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Viens, on part. #JALEY
Pour cet amour passionné.
6h00 – Boston
Je me levais discrètement, posant un regard sur le corps endormis de mon conjoint. Je n’avais pas fermé l’œil de la nuit, non. J’avais longuement préparé une surprise. Grâce à Benji, avec qui j’ai longuement discuter en sachant que ce dernier était de conseils bien précieux. Sans faire de bruit, je passais dans le couloir en renfermant la porte après mon passage. Mon téléphone dans l’une des mains, je pianotais les touches afin d’inscrire un numéro et d’attendre que l’appel soit accepté. Trois petites secondes en attente, et j’entendis une femme parler. « Bonjour, je suis James Anderson cela serait pour réserver… » Je lui confis les réservations, tout pour que cela soit prêt d’en environs 6h00. Le temps de préparer les choses, la route… Surtout, environs trois heures, voire quatre heures si nous avions de la chance. Je jetais un dernier coup d’œil en direction de mon bureau, je devais attendre un email important, concernant le personnel et les activités que nous irons faire. Bordel, c’est stressant. Le but de cette sortie, était de nous retirer cette routine sur le dos, je ne dis pas que cela n’est pas plaisant mais il en est hors de question de mettre un quotidien dans notre couple, que tout soit réglé, que rien ne soit une surprise. Non, j’avais besoin de nouveauté, sinon je ne sais pas comment je finirai. Je m’active en boxer en écrivant rapidement sur les touches en faisant le moins de bruit possible. Ce qui est assez dur je dois bien l’avouer, Harley a un sommeil très agité et au moindre bruit peut se réveiller, comme à ces rêves des plus étranges. Alors que je termine, je reviens à petits pas élancées dans la chambre, son corps avait changé de position, il était quasiment sur mon côté, ce qui m’arrachait un tendre sourire. Songeur, dans mes pensées. Je restais planté ainsi, durant un laps de temps qui mesurait quasiment dix bonnes minutes. « Merde, bouge. » Je me secouais. Pas le temps de rêvasser, pas le temps de parler, je devais absolument le réveiller, mais pour ça je voulais que tout soit préparés, qu’il n’aille qu’à se vêtir d’un jogging d’un de ces tee-shirts blancs, et basta, on partirait sur le champ. Je passais dans le dressing, en posant deux grosses valises au sol. Fermant la porte, je fourrais les deux de nos affaires communes. Des sous-vêtements, des habits de Harley, et les miennes. Sans collier, sans bracelet, sauf les cadeaux qu’il m’avait tant offerts, dont la montre… J’entendais du bruit, pris de panique, je me levais en cachant les valises dans un coin de l’armoire avant d’ouvrir la porte pour m’assurer qu’aucune personne n’était pour le moment pas présente, et qu’Harley était encore soumis à son sommeil. Bordel de merde, je revenais sur mes pas, je me pressais pour tout mettre dedans et au moment de faire glisser les deux valises sur le plancher de la chambre, je montais à quatre pattes sur le lit, encerclant la taille de mon tendre amoureux, mes mains de chaque côté de son faciès. « Mon amour… » Je lui offrais quelques délicats baisers, en descendant jusqu’à sa pomme d’Adam que je malmenais à ma guise. Sentant ton corps se tordre. « Il faut que tu te lèves, je vais te préparer le petit déjeuner, mets un jogging, ne pose pas de question… »
En l’embrassant à pleine bouche, je me dégage de son emprise à contrecœur. Je ne peux pas lui faire l’amour, bien que l’envie me brûle le corps. Cette fois, tout cela était fait à la dernière minute, vraiment le soir d’avant quand Harley avait décidé d’aller se coucher, je n’ai pas arrêté de penser, tellement de questions se bousculaient dans mon crâne. Je parcours le long couloir pour m’arrêter au niveau de la cuisine où j’installe quelques petites choses à manger, des pains au chocolats, un lait au chocolat, ainsi qu’un jus d’orange, des trucs à grignoter. J’avais évidemment prit le soin d’annoncer à la femme de ménage notre absence, et elle était plutôt heureuse de savoir que nous étions pas là durant une bonne semaine, que c’était important et qu’elle ne devait pas poser de question sur notre destination. D’ailleurs, c’est avec agilité que j’ai prévenu l’hôpital, et avec toutes les heures de plus que j’avais et sans prendre une once de vacances ils ne pouvaient se permettre de me refuser, encore heureux qu’aucun d’eux ne m’aille dit quelque chose. Attendant que Harley descende, je reprends mon téléphone et j’essaie de joindre le directeur de l’université, afin de soumettre la semaine de congé de mon partenaire. « Bonjour, je suis James Anderson le compagnon de Monsieur Fox, je voulais vous annoncer que ce dernier ne viendra pas pendant une semaine… C’est privé, évidemment. Mais soyons rassuré qu’il sera de retour la semaine prochaine. Merci. » Nous étions vendredi, alors j’ai quand même prévenu à l’avance. « Harley, prends une douche si tu veux, mais prépare-toi, ton déjeuner est prêt. » C’est à peine si nous avions eu le temps de nous croiser, mais c’était la folie. Je devais tout organiser, et quand j’entendis le bruit de mon ordinateur, m’avertissant un email. Je fonce en sa direction, presque soulagé. Je le supprime avant de l’éteindre et de me réfugier dans la deuxième salle de bain. Celle que techniquement nous utilisons que très rarement. Je retire mon boxer, et je me mets sous le jet d’eau tiède. Et je réfléchis, je pense encore et encore en essayant de voir si je n’ai rien oublié, si dans tout cela rien ne clochait. Dans ma tête c’était bon, du moins. Je le voulais vraiment. Ça allait nous changer, faire quelque chose de nouveau, des choses que nous n’avions peut-être jamais envisagés. C’était ça, que je recherchais. Et pas une routine lassante qui mettrait en péril notre couple. Non. Je me savonne, et après quinze minute. Je sors, une serviette autour de la taille. « T’es à la cuisine bébé ? Je m’habille, je me sèche les cheveux et on y va. On n’a pas le temps. » Les dents brossées. Les cheveux séchés, je pars me mettre un jogging et un pull, tout en avançant les deux valises vers la porte d’entrée. Rejoignant mon tendre amour qui déjeuner à la table de la cuisine, que j’enlace en calant mon visage dans sa nuque. « Tu sens bon. Et si jamais… Tu poseras ton téléphone ici, comme moi. Où on va il y a un téléphone, on n’a pas besoin des nôtres. Et pas d’ordinateur non plus. »
Te souviens-tu de nos rencontres - Et de cette soirée d’azur, Des mots fiévreux et tendres, Ô mon aimé, ô mon amour...
@Harley Fox
(Invité)