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Minie - Take a sad song and make it better.

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La retenue légère, comme une évasion qui ressemblerait à l'évaporation de mon corps et de tout le reste. Mes lèvres posées délicatement sur les siennes, l'embrassant, sans l'embrasser vraiment, je cherche, je crois, l'étourdissement qu'elles m'avaient provoqué la dernière fois. Qu'elle m'avait provoqué à chaque fois. Comme si ce geste servait à nous reconnecter, c'est par là, je crois, que nos sens se mettent à communiquer. Et je sens son odeur, elle me parait familière. Aussi familière que celle des fleurs dans mon jardin intérieur. Ses mains gagnent mes cheveux, un frisson s'allume à la pointe de ma pilosité capilaire, rend électrique toute ma nuque, et descend encore. Comme un courant, entre mes omoplates, sur me colone vertébrale, jusqu'à mes chevilles. Je ne sais pas pourquoi elle a hésité. A fermer les yeux, à me laisser faire. Je me souviens avec une douleur amere de ce qu'elle m'avait demandait dans cette bibliothèque. Et si c'était moi le méchant ? Je ne veux pas être méchant. Je ne suis pas méchant. Mes sourcils se froncent comme pour faire fuire cette pensée et mes lèvres viennent un peu plus s'appuyer sur les siennes. Le contact, je veux le contact. Celui qui faisait qu'avec elle je me sentais parfaitement là, et complètement ailleurs. J'entends mon prénom murmuré, je redresse doucement la tête. Je la regarde avec des yeux différents, moins vides, moins aliénés, plus profond. Je pourrais me liquéfier sur place à tant la regarder. Elle est si belle, mon dieu, comment est-ce possible ? Et sans plus réfléchir, sans plus retenir, sans plus écouter que la vague de chaleur qui vient me claquer de plein fouet, je me jette sur elle. La douce brutalité, ma bouche vient attraper la sienne et l'embrasse pour de vrai. Comme si c'était la première fois, comme si c'était la dernière et qu'il fallait n'en rien rater. Mon corps se colle au sien, j'entends le livre qu'elle tenait dans ses mains tomber au sol et moi, je l'attrape par les hanches. Je la fais grimper sur moi comme si j'étais un arbre, pour l'avoir tout contre mois, pour la serrer dans mes bras. Je l'embrasse avec poésie et fougue, mes lèvres, ma langue, mon souffle, tout vient procéder à cette connexion. Et mes bras enroulés autour de son corps la tienne fermement, l'étouffe presque. Quelques pas en avant, je la plaque au mur. Pour que mes hanches la soutiennent, que mes bras puissent soulever doucement sa robe le long de ses cuisses. Mes mains glissent, se posent dans le bas de son dos. Je l'embrasse comme on mord, je la touche comme on griffe, le souffle haletant, parfois coupé. J'peux bien mourir ici et maintenant, ça n'a pas d'importance.


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Fermer les yeux, ça veut dire s'abandonner totalement, avoir une confiance aveugle en l'autre, et ça demande quelques instants de réflexion. Parce que même s'il est magicien, même s'il vient d'une autre planète rien que pour moi, j'ai au fin fond de mon cœur cette sensation étrange qui me dit que je vais souffrir. C'est comme un souvenir lointain, qui revient par bribes de temps à autre, comme un coup de poing que je verrai venir au ralenti. Et je me suis vu une seconde et demie à réfléchir sur ses autres  relations, sur ce qu'il ne me dit pas, sur ce qui pourrait me mettre une gifle aussi rapidement qu'il a pris mon cœur. Dans le temps réel, j'ai rapidement décidé de lui faire confiance, mais ce n'est pas pour autant que mon cerveau me joue quelques tours pour me rappeler que je le connais à peine. Le noir m'habite, entre légère angoisse et désir étourdissant. C'est ce dernier qui prend le dessus rapidement. Quand ses lèvres finissent par se jeter sur les miennes, je perds toutes capacités de réflexion. J'ai envie de lui, sans réfléchir. J'ai envie de lui comme la première fois dans l'eau avec les prémices des  picotements dans le ventre, comme la fois à la bibliothèque au milieu de nos ennemis avec cet interdis me tenant les tripes. Et puis nous voilà réunis, dans ma chambre à la dunster. Je n'y crois pas réellement, c'est peut être un rêve ? Il me soulève avec une telle facilité. Je suis le lierre qui s'enroule autour du tronc de l'arbre, épouse ses formes comme un corps créé parfaitement pour le sien. J'avais besoin de cette rapidité pour que mon corps se réveille enfin et prenne le dessus sur mes pensées. Mes jambes s'accrochent instinctivement à lui, resserrant son étreinte quand les picotements dans le bas ventre se font trop intense. J'ai besoin de lui, de  la force de son corps sur le mien. Il m’étouffe de ses bras autour de ma cage thoracique, il m'étouffe de sa bouche posée sur le mienne, aspirant le moindre atome d'oxygène qui traîne entre nos lèvres. Il bouge, et je sens rapidement le mur qui heurte mon dos, ses hanches qui soutiennent mon corps de la chute. Je crois que j'ai rapproché mon bassin du sien, que mes mouvements se font sans commande de mon cerveau, que mon corps agit seul pendant que je me concentre sur ses lèvres. Et je garde les yeux fermés, les doigts fouillant ses cheveux avec hâte, caressant, s’agrippant parfois avec un peu plus d'envie. Il promène ses mains sur mes cuisses, relevant ma robe pour s'insinuer au bas de mon dos. J'ai terriblement chaud.  Et je garde les yeux fermés à sa demande. Mes ressentis sont décuplés mais j'aimerai tellement voir son visage. Je serre les jambes plus fermement. Mes lèvres quittent les siennes pour descendre le long de son cou. Pas de baisers, un frôlement de lèvres. Mon souffle brûlant inspire chaque parcelle de sa peau avec délice, expire doucement à lui en donner des frissons. Mes doigts ont perdu de l'altitude et se trouvent maintenant sur ses omoplates. Ils enfoncent leurs ongles quand le ventre me fait trop mal, ils s'appuient à en laisser leur empreinte pour marquer leur territoire. Je remonte doucement à ses lèvres, reprenant le chemin à l'envers. Son cou sent affreusement bon, mais sa bouche est encore plus appétissante. J'ai du mal à reprendre mon souffle, les rencontres de nos langues me paraissent trop courtes. Mais je quitte ses lèvres le temps d'un souffle «  Quand est-ce que j'aurais le droit d'ouvrir les yeux ?» Ton visage me manque même si je le découvre avec le toucher. Tes yeux rieurs me manquent. J'aimerai découvrir l'envie sur tes traits, voir ta carotide se contracter sous l'afflux sanguin. Je veux découvrir comment ton corps réagit quand il est en contact avec le mien. Je me focalise sur ses doigts contre mon épiderme, ce courant électrique qui parcourt mon dos quand ses doigts se rapprochent du bord de ma culotte. « Déshabille moi je t'en prie. J'étouffe. » Une supplication. Pas de mauvais sort, pas d'ennemis alien, juste lui et moi, et nos pulsions animales.

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La confiance. J'crois que c'est ce que je cherche en lui demandant de fermer les yeux. Ce que je veux provoquer. Comme pour vérifier que le mauvais sort du dragon s'est bien envolé. Moi j'ai confiance en l'alien, intrépide et téméraire, sans réfléchir, sans même essayé de le faire taire, j'ai confiance en elle parce qu'elle a ce truc que je ne comprends pas, qui me rend complètement dingue, et qui me dit que c'est comme ça, que je n'y peux rien. Et si j'ai à ce point peur d'elle, peur de tout ça, de l'effet qu'elle me fait et d'être trop laid pour elle, c'est bien parce que je me jette gueule la première dans la confiance qu'elle m'inspire en m'oubliant moi-même. C'est bizarre avec l'alien. Tout est si ... magique entre nous, que j'ai du mal à comprendre pourquoi ça parait trop vrai, trop réel, presque cruel. Comme une mélodie à la foi triste et joyeuse, je côtoie des émotions que je n'avais jamais rencontré jusque là, comme la mélancolie, l'anxiété. Et ce truc tout chaud tourbillonnant dans mon ventre qui n'arrête pas de grandir. C'est étrange quand le cœur se met à parler en même temps que le corps, quand je sens à quel point c'est douloureux et réconfortant. A mon prénom, sans plus réfléchir, je me jette sur elle. Différemment, presque instinctivement, comme un animal blessé qui n'a plus rien à perdre. Je serais un bien piètre magicien si je n'arrivais pas à faire disparaitre toutes ces questions dans ma tête. Et elles disparaissent, elles s'évanouissent. Quand mes mains l'agrippent, quand elle grimpe sur moi. Quand mon cœur ne bat plus qu'en trébuchant et que j'ai ce truc au fond de moi qui m'empêche de me retenir. Je ne peux pas me retenir, j'ai tellement envie de ça, tellement envie d'elle. Elle me rend fou, l'alien. Je ne réponds plus de rien, mon corps réagis malgré moi, comme s'il connaissait déjà le sien, comme s'il avait été conçu pour le sien. De mon bassin qui continue à pousser, à mes mains qui se posent sur ses cuisses, je ne contrôle rien. Perdu dans ses baisers que je fais durer, durer, durer, parce que bordel, je ne peux plus m'en passer. Sa bouche est si légère, je pourrais ne me nourrir que d'elle. Elle est tellement belle. Ses lèvres à mon cou dessinent un nuage de sensualité qui m'arrache une décharge électrique. Je soupire, presque trop fort, et sa voix dans mon oreille accentue les battements de mon cœur. Comme si, sans le vouloir, nous nous mettions à jouer un morceau de Portishead, rien qu'avec son souffle, rien qu'avec mon pouls. A chaque fois que ses lèvres se retirent des miennes je sens un mouvement de crispation dans le bas de mon ventre, de la frustration, qui se transforme en rage pure, presque dégainée d'ivresse quand il s'agit de se remettre à l'embrasser : "Pas encore ...", que je murmure entre deux caresses avant d'attraper sa lèvre inférieure de mes dents et de me remettre à l'embrasser. Mes mains dans le bas de son dos remonte le long de sa colonne, découvrir sa peau, deviner ses formes. Elle est douce comme de l'eau, chaude et froide à la fois, j'me sens presque complet d'être là. Et je les descend plus mes mains, d'un geste ferme, appuyé, comme si je voulais qu'elles laissent une trainée le long de son épiderme. A ses fesses que j'effleure du bout des doigts, et cette culotte que j'voudrais arracher. Déshabille-moi, et l'éclair dans ma tête qui me rend aveugle même dans le noir. D'un geste sec, précipité, j'attrape le bas de sa robe relevée et la fait passer par dessus sa tête. Je ne prends pas le temps de la regarder, mon corps se colle au sien, et ce que je déteste porter des vêtements là, maintenant. Une main en bas de son dos, l'autre attrape son cou, le sers presque pour l'embrasser encore. Et je marche, en arrière cette fois, me débrouillant de ma cécité, pour regagner son lit et l'y allonger. Je me redresse une fraction de seconde, ouvrant les yeux, ne pouvant m'en empêcher. Une sirène, je n'ai jamais rien vu d'aussi beau que Nienke allongée là avec ce visage ardent auréolé de ses cheveux. Je retire ma veste que je balance derrière moi, mon tee-shirt qui me parait insupportable et m'allonge sur elle. Une jambe à côté de sa jambe gauche, l'autre entre les siennes, à l'aide de ma cuisse et de ma main derrière sa nuque, j'appuie sur son entre-jambe et la fait remonter dans le lit. Et ma peau insolente se met au contact de la sienne. Je ne me retiens plus. L'excitation grimpe et je suis à la merci de son corps superbe.


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Son soupir lors du passage de mes lèvres sur la peau de son cou m'étourdit. L'envie de lever les paupières m'attire, pour le laisser apparaître, pour qu'il devienne réel. Milan est un rêve. Milan est juste cette peau que je ne peux plus quitter, cette voix que j'ai le privilège d'entendre, ce cœur que je sens battre contre ma poitrine, ce souffle tiède. Je me force pour ne pas ouvrir les yeux, et encore plus quand il me répond que ce n'est pas encore le moment, que je n'ai pas encore le droit. Je fais la grimace, et une petite moue boudeuse apparaît sur mon visage. Mais c'est peut-être mieux ainsi, de me concentrer sur autre chose que la vision. Ses dents se posent sur ma lèvre inférieure. Je me sens partir doucement avec cette montée de plaisir qui m'envahit. Le peu de temps que j'abandonne ses lèvres devient un vrai supplice. Ses mains parcourent  mon dos, ma colonne vertébrale. Il semble vouloir imprimer sa peau sur la mienne. Et ce geste plutôt violent se stoppe à l'orée de ma culotte, comme une barrière invisible, une affreuse douceur semble l'envahir. Mais c'est sans compter sur ma demande qui semble être comme un éclair dans un ciel sans nuage. L'action ne se fait pas attendre. Je sens rapidement le tissu de ma robe couler le long de mon corps, se perdant au dessus de ma tête. Je l'entends tomber au sol, et je sens le corps de Milan se coller contre le mien avec force. Il continue de m'embrasser avec fougue, attrapant mon cou que je lui tends directement. Nous revoilà en mouvement, mon dos s'est décollé du mur. Je laisse mon corps s’imprégner de la chaleur du sien, même à travers ses vêtements. Rapidement, je me retrouve à l'horizontal, sur mon lit, son corps sûrement au dessus du mien. Je sens la pression de ses jambes en bas du matelas. Et c'est là que je réalise que je suis en sous vêtements devant lui, complètement soumise à ses désirs, attendant qu'il exhausse les miens. Maladroitement, j'ai tourné la tête, cachant mon visage rose d'envie quelques secondes sous mes mains. Et puis tant pis ! Je m'installe correctement sur le dos, les yeux fermés, le sourire aux lèvres. Je sens cette mèche de cheveux qui me cache le visage et la fait partir d'un mouvement de  tête. Que fais-tu magicien ? J'entends le froissement de vêtements de nouveau, mais cette fois là, ce ne sont pas les miens. Enfin ! Dépêche toi de t'allonger sur moi, j'ai froid sans toi. Sa jambe se love entre les miennes pendant que sa main chasse les cheveux derrière ma nuque pour y prendre place. Sa façon de me remonter dans le lit me fait rire, à moins que cela ne soit cet immense frisson qui vient de naître au bas de mon ventre pour repartir jusqu'au bout de mes orteils. Et il se colle enfin à moi, torse nu. C'est une sorte de renaissance, je ne sais pas pourquoi. Comme si j'attendais cela depuis des années, comme si mon corps n'attendait que cela pour pouvoir mourir en paix. Mes sous vêtements en dentelle jaune sont les seuls remparts entre nous. Quoique... Il a encore son pantalon ? Sérieusement, qu'attends-tu ? Mes mains se déposent au milieu de son dos et remontent vers ses épaules. Et d'un coup de reins, je me retrouve au dessus de lui et m'assois sur son bassin, les genoux le long de ses cuisses. D'un geste rapide, je remets mes cheveux détachés d'un seul côté de mon visage. Les yeux fermés, je me penche en avant pour chercher ses lèvres et tombe sur son nez que j'embrasse en riant avant de remonter mes lèvres sur une paupière. Un baiser tendre. J'aime sentir les cils sur mes lèvres, comme un papillon qui bat des ailes sur ma peau. C'est tout doux, et ça me fait sourire. Puis le voyage reprend, en quête de ses lèvres de nouveau. Un seul baiser, et je me redresse. Mes mains prennent la direction de la fermeture de son pantalon. Je joue, laissant glisser mon doigt le long de son ventre, de gauche à droite, juste sur le bord du pantalon, avant de détacher le bouton. En soulevant mes fesses un tout petit peu, je finis par arriver à baisser l'avant dernier rempart. J'ai du lui bloquer les mouvements des jambes avec le pantalon baissé qu'à moitié, mais plus rien ne presse maintenant que je peux me blottir contre lui, presque peau à peau. Je commence à m'habituer à ses picotements plaisants dans mon ventre. Et je me recouche sur lui, la tête sur ce qui me semble être sa clavicule droite. Mon souffle joue avec la peau de son cou pendant que ma main droite dessine sur son torse. « Ne disparais pas avec un tour de magie s'il te plaît... »

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Nous sommes jumelles, aussi fragiles que des ailes de papillons, et nous pouvons faire disparaitre le monde. Qui sommes-nous ? Les paupières. Les paupières évidemment, qui closes rendent à nos sens une toute autre appréhension de nos corps et de l'espace. Je veux qu'elle ferme les yeux, parce que quelque chose en moi cherche à ce qu'on s'apprivoise différemment. Sans se regarder. Que la connexion se fassent par tous les pores, de l'ouïe, au gout, puis le toucher. Je veux l'apprendre par cœur ce corps qui m'rend fou d'impatience, aliéné d'anxiété. Je ne veux pas qu'elle disparaisse, je ne veux pas que ça s'arrête. Et si mon tour fonctionne, j'crois que tous les deux, on pourrait avoir la sensation de visiter une toute autre planète. J'crois qu'elle pourrait entendre les battements de mon cœur même quand je l'embrasse et retenir le gout de mes baisers. Je suis frustré, je voudrais la regarder, mais je sais que le plaisir n'en sera que plus décuplé si j'me soumets à mes propres invectives. La brutalité douce de mes gestes trahis l'ivresse qui me gagne. La déshabiller, la caresser, et puis l'habiter, comme s'il paraissait évident que nous étions fait pour ça. Pour être plus prêt, encore plus prêt, ne plus jamais avoir froid. Je la regarde allongée dans ce lit et retiens mon rire quand je la vois se cacher. Je ne veux pas qu'elle sache que je l'ai regardé, je garde cette photo mental en souvenir, en secret. Déshabillé de ma veste et de mon tee-shirt, je m'empresse de revenir vers elle. Frustré à chacun de mes gestes, comme s'ils étaient insuffisants, comme si elle me manquait dans chaque partie de moi qui n'était pas collée à elle. Je ferme les yeux, au même moment l'entend rire, et j'ai ce truc étouffant dans le ventre qui se met à bouillir. Mon corps contre le sien, je ne veux laisser aucun espace, ma main agrippe sa nuque, mon bassin se fait tendrement plus vivace. La sentir de partout, souffrir l'absence que nous impose la nécessité de reprendre nos souffles, et revenir à elle plus détaché encore de tout ce qu'il y a autour. Du monde entier qui s'est mis en veille pendant que la lumière se fait sur notre seule union. A chaque fois qu'elle me touche, j'ai ce frisson glacé, ces picotements électriques. Ma bouche court à sa bouche, je meurs de l'embrasser, incapable de me freiner. J'me laisse faire quand son coup de rein me fait tomber à la renverse, quand je la sens sur moi. Mes mains aveugles et probablement maladroites tentent de rattraper un morceau de peau. Elles tombent sur ses cuisses, remontent doucement jusqu'à ses flancs. Mon dieu, ce que son corps a bon gout même quand on le touche. Ce qu'il sent bon même quand on le goutte. Je sens un gouffre de froid quand elle est loin de moi, elle se rapproche comme un volcan, j'attends ses lèvres, j'attends ses dents. Et rit comme un enfant quand c'est mon nez qu'elle embrasse. Calme ce même rire quand sa bouche se pose sur mes cils m'arrachant quelques battements incontrôlés. Une de mes mains est remontée à sa nuque, tente de guider son visage sur le mien, l'embrasser encore. Elle me quitte de nouveau, affreuse angoisse au ventre. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point c'était insupportable de ne pas l'avoir contre moi. A quel point c'était invivable de ne pas l'embrasser. Je ne fais rien, je me sens proie. Les yeux fermés, concentré sur ses doigts qui me courent. Le souffle haletant, la gorge sèche, les poumons gonflés tant ils sont incapables de se réguler. Mon pantalon est baissé, bloquant mes genoux. J'ai chaud, j'ai chaud de la bouche au bas ventre, et même sur le caleçon tant je la sens, sans vraiment la sentir. J'crois que j'perds la tête, c'est trop intense, je n'ai pas l'habitude que ça me fasse ça. Elle se rallonge sur moi, mes mains redécouvrent leur nid dans le bas de son dos. Je sens son souffle dans mon cou, et ses ongles qui dessinent des signes. Probablement un message codé, une lettre d'amour, un secret. Je souris avec mélancolie quand je l'entends me parler. J'voudrais, j'voudrais vraiment, pouvoir lui dire que je ne disparaitrais jamais. D'un coup, je me redresse, me retrouvant assis, l'accompagnant de mes bras pour qu'elle reste encore à califourchon sur moi. Je la sers contre moi, l'enroule, presque à pleine force sans lui faire mal. Ma tête enfouie sur son épaule cherche un quelconque réconfort. C'est vraiment douloureux, de se dire que j'pourrais lui faire du mal. Je ne veux pas lui faire de mal, je ne voudrais jamais lui faire de mal. A son oreille, soupiré : "Ouvre les yeux". Tant pis pour le tour de magie, il y a un truc plus important à lui montrer. Je redresse la tête, mon visage face au sien : "Tu vois, je ne disparais pas ... je ne peux plus disparaitre ...". Tu m'as volé ce pouvoir, peut-être avec tes yeux, je ne sais pas. Et c'est vraiment douloureux, alors moi, j'essaye de lui dire avec autre chose que des mots. J'essaye de l'embrasser, de me coller encore plus à elle. Pour qu'elle sente que je ne peux pas partir. Et bon sang ce que j'ai envie d'elle. Ma tête se retire, du bout des doigts j'effleure ses lèvres que je dessine. Et puis, sans la quitter des yeux, je laisse ma main glisser le long de son épaule. L'autre la rejoindre dans le dos. Je dégrafe son soutient gorge que je retire sans la toucher presque. Le laisse tomber à côté, avant de la prendre de nouveau dans mes bras, et tout en l'embrassant, nous laissant tomber en arrière sur le matelas. Comme si on tombait vraiment.


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