Kalistow ✗ Do you remember the taste of my lips that night

Dim 2 Oct 2016 - 22:14

❝ KALISTOW + Si je n’avais qu’une heure d’amour, si c’est tout ce qui m’était donné, une heure d’amour sur cette terre c’est à toi que je la consacrerai. ❞

Do you remember the taste of my lips that nightJ'suis nerveux ? J'sais pas, j'ai la fatigue des derniers jours sur les épaules parce que j'ai pas manqué une seule journée à l'université même les cours en amphithéâtres j'suis sagement resté le cul collé à la chaise sans broncher même si parfois j'ai fermé les yeux un peu longtemps, mais j'ai pas quitté la salle comme un voleur après une demi-heure et ça c'est un exploit. Alors ouais avoir un rythme régulier de réveil et d'coucher c'est étrange, j'ai pas vécu ça depuis le collège et tout d'un coup j'comprends pourquoi les autres sortent pas autant. Mais j'veux pas non plus abandonner mes vieux démons et c'est pas parce que j'tente de bien commencer le semestre que j'ai laissé les soirées de côté, c'qui peut aussi expliquer mon envie constante de dormir. Mais aujourd'hui j'compte pas m'affaler sur mon lit recouvert de vêtements, j'ai d'la visite et pas n'importe laquelle. J'posais à peine mon sac par terre que j'me dépêchais de faire un peu de place dans ma chambre, tout ranger en boule dans l'armoire et ramasser les canettes de soda trainant un peu partout, j'ouvrais même la fenêtre pour enlever ou plutôt diminuer cette odeur incrustée de cigarette qui m'accompagne toujours. Normalement j'men fou d'accueillir les gens dans mon studio aussi bordélique soit-il, mais j'veux pas non plus qu'son état fasse fuir Kali parce qu'elle a pas besoin d'ça en ce moment. J'mapprêtais à m'poser cinq minutes avec une dernière clope entre les lèvres quand des coups résonnèrent contre la porte, j'me dirigeais immédiatement vers celle-ci pour l'ouvrir. « Hey » Un sourire presque timide sur les lèvres et une salutation balancée comme ça, amicalement comme à n'importe qui, j'me décalais sur le côté pour laisser le passage libre à Kali, reposant sagement ma cigarette dans l'paquet que j'lançais sur l'petit meuble de l'entrée. © 2981 12289 0

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Dim 2 Oct 2016 - 22:44

Do you remember the taste of my lips that night

feat. Harlow

Depuis que t'étais sortie de l'hôpital fallait bien avouer que tu t'étais enfermée dans tes cahiers. Dans un premier temps, c'était pour rattraper le retard des cours que tu avais loupé à cause de ton séjour entre les murs blanc. Mais ensuite, fallait bien avouer que c'était dans une autre optique. Travailler sans relâche c'était ta manière de ne pas faire face, de mettre les réels problèmes de côté et de porter des oeillères tout en marchant de manière bancale. Alors ouais, tu te tuais à la tâche, tu te tuais pour tes cours et jusqu'ici, ça te réussissait plutôt bien. T'étais fatiguée, tu ne voyais plus personne mais à vrai dire, ça te convenait. Tu prenais soin d'éviter ta famille et tes amis, trouvant toujours des prétextes volatils à chaque fois. Et voilà un dimanche soir allongée dans ton lit. T'étais fatiguée, oui, mais tu n'arrivais pas à fermer les yeux. Tu n'avais plus la tête à travailler et rien n'arrivait à te distraire. Tu soupirais, tu tournais en rond. T'étais à la Eliot mais tu ne te sentais pas si bien que ça. Finalement, t'envoyais ce message, cet appel au secours. Tu te sentais honteuse mais à la fois, t'avais cette envie irrépressible d'être avec lui. Il avait été et était encore la seule personne que tu souhaitais voir. Sûrement parce que pour le moment, il était l'unique personne qui était au courant de tout. Il était arrivé par hasard à l'hôpital, un hasard désiré, et toi, t'avais pas bronché. T'étais devant sa porte, t'avais acheté une bouteille de vin rouge au passage. C'était pas que t'avais envie de te soûler à ses côtés, c'était plutôt un cadeau de remerciement ou qu'importe la forme de politesse. T'attendais devant sa porte et tu te demandais si t'avais bien fait. Finalement la porte venait s'ouvrir et tu souriais à moitié, partagée entre le soulagement de le voir mais aussi par la monstruosité de la situation. Tu te détestais autant que tu pouvais te remerciais, fallait bien l'avouer. Mais ce soir, tu voulais te faire du bien à ton coeur, ce coeur qui était malade depuis quelques semaines maintenant. Et ta tête, celle qui était embrouillée, tu voulais la faire taire. Alors tu brandissais ta bouteille de vin en entrant dans l'appartement, endroit que tu découvrais pour la première fois d'ailleurs. "Tiens, j'ai ramené ça" que tu disais d'une voix non assurée. Tu laissais traîner tes yeux à droite et à gauche, le regard plongé dans un contexte qui sonnait de manière familière. Et puis cette odeur de cigarette, tu pouvais pas nier que ça te rappelait de bons souvenirs.

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Dim 2 Oct 2016 - 23:12

❝ KALISTOW + Si je n’avais qu’une heure d’amour, si c’est tout ce qui m’était donné, une heure d’amour sur cette terre c’est à toi que je la consacrerai. ❞

Do you remember the taste of my lips that nightJ'mattendais pas du tout à recevoir ce message, faut dire que même si j'avais trouvé l'temps de repasser par l'hôpital à plusieurs reprises, j'métais dis que le jour où Kali sortirait elle tirerait un trait rouge sur ses soirées à lui tenir compagnie comme elle avait pu l'faire sur notre relation. Au fond j'me dis que si elle s'abaisser à m'appeler à l'aide, c'est qu'elle était vraiment au fond du trou. J'suis la dernière personne pouvant lui apporter du réconfort d'un point d'vu objectif, elle ferait mieux de faire appel à Kyla ou ce fameux Hades, ou bien n'importe lequel de ses amis dont j'connais même pas l'existence. Mais les faits sont là, et ce soir c'est moi qui lui ouvre ma porte pour qu'elle vienne s'y réfugier, c'tout faut pas chercher plus loin. Pour une fois j'suis clean, j'rentre tout juste d'un week-end à New-York, maintenant que j'peux de nouveau conduire j'en profite à fond histoire de rattraper ces derniers mois à être coincé en ville. J'aurai été frustré d'recevoir son texte hier soir quand j'tais à des centaines de kilomètres de là, incapable de répondre positivement à sa demande. Mais on y est, j'peux enfin revoir son visage toujours aussi sérieux, j'me fais peut-être des idées mais j'avais l'impression d'pouvoir lire du regret dans son expression. « Du vin ? ... Eh ben merci » J'saisissais la bouteille avant d'la déposer sur la table basse du salon, une offrande surprenante venant de la part de Kali, mais toujours à son image, c'tait pas un alcool de supermarché comme ceux que j'pouvais acheter quand j'tais en manque. J'me sentirais presque mal à l'aise tellement c'est improbable, mais c'est pas pour autant que j'dois rester tétanisé avec la porte ouverte. J'la refermais avant de faire signe à Kali en direction du canapé, poussant les quelques affaires trainant dessus et que j'avais pas eu l'temps de mettre ailleurs. « T'as faim ? Tu veux que j'commande quelque chose ? » J'avais pas encore eu l'temps de manger, à peine j'avais rentré la clé dans la serrure que j'avais reçu son message et maintenant il était déjà vingt-heure trente. C'tait des mots simples lancés comme ça, accompagné d'un regard neutre, vidé de toute l'animosité que j'avais pu ressentir les dernières fois avant cette fameuse panique quand j'avais appris l'horreur qui lui était arrivée. © 2981 12289 0

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Dim 2 Oct 2016 - 23:59

Do you remember the taste of my lips that night

feat. Harlow

A vrai dire, maintenant que t'étais là devant lui tu te sentais toute petite. C'était ta faiblesse mentale qui te rendait aussi peu caractérielle ? T'en avais aucune idée, mais t'en venais à regretter ta venue et puis tu te trouvais pathétique. Pourquoi Harlow ? Pourquoi pas quelqu'un d'autre ? Tu savais pas l'expliquer et si tu ne te sentais pas aussi étrange depuis le mariage, la Kali de tous les jours serait sûrement entrain de t'hurler dessus à l'heure actuelle. Tu regardais le désordre ordonnée, cherchant un point d'repère, quelque chose qui pourrait te calmer et t'aider à rester. L'problème étant que tu te sentais honteuse, oui, c'était le mot parfait. C'était pas seulement parce que tu venais chez Harlow, mais plutôt parce que tu demandais de l'aide. Seulement, tu ne te voyais pas passer des heures entières allongée sur ton lit qui te semblait si étranger. Alors ouais, Harlow était comme un point de repère, la lumière du phare qui ramène au port. Tu souriais à son remerciement, tu ne te demandais même pas si c'était avec le coeur. Peut-être que c'était aussi ta manière de t'excuser d'être ici, dans son intimité. C'était petit comme endroit, mais ça avait un certain charme. Tu t'installais sur le canapé silencieusement. Tu ne savais plus quoi dire, quoi faire. En fait, c'était intimidant pour toi de te trouver chez Harlow, peut-être parce que t'en avais imaginé des endroits et que c'était encore bien loin de ce que tu pensais. Dans tous les cas, c'était bien à son image et ça te donnait ce goût familier. Tu te sentais étrangère, certes, mais bien. "Non c'est bon, je n'ai pas faim, merci". Tu ne mangeais plus vraiment depuis que t'étais sortie de l'hôpital, d'ailleurs, tu commençais à sentir la perte de poids qui allait avec. T'étais déjà pas très épaisse Kali, mais si tu continues comme ça, tu ne seras plus qu'un simple tas d'os. Mais toi, t'avais simplement pas faim. Tu regardais Harlow avec un sourire à moitié gêné. A vrai dire, tu ne l'avais pas vu aussi sobre que tu l'es actuellement depuis le Summer Camp. Durant ses visites à l'hôpital, t'avais toujours un peu de dopant dans les veines alors forcément, tu trouvais ça étrange. Tu te passais une main dans les cheveux. "Tu fais quoi ces derniers temps ?" que tu demandais curieuse. Ouais, parler de tout et de rien c'était un peu une manière rassurante de passer le temps.

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Mer 5 Oct 2016 - 21:50

❝ KALISTOW + Si je n’avais qu’une heure d’amour, si c’est tout ce qui m’était donné, une heure d’amour sur cette terre c’est à toi que je la consacrerai. ❞

Do you remember the taste of my lips that nightJ'pourrai être confus d'accueillir Kali dans un endroit pareil, une sorte de taudis où on imagine clairement que c'est pas le premier de sa promotion qui y vit, mais plus un gars qui a la tête un peu partout sauf dans ses livres. J'reconnais que mon studio vend pas du rêve, c'est un endroit bordélique où les pièces sont plus vraiment délimitées en dehors des quelques portes menant à la salle de bain, la chambre ou encore le placard à balais. Mais j'my sens bien et c'est le principal, c'est mon petit coin à moi et c'est aussi mal foutu que dans mon esprit, alors j'suis tout à mon aise depuis cinq ans. J'ai l'image d'une chambre bien rangée pour Kali à la Eliot, avec des bougies un peu partout, des guirlandes lumineuses au dessus du lit et un bureau immaculé, une pièce comme on peut en voir sur les blogs de filles "à la mode". C'est certain que ça doit peut-être la répugner d'poser les talons ici, de peur qu'un rat se faufile entre les affaires au sol. J'me dirigeais vers l'un des placards de la cuisine pour en sortir deux verres, politiquement incorrects pour y verser du vin, mais l'heure n'est pas au débat. J'venais prendre place à côté d'elle sans pour autant la coller parce qu'jmattends à ce qu'elle sorte en furie à n'importe quel moment. « On m'a retiré le permis l'année dernière alors j'ai dû attendre pour le repasser, du coup ça fait quelques jours que j'peux reconduire » J'expliquais un peu la situation actuel tout en remplissant les verres, c'est une conversation banale pour moi vu le temps que j'ai été obligé d'attendre avant d'pouvoir à nouveau m'installer au volant d'une voiture. « Alors ce week-end j'suis parti à New-York pour m'changer un peu les idées après la rentrée, et profiter d'être à nouveau capable de quitter Cambridge quand j'le veux » J'aime bien ma vie ici, mais j'aime bien partir aussi et après tout ce qui s'est passé cet été et en septembre j'trouvais important et nécessaire d'me barrer quelques temps pour respirer un bon coup sans personne en fait. J'prenais une gorgée, grimaçant presque à la douceur du liquide, mon estomac est plus habitué à des boissons aussi sucrées. « Et d'ton côté y'a eu du nouveau alors ? » J'levais enfin les yeux vers Kali, j'crois que le malaise est partagé mais va bien falloir réussir à communiquer si elle veut pas passer sa soirée seule à la Eliot.© 2981 12289 0

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Sam 8 Oct 2016 - 16:08

Do you remember the taste of my lips that night

feat. Harlow

Tu ramenais tes jambes contre corps, les encerclant de tes bras frêles. Tu posais ta tête au sommet de tes genoux, te laissant bercer par la voix d'Harlow. Bien que l'ambiance de la pièce était gênante, le sentir auprès d'toi te faisait du bien et tu étais plutôt fière d'avoir eu le courage d'être venue le voir. C'était pas forcément facile pour toi de demander de l'aide, même une simple présence qui pouvait t'éviter de broyer du noir c'était un saut à l'élastique. Mais ce soir, tu l'avais pour ton bien être. Et contre toutes attentes, tu avais tiré la sonnette chez le brun. C'était impensable il y a encore quelques mois de ça, mais les faits étaient présents et bien réels. Tu avais ressenti le besoin de voir Harlow, et à cet instant même, tu ne voulais pas savoir pourquoi. Tu relevais légèrement la tête lorsqu'Harlow mentionnait la perte de son permis. Qu'avait-il fait ? Dans un sens, tu ne voulais pas le savoir même si tu avais déjà ta petite idée sur la raison. "Pourquoi on te l'a enlevé ?" que tu disais d'une voix fluette. Tu fixais le liquide remplir les verres, ça venait t'arracher un léger sourire. T'étais pas du genre à boire, à te détendre devant un verre.. Mais fallait bien avouer que ces derniers temps tu ne ressemblais plus tellement à la Kalista d'entant. "Ça fait longtemps que je ne suis pas allée à New York. Lorsque j'étais à Yale, j'y allais deux à trois fois par mois". C'était qu'un détail inintéressant, mais après tout Harlow n'avait aucune idée de ce que tu avais pu faire avant. "T'es parti seul ?". Tu ne pouvais pas t'empêcher de demander, la curiosité peut-être mal placé. Et puis t'avais besoin de savoir s'il fréquentait toujours autant cette dégénérée de Mather. Tu venais saisir le verre qui se trouvait devant toi, pas très assurée par ce que tu faisais. T'avalais une gorgée de ce vin français, espérant qu'il vienne anesthésier tous les maux que tu ressentais. "Pas vraiment, je travaille énormément ces derniers temps. Je ne fais que ça d'ailleurs". Tu haussais des épaules, mine que tu t'en fichais. Au fond d'toi, c'était quand même étrange de ne voir personne. Tu évitais ta famille et tes amis, tu déclinais les appels. T'étais un escargot au fond de sa carapace.

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Dim 9 Oct 2016 - 17:14

❝ KALISTOW + Si je n’avais qu’une heure d’amour, si c’est tout ce qui m’était donné, une heure d’amour sur cette terre c’est à toi que je la consacrerai. ❞

Do you remember the taste of my lips that night Ça a toujours été important pour moi de pouvoir prendre la voiture et m'en aller à la moindre prise de tête, même si le plus souvent j'ai été en rade d'essence mais j'trouvais toujours le moyen de me démerder pour en siphonner quelque part dans l'pire des cas. Mais là passer plus de six mois sans pouvoir me mettre au volant et faire les cents pas dans mon appart quand ça allait pas, ça a presque failli m'rendre fou. Quand j'y repense c'est arrivé au moment où j'ai connu Emma et notre fameuse rencontre de bandits à cause d'un coup foireux qui m'a justement valu d'prendre bien cher au point de dire adieu à mon joli papier rose que je chérissais tant. « Trop d'effractions et la dernière était un peu la goutte d'eau qui a fait déborder l'vase, c'est rien d'bien exceptionnel pas de meurtre ou d'agression, juste mes conneries de d'habitude » J'la voyais se tenir comme une enfant qui attend qu'on lui raconte une histoire avant d'aller s'coucher, mais j'doute que mes mésaventures d'abus d'alcool, de prise de drogue et de tentative de braquage de voiture sonnent comme une douce mélodie à ses oreilles alors autant limiter les dégâts et juste énoncer les grandes d'lignes du pourquoi du comment. Là c'tait à mon tour d'en apprendre un peu plus durant ces quatre années où nos vies avaient été aux antipodes l'une de l'autre. Pourquoi ça m'étonne même pas qu'elle ait mis les pieds Yale avant ? J'sais pas, c'est comme si le prénom de Kalista était associé à toutes les grandes écoles du pays et même du monde, que plus tard si elle devient célèbre on retracera son parcours scolaires dans les belles universités avec la voix pleine de fierté. J'reposais le verre sur la table en verre hochant positivement la tête tandis que j'messuyais la bouche d'un revers de la main, très peu élégant j'le conçois mais on est pas non plus à un restaurant cinq étoiles. « Ouais j'ai fais le trajet en solitaire, mais sur place j'ai retrouvé quelques potes skatteurs aussi qui y vivent, mais j'voulais pas avoir quelqu'un avec moi » C'est même rare, mais j'voulais vraiment être qu'avec moi-même pendant ces quatre heures de route avec ma musique old school à fond dans les enceintes et l'air manquant à cause de la fumée de cigarette enfermée entre les vitres, pouvant faire suffoquer n'importe qui. « Tu devrais essayer d'sortir un peu, c'est pas bon d'se renfermer sur soi » J'me tournais face à elle, un air presque paternel sur le visage mais c'est la vérité, surtout après ce qu'elle a vécu faut qu'elle en parle et pas juste à un ex junkie défoncé à soixante-dix pour-cent du temps.© 2981 12289 0

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Ven 14 Oct 2016 - 23:38

Do you remember the taste of my lips that night

feat. Harlow

Tu ne répondais pas à sa réponse, peut-être parce que t'étais rassuré et puis que tu ne voulais pas en savoir trop. Dans un sens, il était vrai que t'étais là dans son appartement, mais cela ne voulait pas dire que tu étais en accord avec tous les faits et gestes d'Harlow. Tu l'regardais du coin de l'oeil, puis même à travers ton verre où le liquide s'échouait contre les parois. T'étais peut-être pas la plus sereine ces derniers temps, mais te retrouver ici, aussi étrange que cela puisse être, te donnait le coeur d'une enfant. T'observais Harlow et t'en venais même à te dire qu'il était beau. Tu l'voyais et t'avais la tête dans l'brouillard. Tu soupirais légèrement à l'entente de sa virée à New York. Dans l'fond, même si tu ne voulais pas l'avouer, ça te faisait du baume au coeur de savoir qu'il avait foulé le sol new yorkais tout seul. Du moins, sans la compagnie d'une femme. Peut-être parce que depuis l'hôpital, même si vous n'avez pas passé beaucoup de temps ensemble, tu sentais bien ce sentiment de possessivité qui t'avais envouté. Puis d'un autre côté, t'avais un léger goût amer, peut-être que toi tu aurai aimé faire ce trajet à ses côtés. Tu tournais le liquide dans le verre, essayant de faire tourner tes pensées par la même occasion. T'étais complètement perdue pour tout ce qui s'agissait des événements à côté. "Ça te ressemble bien" que tu te contentais de dire. Tu buvais une gorgée de ton vin, tu l'sentais couler et frayer son chemin dans ton corps. Tu fermais délicatement les yeux, t'avais pas vraiment envie d'écouter ce genre de choses. "Alors la prochaine fois, tu m'emmènes avec toi". Tu laissais toujours tes yeux fermés, préférant être aveugle aux mots que tu prononçais. Ouais, tu voulais pas l'voir en face, tu voulais oublier toutes les histoires.. Et si Harlow était la solution, alors tu lui ferai face. Tu amenais le verre à nouveau, buvant une énième gorgée avant d'laisser tes pupilles à la lumière artificielle. Tu souriais légèrement, espérant qu'il n'ait pas retenu tes paroles vagabondes.

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Sam 15 Oct 2016 - 13:20

❝ KALISTOW + Si je n’avais qu’une heure d’amour, si c’est tout ce qui m’était donné, une heure d’amour sur cette terre c’est à toi que je la consacrerai. ❞

Do you remember the taste of my lips that night Ça peut paraitre incroyable à avouer parce que j'crois pas à toutes ces conneries de "lien fusionnel" ou des connections entre gens, mais depuis que j'tais passé voir Kali dans cette chambre aux murs bien trop blancs, bah d'mon côté aussi ma vie sociale avait pas été folle. J'dirai pas que j'me suis isolé mais presque, j'vais en soirée sans prévenir les gens et j'rencontre ceux qui croisent ma route par hasard, mais j'ai arrêté d'trainer avec les habituels. Même Veïa ça fait un moment que j'lui ai pas parlé alors que notre relation commence à se stabiliser. La vérité c'est que toute cette histoire ça m'a retourné le cerveau et l'ventre, avoir cru un instant que j'avais pu perdre Kali pour toujours alors qu'il s'passe plus rien entre nous, ça m'a détraqué. J'ai été l'premier à vouloir la pousser sous un bus en la retrouvant et quand j'la vois aussi vulnérable avec son verre d'vin en seule réconfort, j'vois juste un petit oiseau tombé du nid et qui sait pas encore comment voler. « Si tu t'sens capable de survire au trajet dans une vieille voiture sans chauffage j'suis pas contre » J'souriais en coin en fixant mon verre avant d'enfoncer davantage dans le canapé en glissant mon regard vers ce qui ressemblait à Kali quand elle devait avoir treize ans. J'sais pas quoi penser de cette situation et de ce qu'elle dit, c'est l'peu d'alcool qui lui fait dire ses rêveries ou bien elle en a vraiment envie ? Si on résume nos retrouvailles depuis l'début, ça a jamais été vraiment rose en dehors des moments d'égarement, et là presque trois mois après on s'retrouve dans mon appartement presque comme un vieux couple le vendredi soir en rentrant du boulot. « Tu veux que j'allume la télé ou qu'on fasse quelque chose ? J'ai pas grand chose à t'proposer comme animation en fait » J'balayais mon studio du regard, en dehors du poste, du tourne-disque et d'mes guitares y'a pas d'masse d'activité à faire, à part rester assis ici avec les verres qui se remplissent et la bouteille qui se vide. © 2981 12289 0

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Sam 15 Oct 2016 - 15:47

Do you remember the taste of my lips that night

feat. Harlow

Tu savais plus ce que tu faisais mais en même temps, t'avais rarement été aussi sûre de toi. C'était pleins de sentiments, pleins d'émotions, de la fatigue et puis même un peu de folie. T'étais encerclée par une forme qui gravitait autour de toi, contenant beaucoup de choses qui te tournaient la tête. Seulement t'avais réussi à sortir légèrement de cette condition, et t'y arrivais parce que t'étais avec Harlow. Alors peut-être que c'était fou, mais peut-être que c'était l'inverse de ce que tu avais fait durant quelques années. C'était pour toutes les nuits où tu l'avais soigné, réconforté, calmé. C'était pour les nuits d'amour partagées, c'était pour les rancoeurs échangées. C'était pour toi, pour lui, pour vous. C'était simplement là et ça te faisait du bien, alors pourquoi s'en priver. Toujours les yeux fermés, t'écoutais ses mots qui t'arrachaient un sourire. Depuis quelques temps, tu retrouvais dans la simplicité la plus médiocre les meilleures émotions. Alors ouais, t'étais partante. "Ça m'va" que tu lançais en ouvrant les yeux. Tu l'regardais, peut-être d'un regard trop attendri. T'étais bien, t'étais bien et tu cessais de le penser. Merci Harlow, merci d'être toi, merci d'être là. Et tu pouvais presque ressentir un sentiment de culpabilité pour vos histoires passées. Il venait chasser cette période de ta tête en te proposant des activités, pour vous occuper. "Tu peux mettre la télé si tu veux". Tu regardais à nouveau devant toi, scrutant le téléviseur qui était bien plus enthousiasmé que toi. Tu te posais des questions sur Harlow, sur ce qu'il avait fait, sur les gens qu'ils avaient rencontré, sur les femmes qu'il avait pu aimer. Tu l'regardais à nouveau et tu l'voyais également comme un étranger. Il avait pris de la maturité, son visage était plus dur et pourtant, il n'en était pas moins beau. Tu l'regardais et t'étais engouffrée sous une tonne de questions. Tu voulais savoir, t'avais envie d'connaître le moindre détail de sa vie. Après tout, tu lui avais confié ton plus gros secret que tu contenais en toi depuis quelques temps. "T'as fait quoi durant ces quatre années ?" que tu murmurais. Peut-être qu'il en avait rien à foutre, peut-être qu'il voulait pas t'le dire, peut-être que tu l'gênais, et toi, t'étais là à attendre. Attendre parce que t'avais plus que ça Kali.

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