Et la joie éclaboussée par son sourire me transperce et rejaillit au fond de moi Ø Moana

feat Liam & Moana ✖ Seul. Il était seul malgré la foule qui l'entourait. Les personnes riaient autour de lui, exposant leur joie sans pudeur, enivré par l'alcool, cette liqueur qui semblaient avoir énormément d'amis ce soir. Et Liam était là, seul au bar, en train d'observer son verre de vodka coca. Rien ne l'intéressait, même la femme qui le regardait depuis tout à l'heure à l'autre bout du bar. Il avait l'impression d'avoir abandonné, que rien dans ce monde ne valait la peine qu'il se batte. Après tout que pouvait-il faire quand quelqu'un se présentait avec une maladie incurable ? Rien. Que devrait-il dire à Willow, cette femme qu'il avait aimé et qu'il avait l'impression de ne plus connaître ? Tout avait été bouleversé et lui se laissait aller par la débauche comme si plus rien ne le maintenait à la surface. Et pourtant un visage le hantait. Une femme qu'il n'avait pas revu depuis qu'il était à Harvard. Un mois qu'il buvait tous les soirs, qu'il couchait à droite à gauche, un mois qu'il parlait avec tout le monde et même pas une seconde qu'il lui avait accordé. Saisissant son portable, il lui envoya alors un message, lui demandant tout simplement de venir au People's Republik. Tout à coup il lui semblait qu'une once de courage lui était revenu. Cette femme l'avait toujours attiré et pourtant Liam n'avait de cesse de retenir ses pulsions, ses blagues salaces, ses réflexions et sa jalousie. Mais ce soir était différent. Cette fois, la vodka avait imprégnée son sang. Voilà que maintenant, il fixait la porte, attendant impatiemment qu'elle arrive. Comme si sa soirée avait maintenant un but. Comme si sa simple image redonnait l'envie de se battre à lui, cet homme qui pensait que plus rien n'était possible.

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Le message de Liam avait eut pour résultat de créer une immédiate réaction chez Moana : elle qui révisait pour son prochain TD de neurologie, elle avait filé sous la douche, enfilé une robe sympa, des talons, lâché ses cheveux et filé au lieu de rendez-vous indiqué sur le message, à savoir le People’s Republik. En gros, il ne lui fallut guère de temps pour se pointer à l’entrée, cherchant son pote du regard. Si elle savait lire entre les lignes, il y avait urgence. Pour quelle raison exactement, elle ne savait pas. Mais si la jolie sicilienne n’était pas étudiante en psychologie, elle demeurait futur médecin et pas conne pour trois ronds de serviette… quelque chose ne tournait pas rond, restait à découvrir quoi. « Hey chou ! » s’exclama-t-elle en levant aussitôt la main pour qu’il la remarque, avant de se diriger vers lui pour le serrer dans ses bras et lui faire un gros bisou sur la joue. « T’as vu, pour une nénette j’ai même pas mis trois plombes à arriver, trop la classe ! »

@Liam W. Moore mille excuses pour le retard j'ai été malade Et la joie éclaboussée par son sourire me transperce et rejaillit au fond de moi Ø Moana 1365124802

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feat Liam & Moana ✖ Le temps lui semblait long et pourtant Liam avait l'impression qu'au moment où il décrocherait son regard de la porte, elle arriverait. Alors il continuait à fixer l'entrée, portant de temps en temps le verre de vodka coca à sa gorge, tapant du pied comme si cela l'aidait à attendre. Pourquoi elle ? Pourquoi cette femme lui semblait maintenant essentielle à sa vie ? Il avait toujours su qu'il la voulait mais jamais ce sentiment n'avait été aussi intense. Le stress commença à monter, le forçant à se demander si l'appeler était la meilleure solution à son malheur. Les doutes l'assaillaient, il ne savait plus que penser. Puis, la porte s'ouvrit et elle apparut, le tentant plus que jamais au pêché. Lui, le mec qui normalement pouvait se contenir devant n'importe quels beaux yeux, se trouvait anéanti devant ceux-là. Tout à coup le jeune homme avait envie d'expérimenter de nouvelles choses, de connaître l'amour, de goûter à ses lèvres, au moins une fois, autant de nuits qu'elle le voudrait. Secouant la tête, il chassa ces pensées de son esprit. Tout cela était impossible, il n'était que son tuteur, elle ne ressentait sûrement rien d'autre que de l'amitié envers lui. C'était résigné qu'il acceptait son bisous sur la joue, un sourire en coin sur le visage. « J'avoue tu m'impressionnes, t'as pris même pas une heure pour être aussi belle ! » lâcha-t-il, le regard plein de sous entendus. Il n'y pouvait rien, le pauvre garçon avait perdu tout bon sens devant une tentatrice pareil. Puis, sans prévenir, il passa un bras autour de sa taille. « T'as intérêt à jouer le jeu si tu veux pas que le mec à l'autre bout du bar vienne te draguer. » Normalement il n'avait même pas à s'expliquer, ayant passé maintes et maintes fois son bras autour d'elle sans raisons particulières mais là il voulait agacer le mec qui la matait sans gêne. L'attirant doucement à lui, il lui murmura alors doucement : « Bon tu veux boire quoi ? Prend ce que tu veux c'est moi qui offre. »

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Moana vivait toutes ses émotions à cent à l’heure. Elle aimait, cajolait, détestait avec la force d’un ouragan de force cinq. Si elle retombait amoureuse aujourd’hui, sûrement serait-ce avec plus de force encore, car elle avait grandi, mentalement et physiquement. Désormais, la piquante sicilienne n’était plus la jeune demoiselle paniquée par sa grossesse et heureuse d’un même temps, non. Brillante étudiante en médecine, elle s’assumait d’une main de maître grâce à un héritage récemment touché mais aussi par son boulot de clown dans un centre spécialisé pour enfants malades. Tout en elle la rapprochait sans arrêt des enfants… et pourtant, rien ne la toucherait davantage que de savoir son ami Liam en peine. Pour le moment, alors qu’elle le saluait d’un gros bisou sur la joue, rien ne paraissait. Pas l’ombre d’une peine particulière, ou d’un problème. A croire que son radar soit défaillant dès qu’il s’agissait de lui, car elle n’imaginait rien de catastrophique à cet instant précis, bien au contraire. « Tu vois, j’peux allier ma classe à ma rapidité ! Trop forte la fille ! » plaisanta-t-elle d’un ton ultra léger comme à son habitude. A ses propos suivants, cependant, Moana se mit à jouer la carte de l’amoureuse transie à fond les ballons, sans scrupule aucun. « Alors mon chéri d’amour, je t’ai manqué ? » minauda-t-elle aussitôt, rapprochant ses lèvres des siennes, les frôlant presque, tout en jetant un coup d’œil au mec en question. Tant qu’il ne serait pas parti, la brunette aurait une raison pour rester collée à lui, comme elle l’était actuellement. « Hmm… une bonne bière pour commencer ! T’es trop mignon avec moi, tu le sais ? »

@Liam W. Moore

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feat Liam & Moana ✖ Liam constatait avec beaucoup d'amusement que Moana jouait le jeu sans problèmes, comme s'ils étaient vraiment en couple, fou amoureux l'un de l'autre. Dommage que tout ceci ne soit qu'une comédie. En y pensant, le jeune homme sentait son cœur se serrer, tout à coup il n'avait plus envie de sourire comme un idiot, que lui arrivait-il ? Quant à la jeune femme, ses lèvres étaient proches de celles de Liam, le forçant ainsi à détourner le regard pour ne pas craquer. « Vous avez entendu la demoiselle ! » lança-t-il au barman qui s'empressa tout à coup de chercher une bière. Cette distraction de juste quelques secondes lui suffit à avoir les idées claires à nouveau. Mais la proximité de la jeune femme le rendait toujours aussi fou. Jouer la comédie serait plus dur que prévu. « Tu ne t'attendais tout de même pas à ce que je laisse mon amour payer sa bière ? Tu sais bien que je suis un gentleman. » Mensonge. Liam était tout sauf un mec bien malgré tous ses efforts pour tenter de l'être. « On monte le niveau ? Histoire qu'il comprenne que c'est impossible pour lui de t'avoir.. » murmura-t-il en rapprochant doucement ses lèvres de celle de Moana, se retenant au dernier moment de l'embrasser. Trop belle, trop proche, cela devenait de plus en plus dur de résister. Comment faire quand le diable tapait à votre porte en vous proposant ce que vous avez toujours voulu ? Auriez-vous la force de l'ignorer ? Liam se rendait bien compte que tout ça n'était qu'une illusion, qu'il n'aurait jamais plus que son amitié mais il continuait d'espérer. Et, si son stage lui avait bien appris quelque chose, c'était qu'il fallait provoquer sa chance. Que perdrait-il à tester Moana ? Au contraire, il pourrait tout y gagner. « C'est quand tu veux ». Doucement, il l'attira un peu plus à lui, s'asseyant sur sa chaise derrière, soutenant son regard.

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La tension n’était pas palpable que chez Liam, loin de là. Moana avait simplement un contrôle de ses émotions profondes assez impressionnant. Sauf que parfois, elle préfèrerait exploser, laisser parler sa passion en toutes circonstances quitte à ce qu’on ne la prenne pour une folle échappée de l’asile. Le fait de rompre le contact visuel ne serait-ce que quelques secondes, le temps que son acolyte ne passe commande auprès du barman fut comme une sorte de déchirement, sans qu’elle n’en comprenne l’origine. A croire qu’elle ait perdu l’esprit, car ils étaient amis, et le jeu qu’ils jouaient actuellement très, très dangereux. Aussi dangereux que délectable, hélas… « Tu n’es pas un gentleman tu es un prince, MON prince ! » s’exclama-t-elle un peu plus fort pour que l’autre type entende bien ses propos. Le plus drôle dans tout ça, c’est que Moana avait la forte impression de croire en ses propres paroles. De vouloir s’y accrocher, plus grave encore. Mais Liam ne fut pas en reste, montant la température de façon exponentielle, laissant une sicilienne presque frustrée lorsqu’il n’alla pas au bout de sa pensée. C’est presque inerte qu’elle le contempla aller s’asseoir juste à côté, ne la quittant pas une seconde du regard, regard qu’elle lui rendait avec toute sa force de séduction. Sûrement fut-ce à cause de cette succession de choses qui la poussèrent à contourner la chaise, relever la tête de Liam en arrière pour lier fougueusement ses lèvres aux siennes, alors qu’elle se trouvait contre son dos. Un baiser qu’elle prolongea bien plus que nécessaire, le type avait déjà dû comprendre depuis longtemps que ce n’était même pas la peine de tenter quoi que ce soit et… pourtant elle poursuivit sur sa lancée, jusqu’à n’avoir plus aucun souffle. Et une fois leurs lèvres séparées, elle demeura dans la même position, son visage penché vers celui du jeune homme. « Faut jamais me dire que c’est quand je veux… je suis joueuse… trop joueuse… »

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feat Liam & Moana ✖ Liam sentait les battements de son cœur accélérer à une vitesse considérable tandis que les lèvres de Moana se posaient sur les siennes, dansant à leur rythme, leur souffle s'estompant le temps de ce baiser. Il ne pensait plus, se laissant emporter par le flot d'émotions qui s'écoulait en lui. Que Moana l'embrasse, le jeune homme en avait tant rêvé et, maintenant, il avait l'impression que ce moment n'avait duré que quelques secondes. Souriant à sa phrase, il ne dit rien. Non, aucun mot n'était assez fort pour qualifier ce baiser, ces sentiments qui l'avaient saisi à l'instant où leurs lèvres s'étaient touchés. Alors, tout simplement, l'étudiant se plaça derrière elle, ses mains descendant doucement les bras de la jeune femme. « Puisque tu es si joueuse que ça je suppose que tu n'as rien contre le fait que je te mette au défi ? » lui susurra-t-il sur le ton de la provocation tandis qu'un sourire s'agrandissait sur son visage, il savait déjà ce qu'il allait faire. Prenant sa main, il se faufila entre les personnes sur la piste de danse jusqu'à atteindre un endroit où ils seraient remarqués. L'attirant tout à coup à lui, Liam lui sortit son plus beau sourire, heureux de passer du temps avec elle. Toutes ses idées noires avaient disparues tout à coup, comme par magie, comme si la simple présence de Moana suffisait à lui redonner espoir. Maintenant, il voulait la tester, la rendre jalouse, savoir sil elle tenait vraiment à lui ou s'il n'était qu'un ami. Collé à elle, le regard planté dans le sien, il lui demanda donc : « Tu pourrais me rendre désirable ? » Qu'elle réagisse, qu'elle s'énerve, tout mais pas de l'indifférence. Il en mourrait. « Enfin plus que je ne le suis déjà » rajouta-t-il avec un clin d'oeil. Bien évidemment il plaisantait pour alléger l'atmosphère mais aussi pour lui prouver que tout ça n'était pas sérieux. Qu'ils s'engueulent, qu'ils rigolent, qu'ils deviennent fous, comme des personnes qui n'ont que l'autre à perdre.

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Liam n’avait rien dit. Pas un mot. Sur le moment, une intense panique s’insuffla dans l’esprit de Moana, qui craignait fort d’avoir fait la pire connerie de son existence. Et si justement, il ne voulait que jouer ? La chute de l’armoire risquait d’être rude dans ce cas là. Pire encore, elle n’était même pas certaine d’avoir la force de continuer cette soirée en faisant mine de rien. Mais ce qui la fit plus encore paniquer, ce fut d’être entraînée à l’écart par l’intéressé. Au début, la proximité que cela impliquait entre eux lui plu diablement, car la jolie sicilienne pensait, dans sa grande naïveté, qu’il souhaitait simplement être seul avec elle. Seul pour profiter d’un moment à deux, rien à eux. Mais la nouvelle chute de l’armoire fut plus rude encore que la précédente. Sa demande lui arracha une immense expression de surprise. « Putain celle-là je l’avais pas vue venir » souffla-t-elle en se passant une main sur le front, désemparée. Elle fit quelques pas pour se décoller du jeune homme, respirer, essayer de dompter sa colère d’italienne montant en elle tel un souffle maudit. Finalement, elle fronça légèrement les sourcils, retournant son visage vers Liam. « J’pensais pas que t’étais comme ça. Une nénette t’embrasse et toi tu penses qu’à une autre ? Sympa pour moi ! J’suis quoi pour toi, un bouche trou ? Merci, c’est top pour l’égo ! » vociféra-t-elle légèrement avant de se mettre dos au mur, regardant ailleurs pour éviter tout contact visuel sur le moment. « Si tu veux une prof pour te taper tout ce qui bouge, désolée mais ce sera pas moi. J'veux bien que je sois douée mais y’a pas marqué « conne » sur mon front ! »

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feat Liam & Moana ✖ Etait-il allé trop loin ? Il n'en savait rien et se retenait bien de le demander, cela risquait d'empirer la situation. La magnifique italienne se retourna finalement vers lui, exprimant enfin le fond de la pensée, sortant Liam de l'ombre pour son plus grand plaisir mais aussi son plus grand malheur. Il n'avait pas voulu la vexer alors, quand elle parla d'ego, il culpabilisa quelque peu mais pas assez pour taire cet espoir qui lui murmurait qu'elle était peut-être tout simplement jalouse. « Moana... » commença-t-il à dire, s'interrompant lorsque la concernée se remit à parler, à déblatérer des conneries selon quoi il voulait une prof, quelqu'un qui lui apprenne à avoir des femmes dans son lit. C'était bien la dernière chose que l'étudiant désirait. S'il avait voulu une autre personne qu'elle à ce moment précis, Liam ne se serait pas gêné pour aller draguer quelqu'un au bar. Mais non, il était resté avec elle, l'avait provoqué elle, cette femme avec qui il voulait passer le reste de la soirée et qui le faisait fondre, même lorsqu'elle était en colère. Un sourire flottait sur ses lèvres lorsqu'il se rapprocha de l'italienne doucement, posant une main sur les hanches de la jeune femme tandis que l'autre se glissait derrière son cou. « Regarde moi ». Le ton était doux, légèrement amusé, tandis que la paume de sa main vint se poser sur sa joue afin de la forcer à plonger son regard dans le sien. « Je n'ai jamais dit que t'étais conne et je l'ai encore moins pensé. Sinon je ne perdrai pas mon temps à te donner des cours de médecine. » Pour lui, elle était une femme des plus admirables, de celle qui ont un grand avenir devant elles et qui l'ignorent. Elle l'avait touché, l'avait fait rêver avec ce baiser, celui qu'il avait attendu tant de temps. Malheureusement, le moment n'était pas encore venu pour qu'elle connaisse toute la vérité. Il ne lui dirait que lorsqu'il sera sûr que Moana le voudrait, la faire craquer, c'était son nouveau but. « Et pour info, je n'ai pensé à personne d'autre lorsque tu m'as embrassé, t'étais la seule dans mon esprit ». Et dans son cœur. Mais cette partie resta coincée dans sa gorge. A la place des mots, il approcha doucement ses lèvres des siennes. « Dommage que ce baiser était juste pour empêcher l'autre con de te draguer ».

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Entendre Liam prononcer son prénom n’arrêta pas Moana de sitôt. Il fallait qu’elle aille au bout de sa pensée et de sa colère, en bonne italienne se respectant. Ce n’était plus seulement une question d’égo mais de caractère, tout simplement. Là-dessus, elle ressemblait trait pour trait à sa mère, et considérait cette force comme une qualité lui ayant empêché bien des ennuis… ou des salopards dans sa vie, aussi, accessoirement. Finalement, ce ne fut que lorsqu’il la força à le regarder, passant l’une de ses mains sur sa hanche et l’autre contre son cou, l’incitant d’un souffle à reprendre le contact visuel. Silencieuse, elle y consentit finalement, le visage impassible cette fois. Une réaction normale après un petit accès de colère comme celui qu’elle venait de faire. Mais la jolie sicilienne écouta chacun de ses propos, ne l’interrompant à aucun moment. Couper la parole de quelqu’un n’était pas son défaut, si impulsive qu’elle soit en temps normal. « C’est pas toi qui l’a dit, c’est moi… puis tu sais on peut être futur doc et con ! » fit-elle valoir, sans inclure personne dans sa constatation. Ni elle, ni lui. Il existait juste des abrutis partout, dans toutes les professions. « Pas évident d’en être persuadée alors que tu me balances que tu veux que je te rendes désirable ! Puis merde, désirable pour qui ? T’es même pas clair dans ta demande ! » Plus vraiment de colère dans son ton de voix, mais une gigantesque incompréhension. Le sourire éclatant de la demoiselle ne fut de retour qu’avec l’ultime réplique de Liam, qui l’amusa. Oui, elle était amusée qu’il soit aussi aveugle qu’elle savait l’être… « T’es pas très observateur pour un futur doc… il se cassait déjà avant que je t’embrasse, le type ! T’étais juste pas dans ma tête… ou alors tu m’connais juste pas bien ! » répliqua-t-elle, légèrement provocante, en se rapprochant légèrement, sans pour autant le toucher d’une quelconque façon.

@Liam W. Moore

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