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it's time to leave - Jaley

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6h00 – Boston

Je me levais discrètement, posant un regard sur le corps endormis de mon conjoint. Je n’avais pas fermé l’œil de la nuit, non. J’avais longuement préparé une surprise. Grâce à Benji, avec qui j’ai longuement discuter en sachant que ce dernier était de conseils bien précieux. Sans faire de bruit, je passais dans le couloir en renfermant la porte après mon passage. Mon téléphone dans l’une des mains, je pianotais les touches afin d’inscrire un numéro et d’attendre que l’appel soit accepté. Trois petites secondes en attente, et j’entendis une femme parler. « Bonjour, je suis James Anderson cela serait pour réserver… » Je lui confis les réservations, tout pour que cela soit prêt d’en environs 6h00. Le temps de préparer les choses, la route… Surtout, environs trois heures, voire quatre heures si nous avions de la chance. Je jetais un dernier coup d’œil en direction de mon bureau, je devais attendre un email important, concernant le personnel et les activités que nous irons faire. Bordel, c’est stressant. Le but de cette sortie, était de nous retirer cette routine sur le dos, je ne dis pas que cela n’est pas plaisant mais il en est hors de question de mettre un quotidien dans notre couple, que tout soit réglé, que rien ne soit une surprise. Non, j’avais besoin de nouveauté, sinon je ne sais pas comment je finirai. Je m’active en boxer en écrivant rapidement sur les touches en faisant le moins de bruit possible. Ce qui est assez dur je dois bien l’avouer, Harley a un sommeil très agité et au moindre bruit peut se réveiller, comme à ces rêves des plus étranges. Alors que je termine, je reviens à petits pas élancées dans la chambre, son corps avait changé de position, il était quasiment sur mon côté, ce qui m’arrachait un tendre sourire. Songeur, dans mes pensées. Je restais planté ainsi, durant un laps de temps qui mesurait quasiment dix bonnes minutes. « Merde, bouge. » Je me secouais. Pas le temps de rêvasser, pas le temps de parler, je devais absolument le réveiller, mais pour ça je voulais que tout soit préparés, qu’il n’aille qu’à se vêtir d’un jogging d’un de ces tee-shirts blancs, et basta, on partirait sur le champ. Je passais dans le dressing, en posant deux grosses valises au sol. Fermant la porte, je fourrais les deux de nos affaires communes. Des sous-vêtements, des habits de Harley, et les miennes. Sans collier, sans bracelet, sauf les cadeaux qu’il m’avait tant offerts, dont la montre… J’entendais du bruit, pris de panique, je me levais en cachant les valises dans un coin de l’armoire avant d’ouvrir la porte pour m’assurer qu’aucune personne n’était pour le moment pas présente, et qu’Harley était encore soumis à son sommeil. Bordel de merde, je revenais sur mes pas, je me pressais pour tout mettre dedans et au moment de faire glisser les deux valises sur le plancher de la chambre, je montais à quatre pattes sur le lit, encerclant la taille de mon tendre amoureux, mes mains de chaque côté de son faciès. « Mon amour… » Je lui offrais quelques délicats baisers, en descendant jusqu’à sa pomme d’Adam que je malmenais à ma guise. Sentant ton corps se tordre. « Il faut que tu te lèves, je vais te préparer le petit déjeuner, mets un jogging, ne pose pas de question… »

En l’embrassant à pleine bouche, je me dégage de son emprise à contrecœur. Je ne peux pas lui faire l’amour, bien que l’envie me brûle le corps. Cette fois, tout cela était fait à la dernière minute, vraiment le soir d’avant quand Harley avait décidé d’aller se coucher, je n’ai pas arrêté de penser, tellement de questions se bousculaient dans mon crâne. Je parcours le long couloir pour m’arrêter au niveau de la cuisine où j’installe quelques petites choses à manger, des pains au chocolats, un lait au chocolat, ainsi qu’un jus d’orange, des trucs à grignoter. J’avais évidemment prit le soin d’annoncer à la femme de ménage notre absence, et elle était plutôt heureuse de savoir que nous étions pas là durant une bonne semaine, que c’était important et qu’elle ne devait pas poser de question sur notre destination. D’ailleurs, c’est avec agilité que j’ai prévenu l’hôpital, et avec toutes les heures de plus que j’avais et sans prendre une once de vacances ils ne pouvaient se permettre de me refuser, encore heureux qu’aucun d’eux ne m’aille dit quelque chose. Attendant que Harley descende, je reprends mon téléphone et j’essaie de joindre le directeur de l’université, afin de soumettre la semaine de congé de mon partenaire. « Bonjour, je suis James Anderson le compagnon de Monsieur Fox, je voulais vous annoncer que ce dernier ne viendra pas pendant une semaine… C’est privé, évidemment. Mais soyons rassuré qu’il sera de retour la semaine prochaine. Merci. » Nous étions vendredi, alors j’ai quand même prévenu à l’avance. « Harley, prends une douche si tu veux, mais prépare-toi, ton déjeuner est prêt. » C’est à peine si nous avions eu le temps de nous croiser, mais c’était la folie. Je devais tout organiser, et quand j’entendis le bruit de mon ordinateur, m’avertissant un email. Je fonce en sa direction, presque soulagé. Je le supprime avant de l’éteindre et de me réfugier dans la deuxième salle de bain. Celle que techniquement nous utilisons que très rarement. Je retire mon boxer, et je me mets sous le jet d’eau tiède. Et je réfléchis, je pense encore et encore en essayant de voir si je n’ai rien oublié, si dans tout cela rien ne clochait. Dans ma tête c’était bon, du moins. Je le voulais vraiment. Ça allait nous changer, faire quelque chose de nouveau, des choses que nous n’avions peut-être jamais envisagés. C’était ça, que je recherchais. Et pas une routine lassante qui mettrait en péril notre couple. Non. Je me savonne, et après quinze minute. Je sors, une serviette autour de la taille. « T’es à la cuisine bébé ? Je m’habille, je me sèche les cheveux et on y va. On n’a pas le temps. » Les dents brossées. Les cheveux séchés, je pars me mettre un jogging et un pull, tout en avançant les deux valises vers la porte d’entrée. Rejoignant mon tendre amour qui déjeuner à la table de la cuisine, que j’enlace en calant mon visage dans sa nuque. « Tu sens bon. Et si jamais… Tu poseras ton téléphone ici, comme moi. Où on va il y a un téléphone, on n’a pas besoin des nôtres. Et pas d’ordinateur non plus. »


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“ partons dans notre monde. ”
Il fait froid, dehors. Je ne sais pas pourquoi, mais Lucky est aux aguets. Il regarde dehors, fait des allers-retours incessants du canapé à la fenêtre, et aboie sans bruits. C'est étrange. Dans ma main, un pinceau, en face de moi, une toile déjà bien commencée. Elle représente des oiseaux en plein vol au-dessus de flammes flamboyantes. L'appartement est glacial, il y fait froid, si bien que je me demande si je n'ai pas laissé une fenêtre ouverte quelque part. Alors, je parcours le lieu en long et en large, et finalement je décide d'aller m'allonger un peu. Lucky vient se placer près de moi, dans le lit. James n'est pas là, et ça m'inquiète, il devrait vraiment être là, près de moi. Et il me manque. Je me tourne vers sa place, m'étale dessus sans vergogne, ma tête dans son oreiller renifle toute trace de son parfum. Je serre les couvertures contre moi, il y a de l'orage dehors. Bizarrement, je n'ai pas peur, j'ai même envie d'aller voir. Et c'est ce que je fais : je me relève, enfile une veste, puis pars dehors. Il pleut des cordes et j'ai à peine mis le pied dehors que je suis déjà trempé. Je m'avance sur la route, il n'y a pas un chat dehors, pas une voiture, pas un passant, pas un bruit mis à part celui de l'eau qui s'écrase contre le sol, et celui du tonnerre qui résonne entre les murs des maisons. Le regard levé vers le ciel, j'aperçois le début d'un éclair. Tout passe au ralenti. Il s'approche, en plusieurs segments. Un, deux, trois, Lucky sort et me regarde, assis tranquillement sur le trottoir, quatre, cinq, et c'est la fin.

« Mon amour… »

J'ouvre les yeux. Mais il me faut quelques secondes pour me rendre compte de la chaleur qui m'entoure et de la clarté de la chambre, ainsi que des frissons provoqués par ses baisers. Il est là, près de moi, je peux sentir son odeur me chatouiller les narines. Mon homme à moi. Je me tourne vers lui, mes bras passent autour de son corps et je l'embrasse comme jamais. J'ai besoin de ce contact, j'ai tellement besoin de lui. Il me fait tellement de bien, il m'apaise en deux mots, même sans le savoir. Il suffit que je l'aie dans mon champ de vision pour que je sache que tout ira bien. Il ne se rend pas compte à quel point j'ai besoin de lui. Finalement il se décale et je prends le temps de me redresser, encore endormi, encore dans mon rêve. Mon regard se tourne vers la fenêtre, les rideaux sont encore tirés mais la lumière filtre à travers. Il fait gris. Je le vois d'ici. Je me lève, et marche jusqu'à la fenêtre pour en tirer les rideaux et voir qu'en effet, le ciel est bien couvert. Je soupire. Et il me faut bien deux minutes pour m'extirper de mes pensées. Je descends à la cuisine et fronce les sourcils en entendant les paroles de James. « ... rassuré qu’il sera de retour la semaine prochaine. Merci. » La semaine prochaine ? De retour ? Quoi ? Je ne comprends rien à ce qui se passe. Il s'adresse à moi et je hoche la tête. « D'accord.. Mais j'ai encore du temps avant que.. les cours ne commencent.. » Je fronce les sourcils à mes derniers mots, coupé par la sonnerie de son ordinateur. Il se précipite dessus avant d'aller dans la salle de bains. Alors là, je comprends vraiment rien. M'asseyant autour de la table, je prends le petit déjeuner qu'il m'a préparé en réfléchissant à tout ça. Il est mignon de tout me préparer comme ça. C'est tellement plaisant d'avoir quelqu'un qui prenne soin de moi. De l'avoir lui, parce qu'aucun autre ne me ferait le même effet.

Après avoir déjeuné rapidement, je monte me doucher ensuite tout aussi rapidement, et j'enfile un jogging, un T-shirt blanc, une veste et mes chaussures. Je remarque les valises dans la chambre et je me pose davantage de questions. Où allons-nous aller ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Je l'entends me parler, et je tourne la tête en direction de sa voix. « Non, je suis là. Je suis prêt. Mais où on va, trésor ? On part pour le week end ? » Je souris doucement, cette idée me plaît vraiment. Le mois de septembre n'a pas été de tout repos et j'avais vraiment besoin de souffler un peu loin de tout. Je redescends jusque dans la cuisine pour tout ranger jusqu'à ce que je le sente m'enlacer. Un sourire tendre s'affiche, je pose ce que j'ai dans les mains et pose ensuite mes mains sur les siennes. « Mh.. Tu sens bon, toi aussi. D'accord, ça va me faire du bien d'être coupé de tout, juste avec toi. J'ai besoin de ça. De toi. » Je me tourne pour l'enlacer, le regarder dans les yeux, mes yeux brillants de cette lueur amoureuse qui n'a jamais terni au fil du temps, non, jamais. Je le serre contre moi, et finalement pose mes lèvres contre les siennes. Je ne sais pas où on va, je ne sais pas ce qu'on va faire, mais qu'importe. Avec lui à mes côtés, je le suivrai n'importe où et je ferai n'importe quoi. Je l'aime d'un amour inconditionnel, il n'a pas besoin de me dire quoi que ce soit, juste des mots doux, un sourire, et mon coeur se fend pour le laisser entrer. Je lui appartiens corps et âme, je ferai tout pour lui. C'est la première fois que je ressens quelque chose d'aussi fort, et je ne veux pas que ça s'arrête. Jamais.

Mais quand tu trouves quelqu'un qui est prêt à tolérer ton sale caractère, tu n'as plus de raison d'être en colère.
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En route.

Je le regarde, je le fixe de mes pupilles d’un noir de jais. Le désir, l’envie de lui faire découvrir de nouvelles choses, de l’emmener au bout du monde, rien que pour être lié avec lui pour l’éternité. Dans un léger sourire, j’appuie sur stop. Je me laisse guider dans mes songes en l’imaginant m’épouser, en l’imaginant être avec moi jusqu’à ce que nous soyons vieux, que nous mains soient jointes. Pendant un laps de temps, je ne parle pas, je ne bouge pas. Je ne fais qu’être là, face à lui, mes mains sont les seules à bouger, elles descendent jusqu’à son dos que je caressais de mes doigts habiles. Je n’ai jamais été aussi content qu’à ce jour, jamais personne ne m’avait rendu aussi amoureux. Lentement, je dépose un vague baiser sur le bout de ces chaires, en lui prenant la phalange pour le diriger vers la porte d’entrée. Je lui dis de rester ici, de ne pas bouger. Le temps que je monte à l’étage pour prendre quelques derniers trucs. La carte, évidemment. Il ne fallait absolument pas l’oublier. C’était mon petit secret depuis quelques jours, je l’avais fait et j’avais organisé le tout avec précaution même je me doute qu’il va avoir de différentes réactions face aux activités. Mais je suis sûr et certain qu’il se laissera guider ma personne. Je reviens bien vite auprès de celui que j’aime, en cachant l’enveloppe. « On y va. » Dis-je en l’ouvrant la porte. Je le laisse passer avec sa valise, et l’air froid nous fouette au visage subitement. Il ne fait pas beau, il fait d’ailleurs moche, les nuages sont gris comme le ciel, et à mon avis il risque de pleuvoir. Heureusement pour moi, je m’étais renseigné sur le météo du lieu où nous allions, et à ma plus grande surprise il annonçait du bout durant tout le séjour.

Installé dans la voiture, je réglais la destination sur le GPS. Oui, s’était inscrit. Alors je me tourne vers Harley et je lui tends l’enveloppe que j’ai précieusement gardé jusqu’à la dernière minute. Il me hâtait de voir ces expressions, ailleurs peur dans un côté, j’essaie de faire taire cette sale conscience qui me disait qu’il ne s’attendait pas à cela, qu’il risquerait de penser à un séjour romantique. Bien que cela est d’un côté possible, la plupart de nos activités étaient dans le but de découvrir, de nous retirer de notre petit confort même si ce n’était que quelques bonnes heures. « Nous partons en montagne. Durant une semaine. J’ai préparé des activés et je sais que quelqu’une te fait peur, mais je veux que tu me fasses confiance parce que je sais que cela va te plaire. » Je ne voulais pas lui avouer notre logement, cela je garderai au fond de ma gorge jusqu’à que nous soyons arrivés. Je le scrute du coin de l’œil, j’espère qu’il n’a pas de doute, qu’il me fait entièrement confiance et que malgré tout ce séjour pourrait lui faire du bien, et qu’il puisse trouver cela agréable. Je me tais, jusqu’à fait démarrer le moteur, m’attachant. Je mettais en marche la radio afin que nous aillions un son de fond. Nous étions préparés à partir, et c’était un peu loin. Normalement nous devrions mettre quasiment 5h00 ce qui n’est pas énorme mais il est tôt, et j’avais supposé qu’en arrivant là-bas nous prenions notre journée pour visiter ou même se détendre. « Tu n’as pas à t’inquiéter pour tes cours. J’ai simplement dit que nous devions partir et que tu allais être absent durant une semaine. Il n’a rien dit de spéciale, surtout que je lui ai garanti ta présence lundi. » C’est proviseur, très chiants. Mais je comprenais, je me demandais comment moi j’aurai réagis. Après tout il manquait une semaine sans réellement être justifié, juste partir loin des bruits de la ville ainsi que cette pollution dévastatrice. En roulant dans un rythme assez élancé, je parcourais les paysages de mes pupilles en prenant soin d’allumer le chauffage. Il ne faisait pas chaud, et je crois même que nous devrions passer dans un magasin pour s’acheter des pulls, histoire de ne pas mourir de froid dans le logement. En tournant ma tête vers Harley, je déposais machinalement ma main sur le sommet de sa cuisine, en serrant sa peau entre mes doigts. Heureux, comblé. Je l’étais en ce moment, je l’ai toujours été. Dès la présence de Harley dans ma vie, rien n’est plus pareil. Il a su m’ouvrir aux gens, il a su me faire comprendre des choses. À m’ouvrir, petit à petit, ou même très rarement. J’arrivais à exprimer mes ressentis et mes émotions sur le moment. C’est un miracle, et je suis certain que ma famille en resterait surprise.

« Il faut juste qu’on passe au magasin, quand on va arriver on doit faire des courses. » Je n’ai pris que des employés pour le strict minimum. Le ménage, repassage. Rien d’autres. J’estimais que nous étions assez grand pour désormais faire la cuisine et même si nous risquerions gros à chaque fois, peut-être qu’en rentrant nous pourrions nous occuper plus de cet espace. Ma main repart sur le volant, je guide la voiture à travers les routes dégagée. Ce vent me préoccupe. Je me demande s’il va avoir autant de vent, et si c’était le cas le peu d’activité en extérieur seraient refusés. Pourvus que cela ne soit pas le cas, je soupire intérieurement, je reste concentré. Avant de regarder une queue immense de voiture, avec les quatre clignotant. Je fronce les sourcils, et j’active les miens. C’est quoi ce bordel ? Je sais qu’il avait prévu une tempête avec la chaleur mélangée avec la pluie et le vent. Je frissonnais, mais je gardais la tête sur les épaules. En mettant un peu plus à fond la chaleur. Je détournais le regard vers Harley en m’arrêtant derrière une voiture. « Bon, et bien on devra attendre un petit peu. Je ne pense pas que ça va prendre du temps. »


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Je savoure un maximum notre étreinte. On va partir pour une semaine, si j'ai bien compris, loin de tout, sans appareils, juste lui et moi. C'est quelque chose de parfait, après tout ce mois que je viens de passer à courir entre mes différentes activités, j'avais besoin de repos, et quoi de mieux que de se reposer avec l'homme de sa vie, son fiancé, celui avec qui on veut passer le restant de nos jours ? Pour moi, il n'y a pas meilleur repos que lorsque je suis dans ses bras, car c'est là qu'est ma place, c'est pour y être, combler le vide de ses bras, que je suis fait. Je ne suis fait pour personne d'autre, je le sais, parce qu'il me comble de bonheur avec ses idées superbes, et même si parfois je sais que je ne suis pas à la hauteur, j'efface cette pensée en faisant de mon mieux pour le combler à son tour. Et j'espère réellement que je le rends heureux. Je sais qu'il me l'assure, j'ai parfois simplement des doutes quant à mes capacités à le combler, surtout vu ce qu'il fait pour moi, j'ai l'impression quelques fois de ne pas lui rendre correctement la pareille. Mais soit, cette semaine je ne dois absolument pas penser à ça. Il faut que je profite de mon amoureux, de l'homme à qui j'ai donné mon cœur volontiers, et que je me détende avec lui. Je prends alors sa main après avoir répondu rapidement à son baiser et le suit à la porte d'entrée. J'attends ensuite, patiemment, mais en même temps j'ai tellement hâte de savoir ce qu'il m'a préparé. Je voudrais vraiment connaître la destination qu'il a choisi, ainsi que les activités que l'on va faire là-bas. Mais déjà, sans rien connaître, mes yeux sont éclairés de cette lueur d'excitation que lui seul arrive à faire ressortir. Quand il revient, je lui lance un grand sourire en sortant dehors avec ma valise. il fait un peu frais, le ciel est méga couvert, et j'espère qu'il n'y aura pas d'orages, sinon je vais vraiment me foutre à flipper.. Moi froussard ? Non, c'est pas vrai. Bon, d'accord, peut-être un peu.

Je frissonne une fois dans la voiture en prenant soin de m'attacher, et d'une curiosité piquée et insatiable, j'observe méticuleusement la destination avant de prendre l'enveloppe qu'il me tend. Je fronce les sourcils en l'ouvrant délicatement, puis je souris en voyant qu'il s'agit d'un planning. Il a vraiment tout préparé de A à Z, c'est dingue, et ce qui est le plus dingue, ce sont les activités. Mon sourire s'élargit alors que je suis pris d'un rire qui trahit mon excitation et ma joie d'avoir un fiancé aussi parfait. Je lis rapidement le planning avant de me détacher puis de lui sauter au cou pour l'enlacer et le couvrir de baiser. « Oh mon amour ! C'est génial, je suis tellement content !! T'es trop parfait, toi ! Merci, merci, merci, merci, merci mille fois ! » Je ponctue chaque remerciement d'un baiser volé sur ses lèvres, puis je le serre fort dans mes bras, secoué d'un rire heureux. Je me replace ensuite sur mon siège, mais je ne reste pas en place, je sautille un peu, tape dans mes mains, relis le planning une bonne dizaine de fois, et le tout, en riant toujours. « C'est trop cool ! Putain c'est trop parfait, j'ai trop hâte ! T'as même mis le cours de yoga ! T'as pensé à tout, t'es vraiment le meilleur des hommes ! Même si je vais mourir dans l'hélico ! » Dis-je, la dernière phrase étant une plaisanterie, j'en ris davantage. Il ne pouvait faire mieux pour me combler. Une semaine loin de tout, une semaine juste lui et moi, à faire des trucs incroyables. Je n'en revenais pas. Et le pire, c'est que je ne pensais même pas à mes cours, ça m'était totalement sorti de la tête, mais il m'assure qu'il a prévenu. « Oh bébé, t'es vraiment le meilleur des meilleurs. T'as vraiment pensé à tout.. Je t'aime tellement James Anderson.. » Et voilà, je chiale. Des larmes de joie, mais je chiale quand même. En même temps avec toute cette pression du mois de septembre, ce voyage était vraiment quelque chose de plaisant comme idée. Vraiment quelque chose qui tombe à pic, et ce programme est juste tellement parfait. Quand je disais qu'il me rendait heureux, c'est pas à moitié, il me fait même pleurer de joie. Je prends sa main pour la serrer entre mes doigts, de l'autre main je frotte mes yeux pour effacer les quelques larmes qui ont coulées sans me demander mon avis. Je ne voulais pas qu'il me voie dans cet état alors que je devrais simplement sourire, mais ça sort tout seul, et puis il m'a fait tellement plaisir..

Je scrute la lettre encore quelques minutes et hoche la tête à ses paroles en reniflant, serrant sa main dans la mienne. J'ai trop hâte d'arriver pour prendre conscience qu'on devra faire la cuisine, mais ça m'est égal, je lui cuisinerai tout ce qu'il me demandera, je ferai n'importe quoi pour lui. Et c'est ce que je vais faire : je vais bien faire un tour en hélicoptère, ce qui me fout assez les jetons, mais je lui fais entièrement confiance. Je le suivrai n'importe où, et ferai tout ce qu'il me dira de faire. Alors que je regardais le planning encore une fois pour m'en imprégner, je remonte le regard sur la route en sentant que la voiture se stoppe un peu. Des bouchons ? Pourquoi il y aurait des bouchons ? Bon, de toute façon je m'en fiche un peu, parce qu'en fait, j'ai la chance d'être coincé en voiture avec l'homme le plus merveilleux de toute la Terre, et c'est le mien. Cette pensée me rend mon large sourire et je tourne ma tête vers lui, les yeux encore brillantes, avant de me pencher pour embrasser sa joue et son cou, ma main se posant dans celui-ci. « Mon trésor adoré.. Mon homme parfait.. Je t'aime tellement. Je t'aime plus que tout. Si tu savais.. » Je lui murmure des mots doux à l'oreille en couvrant de baisers sa peau douce, la mordillant par moments.
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À NOTRE AMOUR.

“Ce qui importe, ce n'est pas le voyage, c'est celui avec lequel on voyage.”

J’étais heureux, heureux de vivre cet aventure au bras de cet homme merveilleux. Jamais, auparavant j’aurai imaginé cette scène. Moi, à côté d’une personne, amoureux et épris de celle-ci et préparé à tout lâcher le temps d’une semaine, pour partir dans un lieu totalement inconnu. Mais c’était peut-être ça la liberté, être soi-même, être libre avec la personne qu’on aime. En scrutant la réaction de Harley, au moment où la voiture était en état d’arrêt, je fis agréablement surpris de voir des perles logés le coin de ces yeux, et finalement dévaler la longueur de ses joues. Je ne voulais pas bouger, c’était comme si mon cerveau faisant en sorte d’ancrer cette image au plus profond de mes souvenirs. De le revoir, si heureux… Était pour moi un soulagement. Je n’ai jamais su confier mes sentiments, jamais je n’avais eu la sensation de devoir exprimer ce que j’avais au fond de moi. Mais désormais, je voyais les choses autrement, disons que depuis qu’Harley est dans ma vie, il est le seul avec qui j’estime lui devoir ça, non seulement pour lui, mais pour moi. Me mettre la vérité en pleine face, ne faisait jamais de mal à personne. Dans un faible soupire, j’oublie tout. J’oublie cette haine que j’ai envers le monde entier, envers les gens qui n’ont pas su l’apprécier, l’aimer, le voir comme une personne intelligente. Non, je n’en veux plus, puisqu’il est avec moi, et que le plus important c’était que moi je le sache, qu’à mes côtés il sente qu’il est quelqu’un de bien. À ces propos, je sens de multitudes de frissons parcourir mon échine, mon corps gesticule paisiblement en faisant abstraction à l’appui se trouvant entre lui et moi, je passe un bras en l’incitant à approcher davantage afin de lier nos bouches, les laissant s’animer à leur guise sans interrompre leur union. Mes paupières se faisaient lourde, et durant se baiser ma main plongeait dans les racines de ces cheveux en les enroulant autour de ma poigne de façon à tirer dessus en rompant cette embrassade qui me visait de tout mon aire.

« Je t’aime aussi, tu me rends tellement heureux Harley. »

Mes yeux sont d’un noir profond, et pourtant en cet instant une fine lueur blanchâtre traversait cette noirceur. Il me faisait tant de bien, et je suis persuadé qu’il ne le sait même pas. Je me reposte sur mon siège, je m’attache en déviant mon champ de vision sur les alentours, guettant un mouvement venant des voitures face à la nôtre. Cela en devient chiant, je n’aimais pas être ainsi stoppé surtout que cela ne faisait qu’une bonne heure que nous étions désormais parti. Ma main s’échoue sur la cuisse de mon fiancé, que j’agite sous mes doigts en la serrant contre ma paume.

« Ah, ça avance. »

Je me dois de quitter le contact que j’ai avec Harley, pour reprendre le véhicule et de démarrer le moteur en suivant lentement les voitures qui avançaient en même rythme. C’est en regardant sur mon côté, que nous pouvions voir un accident qui s’était produit pendant la nuit, ou très très tôt ce matin. J’avais entendu la tempête, mais je ne me doutais pas qu’il y avait eu des accidents. Enfin, un accident est vite arrivé que je me dis que ce n’était peut-être pas la cause, qu’un des conducteurs venait de rentrer en étant ivre et que la deuxième voiture avait été là, au mauvais endroit au mauvais moment. Pour le coup, ce n’était pas un très bon début de matinée, j’avais pris la décision de partir sans réellement réfléchir à la météo à Boston, et comment serait la ville après ce passage. Après tout, nous allions partir loin, et c’était l’une des dernières préoccupations que je voulais avoir durant le trajet.

En roulant d’un rythme normal, je regardais de temps en temps le GPS qui signalait les magasins sur le côté, nous n’avions pas encore dépasser les grandes villes, et bordel que nous avions le choix au niveau des échoppes.

« On va aller là. »

Mes yeux virevoltaient autour de nous, avant de tourner sur ma droite et de me parquer près d’un grand magasin. J’espérai intérieurement que nous n’irons pas faire plus de trente minutes là-dedans. D’un, je ne connais pas. Et de deux, la plupart du temps quand tu rentres dans un magasin d’habits t’as toujours cette vendeuse qui te regarde du coin de l’œil pour ensuite venait t’aborder en t’incitant à acheter des produits que tu ne veux absolument pas. Je sors de la voiture, en faisant le tour pour ouvrir la portière d’Harley, en verrouillant cette dernière nous marchons jusqu’à pénétrer dans l’établissement. Sortant une feuille de l’arrière de mon jean, j’observais les indications que la femme de ménage m’avait tout particulièrement notée. Elle a dû lire sur mon visage à quel point j’étais désemparé, et en me demandant pourquoi je n’avais pas pris un chef cuisiné.

« Alors, il faut des légumes, de la viande, du poisson. Des choses à grignoter, à boire, des pâtes, du riz. Et je crois qu’on est assez grands pour choisir ce qu’on veut manger.  »

Je faisais une pause, en continuant dans les halls, tenant la main de mon compagnon.

« Tu sais ce qu’on peut faire à manger ce soir ? J’ai envie d’un poulet au curry.»

» Il me semble que c’était un plat facile. Je sais que j’abuse, mais Harley m’avait vu en mission, quand je devais faire de simples crêpes, c’était une horreur. La plupart des crêpes ressortaient brûlées, ou déchiquetées. Pas faute d’avoir essayé. En tournant pour me poster face à la carrure de Harley, je faisant en sorte de ne voir que lui, et pas les gens qui à mon goût nous regardaient un peu trop.

« Alors, on va chercher d’abord la viande, il faut commencer par l’étape la plus facile, surtout qu’elle est au bout et qu’il y a du monde, donc vaut mieux prendre maintenant son ticket. Après, poisson. Ensuite pâtes et riz, et boisson, et pour terminer les trucs pour grignoter. Je crois qu’en écrivant ça elle voulait dire chips ou autre. »

Haussant les épaules, je le faisais signe pour qu’il me suive, mon bras passant automatiquement sur les épaules d’Harley, l’incitant à rester auprès de moi. Arrivant devant le comptoir du bouché, je tire un ticket en levant les yeux sur l’inscription des numéros.

« On est le 45… Et là c’est à 39, ça va. »

Nous devions patienter, après tout nous étions guère pressé et le principale était de choisir les bonnes choses et ne pas prendre au premier regard.

« T’es plutôt canon en jogging au passage.  »

Je lui fis un petit clin d’œil, en admirant la beauté de mon tendre. Il avait les cheveux en bataille, et les yeux légèrement plissés par la fatigue, mais son apparence pouvait toujours autant m’exciter, ce qui intérieurement me surprenais vraiment.  


zelda


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“ partons dans notre monde. ”
J'étais tout simplement aux anges. Cette surprise, ce voyage ne pouvait que nous faire du bien, j'en étais convaincu. Et toutes ces activités, oh là là, c'est tellement génial. Et j'ai envie de faire plus pour le remercier que de lui dire simplement merci. Je ne sais pas quoi, mais j'étais certain de trouver à un moment où à un autre. Peut-être que ce ne sera pas aussi glorieux que ce qu'il m'a préparé, après tout, tout ce que je sais faire de mes mains c'est peindre et dessiner.. Et cuisiner un peu, mais vraiment un peu. Mais je le lui rendrai la pareille, je lui ferai des surprises égales moi aussi. Je trouverai, pour le moment je suis juste totalement euphorique. Je suis tellement heureux, et c'est dingue, personne ne m'avait jamais offert ce genre de choses, ce genre de cadeau si bien préparé, étudié selon nos envies, nos souhaits. Je ne risquais pas de l'oublier, ce cadeau-là. Ce n'est peut-être pas un cadeau qui se garde matériellement, mais il restera toujours ancré dans ma mémoire et dans mon cœur, et ce, pour toujours. Et pour le moment, puisque nous étions coincés dans les embouteillages, tout ce que je peux faire, c'est lui dire des mots doux, combien je l'aime, et l'embrasser dans le cou, sur le visage et sur la commissure de ses lèvres parfaitement dessinées. Tout ce que je peux faire, c'est de lui montrer combien je suis reconnaissant de ce voyage, de cette surprise inattendue dans l'habitacle de cette voiture. Il me tire vers lui, je colle le haut de mon torse contre lui et enroule mes bras autour de son cou pour lui rendre le baiser, l'animer davantage en y mettant tout mon amour, toute mon âme. Toute la passion que j'ai pour lui. Tout ça, concentré dans ce baiser qui pourtant ne dure pas assez longtemps à mon goût. Mais ses paroles me touchent, elles me font sourire, me rassurent, parce que je ne suis pas certain d'être à la hauteur de ses attentes. Et pourtant, il m'indique le contraire, qu'il est heureux, grâce à moi. Alors, ça me soulage grandement. Et j'en suis davantage heureux.

Caressant une dernière fois les lignes de son cou, je me replace sur mon siège et me rattache, ma langue passe sur mes lèvres pour encore savourer le délicieux parfum des siennes. Les voitures étaient encore arrêtées, et j'en profite pour jouer avec les doigts de James qui étaient venus sur ma cuisse. J'ai déjà tellement hâte d'être arrivé là-bas pour voir l'endroit et pour passer cette semaine de rêve, même si je n'ai pas envie qu'elle s'écoule rapidement. Je ne sais même pas quelle sera ma journée préférée, j'ai du mal à les imaginer, enfin d'un côté je n'ai aucun mal parce que je sais que tout se passera parfaitement bien. Mais de l'autre, je me dis qu'à cause du temps, il risquerait d'avoir des perturbations dans le planning que James a consciencieusement préparé. D'ailleurs il me sort de mes pensées en indiquant que ça avançait, et plusieurs secondes plus tard, on peut apercevoir l'accident sur le côté. Je grimace et tourne la tête, mon cœur se serre. Je ne connais pas ces personnes mais je n'ai jamais aimé voir ce genre de choses. Ça me fait de la peine, je pense à la famille de la, ou des victimes et je me dis que si ça m'arrivait à moi, je serais complètement détruit. Si James a un accident, je ne pourrais pas surmonter la douleur de sa perte. C'est idiot de penser des choses comme ça, puisqu'il est à côté de moi en train de conduire paisiblement, mais je ne peux pas m'en empêcher. J'ai tellement peur de le perdre.. Et je me rends compte lorsqu'il me parle de nouveau que je le regardais fixement d'un regard assez triste. Je tourne la tête, la secouant légèrement pour faire sortir ces pensées terribles de mon esprit, et observe le magasin qu'il a désigné. Je hoche la tête et pose ma main sur sa cuisse le temps qu'il exécute les manœuvres pour se garer, puis je sors de la voiture après qu'il m'ait ouvert la porte. Et sans attendre, je passe un bras autour de sa taille pour me coller un peu contre lui et ne pas quitter son odeur, son parfum réconfortant.

En entrant dans le magasin, je prends un panier, vu sa liste, il en fallait un. On n'allait quand même pas tout porter à bout de bras. J'écoute sa liste attentivement puis sourit en serrant sa main. « Tu sais faire le poulet curry ? Parce que moi, non. On pourrait suivre une recette, ce sera facile s'il y a tous les ustensiles. » Et puis l'idée de cuisiner avec lui me plaît terriblement. Même si la dernière fois il a raté quelques unes de ses crêpes, il n'est pas si mauvais cuisinier qu'il le pense. Il se poste face à moi et je peux sentir des regards nous brûler le dos. Certains sont mauvais, je le remarque du coin de l’œil, mais la plupart sont attendris. Et je ne comprends pas pourquoi, nous sommes deux hommes qui se tiennent la main, amoureux plus que jamais, mais et alors ? Ils ne font pas ça quand un couple hétéro passe devant leur nez. Ça me fait soupirer, tellement fort. Alors je me concentre sur le programme que James a fait dans sa tête pour faire les courses, un léger sourire aux lèvres, avant de hocher la tête et d'ajouter. « Et aussi des céréales pour le matin, du thé et du café pour toi, du lait, du sucre, des yaourts et du fromage. Oh, et de quoi faire un gâteau au chocolat. Et de quoi faire des burgers. » Moi, gourmand ? Non, pas du tout. Enfin, peut-être un peu. Mais parmi ces ingrédients gourmands, il y avait de la nécessité.

Je suis James en repassant mon bras autour de lui puis hoche la tête. Ça ne me dérange pas trop d'attendre un peu, surtout que je suis en excellente compagnie. Et quand il me complimente, je lui souris pour le remercier, avant de me redresser, de lever la tête et d'ajouter avec une légèreté incroyable. « Je suis canon tout le temps, trésor. C'est aussi pour ça que t'es mon fiancé. » J'agite un peu la tête de façon prétentieuse, puis je ris, rien de tout cela n'étant sérieux, bien entendu. J'étais simplement de bonne humeur, et le rire faisait partie de notre programme, selon moi.
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À NOTRE AMOUR.

“Ce qui importe, ce n'est pas le voyage, c'est celui avec lequel on voyage.”

J'avais baissé un court instant mon attention sur le petit panier qu'Harley détenait dans sa phalange. Mes yeux se plissèrent. Ce n'était pas suffisant, honnêtement. Avec toutes les courses que nous irons prendre il nous faudrait un cadi et non un panier. Alors qu'il me nargue, de son faux air prétentieux. Je lève les yeux au ciel d'un air exagéré en étant attentif aux numéros qui s'enchaînaient devant nos yeux.

« Tu peux aller chercher un cadi ? Ton petit panier ne fera pas l'affaire. Et je ne veux pas le porter quand il sera très lourd et que tu ne peux pas le soutenir. »

Pas qu'il n'avait guère de force, mais moi-même avec un panier bien garni j'avais de la peine à continuer mes achats. Mon visage se penchait, et ma bouche épousait la sienne dans un élan d'amour et de tendresse. J'animais vaguement mes lippes afin que j'y délaisse une fine morsure à peine visible mais qui lui, le sentirait parfaitement.

« « Aller, je t'attends, je ne bouge pas. »

Nous ne connaissions ce lieu, ce quartier même. À vrai dire, il était assez charmant mais à mon avis je ne pourrai vivre ici. Je ne quittais du regard la silhouette d'Harley, qui disparaissait petit à petit de mon champ de vision pour aller chercher ce que tantôt je lui avais demandé. Ce fut avec étonnement mon numéro qui s'affichait, et je m'appuyais sur le comptoir en observant la viande. Je ne connaissais pas grand-chose niveau viande, même légumes, ou poisson. Déformant ma bouche dans une fine grimace, j'abordais la jeune femme qui patientait face à moi.

« Je dois vous avouer ne pas connaitre énormément la viande. Je voudrais faire de petits plats simples, et je veux du poulet. Ainsi que du filet mignon. Du porc. »

Elle arquait un sourcil. L'air étonnée. Je dois avouer que cela fait beaucoup de viandes, mais nous restons là-bas durant une bonne semaine, et à ce que j'ai pu savoir il n'y avait pas tant de commerces à proximités. Elle hochait timidement la tête, en venant découper des morceaux en me désignant du regard si cela suffisait ou non, et la plupart du temps je disais un petit peu plus, histoire d'avoir une bonne quantité même si nous n'irons pas dévorer tout cela. J'ai les yeux plus gros que le ventre, ça c'est certain. En me tendant tous les paquets, je détournais le regard sur les alentours en essayant d'apercevoir Harley qui revenait avec le chariot, et emboîtant le pas pour me diriger vers lui, je remerciais grandement la femme avant de rejoindre l'homme que j'aime et de déposer le tout dans le chariot.

« La viande, c'est bon. Le poisson. »

Honnêtement, j'étais plus viande que poisson, rares sont les occasions où je déguise des aliments de la mer. C'est déjà très chiant à préparer, mais si on ajoute les trucs qui faut trier dans sa propre assiette, c'est limite interminable, et le repas devient bien vite ennuyeux et long à mourir. Je tirais sur les coins du cadi, en laissant la barre à Harley, tout en nous dirigeant vers le poisson, les sourcils froncés. Je sortais mon téléphone portable en examinent ce qui se trouvaient face à nos personnes.  

« Alors, pavé de saumon… »

Je prenais ce que je voyais sur l'écran, c'était bien marqué que c'était facile à préparer et je priais Dieu que cela soit effectivement le cas.

« Bon, au pire on ne prend pas beaucoup de poissons, et on va plus vers la viande, légumes et ce que tu veux. »

Harley était quelqu'un de très gourmand. J'étais plutôt content qu'il soit redevenu ainsi, il faut dire qu'il fut un temps où il ne mangeait presque plus rien, où son appétit s'était diminué à tel point, que la plupart du temps je lui rappelais de manger. Silencieux, par cette envahissions de pensées négatives. Je m'approchais du corps de mon fiancé, passant un bras protecteur autour de sa taille en le suivant de près à travers les rayons qu'il dévalisait sans égard. Je ne l'empêchais absolument pas, il prenait ce qu'il voulait et je dois même avouer m'avoir laissé tenter en prenant des petites cochonneries. Me disant qu'installé devant une cheminée, avec ça dans les mains et devant un film cela devait être carrément magique.

En terminant de passer par tous les rayons, et un cadi en plus. Nous attentions patiemment notre tour devant une caisse, et je ne pus contenir un grognement en m'appuyant sur la barre tout en voyageant mes pupilles d'un noir profond sur les traits enfantins de mon compagnon.

« J'ai pensé à un truc, je sais que je n'ai pas pris beaucoup d'habits chauds alors que je savais que la montagne normalement c'est pas trop chaud, on devrait passer au magasin d'en face… Histoire de prendre deux, ou trois pulls. On mettrait les courses dans le coffre et on ferait quelques achats de ce côté. Il n'y a pas beaucoup de magasins, et je doute que nous allions suffisamment de temps entre les activités, et que le laps de temps libre nous passerions à dormir ou à nous reposer. »

Ou à faire autre chose, c'est évident. Je n'allais pas passer mes vacances à dormir, dans un lit immense au chaud avec le feu d'une cheminée et l'ambiance qui va avec d'ailleurs je lui réservais aussi des surprises à ce niveau, et je savais dès lors que j'allais attiser sa curiosité. J'en souriais pleinement, montrant ma dentition parfaitement blanchâtre. À notre tour, nous déposions le tout sur le tapis roulant, alors que je dépassais la caissière pour observer ce qu'elle faisait, lui souriant d'un air poli. Tirant sur l'un des cadis vide pour tout remettre à sa place. Elle ne disait rien, à vrai dire elle était même très surprise de nos courses. En même temps deux cadis ne passeraient pas inaperçus. Le tout terminé, je sortais ma carte en écoutant le prix qui m'arrivait aux oreilles. Je n'étais pas surpris et d'ailleurs je m'en fichais pas mal. Le plus important c'était qu'avec tout cela, nous soyons satisfaits. Marquant le numéro de ma carte, elle me tendit le papier en me remerciant, j'en fis de même et je me retournais vers Harley, prenant le cadi que j'avais précédemment en nous dirigeant vers la voiture garé pas très loin de la porte d'entrée.  J'aimais les fringues, c'est le secret pour personne. Je prends toujours soin de mon apparence et ce n'est pas près de changer. Donnant une claque bien audible à Harley au niveau de son cul bien bombé. Je lui tire le poignet pour passer un bras au-dessus de ses épaules, tout en revenant dans le magasin après avoir mis les achats dans le coffre de la voiture, et d'avoir ramené les cadis.

« Je veux que tu t'achètes un clip clavin klein. Je veux te voir avec ça. Tu sais que j'aime beaucoup… »

Ce n'était pas le style d'Harley, mais je lui fis des yeux de chien battu. Je dois avouer avoir un penchant pour les hommes portants ce genre de bas. Et sur Harley, je ne pouvais m'empêcher d'imaginer son fessier moulé à merveille par ce tissu.
 


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“ partons dans notre monde. ”
Ces moments, je les aime tellement. Ces moments où nous sommes tous les deux si détendus, si heureux. Cela démontre parfaitement la nature de notre relation. Parfois calme, parfois passionnée, parfois rieuse. Détendue. Nous étions plus que deux amants partageant un amour infini. Nous étions des meilleurs amis, des ennemis, des âmes sœurs, nous étions bien plus qu'un simple couple. Nous partageons tellement de choses ensemble, et ce voyage est juste parfait pour se retrouver. C'était tout ce que je désirais après ce mois d'enfer où j'ai dû jongler entre plusieurs choses qui m'ont réellement épuisé. Me retrouver toute une semaine avec lui, à faire des activités qui nous plaisent tous les deux, parfois dans lesquelles je lui offre ma confiance aveugle. Surtout celle avec l'hélicoptère. Il me demande d'aller chercher un caddie en me soutenant que mes petits bras ne suffiront pas à tout porter et je lui tire la langue, comme un enfant boudeur. Mais je réponds à son baiser avec amour, laissant ma passion dévorante le goûter avec délectation. « Bouge pas, je reviens dans quelques minutes. » Je dépose de nouveau un doux baiser contre ses lèvres avant de partir en sautillant, un large sourire collé sur le visage.

J'étais tellement heureux. Il me rendait tellement heureux. Il enlevait le poids de ce monde qui s'était posé sur mes épaules sans me demander mon avis. Il me soulageait, il me rendait si léger que j'avais parfois l'impression de voler. Comme maintenant, j'étais sur mon petit nuage, dans mes pensées, qui étaient bien plus roses que ce qu'on pourrait l'imaginer. Mes yeux pétillaient de bonheur et je ne voyais plus rien d'autre autour de moi que ce que je ne devais voir. Si bien que je cogne quelqu'un sans le faire exprès. Et cette femme qui a l'air d'être une mère de famille débordée me dévisage comme si j'avais fait la pire erreur du monde en la bousculant. Mais je lui souris et rougis même un peu de ma bêtise. « Excusez-moi, je ne vous avais pas vu. C'est de ma faute, pardon. » Dis-je d'un ton léger avant de reprendre ma course vers les caddies. Un soupir heureux s'échappe de mes lèvres alors que je débloque un caddie, puis je pose le panier après avoir mis les premiers articles que nous avions pris dans le caddie. Et je me redirige ensuite vers mon amoureux, sans le quitter des yeux dès lors qu'il apparaît dans mon champ de vision.

Une fois près de lui, je le laisse poser les articles dans le caddie, et je viens entourer son cou de mes bras pour lui faire un câlin en lui volant quelques baisers. Je ne l'ai quitté qu'une minute ou deux, le temps de traverser le magasin mais il m'a quand même manqué. Et puis j'étais si heureux à cet instant-là que je ne pouvais pas me passer de lui, de ses bras, de ses étreintes et de sa douceur. Et même de la passion qu'il mettait parfois dans ses baisers jusqu'à déchirer mes lèvres. Je le lâche quand même, parce qu'il fallait quand même finir nos courses et je le regarde en réfléchissant. « Il faudra faire attention à pas prendre trop de congelés bébé. Ça va décongeler dans le coffre pendant le trajet. » Nous allons au rayon poisson et je regarde un peu les poissons. Ça n'est pas mon truc, le poisson. Je ne l'aime que pané, en réalité. Le colin d'Alaska pané, c'est le meilleur pour moi. Le saumon.. Je n'aime pas, mais je le lui ferais avec grand plaisir. Je finis par hocher la tête lorsqu'il dit qu'on ne prendra pas beaucoup de poisson, j'ai l'impression qu'il lit dans mes pensées. Alors, nous faisions les rayons, son bras autour de moi, les miens s'occupant à dévaliser les rayons sans grand ménagement, bien que je pense en premier lieu à prendre des trucs qui se conservent assez bien. Bon, je ne prends pas seulement des choses saines, mais aussi des trucs comme du chocolat, quelques paquets de bonbons.. Je m'imaginais simplement passer nos soirées à regarder des films en mangeant quelques bêtises. Mais aussi au lit, à s'amuser un peu avec la nourriture.. C'est pour ça, les fraises, le Nutella, la chantilly, et d'autres choses encore. Mais ça, je ne le lui dirais pas. Je fais simplement passer ça pour de la gourmandise.

Une fois tous les rayons faits, nous arrivons à la caisse et j'attends en le regardant d'un regard brillant, amoureux, lui renvoyant toute la tendresse dont j'étais capable. Et d'un sourire enfantin, je lui réponds. « D'accord. J'aime bien savoir que tu vas me faire un petit défilé privé. Je regarderais même dans le coin du rideau pour mater un peu pendant que tu te changes, comme un p'tit voyeur.. » Je ris d'un rire léger, qui sonne parfaitement bien. Et je me rapproche de son corps pour poser mes lèvres le plus tendrement du monde sur les siennes. La chaleur de son corps m'envahit instantanément et je ne peux m'empêcher de poser mes mains dessus, sur ses hanches, comme pour lui quémander de se rapprocher de moi. Mais je m'écarte lorsque c'est à notre tour et nous mettons les articles sur le tapis. Avec deux caddies, nous avions de quoi faire. Je me demande même si nous n'avions pas pris un peu de trop.. Mais tant pis. Au moins, on ne manquera de rien. J'avoue que je stressais un peu à l'entente du prix, je n'aimais pas du tout qu'il paye tout mais tout cela est bien au-dessus de mes moyens, et je ne vais pas lui demander de payer en plusieurs fois pour que je puisse y mettre du mien, ce serait un peu compliqué. J'aurais peut-être dû lui dire que je voulais payer quelque chose de ma poche. Je lui achèterais peut-être des fringues, s'il m'en laisse l'occasion. Ça me ferait plaisir de les lui offrir.

On range les courses dans le coffre et puis il me claque les fesses et je sursaute un peu avant de sourire et de secouer la tête. Et quand j'entends ses paroles, je fronce les sourcils. Les slips.. Ça n'était pas tellement mon délire. Pour en avoir essayé quelques uns, je trouvais ça esthétiquement pas très joli, et puis inconfortable. J'aimais être à l'aise, ça c'est clair. Mais je veux lui faire plaisir, alors je hoche la tête et souris en le regardant. « D'accord mon lapin. J'en prendrais. Tu me diras lesquels tu préfères. » Je le suis à l'intérieur des magasins, en passant mon bras autour de sa taille pour rester proche de lui. Si j'avais la possibilité de lui faire plaisir, je le ferais. Et s'il aime me voir porter des slips.. Je m'y habituerais. Tant que je continue encore à lui plaire.
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“Ce qui importe, ce n'est pas le voyage, c'est celui avec lequel on voyage.”Jaley


Ce n’était simplement le fait que j’aime voir un homme porter ce genre de sous-vêtement, je savais pertinemment que cela viendrait à m’exciter. Je ne préfère pas aborder ce sujet de cette manière, mais peut-être que j’aurai la possibilité d’en dire davantage lorsque nous arriverions à destination. Je sens le bras de mon tendre aimé m’entourer, et je tourne doucement la tête pour admirer son doux profil. Il a un nez légèrement retroussé, et ses joues sont teintées d’un rose pâle. Sans oublier les traits enfantins que traîne son visage depuis tant d’années. Oui, il est sublime. Il l’a toujours été. Depuis le premier jour, depuis que j’ai su que j’avais une attirance, qu’il fallait absolument que je le tienne entre mes mains. C’est plutôt choquant à dire, mais j’espérais égoïstement qu’il intervienne quand j’avais l’audace de draguer ouvertement d’autres femmes, et même devant son visage. Il avait cet air détaché, ces traits changeaient brutalement. Il n’était plus cet enfant, mais un homme qui voulait marquer son territoire et que rien ni personne ne parviendrait à le retenir. Je manque de tomber, quand mes pieds se prennent à un banc. Je me rattrape grâce à l’étreinte de Harley, et sans même qu’il eut le temps de réagir, j’aplatie mes chaires sur les siennes pour le faire taire.  Je sais que d’abord, ce petit là, à côté de moi. Serait inquiet, mais aussitôt qu’il saurait que je n’ai rien, il en profiterait pour se foutre littéralement de ma gueule. Même si cela serait discrètement. Nous pénétrions dans le premier magasin que cet établissement propose. Ce sont des marques assez simples, rien de très hautes-gammes et bizarrement je ne voulais pas aller ailleurs. Sans doute parce que je n’aimais pas trop traîner dans des endroits où je ne connais absolument personne, et où je n’ai aucun refuge si une crise viendrait à me happer violemment. Je décide néanmoins d’établir quelques règles, en virevoltant pour me poster face à Harley, les phalanges sur ces hanches. « Pas de slip, devant tout le monde. Si tu achètes tu n’essaies pas. Au pire, prends deux tailles. »  Alors, non. Je ne veux pas qu’il fasse cela, et d’un côté. Je ne comprenais pas les personnes qui essayeraient des choses plutôt intimes dans un magasin où tout le monde peut se tromper et rentrer dans votre cabine. Et non, je ne dis pas cela parce que je suis jaloux, mais parce que c’est la vérité. Même s’il y avait peu de chance que quelqu’un se trompe de cabine durant le moment où je serai à côté en train d’attendre. J’hoche la tête pour me faire comprendre encore plus, et je recule afin de laisser de la liberté à Harley, histoire de ne pas être collé à lui h24. Je me promène dans les rayons qui montrent un choix plutôt larges. Des pulls, des tee-shirts. Exactement ce que je recherchais. Je prends, je regarde vaguement le prix pour voir si la qualité suit. Et je prends un panier pour fourrer le tout à l’intérieur en faisant signe que si besoin, il pouvait disposer ces affaires ici. Une vendeuse venait à ma portée, en inclinant son visage sur l’une de ces épaules, sans doute pour juger le style de vêtement, ou même peut-être de venir m’aider. Honnêtement, je refuse. Sans perdre du temps, je la remercie poliment, et j’ajoute que je n’ai pour le moment pas besoin d’aide. Ce qui veut dire que je n’aurai jamais besoin d’aider pour choisir un pull et un jean. Je me déplace jusqu’aux cabines, levant le regard sur les alentours avant d’apercevoir Harley et de lui faire un simple signe, qu’il ne s’inquiète pas, et qu’il ne s’empresse pas de faire sonner mon téléphone en m’indiquant que j’aurai soudainement disparu. D’ailleurs, à cette pensée je ne peux contenir un faible ricanement qui attire plus de regards que je ne l’aurai quémandé. Je me cache derrière les rideaux. Putain, des rideaux. Je suis pas à l’aise, mais il en est hors de question que j’achète des habits qui ne serons pas à ma taille. Je fais comment sinon ? Concrètement en montagne il n’y a pas grand-chose. Je me déshabille, retirant les pièces qu’il faut pour en essayer d’autres. Spontanément, je prends sans réellement prendre le temps de contempler. Nous serions planqués dans des montagnes, je suppose que peu de personnes y habitent durant cette période de l’année.

Je me débarrasse des vêtements que je vais acheter, en sortant du cabinet décoiffé. Les cheveux électrisés, ce qui me fit grogne entre les dents sans réellement montrer mon mécontentement. J’atteins Harley, qui de ma place je ne vois pas vraiment ce qu’il fait. Mais il a l’air tellement épanoui. Je sais, que je ne devrais pas dire cela. Mais dans un coin de ma tête ma conscience souhaite que cela soit grâce à moi, alors que de l’autre. Mes mauvais démons ne cessent de gueuler, d’avouer que ce n’est que mon imagination, qu’Harley va tôt ou tard réaliser qu’il n’est pas bien avec moi, et qu’il mérite mieux qu’un gars. Je chasse ces voix, qui m’empêche de marcher à rythme normal. Je ne pense plus aux regards, je suis comme hypnotisé par l’homme que j’ai dans mon champ de vision. Je traverse le magasin en un laps de temps, pour poser le panier aux pieds d’Harley, l’entourant de mes bras tout en prenant appuis sur son épaule. Observant ce qu’il regardait de ces pupilles d’un bleu océanique. « Tu as tout ? J’ai pris pas beaucoup de choses. On reste qu’une semaine. » Je ne vais jamais utiliser ça, dans mon quotidien. Ou peut-être que si, je verrais bien Harley porter un de mes pulls lorsqu’il fait vraiment trop froid, enfuis sous une grosse couverture. C’est une image bien réjouissante que j’ai là. Je mène mes doigts un peu partout, sur son ventre ainsi que sur ses hanches puis je remonte jusqu’à ses épaules pour terminer ma course jusqu’à sa gorge que je tente de faire pencher, pour que mes lippes s’y attachent durant quelques secondes afin de former une forme abstraite d’un rouge, violâtre des plus somptueux. Puis, à contre cœur, je m’écarte pour me poster à ces côtés, regardant ce que lui, détenait entre ces phalanges. Il pouvait tout prendre, s’il le désirait. « Prends vraiment tout, on ne va pas redescendre pour acheter des habits. » Je me répète, je sais. Je sais aussi que ce n’est pas un enfant mais c’est comme ça. J’ai malheureusement cette habitude de vouloir être rassuré et réconforter sur le fait que oui, je l’ai dit. Et que je n’ai pas besoin d’articuler que j’avais raison si ce n’a pas été bien gravé. Je me tourne pour avancer vers la caisse où sont placées derrières deux jeunes femmes vêtues de noir, seuls les cheveux contrastait avec le reste. Toutes des brunes très claires. Je me demande si c’était légale de faire ça. Mais soit, je ne préfère pas m’éterniser sur des choses futiles. Je paye, et dans un merci lancé. Je passe un bras sur les épaules d’Harley, en retrouvant la voiture tout en prenant nos places respectives. Démarrant. Je reprenais la route en direction du lieu de nos vacances, j’avais tellement hâte qu’il voie à quoi irait à ressembler notre petit paradis pendant quelques jours. « Bon, nous avons 4h00 de route. » C’est correct. Ni trop, ni moins.


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Dès lors que mon regard s'était posé sur lui, je savais que je le voulais. Je savais que ça n'allait pas être un simple jeu. Pas pour moi. Je ne peux imaginer la douleur que j'aurais ressenti en me rendant compte de mes sentiments, et s'il ne les avait pas partagés. J'aurais vraiment souffert de ça. Mais heureusement, il s'est avéré qu'il m'aime, et je me demande encore comment. Pourquoi. Qu'est-ce qui a bien pu l'attirer chez moi pour qu'il soit si amoureux de moi que ça ? Qu'est-ce que j'ai de si spécial ? Et quand bien même je me pose ces questions sans cesse, je ne peux m'empêcher de me dire qu'il m'aime, et que c'est le principal. L'amour ne s'explique pas. Il m'aime, et je suis tellement dingue de lui. Et c'est tout. Je sors de mes pensées en sentant qu'il se rattrape à moi, et d'une main inquiète, je la pose sur son torse pour lui éviter qu'il ne se fasse mal. Je l'observe ensuite d'un regard inquiet, mais il vient à m'embrasser et un sourire se dessine sur mes lèvres. Il me connaît parfaitement. Il savait que j'en rirais. Mais je ne vais pas laisser passer ça. « Ben alors mon coeur, il faut regarder où tu vas. » dis-je, hilare. Bien sûr, c'est tout à fait gentil, je n'oserais jamais me moquer de lui de façon méchante. Je l'étreins davantage pour qu'il le comprenne, jusqu'à ce qu'on rentre dans une boutique. Il se place en face de moi et mes mains se positionnent naturellement sur ses épaules alors que, le visage incliné sur la gauche, je l'observe d'un sourire paisible, et d'un regard pétillant. « Mh.. D'accord bébé. J'essaierais quand on sera arrivé alors. » Je lui réponds tout sourire et puis ma main glisse sur sa nuque pour l'attirer à moi. Je l'embrasse plus ou moins chastement, mais je le taquine aussi, de ma langue caressant ses lèvres et de mes dents mordillant son inférieure. J'aime bien le taquiner, et puis j'adore le goût de ses lèvres. Si bien que j'aurais beaucoup de mal à m'en passer.

Je regarde déjà les alentours pour voir si quelque chose me tape dans l'oeil. J'approche d'abord du rayon des sous-vêtements pour prendre en premier lieu ce qu'il attend que je prenne. Je n'aime pas beaucoup ces sous-vêtements, mais il faut bien essayer. Alors j'en prends plusieurs à ma taille, noir, gris, bleu, et un blanc. Il y en aura pour tous les goûts comme ça. Après les avoir choisi méticuleusement, je relève le regard pour chercher mon amour des yeux. Je le vois me faire un signe, comme s'il savait que je le cherchais, et je lui adresse un clin d'oeil et un doux sourire. Son ricanement me fait secouer la tête, et je me marre un peu de le voir se faufiler derrière les rideaux d'une cabine. Il ne faut pas se moquer des autres quand on a peur d'attirer l'attention, mon chéri ! Enfin, je fais un peu le tour du magasin, attrapant deux pulls, un plaid tout doux et assez grand pour nous deux, une paire de chaussettes en laine et un jogging. Je flash aussi sur un sweat rouge avec la marque de Netflix. J'aime bien traîner avec ce genre de pull, c'est confortable et puis au moins on me repère facilement. Je ne prends pas la peine d'essayer tout ça, de toute façon ça ne peut pas être trop petit, et j'aime bien quand c'est un peu large.

J'ai un peu fini mon shopping, alors j'attends l'homme que j'aime en regardant quelques bibelots sans grand intérêt. A peines quelques petites minutes plus tard, mon fiancé me rejoint et je lui souris d'un sourire plus que radieux, et épanoui. Il a les cheveux en bataille, ça le rend d'autant plus mignon. Il pose son panier à mes pieds, j'en profite pour poser mes vêtements dans le panier et entoure son corps de mes bras, me collant à lui sans le lâcher du regard. « J'ai tout, mon amour. J'ai pas dévalisé le magasin non plus, mais j'ai trouvé une jolie couverture pour nous couvrir quand on aura froid.. » Je souris davantage en caressant ses hanches de mes doigts, avant de frissonner à son toucher. Mes yeux se ferment presque et je bascule ma tête pour lui laisser un grand accès à mon cou. Ses lèvres provoquent davantage de frissons, ses baisers me font vibrer et mon coeur s'accélère. Je meurs d'amour pour lui, je brûle pour lui. Il se détache et je le regarde en soupirant de bonheur, gardant mon large sourire paisible. « Attends, viens là. » Je le retiens un peu pour le recoiffer, je passe mes doigts dans ses cheveux électrisés et puis je lui vole un baiser avant qu'on ne se place à la caisse.

Je voulais pour une fois payer ces affaires, mais visiblement, je n'ai pas trop le choix avec lui. Je lui donne un petit coup de coude, lui lançant un regard désapprobateur avant de remercier les vendeuses. Je ne voulais pas qu'il paye tout, j'avais besoin qu'il me laisse lui offrir quelques trucs, ça me plaisait de lui faire des cadeaux. En sortant du magasin je fais la moue, tournant mon regard vers lui. « Pourquoi tu ne me laisses jamais payer trésor ? » Je sais bien que je n'ai pas beaucoup de moyens, mais quand même. J'avais envie, non, besoin de participer financièrement. Je ne veux pas qu'il m'entretienne, je veux qu'on vive ensemble, pas que je sois à sa charge. Ca me déplaît, mais je ne veux pas gâcher ce voyage pour une histoire d'argent, alors c'est tout en joie que j'entre dans le véhicule, m'attachant. Je me penche pour mordiller son cou et humer son parfum, en me rendant compte au ronronnement de la voiture que je vais certainement m'endormir pendant le trajet. « Je t'aime tu sais. Je suis heureux de partir avec toi. Je vais enfin t'avoir pour moi tout seul, tous les jours. » Je souris d'un sourire heureux, le planning qu'il avait préparé était juste super, et je me doutais qu'on allait passer une semaine de rêve. J'en profiterais pour le cajoler aussi, et je crois qu'il va en avoir tellement marre que je le colle sans arrêt..

« Quatre heures.. Ca te dérange si je fais une petite sieste ?.. Tu conduis bien, je devrais pas avoir de mal à m'endormir. » D'habitude, dormir dans les transports m'est impossible. Je me sens trop mal si je quitte la route des yeux. Mais James conduit tellement bien que je me sens bercé par sa conduite. Je me replace correctement sur mon siège, une main sur sa cuisse que je caresse le plus tendrement du monde. Ma tête est appuyée sur l'appuie-tête du siège et je laisse mon regard divaguer sur le paysage, en me laissant porter par ma fatigue. Je baille, et puis je ferme un peu les yeux, plongeant peu à peu dans un sommeil léger.
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