i’m just a sucker for pain ( ashleigh )

Ce n’est pas souvent qu’il se sent bien quelque part. Solitaire, pas vraiment sociable, il est souvent à part. De part ses fréquentations mais aussi son caractère, les gens n’ont pas forcément envie de le connaître et ça lui va à Amare. Il aime bien sa solitude. Personne pour lui pourrir la vie, personne pour lui faire chier. Personne qui l’emmerde à longueur de journée avec des messages ou veux de l’affection qu’il ne veut absolument pas donner. Alors traîner à la Mather House, c’est parfait pour lui. Il a même de quoi se rincer les yeux, de quoi fumer sans problème, et des soirées auxquelles il adore assister sans vraiment se faire remarquer. Là, il a bien envie de s’allumer un joint avec une des filles les plus canons de la maison. Ashleigh. La blonde qui n’a pas peur d’être aussi honnête qu’intelligente, qui s’en fout de faire chier son petit monde. Un rêve à l’état pur pour le jeune homme. « Ashleigh, briquet. J’ai un stock qu’on peut écouler. » dit-il en entrant dans la chambre de la jeune femme. Il s’allonge pratiquement sur elle, sans gène. A quoi bon, ils trainent tellement ensemble qu’ils sont assez familiers l’un envers l’autre. Amare ne la voit pas comme une proie potentielle, mais comme une amie. Et c’est rare pour lui qui adore jouer avec les autres comme avec des marionnettes aux bouts de fils. Allumant le petit joint, il tendit le bâton de paradis à son amie, et alluma le sien à la suite. Ouais, il est gentleman, même dans la défonce. « Alors, on a eut une belle invasion de vermines avec les Eliot d’après ce que j’ai compris ? » Il n’en revenait pas qu’une bande de richard complètement lavés du cerveau aient pu envoyer de la vermine dans la MH. A vrai dire, il ne comprenait que dalle à la rivalité qui opposait les deux maisons parce qu’il n’en avait rien à foutre. C’était sa première année à Harvard et il ne voulait surtout pas retrouver de cafards dans sa couette la nuit. Il déteste les cafards. Surtout après qu’il ait vécu dans la rue pendant quelques temps à ses quinze ans. Compréhensible non ? « Quelle idée aussi à toi et Sage d’aller saccager le bureau de la blonde là ? Vous auriez pu m’appeler, on aurait même pu revendre des trucs à des gens que je connais. » Il avait beau avoir un beau compte en banque, Amare venait de loin, et il avait très, trop, souvent revendu des biens pour pouvoir survivre. Il s’en foutait qu’on puisse le prendre pour un voyou, il en était un. Prenant appuie sur ses avant-bras, il avança son visage jusqu’au ventre de la blonde. Il déposa un baiser, à la commissure de son vêtement avant qu’elle ne le repousse. « Un jour, tu vas me céder tu le sais ?! »

Spoiler:

Posé dans son lit, le téléphone dans les mains, Ashleigh se balade sur instagram pour voir les dernières photos postées par ses amis. Elle tombe sur le dernier post de Sloan qui a fait une soirée de folie selon les mots du jeune homme mais dont elle n'avait pas été présente. Comment était ce possible ? Ils passaient la plupart de leur soirée ensemble, faisant des conneries. Elle laissa quand même un like, trop gentille quoi, puis continua de descendre dans le fil d'actualité du réseau social. Déposant quelques commentaires puis likes, elle fit surprise par un bruit de porte. Son regard se posa sur celle ci comme un automatisme. A sa surprise ce n'était pas Lucky, ni même Milo qui décide de se taper une nouvelle fois l'incruste, mais Amare. Un sourire se dessina sur les lèvres d'Ash' et s'agrandit quand il lui fit une offre qu'elle ne pouvait pas refuser. Il la prenait par les sentiments. Elle eut à peine le temps de tendre son bras sur la table de chevet à côté de son lit, afin de prendre un briquet, qu'il était déjà installé sur elle. Ouais décidément elle devait être gravement confortable ou bien c'était ses potes mathers qui kiffaient s'allonger sur elle. Le mather alluma un joint et le tendit à Strauss, puis s'alluma le sien. Il avait tout prévu, il était parfait. Tu sais que ma porte t'es toujours ouverte quand tu viens me voir de la sorte dit-elle un sourire aux lèvres. Comment ne pas l’accueillir dignement quand il lui offre un joint sans rien avoir demandé ? C'était noël avant l'heure ou bien ? Tirant une latte sur le joint, elle libéra un "aaah" qui exprimait son bien être tandis que le sujet évoqué fut les bleus et leur lâchage de cafards et rats chez les verts. Ouais, mais t'inquiète ils perdent rien pour attendre ceux là. Une chance que l'anglaise aimait tous les animaux ou n'en n'avait pas peur. Du coup, quand elle avait vu des rats et cafards passaient sous son nez elle n'avait pas eut à sauter au plafond pour s'accrocher au lustre, ni sur une table ou bien une chaise. Elle avait été dans ceux qui avaient filé un coup d'aide pour nettoyer tout le bordel des eliots. La maison avait été une vraie infection vu qu'il avait fallut exterminer les cafards et éviter qu'ils répandent leurs oeufs de partout. Elle se mit alors à rire quand il lui rappela que ceci avait eut lieu un peu parce qu'elle et Sage avaient saccagé la chambre d'Aymalyne et le bureau d'Oksanna. Elle regrettait absolument pas son geste même après les conséquences qu'ils avaient dû subir. Beeeeen, tu me connais, tout prétexte est bon pour faire chier ma soeur et les eliots. C'était notre façon de leur souhaiter une bonne rentrée, ils ont pas d'humeur c'est pas notre faute dit-elle en haussant les épaules, comme si ça n'avait pas été un affront de faire ça. Ash' ria à nouveau en revoyant la scène de Sage et elle déambulant à la eliot house. Tu nous aurais vu, tu aurais trop kiffé, on était en mode ninja, c'était juste à mourir de rire. Et on peut toujours y retourner si tu veux qu'on revende de leurs objets. Bon ça allait être plus compliqué, now ils avaient mit plus de caméra et ils allaient surement surveiller doublement les lieux mais rien n'est impossible pour la blondinette. Elle fuma à nouveau sur le joint et regarda le mather s'avançait vers son ventre pour déposer un baiser à la commissure de son vêtement. Un jour, peut être dit-elle en suspense. Elle connaissait le jeune homme grâce au fait qu'ils sont bizuts et ça les avaient bien rapproché. Ils passaient beaucoup de temps ensemble et Ash' voyait bien comment il la regardait, ce qui lui déplaisait pas. Elle aimait bien qu'un homme la regarde ainsi, qu'il la désire et elle en jouait c'est vrai. C'était comme devenu un petit jeu, lui essayant de la pousser et elle essayant de ne pas craquer. Une première, car elle était le genre à sauter sur le gars en un rien de temps, mais avec lui c'était plus marrant de le laisser la chercher et de lui faire des tas de sous entendus qu'elle craquerait un jour, mais quand ? Elle tira encore sur son joint. T'as pas quelque chose à manger par hasard ? Fumer ça lui donnait faim. En fait, fallait plutôt dire qu'elle avait tout le temps, grande gourmande qu'elle était.

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Les gens sont des preneurs de place. La plupart du temps, Amare ne se dérange pas et les pousse de son chemin sans prendre la peine de faire preuve d’une quelconque douceur ou tact. Il les pousse, et continue son chemin, laissant une traînée de personnes énervées sur son siliage. Il s’en fout. C’est une je-m’en-foutiste en puissance, pas le moins du monde agacé parce qu’on ne l’apprécie pas. Mais parfois, on rencontre des gens qui en valent la peine. Qui n’ont pas besoin d’être poussé sur le côté car ils prennent une place tellement importante qu’on est obligé de les voir devant nous, rayonnant et plein d’énergie à partager. Ashleigh en fait partie. La blonde incendiaire, défiant toutes les lois de la Terre, avait pris de la place comme personne. S’en était même agaçant tellement elle rayonnait. Alors, pour prendre un peu de soleil, un peu de la chaleur qu’elle dégageait, il était venu la voir, avec un partage qu’elle ne pouvait pas refuser. « J’aimerais qu’autre chose me soit ouvert mais tu fais la difficile, alors j’essaye d’autres techniques. » S’allongeant presque sur elle, ne lui laissant pas vraiment de la place pour se mouvoir. Sa tête à la hauteur de son ventre, il avait une vue resplendissante sur ses deux monts de Vénus. Ashleigh est foutue comme personne sur le campus, son corps, temple du désir, fait appel à tous les mâles d’Harvard, Amare compris. Le joint allumé, il le tendit à son amie, et alluma le sien par la suite. Il a beau être un beau connard, il sait quand même bien se conduire avec les personnes qu’il choisit. La discussion partit sur les Eliot et la guerre insensée aux yeux du métisse contre les Mather. « Ouais, ben faites en sorte qu’ils ne balancent plus de vermines dans la confrérie, merci. J’ai beau avoir mon appart en ville, j’ai pas envie de l’infester à cause d’une blatte qui a trouvé un vêtement chaud et aurait décidé de faire du tourisme autre part. » Ironie et cynisme. Les deux meilleures armes d’un homme qui n’a pas vraiment de force physique. Mais bon, il avait quand même bien aimé le fait de faire chier à des snobinards. Par exemple, l’effraction dans le bureau de la présidente des bleus avec Sage - la belle Sage - avait bien faire rire Amare. « Tu m’étonnes que t’as kiffé. » dit-il en riant. Il tire une taff et écoute d’avantage l’anglaise. « Si on y retourne, je jure que je prends même les ordis. Ça se revend une fortune chez certaines personnes. Quand aux dossiers des élèves, parce que ouais, Kaya m’a bien fait comprendre que les présidents ont presque des doubles des dossiers des élèves, ça vaut de l’or. Surtout chez les bleus. » Il est au courant de tout celui là. Toujours à connaître la faiblesse des autres pour son propre intérêt. C’est ça lorsque l’on a vécu toute sa vie en étant le faible, le mince, la chiffe mole parce qu’avec aucunes forces physiques. Même les rings de boxe avec Sabian n’ont pas su lui donner un peu de force dans ses bras tout mince. Renvoyant de la fumée dans ses poumons, il s’avança vers la lisière entre le ventre de la jeune femme et son bas de pantalon, déposant un baiser léger à cet endroit précis. Il joue avec son corps, voulant la faire céder malgré ses nombreux refus. C’est un jeu entre eux, un doux jeu dont il ne se lasse pas. Il aime bien la relation qu’il entretient avec la blonde. Entre amitié et jeu qui peut être dangereux aux yeux de certains. Mais il sait, il sait que malgré tous les fantasmes qu’il a sur elle, le jour où ça dérape, il n’y a pas de retour en arrière. Mais il avait hâte. Il a hâte qu’elle cède. « Genre, des joints et pas de bouffe ? T’as vu ça où ? » répondit-il en prenant le sachet qu’il avait déposé au pied du lit avant de gripper sur elle. Sortant trois paquets de chips, un pack de bière et un pot de glace qui avait déjà bien fondu, il installa le tout sur le lit de la jeune femme. Ouvrant un paquet pour Ash et un pour lui, il lui tendit le sien tout en mangeant. « Alors Cash, t’as sauté qui dernièrement ? » Cash, ouais, y’a rien à redire. Il tire sur son joint, laissant le délice et l’odeur si particulière de la marijuana imprégné ses poumons déjà bien abimé. Quel délice.

Certaines personnes pouvaient ne pas apprécier qu'on rentre dans leur chambre sans prendre la peine de prévenir et donc de toquer à la porte, mais Ash' ne faisait pas parti de ces personnes. Elle s'en moquait bien qu'on rentre dans sa chambre à l'improviste juste pour la voir. Au contraire, ça lui faisait plaisir que ses amis viennent la voir par surprise, elle était toujours réceptive et si elle était à walp ou en petite tenue c'était pas de soucis. Pas pudique pour un sous, elle était fière de son corps et elle se moquait bien d'être vu en sous vêtement, que ce soit par une fille ou un mec. Du coup, quand Amare se pointa dans sa chambre par surprise, elle pouvait qu'être contente surtout quand il venait avec un beau cadeau pour elle : un joint tout près. Ca la dérangeait pas non plus qu'il fasse comme chez lui et qu'il s'étale sur elle. Ash' était très taquine avec ses amis mecs et tactile aussi, puis avec Amare y avait ce petit jeu entre eux, lui qui voulait la passer à la casserole et elle qui lui résistait. Oui c'était rare qu'elle résiste à un mec qui lui fasse du rentre dedans de la sorte mais avec lui c'était un petit jeu marrant qu'elle aimait bien. Il lui plaisait c'est clair et elle savait qu'un jour elle finira par le laisser avoir ce qu'il voulait, mais en attendant c'était bien plus sympa de le faire languir. Histoire qu'il la veuille vraiment, qu'il profite pleinement du jour où ils passeraient sous la couette. Histoire que ce soit pas trop facile pour lui et qu'il s'en lasse. C'est pour mieux que tu apprécies quand ce jour arrivera mon enfant dit-elle de la voix digne du loup qui essaye d'attirer le chaperon rouge dans ses filets. Tous les deux savaient que ce jour arriverait, quand aucune idée, mais ils savaient que cette limite finirait par être franchie. Puis la discussion partit sur les eliots qui avaient agit contre les mathers en répandant des rats et cafards dans la maison. Ash' ria un peu à la remarque du jeune homme tandis qu'elle vit une porte ouverte. Si c'est moi qui infeste ton appart, c'est mieux ? D'ailleurs j'attends toujours que tu m'y invites, que tu me fasses visiter, peut être qu'on pourrait le baptiser lâcha t-elle d'un air des plus normal comme si elle n'avait pas fait de sous entendu du tout. Puis le mather évoqua aussi le bordel que Sage et elle avaient foutu chez les eliots dans le bureau de la présidente. Alors une proposition de voler des affaires à ces bourges vint à l'esprit du jeune homme qui lança une méga bonne idée. Sérieux ? Tu sais que je t'aime toi ? Tu aurais dû me balancer cette info avant, là ça va être chaud d'y retourner. Ils avaient doublé la surveillance de leur maison donc pas facile d'y mettre un pied, à moins de trouver un futur bizut mather qui pourrait rentrer chez les bleus en mode espion et servir leurs intérêts. Ca serait l'idée du siècle ça. Enfin bon, ils allaient pas parlé trente ans des bleus, ça serait leur donner trop d'importance alors qu'ils n'en n'ont pas. Amare vint un peu plus à la charge, déposant un bisous à moitié sur elle et à moitié sur ses vêtements. Il jouait, ce qui ne surprit pas l'anglaise qui ne fit rien pour l'empêcher. Elle aimait ce jeu entre eux. Elle se contenta juste de lui demander s'il avait de la bouffe et comme par magie il lui sortit des chips, des bières et de la glace. Ce mec était parfait. Fout pas la glace là, mes draps vont être trempés dit-elle en riant car elle n'était pas énervée. Attrapant le pot de glace, elle le déposa sur sa table de chevet et prit volontiers le paquet de chips. Elle ria une nouvelle fois face à la question directe de son ami. Tu veux savoir t'es sur ? Tu vas pas être jaloux ? lui demanda t-elle en le taquinant. Oui car si lui n'arrivait pas encore à l'avoir, d'autres avaient réussi. Bon, un winthrop, un dunster ambulancier dit-elle en faisant un jeu de sourcil car c'était sexy et que ça donnait des idées un ambulancier. Je tâte le terrain aussi avec un prof car lui elle pouvait pas l'avoir si facilement à cause de son statut à l'université, mais elle finirait par l'avoir avec de la persistance. Puis un autre étudiant mais lui elle savait pas grand chose sur lui. Et toi ? Dit moi tout, dit moi le nom des filles que je vais surpasser un jour. Un sourire sur les lèvres, elle sous entendait bien qu'un jour elle serait l'un de ses meilleurs coups et qu'elle balayerait les autres nanas d'un revers de la main. Elle attrapa des chips dans le paquet, les dégusta tout en attendant la réponse de son ami et tira à nouveau sur son joint.

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L’intimité n’était pas vraiment de mise chez les Mather. S’il y avait bien une chose qu’ils ne connaissaient pas vraiment, c’était bien cette notion d’intimité, de solitude. C’est une maison où tout le monde entre chez tout le monde, où il y a une bonne camaraderie qui se sent dans leur soirée car tout le monde parle à tout le monde, personne n’est laissé sur le côté. Mais parfois, cette camaraderie se fait plus ressentir chez certaines personnes que chez d’autres. Amare et Ashleigh en sont le parfait exemple. Les deux bizuts se sont trouvés dès la première semaine de la rush week et ont nouées une amitié … spéciale. Ils y trouvent leur compte, cela va s’en dire, mais ils jouent aussi avec une aisance très déconcertante. Il s’allonge sur elle, comme si la situation allait dégénéré dès les premières minutes de leur réunion, mais ce sont des rires et des conversations idiotes qui démarrent. Il aurait aimé passé entre ses jambes, c’est sur et certains, mais savoir qu’il est son ami est aussi très bien. Elle est une femme qui saute de lits en lits, une womanizer, une fille qui s’en fout des préjugés, et il adore ça. Pleine de surprises et de rebondissements. « J’espère bien que je vais l’apprécier parce que franchement, autant d’attente me donne les boules bleus pour le coup. » Comme s’il allait jamais en avoir des bleus. Depuis deux mois qu’il est sur le campus, et Amare a déjà un beau palmarès à son actif. A croire qu’il a toujours été là tellement sa réputation d’homme à femmes est institué dans le campus. Il saute de lits en lits, comme Ashleigh, il ne s’attache pas, il n’en a rien à faire de briser des coeurs ou d’être un vrai con. Il veut juste profiter jusqu’à la fin de l’expérience d’être un étudiant d’Harvard, la fameuse université dont tout le monde parle, que tout le monde veut intégrer. Les deux parlent tranquillement, Amare prenant une position un peu plus confortable sur Ashleigh, fumant presque dans son visage. « Vas-y, infeste le. Mais je te préviens, c’est une zone nudiste chez moi. » Rien de mieux que de voir la petite blonde se pavanez en petite culotte dans les pièces de son appartement. « Tu peux même inviter des copines pendant que tu y es. Ta coloc, Lucky, elle a l’air pas mal. Milo m’en a parlé. » Son cousin et lui, c’est spécial comme relation. Il ne supporte pas que son père ait pris le jeune homme sous son aile et le fait bien sentir, mais il apprécie assez le jeune homme pour faire un effort de ne pas lui en vouloir spécialement à lui. « Tu crois quoi ? Que je traine avec la lowell juste pour l’écouter tousser toutes les cinq minutes ? Non. Et pour y retourner, il suffit juste d’attendre qu’une merde leur tombe dessus et qu’ils aient besoin d’aide. » Il reprit une taff de son petit bâton de paradis et lui lança au visage, délibérément. « Et je sais que tu m’aimes. Comme on peut me détester, sérieusement. » Il déposa ses lèvres à la commissure de ses vêtements au niveau de son ventre. La peau douce et blanche d’Ashleigh contrastait avec la peau bronze et matte du jeune homme. Un joli contraste. Une belle différence. Mais elle ruina tout en demandant de la bouffe. Il rit sous cape et sortit le sac plein de provision pour eux deux. Bien entendu, elle râla car il mit la glace sur le draps. « Pourquoi je serais jaloux ? C’est pas comme si tu étais ma copine ou même qu’on couchait ensemble. On est amis alors les amis, de ce que j’en sais parce que j’en ai pas des masses, ça prend des nouvelles de l’autre. » Il écouta alors les petites aventures d’Ashleigh avec un sourire en coin. Dis donc, elle n’était vraiment pas seul dans son lit le soir. « Beau palmarès blondie. » dit-il avec un sourire. Il était content qu’elle profite comme lui de sa vie. Il vaut mieux vivre et regretter que de regretter de ne pas avoir vécu. « Alors, il y a Lola, la petite du bar, une mather, deux eliots. » répondit-il en comptant sur ses doigts. « Après, je fais tourner la tête de Kaya, bien entendu, et d’une autre fille, Azaël, mais elle, c’est moins du flirt que du jeu. C’est marrant. » Il prit des chips dans le paquet. « Ah et y’a aussi une dunster, Wren je crois. Bref, je m’amuse bien avec toutes ces filles là mais bon tu vas bien évidemment les surpasser. » Il tire sur son joint, tranquillement. Mange ses chips et fait des clins d’oeil à Ashleigh. « Tu sais que même si on parle toujours de coucher ensemble, on ne sait jamais embrasser. Comment je saurais si tu sais bien embrasser ? » Ouais, il perd pas le nord le petit.

Amare tu l'aimais bien, tu t'entendais bien avec lui et si tu lui résistais et lui succombé pas c'était pour pimenter un peu votre relation, pour que ça soit plus explosive quand tu finirais par craquer. Tu savais pertinemment que tu allais tomber dans son lit dans les semaines à venir, tu pouvais lui résister mais y a un moment où tu allais craquer c'était évident. Y a un moment ou tes hormones ne seront plus capable de tenir. D'ailleurs rien que là, comme il était venu se poser sur toi c'était tentant de succomber mais tu prenais sur toi. C'était encore trop tôt. Tu lui expliquas ton point de vu sur la raison qui faisait que tu lui résistais et sa réponse te fit rire. Je suis sûre que tu as d'autres filles qui doivent bien s'occuper de tes boules en m'attendant. Amare il était comme toi, il avait pas de copine fixe, il en avait plusieurs en fait qui passait dans son lit. Il préférait vagabonder de droite à gauche plutôt que de se contenter d'une seule et tu pouvais que le comprendre vu que tu étais la même. Tu enchaînais les mecs comme tu changeais de petites culottes. La discussion tourna vite sur les eliots et leur plan à la con de jeter des cafards et rats chez vous et Amare qui craignait que son appart en ville soit contaminé. Toi tu vis juste une porte qu'il t'ouvrait en parlant de son appart que tu n'avais jamais visité. Un scandale d'ailleurs. Tu lui fis un sous entendu auquel il répondit par une réponse qui était digne de lui. C'était zone nudiste ? T'étais pas le genre pudique alors pas de soucis. Mais il évoqua un prénom qui te fit stopper. Tu connais Milo ? dis tu d'un air inquisiteur ? Tu savais pas que les deux étaient potes, encore moins qu'ils étaient apparemment cousin, non parce que tu te tapais tout de même le rouge et tu ne cessais de jouer avec lui à un jeu de séduction. Sinon, pas de soucis je viendrais avec Lucky, évidement qu'elle est bonne. C'était ta copine d'enfance, ta copine de toujours et ça te gênait pas si Amare couche avec elle. Tu étais pas jalouse ni possessive, tu partageais volontiers. Il t'informa d'une info du tonnerre de dieu : les dossiers des eliots. Il fallait que vous trouviez un moyen de les piquer pour trouver tout un tas de choses sur eux, mais compliqué après ce que tu avais fait avec Sage. Ils redoublaient de vigilance. Tu approuvas donc les paroles du vert. Il fallait qu'il leur arrive une couille pour pouvoir les approcher mais des mathers qui aident des eliots c'était quand même louche. Enfin bon, tu étais pas le genre à être pessimiste, tu allais trouver un moyen de les faire tomber et les faire encore plus chier, fallait juste que tu trouves. La discussion se passait des plus tranquille, des plus banales, sauf que le jeune homme vint déposer un baiser mi sur toi mi sur tes vêtements. Ouais il essayait comme il peut de te faire flancher et tu essayais comme tu peux de résister bien que c'était pas du tout désagréable ce baiser qu'il venait de déposer. Pour la peine tu lui réclamas à manger, histoire qu'il recommence pas son baiser et histoire que tu te concentres sur autre chose que ses lèvres sur ta peau. Il te sortis un sachet remplis de merveilles tout en te questionnant sur les mecs avec qui tu avais couché dernièrement. Trop tentant pour ne pas le taquiner sur le fait que lui n'était pas encore dans la liste, il trouva les bons mots pour répliquer. Oui je suis pas ta copine et on ne couche pas ensemble, pas encore du moins dis tu tranquillement alors que tu énumérais les mecs avec qui tu avais couché, restant assez vague, donnant juste les couleurs des maisons ou les métiers. Tu lui retournas la question et lui il te balança quelques noms en plus des couleurs. Intéressant tout ça. Il avait une liste aussi longue que la tienne et ça ne te surprit pas. C'est qui la mather ? demandas tu intéressée de savoir qui de tes camarades vertes passaient dans le lit du métisse. Est ce que c'était une fille que tu connaissais ? En tout cas c'était pas Lucky vu comme il t'en avais parlé plus tôt. Tu fumes ton pétard quand monsieur se lance dans un petit discours et termine sur une question qui te scotch. Toi pas savoir embrasser ? Tu savais déjà qu'il jouait sur ce détail pour te défier et obtenir un baiser. Il n'allait pas être déçu alors. Ta main libre se posa sur le cou d'Amare afin de faire remonter son visage près du tien, tandis que tu baissais le tien vers le sien. Un regard rapide et tu déposas tes lèvres sur les siennes, doucement, sensuellement puis plus sauvage, tout en laissant jouer ta langue avec la sienne, histoire de bien lui montrer que tu savais plus que embrasser. Deux petites minutes plus tard, tu réduisais l'intensité du baiser pour te décoller doucement de ses lèvres tout en lui donnant un dernier baiser rapide. T'es rassuré maintenant ? lui demandas tu avec un sourire aux lèvres, passant ton pouce sur ta lèvre inférieure. Intérêt qu'il le soit. Cependant, fallait avouer que ce baiser venait de briser les barrières que tu mettais entre lui et toi. Tu lui résistais mais ce baiser menait à ce que tu craques plutôt que tu lui résistes.

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Il faut savoir jouer avec le feu. Il faut savoir se brûler un peu les doigts pour sentir quelque chose. Le risque et le goût du risque sont essentiels pour être en vie, pour se sentir en vie. Amare l’a su bien trop tôt. Entre une mère qui jongle pour leur donner une vie convenable, des deals dans la rue pour passer l’hivers et une maladie qui ronge, il a goûter au risque dès sa plus tendre enfance. Et maintenant, ce risque est ancré dans chaque aspect de sa vie. Avec Ashleigh, c’est sans doute leur plus grand point commun. « Oui, elles s’en occupent bien, je peux pas me plaindre de ça. » dit-il en riant doucement. Les deux étudiants étaient très bien connus pour leur longue liste de conquêtes à travers le campus, pas vraiment entravés par les guerres de confrérie ou même les différences d’âges. Amare n’en avait pas de toute façon. Depuis son adolescence, il n’avait cessé de voyager à travers les âges, de jeunes de quinze ans aux femmes mûres de cinquante ans. Oui, l’écart est grand mais l’expérience n’en est que plus grande. Il s’en fout de l’âge, il s’en fout des barrières. Il traverse le temps. Il parla de son appartement à cause de l’infection de nuisibles que les Eliot avaient failli mettre dans la confrérie. Elle fut bien entendu invité, ainsi que son amie bien jolie, Lucky que Milo connaissait très bien vu qu’ils étaient meilleurs amis. « Oui, c’est mon cousin. Enfin, c’est le fils adoptif de mon père. Longue histoire. » Parlez de John ne l’enchantait guère et le ton de sa voix fit bien comprendre ça à la jolie blonde. S’il y avait bien une personne qui comprenait que la famille, c’est compliqué, c’est bien Ashleigh. Ainsi que Romy. « Plus que bonne. Je lui ferais des choses à cette blonde. Vaut mieux pas que tu saches, tu risquerais de vouloir goûter aussi. » Il s’en fout qu’Ashleigh sache qu’il veut se taper sa meilleure amie. Ce n’est même pas qu’il s’en fout, il sait que ça ne lui fait rien. Ce n’est pas dans le contrat qu’ils ont établis d’être jaloux des conquêtes de l’autre. N’ayant pas trop d’amis mecs, il ne peut pas comparer c’est sur, mais s’il en avait, il n’en aurait rien à faire qu’elle couche avec eux. Ils sont libres de leur choix et de leur envie. Pas besoin de faire des manières l’un avec l’autre. Ils finirent par comploter bien méchamment sur les bleus et les dossiers que les présidents renfermaient dans leur bureau. Amare voulait détruire quelques vies, juste pour fun de le faire, juste pour le plaisir le plus malsain. Il s’en fiche d’être radié ou même exclus de l’université. Une autre faculté voudra bien de lui. Il pourrait aller à Oxford tiens. Dérapant comme il savait si bien le faire, il joua avec les nerfs de la blonde à l’aide d’un baiser et elle détourna le sujet sur la nourriture. Petite peste. Il la questionna sur ses dernières conquêtes et la jalousie supposée d’Amare prit naissance. Lui ? Jaloux ? Jamais. Il ne voyait pas Ashleigh comme une potentielle petite amie ou même une amie assez proche pour être jaloux de ceux qui passaient entre ses jambes. Jaloux des hommes que Romy fréquentaient ? Absolument. De ceux qu’Ashleigh fréquentaient ? Pas le moins du monde. Il écouta la jeune femme, bien intrigué par le nom des personnes avec qui elle jouait et répondit lui même à la question. La mather semblait intéressé la blonde. Si elle savait qu’il se tapait Sage presque tous les deux jours, elle perdrait l’esprit. « Je ne peux pas te dire. J’aime bien mieux garder ça pour moi. Et peut-être que j’aurais une autre Mather à ajouter à ma liste quand tu vas céder. » Les deux jeunes gens n’avaient jamais couché ensemble, ce qui étonnait toujours le brun. Ils fumaient, riaient et il provoquait en lui disant que jamais ils ne s’étaient embrassé alors qu’il n’avait aucuns indices sur ses performances au lit. Elle prit la provocation au pied de la lettre et elle initia un baiser des plus langoureux. Sa main derrière sa nuque, ses lèvres sur les siennes, elle savait ce qu’elle faisait, assurément. Il joua avec elle autant qu’elle ne jouait avec lui. Leur langue se livrant une bataille des plus sensuelles. Elle se recula après avoir diminué la pression entre eux. « Très rassuré. Mais t’a réveillé la bête. Assume maintenant. » dit-il en écartant les paquets de chips, en écrasant son mégot dans le cendrier posé sur la table basse et prenant le sien pour en faire de même. « Alors, on ne veut pas céder hein ? » Il posa ses lèvres sur les siennes, reprenant leur bataille, mordillant sa lèvre inférieure tout en caressant son corps d’une main douce. Amare n’était pas nécessairement brutal dans l’acte, il aime l’anticipation, l’attente, la pression qui monte doucement. Il quitta les lèvres de la jeune femme pour se diriger vers sa nuque, déposant une pluie de baiser sur sa peau, sa main passant sous son t-shirt pour se diriger vers sa poitrine.

Amare et toi vous étiez les mêmes. L'un comme l'autre vous n'avez pas d'attache, vous allez de filles en filles pour lui et de mecs en mecs pour toi, vous ne donnez pas dans l'exclusivité et vous êtes des gros séducteurs, toujours en chasse pour une nouvelle proie. Voilà pourquoi un jeu du chat et de la souris c'était installé entre vous. C'était venu naturellement, cette façon de pas vouloir tomber entre ses cuisses et de le faire un peu languir. Ca pouvait paraître sadique mais c'était juste pour apprécier un peu plus quand le moment viendrait. Et Amare n'était pas contre. Tu savais que ce petit jeu lui plaisait bien aussi, surement car il savait qu'il finirait par t'avoir. Oui il savait que tu finirais par céder, tu le savais aussi, c'était un secret pour personne, juste que c'était pour plus tard. Puis tu aimais bien comment il essayait de te faire céder, cette façon dont il posait un baiser sur toi mi sur tes vêtements, mi sur ta peau. Les regards qu'il lançait ou bien les sous entendus qu'il te faisait. Oui c'était marrant ce petit jeu, ça mettait du piquant et tu aimais ça. Tu savais qu'en attendant que tu lui tombes dans les bras, Amare ne perdait pas de temps avec d'autres filles. Tu te doutais bien qu'il profitait de la chair d'autres poulettes et qu'il risquait pas d'être trop en manque et il te le confirma. La discussion continua sur les eliots pour bifurquer sur son appartement que tu voulais visiter et peut être baptiser avec lui, tandis qu'il évoqua ta coloc Lucky et que même Milo arriva dans la conversation. Il connaissait le winthrop et c'était même son cousin. Ta bouche s'ouvrit légèrement en un O pour montrer ton étonnement. Oui tu exagérais, t'étais pas aussi choquée. Un peu car ils se ressemblent pas du tout, mais c'était surtout le fait que tu te tapais son cousin qui te vint à l'esprit. Entre vous c'était rien de sérieux, d'exclusive et rien ne menait à une future relation sérieuse, mais peut être qu'il n'allait pas kiffer que tu te tapes son cousin. Peut être juste par principe. Un ami c'est une chose, un cousin s'en est une autre. Je savais pas putain, j'en apprends une belle là. Ton expression montrait que tu connaissais le rouge et laissait surement entendre que tu le connaissais pas juste amicalement. C'était un ami le Milo mais avec un bel avantage de pouvoir passer dans son lit. Et ton ami vert lui avait bien envie de passer dans celui de Lucky, ce qui te fit rire. Dit moi, peut être que ça me fera céder le tentas tu. En vrai c'était pas ton grand kiff de savoir ce qu'il voudrait lui faire, les détails tu les laissais pour eux s'ils comptaient partager un lit ensemble un jour, juste tu taquinais le mather, un peu plus. S'il voulait se faire Lucky tu n'y voyais aucun problème, t'étais pas jalouse pour un sous ni possessive. Si un mec se tapait toi et tes copines ça te dérangeais pas. Et ça serait gonflé que ça te dérange sachant que tu te tapais le meilleur ami de ton ami d'enfance. En parlant de conquêtes, tu lui faisais ta liste et lui te fit la sienne. Il avait une mather dans le lot et ta curiosité était trop forte, tu voulais un nom. Nom qu'il ne voulait pas te donner, te faisant toujours plus de sous entendus. Dit moi, je veux savoir si je la connais. Ca n'allait pas te servir à grand chose mais tu étais de nature curieuse. Je pourrais lui demander si t'es un bon coup et savoir combien elle te mettrait sur vingt dis tu en lui faisant un clin d'oeil. Ou tu pouvais tout simplement tester par toi même mais ça c'était pour plus tard. Plus tard pour toi mais pas pour lui. Il cherchait un moyen de te faire céder et de t'avoir, il trouva l'excuse que vous n'avez jamais partagé un baiser et tu répondis à sa provocation en lui donnant ce qu'il voulait. Un baiser c'était rien, tu pouvais au moins lui faire ce plaisir. Tes lèvres se posèrent donc sur celle du jeune homme, une de tes mains sur sa nuque, vos langues jouant ensemble, jusqu'à que tu rompes ce baiser pour savoir s'il était finalement rassuré. La réponse qu'il te donna ne pouvait que te plaire et il était absolument sérieux quand il parlait de la bête que tu avais réveillé. Sans comprendre, vos pétards finirent dans le cendrier sur la table de chevet, les chips trouvèrent une nouvelle place et les lèvres d'Amare vinrent une nouvelle fois se poser sur les tiennes. Il te mordit la lèvre inférieure tout en posant une main sur ton corps pour te caresser. Il était tentant, très même et tu te laissa faire, répondant au baiser qu'il te donnait et balançant légèrement ta tête en arrière quand ses lèvres furent en contact avec ta nuque. Une de ses mains se faufilèrent sous ton haut pour monter jusqu'à ta poitrine et tu le laissa profiter de la marchandise, histoire qu'il kiff un petit peu et qu'il est encore plus hâte que votre partie de jambes en l'air arrive prochainement. Cependant, tu comptais pas céder, pas aujourd'hui. C'était trop tôt, tu avais envie de jouer encore un peu avec ses nerfs, voir jusqu'à quand il allait tenir, bien qu'il commençait en cet instant à ne plus se retenir de te sauter dessus. Tu ne voulais pas encore passer à l'acte avec lui, mais rien ne vous empêchez de profiter un peu du corps de l'autre et de quelques baisers. Tu peux avoir accès à mes lèvres... à mon cou... à ma potrine... mais... ça ne sera pas pour... aujourd'hui le reste dis tu entre chaque sensation qu'il te faisait sentir quand il posait ses lèvres sur ta peau. Oui il pouvait profiter de tout ça mais tu le prévenais que ça allait s'arrêter là. Que ça n'allait pas être aujourd'hui que vous coucherez ensemble. Je préférerai... un lieu pluuuuus... insolite pour nous. Ton but était de le chauffer, de le stimuler et puis vu les deux personnages que vous êtes, c'était un endroit plus hors du commun que tu voulais pour te donner à lui, plutôt qu'un simple lit dans ta chambre à la mather. A lui de voir s'il était quand même intéressé ou s'il préférait s'arrêter car vous n'irez pas jusqu'au bout.

CODE BY RESSAPANDA.

@Amare Dwight-Lindley

Une partenaire de crime. C’est un peu comme ça qu’Amare voit Ashleigh. Elle est la meuf qui ose tout, qui fait tout, qui n’a peur de rien et l’accompagne dans ses conneries lorsqu’il le faut. Il aime cette relation. Ce n’est pas compliqué, c’est simple. Elle est entrée en mode boulet de canon, surtout canon, et a fait sa place sans le déstabiliser plus que ça. Et c’est tout ce qu’il demande le Lindley. Mais la séduction est là. Le jeu, l’envie de faire céder l’autre, de le rendre fou de désir et incapable de résister. Amare perd à ce jeu évidemment. Il n’aime pas attendre, mais il peut être patient. Il aime le jeu mais a envie d’y voir la fin avant même d’être arrivé à la moitié du parcours. Alors il jouait encore plus en ce jour. Le cannabis avait sans aucuns doute fait son petit bonhomme de chemin jusqu’à ses neurones. Il déposait des baisers sur son corps, ses vêtements, la provoquait un peu. Son corps sur le sien, sa peau sur la sienne. Il n’aurait fallu qu’un pas et bam, explosion de sensation. Mais la conversation détourne son attention, détourne l’envie d’Amare. God, qu’elle est difficile à faire céder. Ils parlent de tout et de rien. Des Eliot, de son appartement, de Milo. Il lui apprend même qu’ils sont cousins, enfin frère adoptif, enfin, c’est compliqué. Elle semble très surprise par la nouvelle. « Tu te le tapes c’est ça ? Dis moi, c’est aussi gros qu’il le dit ou bien juste une exagération ? » Il s’en fout s’il est vulgaire. Y’a pas de tabous entre eux. Il pourrait lui décrire une de ses parties de jambes en l’air et ne pas se sentir gêné pour un sou. En même temps, vu ses antécédents, il ne peut pas être gêné en parlant de sexe. C’est pas possible pour lui. Elle le provoque. Il répond avec plaisir. Murmurant à peine. « Je suis très doué avec ma langue. Et mes doigts. Faut tester pour approuver complètement, et adopter surtout. Crois moi. » Il s’éloigne et sourit un peu. « Et puis, je suis à moitié africain. Y’a une légende sur nous, et elle n’est pas fausse. » Il est fier de ses origines. Il ne cessera jamais de le dire. Et puis, ça se voit sur son visage qu’il n’y a rien dont il a honte ce jeune homme. Il est fier, arrogant, prétentieux même. Mais il porte tellement bien ses défauts qu’on ne peut pas le détester complètement au premier abord. Provocation, encore et encore. Il ne veut pas lui dire qu’il se tape Sage. Ce serait trop facile. « Elle est juste assez bien placé dans la hiérarchie des Mather. » Il vient de lui dire qui elle est, à elle de deviner. « Pas besoin de demander. Suffit juste d’essayer. » lui répondit-il très sérieusement. Il fuma le reste de son joint, profitant des derniers effets de la molécule si controversé dans le monde. Prétextant devoir tester la marchandise avant de l’adopter, il réussit à obtenir un baiser assez fougueux de sa part. Baiser dont il profita avec grand plaisir vu qu’il profita pour aller plus loin sur le corps de la blonde. Sa peau douce, son corps parfait. Amare a sauté sur l’occasion sans une seule once d’hésitation. Ses lèvres parcouraient son cou, ses mains sur son corps. Amare passe sa main sous le haut de la jeune femme, palpant son corps avec encore plus de précision. Mais elle le rembarre. Avec une classe dont il n’aurait jamais cru avoir affaire à. Mais il accepte. Il n’est pas con Amare. Si elle lui promet quelque chose, il choisit de la croire. « T’as intérêt parce que là, je serais obligé de plonger ma frustration ce soir. » répondit-il en riant. « Un lieu insolite alors ? Je me met à la recherche de cette localisation dès que je redescend. » Il ria un peu, et reprit le paquet de chips. Sa trique, qui venait de commencer fut cacher partiellement par son jogging et le drap qu’il prit pour se recouvrir un peu. « Désolé, mais t’auras même pas droit à un aperçu de ce qui t’attend. »

Vous discutez de tout, c'est ça qui est bien avec toi, tu peux parler de tout avec tout le monde, que ce soit les mecs comme les filles tu n'as pas de sujets tabous. Ou si, seulement ceux qui concernent tes sentiments et émotions, ça c'est comme territoire interdit, fermé, bloqué. Mais sinon tu n'as aucune gêne et Amare le sait vu sa question directe à propos de Milo. La seconde te fait rire d'ailleurs. Ben oui, il est canon ton cousin. Tu diras jamais le contraire, Milo est un dieu grec, un beau brun ténébreux qui est comme toi, qui se prend pas la tête, qui profite de la vie, qui se fait du plaisir et franchement y a une très bonne osmose entre vous. Je te dirais ça quand tu seras passé à ma casserole. Tu le taquines. Pas question que tu compares les deux hommes, ils sont peut être cousins mais ils ont rien à voir physiquement et ton lien avec l'un et l'autre est totalement différent. Y a vraiment aucune gêne entre vous, toi aussi tu veux savoir qui est la mather qu'il se tape, tu veux savoir s'il la connait et tu fais genre que c'est pour lui demander s'il est un bon coup. T'as pas besoin de demander aux autres, tu juges par toi même mais tout moyen est bon à prendre pour qu'il te donne le nom. A la place il te fait juste languir et s'amuse de toi en parlant de ses points forts, de la façon dont il utilise ses doigts et sa langue. Quant à la légende sur les Africains, tu éclates de rire. Tu te rends compte que t'as jamais eut un black dans ton lit, honte à toi. Tu sais que tu seras le premier ? T'as intérêt à ce que cette légende soit vraie, sinon je vais être déçue. Tu le cherches bien sur et puis lui dire qu'il sera le premier black que tu te feras c'est comme le tenter encore plus. Qui n'aime pas être le premier de quelqu'un ? Tu avais été la première pour certains mecs et c'était kiffant. Ca ne vaut pas un mec avec de l'expérience certes mais tu sais que tu resteras inoubliable pour ces hommes, leur première fois, celle qui leur aura apprit le plaisir du sexe. Parfait. Puis il donne finalement un indice sur cette fille. Bien placée à la mather, y en a pas cinquante. Tes yeux deviennent gros et ronds avec un grand sourire aux lèvres. Sage ? C'est Sage ? Ta copine Sage. Tu rigoles, tu sais pas trop pourquoi mais tu rigoles. Remarque c'est pas plus mal, tu préfères la savoir dans le lit d'Amare plutôt que de l'autre eliot. Amare est un bien meilleur choix que Noah, sans aucun doute. Limite tu te vois pousser le vert encore plus vers ton amie, histoire qu'elle zappe le bleu, qu'elle tourne la page pour un mec, un vrai, pas un bourge. Le voilà alors qu'il réclame un baiser comme pour tester votre compatibilité et être certain que tu es un bon coup. Y a aucun doute à avoir la dessus mais tu acceptes, parce que ce baiser va lui donner encore plus envie de t'avoir dans son lit. Tu lui donnes un baiser fougueux, parfait, afin qu'il en redemande. C'est ce qu'il fait vu que sa main se glisse sous ton haut et qu'il devient entreprenant. C'est super tentant mais t'as pas envie que ce soit aujourd'hui que tu craques. Tu le repousses donc mais pas complètement, tu lui dis juste entre quelques baisers sur ton cou qu'il peut avoir tes lèvres, ton cou ou bien ta poitrine mais que pour aujourd'hui ça s'arrêtera là. Tu veux bien lui donner un avant goût de ta peau sucré pour qu'il te veuille encore plus, mais tu ne céderas pas aujourd'hui. Tu lui fais même part que tu aimerais un meilleur lieu qu'un simple lit. Quelque chose de peu commun, d'insolite et idéal pour les deux séducteurs que vous êtes. Il le prend bien et il apprécie même l'idée, un sourire se dessine donc sur tes lèvres. Dès que tu as trouvé ce lieu, t'as mon numéro hein. Ca sera le moment pour enfin lui donner ce qu'il attend et puis toi avoir ce que tu veux aussi. Tu le veux Amare, bien sur, juste que tu veux le faire attendre avec votre petit jeu. T'inquiète pas, j'aurai un meilleur aperçu quand ça sera le moment. Votre future coucherie s'annonçait grandement prometteuse. Tu n'en n'avais aucun doute. Aucun.

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@Amare Dwight-Lindley