This is sparta | Tate

Octobre 2016 Boston. Je ne peux décemment pas rester là sans rien faire. Il faut que je bouge de là, je le savais puis même si Tate est pas ma lui et moi c'est tout simplement impossible c'est comme mon frère et rien que d'y penser ça me donne juste la nausée. Ce qu'il me dit me donne envie de rire, ça a même le don de me faire oublier ma nausée. Alors qu'il vient se placer à côté de moi, je me tourne vers lui et dépose un baiser sur sa joue. Ce n'est pas que je ne t'aime pas mais, je préfère t'attendre au salon. J'ai quelque chose à faire... murmurais-je avant de sortir de la douche. J'attrape une serviette pour m'essuyer avant de me rendre dans le salon une petite idée en tête. Je m'installe alors que le canapé, me posant bien contre celui-ci fermant légèrement les yeux. Il pense sérieusement qu'il m'a excité au point que je me fasse du bien tout seule ? Très bien. Je m'installe donc confortablement sur le canapé fermant les yeux pendant quelques secondes faisant abstraction de la situation. J'imagine les mains d'un de mes amants sur moi, sa langue, ses lèvres, son sexe en moi et je commence à gémir, à gigoter le souffle court. J'alterne entre murmures, plainte et encouragement sensuels, laissant des sons érotiques s'échapper de mes lèvres. Je continue ainsi de longues minutes, ma voix se faisant plus aigüe, plus rauque et lorsque je mime le paroxysme à grand renfort de cris. OH OUIIIIIIII TATE CONTINUE OUIIIIIII OUIIIIIIIIIIIIIIIIII TATEEEEEEEEEEEEEEE ! J'ouvre les yeux satisfaite de mon petit jeu. Il faut bien s'amuser dans la vie de temps en temps non ? Surtout que j'en ai pas fini avec lui.

C'était bien des occasions à la Tate et Ayma sa, s'engueuler comme des défoncés et se retrouver dans des situations bizarres tous les deux. C'était à ne rien comprendre. Jamais je pourrais me faire Ayma, c'était comme ma petite soeur et simplement de penser aux trucs, c'était dégueulasse, sa donnait des envies de vomir. Bon, après tout ce temps, j'avais fini de prendre ma douche alors si elle voulait se faire du bien ou peut importe dans ma salle de bain, elle était libre de le faire, je ne jugeais pas. Je souriais lorsqu'elle me donnait un bisou sur la joue, ouais ouais derrière sa chiantittude, elle était sympa la Strauss quand elle le voulait. Une fois qu'elle sortait, je fermais l'eau et m'enroulait une serviette autour de la taille. Parfait. Je sortais de la salle de bain qui était connexe à ma chambre et j'étais entrain de sortir des vêtements quand j'entendais des gémissements?! Je sortais pour voir une Ayma dans le salon qui se foutait de ma gueule littéralement. Je roulais des yeux et lui criait: ''Oh mais arrête de beugler quoi! Si tu veux des vêtements, je veux bien t'en filer mais seigneur, fait un peu preuve de retenu merde.''. Je claquais la porte de ma chambre pour m'habiller, seigneur pourquoi elle était encore aussi, elle avait fait son petit discours pourtant, qu'est-ce qu'elle mijoitait...

Octobre 2016 Boston. Je me dois dd'admettre que façon de faire pour le punir est assez limite. J'ignore pourquoi je suis partie dans ce genre de délire mais, c'est la première chose qui m'est venu à l'esprit sur l'instant. À en voir sa réaction, je me doute bien que ça lui plaît absolument pas. Bonjour l'humour. Levant les yeux au ciel, je me lève pour aller le rejoindre abandonnant l'idée de le punir du moins pour le moment parce que oui même si il m'a promis qu'il ne se passera rien entre lui et Ashleigh, je lui en veux toujours pour son attitude envers moi. Il peut remercier Cole sur ce coup là. Bon, tu m'invites à déjeuner pendant que mes vêtements sont en train de sécher? lui demandais-je un peu plus calmement que précédemment. Même si j'ai la rancœur dur, je ne peux pas oublier qu'il est un de mes plus vieux amis. Je tiens énormément à lui quoiqu'il en pense.

Je ne pouvais pas faire la gueule trop longtemps à Aymalyne, c'était un peu ma petite soeur de coeur et même si je la trouvais tellement chiante ces derniers temps, je me disais que je pouvais faire un effort pour lui parler sérieusement. Elle me comprenait bien, elle arrivait à lire en moi comme un livre ouvert, ce qui me faisait flipper car je savais qu'elle avait raison sur certains sujets mais trop fier pour l'avouer. J'en avais tout simplement plein le cul qu'on soit sur mon cas, j,avais l'impression d'être un super vilain, même un peu le vilain petit canard. Je le regardais et soupirait avant d'esquisser un sourire: ''Oui je ne suis pas sans coeur quand même, viens je te prépare un truc à manger.''. Je me levais pour lui donner un bisou rapidement sur la joue et filait au four, oui j'allais faire la cuisine moi-même. Rare était les fois que je cuisinais pour une nana. Je sortais les ingrédients pour faire des pancakes: ''J'aime mieux sa entre nous, quand on est pas prêt à se monter à la gorge. Quoi de neuf blondie?''. Oui jouer la carte cool quoi.