage, il se mordille les lèvres à l'évocation de ses souvenirs, et tout son maintient de façon générale. Amoureux, accroc et fier de l'être. Je dois pas être loin de ses genre de réactions non plus. Il continue et je porte attention sur ses paroles, son frère qui n'est pas d'accord, alors il me demande de… de…

Je le fixe un moment, figé sous la surprise. HOLY... !! Me secouant un peu, je finis par replanté les pieds sur terre et lui fournir une réponse.

- Oui… non… oui, oui.

Putain Oli, respire! Les idées en ordre, aller!

- Oui, c'est certain que je veux bien être ton témoin! Affirmais-je en retrouvant mon aplomb.

PIERROT
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A SIMPLE “ HELLO ” COULD LEAD TO A MILLION THINGS.
“ ft. matthyboy & renart ”
Ma mémoire retient le numéro de la chambre. Ce n'est pas bien compliqué à retenir en même temps. Je viendrais le voir de temps en temps, maintenant que je sais précisément où il vit. Et puis on enchaîne littéralement sur mon âge mental, et je ris. C'est vrai que les gens qui me connaissent ont tendance à me voir comme un grand enfant qui aime le chocolat et faire des bêtises, même si je sais être responsable lorsqu'il le faut. Et je suis assez d'accord avec lui, pour ce qu'il dit. « C'est ce que je pense aussi. Pis au moins, on est contenté facilement. J'veux dire, par exemple pour mon anniversaire, t'auras pas besoin de chercher c'qui m'ferait plaisir, tu m'offres un kinder surprise avec un coca et j'suis l'plus heureux des hommes ! » Mais cela n'est pas seulement dû à mon attitude d'enfant, non, c'est aussi parce que je n'attends pas grand chose de personne. Je sais simplement me contenter de peu, ce qui est normal quand on grandit dans une famille modeste, de mon avis.

Lorsque je vois les marques dans le cou de Matt, je souris davantage. Apparemment, James n'est pas le seul à vouloir marquer sa propriété, mais ce n'est en rien étonnant à vrai dire. Quand on aime quelqu'un, on aime aussi lui faire porter les marques de notre amour. Je ris alors légèrement et me tourne un peu pour ensuite dévoiler ma nuque où se trouvent de belles marques violacées, où James m'a mordu. « Moi aussi, j'suis marqué d'un peu partout. Mais c'est pas des suçons, s'tu remarques bien. » Les suçons, c'est soft en comparaison à nos marques. On fait preuve d'une certaine violence dans nos actes, ce qui nous amène à avoir le corps marqué de suçons, griffures et morsures un peu partout. Au début, j'avais un peu le corps endolori à cause de ces marques, mais maintenant j'y suis habitué et je les ai toujours porté fièrement.

Je me remets à ma place et il m'explique pourquoi ils ne vivent pas ensemble. Ca donne de bonnes raisons, et je les comprends. Ce que je ne comprends pas, c'est la fermeture d'esprit des parents de son copain. Mais bon, il a raison de ne pas le pousser son mec à le leur avouer. Il faut d'abord qu'il se sente prêt, c'est le plus important au final. « Ouais, je comprends tout à fait. J'ai jamais réellement eu ce problème, mais vu c'que j'ai subi, je peux parfaitement comprendre ce que ton copain traverse. Le plus important c'est que tu le soutiennes, après il le fera quand il sera prêt. » Je hoche la tête en souriant pour appuyer mes propos. « T'as raison. C'est bien d'prendre son temps. J'dis ça, j'suis pas l'genre à prendre mon temps, mais c'est vrai que j'ai eu des moments où je voulais bien faire les choses. Mais j'y suis jamais arrivé. Alors j'admire toute personne qui arrive à freiner ses pulsions amoureuses, honnêtement. » Personnellement, je n'ai jamais réussi à freiner ces pulsions, mais je n'en suis pas moins heureux. Chacun son truc, on dira !

J'en viens à parler à propos de mon futur mariage, et à lui faire une demande particulière sur ce sujet-là. Et à sa réaction, je vois bien qu'il est choqué. Je ne comprends pas tout à fait sa première réponse, trois oui, un non, c'est un code ? Je cligne des yeux plusieurs fois, en attendant une autre réponse plus cohérente qui ne tarde pas à arriver. Et lorsqu'il accepte, je souris davantage et me redresse, tout content. « Oh ! Trop cool ! » Je ris en applaudissant tout doucement, d'une manière excitée. Il faut dire que ça me fait réellement plaisir qu'il ait accepté ma demande. C'est vrai quoi, quoi de mieux en témoin qu'un gars qu'on connaît depuis aussi longtemps et qui nous connaît comme sa poche ? « C'est trop trop bien ! On a déjà commencé à tout préparer, ça va être super ! Tu pourras inviter Jaysaël, si tu veux, ça me donnera une occasion de connaître l'élu de ton coeur. »
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