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A simple "Hello" could
lead to a million things
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Renart & Matthyboy
En mettant les pieds au Starbuck, confronté au calme de l'endroit, je me rends compte que je suis nerveux. Je n'ai pas le même état d'esprit que d'habitude. Normalement, je viens ici pour relaxer en dessinant ou faire mes devoirs. Ça m'arrive d'y croiser des camarades de classe, mais de façon général, j'y viens souvent tout seul. Changement d'air. Je suis pas fan de la bibliothèque, c'est trop silencieux. La Lowell House c'est très bien comme ambiance, mais niveau café, disons que c'est pas tout à fait ça encore. Et j'en bois quatres litres, alors... me voici de passage dans le Yard, légèrement en avance sur mon temps, quelques minutes à peine - moi qui suit trop souvent en retard, c'est fantastique! - et je passe au comptoir pour commander mon habituel cappuccino. Tandis que ma boisson est en préparation, je porte un regard aux alentours, cherchant si une tête me dirait quelques chose. Je ne cherche pas de celle que je côtoie à tous les jours. Aujourd'hui, c'est différent. Quelqu'un que je ne suis pas habitué, mais que je connais… Compliqué hen?
Ma tasse en main, je choisis une table et m'y installe avec ma tablette à dessin et quelques feutres. Et ce, même si je suis incapable de penser à produire quelque chose présentement. Je suis trop nerveux. Et surtout, trop curieux. Mais en même temps, j'ai d'assez bonnes raisons! Ce soir, si je suis là, c'est que je viens pour rencontrer quelqu'un. Renart. Ce mec, ça fait plusieurs années qu'on s'écrit par mail. On s'est croisé pour la première fois sur une communauté artistique, sorte de forum international, ça a cliqué et depuis c'est resté. On est en quelques sortes potes artistiques, ayant l'attrait de la peinture en commun. On a jamais pu se rencontrer "en vrai" avant : la barrière de distance nous a en empêchait. Parce que, ouais, un océan s'pas rien quand même! Lui, Français et moi, Canadien. Et maintenant, on est aux États-Unis tous les deux. Super vaste comme territoire, mais avec un peu de chance, c'était encore faisable pour se rencontrer. Quand il m'a dit qu'il était aussi inscrit à Harvard depuis septembre… je dis pas! J'en aurais sauter de joie!! Alors voilà tout le pourquoi de mon attitude. J'ai le pied qui bat une mesure imaginaire et mes yeux scrutent les personnes présentes papillonnant de l'une à l'autre pour tenter de savoir qui est peut-être mon correspondant. Avant de devenir trop insistant sans le vouloir et rendre quelqu'un mal à l'aise, je finis par baisser les yeux vers ma tablette à dessin, puis oblique plutôt vers mon café, espérant que ce breuvage miracle saura aussi me calmer. Oui, je sais que c'est un stimulant, mais je m'avoue être un dépendant de la caféine. La nicotine aussi, même si j'essaie de diminuer - aujourd'hui, c'était peine perdue - et le calme que ça m'apporte c'est une question d'ordre mentale, j'en suis parfaitement au courant. Jetant un coup d'oeil à mon cellulaire, y consultant l'horloge, je me décide finalement à envoyer un mail pour le prévenir.
Ma tasse en main, je choisis une table et m'y installe avec ma tablette à dessin et quelques feutres. Et ce, même si je suis incapable de penser à produire quelque chose présentement. Je suis trop nerveux. Et surtout, trop curieux. Mais en même temps, j'ai d'assez bonnes raisons! Ce soir, si je suis là, c'est que je viens pour rencontrer quelqu'un. Renart. Ce mec, ça fait plusieurs années qu'on s'écrit par mail. On s'est croisé pour la première fois sur une communauté artistique, sorte de forum international, ça a cliqué et depuis c'est resté. On est en quelques sortes potes artistiques, ayant l'attrait de la peinture en commun. On a jamais pu se rencontrer "en vrai" avant : la barrière de distance nous a en empêchait. Parce que, ouais, un océan s'pas rien quand même! Lui, Français et moi, Canadien. Et maintenant, on est aux États-Unis tous les deux. Super vaste comme territoire, mais avec un peu de chance, c'était encore faisable pour se rencontrer. Quand il m'a dit qu'il était aussi inscrit à Harvard depuis septembre… je dis pas! J'en aurais sauter de joie!! Alors voilà tout le pourquoi de mon attitude. J'ai le pied qui bat une mesure imaginaire et mes yeux scrutent les personnes présentes papillonnant de l'une à l'autre pour tenter de savoir qui est peut-être mon correspondant. Avant de devenir trop insistant sans le vouloir et rendre quelqu'un mal à l'aise, je finis par baisser les yeux vers ma tablette à dessin, puis oblique plutôt vers mon café, espérant que ce breuvage miracle saura aussi me calmer. Oui, je sais que c'est un stimulant, mais je m'avoue être un dépendant de la caféine. La nicotine aussi, même si j'essaie de diminuer - aujourd'hui, c'était peine perdue - et le calme que ça m'apporte c'est une question d'ordre mentale, j'en suis parfaitement au courant. Jetant un coup d'oeil à mon cellulaire, y consultant l'horloge, je me décide finalement à envoyer un mail pour le prévenir.
PIERROT
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