CÉLIA P-SANCHEZ ► Kaya Scodelario

Milan, Italie. La famille Prada, une famille ou même un nom bien connu pour la société ou bien les adorateurs de mode. Et justement, si aujourd'hui ils sont comme ça, c'est seulement parce que les Prada eux aussi sont des adorateurs de mode. Alors autant en faire une marque qui rapporte des millions de dollars depuis des années et des années, non ? Mais en réalité je parle de cette famille comme si j'en étais proche et que j'avais vécu avec eux, mais non ce n'était pas le cas. Ils ne sont que des inconnus pour moi. C'est une famille avec des traditions et des principes, des principes qui ne me portèrent d'ailleurs pas de chance, vu que mon grand-père - certainement le grand gourou de la famille - a décidé d'enlever ma soeur ainsi que moi-même à notre mère en acclamant haut et fort qu'il n'était pas favorable pour des enfants avant un mariage, pour lui c'était quelque chose de totalement incorrect. Apparemment ma mère n'avait pas vraiment eu le choix face à ça, mais bon, je pars plutôt du principe qu'on a toujours le choix. Alors disons que je suis partie des Prada aussi vite que j'ai pu arriver. Rapidement j'ai été envoyée dans une famille anglaise à Londres, une fois arrivée là-bas j'étais bien trop petite pour me rendre compte que je n'étais plus dans la même famille, plus dans le même pays et que je n'avais quand même plus les même parents. Mais peut-être que cette fois j'avais trouvée une réelle famille ou juste un destin de solitaire.

Londres, Angleterre. Me voilà dans cette nouvelle famille, j'étais plutôt bien logée dès ma naissance mais disons que c'était aussi le cas à mon adoption. Me voilà chez une grande famille fortunée proche de la royauté anglaise, la vie ne voulait décidément pas faire de moi une pauvre. Mais tant mieux non ? Ça serait du mensonge de dire que je ne suis pas heureuse de ma situation. Je me sentais peut-être heureuse pendant les premières années dans cette famille, mais tout commença à se compliquer lorsque mon propre sang commença à me causer des problèmes. Willow, ma grande sœur. J'aimais mes parents, vraiment, mais je n'étais juste pas capable de comprendre ce qu'ils avaient après ma sœur, c'était Willow par-ci et Willow par-là, donc clairement ma sœur a commencée à faire partie de ma liste noir depuis ce moment là. Je ne sais pas si c'était parce que j'avais un caractère assez difficile et que j'ai été une enfant assez compliqué à gérer ou juste parce que j'étais envahie par la jalousie, mais cette jalousie ne venait pas de nul part non plus. Je voyais bien que ma sœur était la préférée et que j'étais le vilain petit canard de la famille Sanchez. En réalité pendant mon enfance à Londres les seuls moments que j'appréciais été quand papa m’emmenais avec lui au palais royal et que je pouvais me balader dans ces long couloirs sans fin et si beau à regarder. Je pense que c'est à partir de là que j'ai compris qu'il ne valait mieux compter sur personne et compter seulement sur sois dans la vie. Parce que oui, au final, les seuls moments que j'appréciais c'était quand j'étais seule. Mon esprit de louve solitaire indépendante vient certainement de là. Mais bon, je pensais que ça irait peut-être un peu mieux avec le temps pensant que mes parents comprendraient mon mal-être, mais c'était réellement tout le contraire.

Boston, États-Unis. Je ne savais pas vraiment pourquoi et je ne saurais certainement jamais, mais à l'age de mes douze ans mes parents ont décidés de quitter leur belle Angleterre pour rejoindre l'Amérique dans la merveilleuse ville de Boston. Parce que oui c'était une ville merveilleuse. Au départ je n'étais vraiment pas d'accord pour tout quitter du jour au lendemain, mais il fallait évidemment que Célia dérange avec son avis différent des autres, c'était tout moi ça. Mais au final une fois arrivée là-bas, je me suis directement dit que j'allais vivre une belle vie dans cette ville et puis je me disais aussi que c'était la meilleure solution pour prendre un nouveau départ. Ne plus me faire encore et encore du mal à me soucier de l'avis de mes parents envers ma personne et ne plus me faire marcher dessus par ma soeur, au contraire c'est plutôt moi qui avait envie de la piétiner. J'étais peut-être un peu jeune du haut de mes douze ans pour prendre toutes ces décision qui passent comme des nouvelles résolutions pour une nouvelle année mais disons que j'étais assez mature pour mon age, je pensais rarement aux conséquences de mes actes ce qui me faisais faire des choses débiles parfois mais j'étais quand même mature. Finalement j'avais bien écoutée mes résolutions, au collège puis surtout au lycée je m'étais fait un paquet d'amis en devenant assez rapidement l'une des plus populaire et en devenant une personne qui profite de sa vie au maximum. J'étais devenue une vraie femme qui assume son caractère qui présageait déjà des dégâts depuis des années. Evidemment avec ma famille ça ne s'arrangeait pas, c'était pire. J'étais la rebelle, celle qui levait son majeur sans sourciller et celle qui aurait dû être comme Willow, cette demoiselle pleine de retenue et de convenance. Je m'étais faite à l'idée que mes parents préfèrent ma sœur alors disons que j'ai aussi un peu tout fait pour les énerver au maximum tout en voulant pourrir la vie de ma sœur. Que voulez-vous, j'y prenais un malin plaisir. Et c'est après avoir eu mon diplôme que je décida de tout bâcler, j'aurais normalement dû faire une rentrée à Harvard mais je décida de partir sans prévenir personne juste après avoir lancée mon chapeau de diplômée dans le ciel. Je ne voulais pas partir à l'université pour le moment, j'avais juste envie de voyager et de découvrir autre chose que mon petit quotidien aussi farfelue soit-il. J'avais un peu fait le tour du globe, découvrant de nouvelles cultures, de nouveaux lieux et de nouvelles personnes. J'avais aussi continuée de profiter de ma vie au maximum en faisant la fête sans cesse en me disant que la vie était bien trop courte pour rester devant sa télé. Légèrement devenue accroc à l'alcool et aux drogues j'en ai même décidée d'en faire mon métier. C'est pendant un voyage au Mexique que j'ai rencontrée plusieurs cultivateurs de cannabis, bizarrement j'ai pris cette plante en grande passion et je me suis amusée à l'étudier et essayer de savoir comment l'améliorer. Rapidement je rencontrais d'autres personnes faisant des drogues beaucoup plus forte et cette fois je m'amusais à apprendre comment en créer comme eux. Cela n'était pas flagrant mais derrière mon visage de brune j'étais quelqu'un de très intelligent avec de grandes particularités pour la physique, les maths et la science. Donc oui je pouvais totalement atteindre le but de faire ma propre drogue et de la vendre pour me faire un bon paquet d'argent, certes j'aimais l'argent de maman et papa mais de l'indépendance j'en voulais même financièrement. Donc oui ces années de pause m'ont servis à m'amuser, à me faire de l'argent et à découvrir de nouvelles choses. Par contre la seule chose que j'ai pas découvert c'est l'amour, en fait j'y arrive pas. Certainement parce que je suis pas capable de savoir si j'ai envie d'un homme ou bien d'une femme, certainement les deux et c'est ça le problème. Le manque de réponse ne me donnais aucun sentiment pour personne alors oui je n'avais juste qu'à m'amuser mais ne rien ressentir, comme d'habitude. Mais j'en reste pas moins une tentatrice qui adore s'amuser avec l'espèce humaine. Je me disais ensuite qu'il était finalement temps de retrouver Boston pour faire cette fameuse inscription à Harvard. Evidemment je me tourna vers des études de Chimie en majeur et de la botanique en mineur pour m'aider dans mon trafic, trafic qui devint encore plus intéressant quand je me spécialisa dans les soirées upé ainsi qu'aux millionnaires. Maintenant je profitais simplement de ma vie en ne cachant pas qui je suis et en ne m'occupant pas non plus de ce qu'on peut penser de moi. Et ça, c'est la méthode pour avoir la belle vie. Parole d'une brune.