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Minie - Take a sad song and make it better.

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Il est deux heures et quelques. Pour une fois, j’suis rentré pas trop tard, du genre vers une heure. La soirée dans laquelle j’me suis retrouvé n’était pas top, le genre un peu chiant, à discuter en buvant du vin. Ouai, faudrait que j’y réfléchisse à deux fois avant de m’inviter chez les gens. Puis à quelle heure on fait une soirée sans prévoir de bières ? J’ai envie de boire d’la bière moi, pourquoi y a pas de bières ? J’suis rentré tout penaud, j’aurais pu trouver un autre endroit de fête mais j’crois que j’préférais me caller tranquille dans mon lit, boire quelques canettes et fumer un ou deux pétards. Ouai, ça aurait pu être le plan parfait. Sauf que le problème de la Mather, c’est que tout le monde boit trop. Du coup, quand j’ouvre le grand frigo d’la salle commune, j’trouve rien à part des tranche de jambon et un tube de ketchup. Il est tard, y a rien d’ouvert à cette heure-ci, va falloir que j’trouve une solution. Allons voler des victuailles dans une autre confrérie ! Cette idée m’fait marrer, parce qu’au-delà du simple fait de trouver à boire, j’adore jouer les commandos. J’traverse le campus vide, les mains dans les poches, bien calés dans mes pensées, j’me sens juste … bien. Et là j’vois l’espèce de jaune moutarde de la Dunster sur une façade. J’plisse les yeux, histoire d’être sure qu’il s’agit bien d’la confrérie. Puis au pire, si ça s’trouve, c’est un magasin magique de kebab et de bières. J’hausse les épaules, et pars au pas de course grimper deux à deux les marches. Arrivé devant l’entrée, j’me fais plus discret, marchant sur la pointe des pieds. J’ouvre tout doucement la porte d’entrée et me faufile comme un jaguar en vérifiant mes arrières. Il n’y a pas de lumière, il faut que mes yeux s’habituent à la pénombre. J’marche doucement, tout doucement, j’connais pas l’endroit mais j’crois que j’entends du bruit dans la pièce là bas. Peut-être que c’est le vroum vroum d’un frigo ? Je m’avance vers le bruit, passe une autre porte qu’était ouverte et … « Aouuuuuuuch ». J’me prends le coin d’une petite table dans le genou, et ça fait super mal. J’tiens ma jambe en équerre et sautille sur place en attendant que ça se calme.  

@Nienke van Dijk



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Je n'arrive pas à dormir. Mon anniversaire arrive à grands pas et me voilà obligée d'organiser une fête pour mon bizutage. Franchement, je ne suis pas les reines des fêtes, je n'aime pas vraiment ça, ne m'y sent réellement pas à l'aise, mais soit, j'avais accepté. J'allais trouver un moyen de faire un truc pépère, avec les quelques personnes que j'apprécie et les personnes de la dunster. Et alors que je m'installe dans le canapé du salon commun, mes pensées vont faire le magicien du summer camp. C'est étrange mais, depuis la rentrée, j'ai eu envie de prendre l'avion et de retourner au Cap-Breton pour espérer le revoir. J'sais pas pourquoi. D'habitude, je ne cours après personne, je me lasse facilement. Mais malgré le peu de fois où nous nous sommes vu, j'ai découvert une nouvelle facette de son univers et y ais plongé totalement. Il me fait vivre les livres que je bouquine avec envie et passion. D'ailleurs, je regarde le bouquin posé sur mes genoux : neuroscience. Passionnant lui aussi, mais une moins bonne capacité à faire rêver. Je soupire longuement, réinstalle les lunettes sur mon nez et lisse les plumes de ma robe légère orange. Je me replonge dans la lecture du chapitre et entant un bruit dans une autre pièce. Je me lève avec grâce malgré l'heure tardive et me dirige vers le bruit de saut. Un confrère insomniaque ? Je regarde discrètement et allume la lumière de l'index. Mon corps entier s'appuie dans l'encadrement de la porte, des yeux souriants posés sur l'intrus. Je ne sais pas ce que fait mon cœur mais il me fait mal. Je remonte une mèche de cheveux derrière mon oreille et l'observe rapidement. Que fait-il ici ? Je ne lui pose même pas la question et cours pour sauter à son cou, folle de bonheur qu'il soit à Harvard, impatiente de me rendre compte qu'il n'est pas un rêve. J'enfouis ma tête dans son cou avant d'attraper son visage de mes deux mains pour observer longuement son visage. Je pensais à toi et tu es apparu ici pour moi ? « Comment peux-tu être à deux endroits en même temps ? »  
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S’introduire de nuit dans une confrérie qui n’est pas la mienne n’est peut-être pas la meilleure idée d’ma vie. Mais je n’y peux rien, j’ai pas envie de dormir tout de suite, et quelques bières ne pourront que contribuer à mon bonheur. Seulement voilà, j’suis pas le roi de la discrétion et hyper maladroit, comme tout le monde sait. Il a fallut d’une seule table un peu cachée dans la pénombre pour me faire vriller. Sautillant sur une jambe, mon genou heurté dans mes bras, je me pince la lèvre pour ne pas hurler de douleur, ça fait sacrément mal ! Et là, j’me fige instantanément quand la lumière s’allume. J’suis dos à la personne qui vient de le faire, et merde. J’vais dire quoi ? Vite, vite, trouve une excuse pour ta présence ici ce soir, genre tu t’es trompé de confrérie, où quelqu’un t’as séquestré, j’en sais rien. J’repose ma jambe au sol, et en titubant un peu, j’me tourne pour faire face à mon interlocuteur. Pas le temps d’réaliser qu’il s’agit de l’alien, la voilà perché à mon cou. J’manque de tomber, comme elle me déstabilise et que de toute façon, là de suite, j’suis pas stable sur ma jambe. J’me retrouve tout penaud, j’réagis pas, j’suis un peu paumé. Qu’est ce qu’elle fait là ? Qu’est-ce qu’elle est belle, et … son parfum, et tout ça, et. Réveille toi Milan, réveilles toi. Elle attrape mon visage dans ses mains, et j’suis encore complètement paumé. Il m’faut quelques secondes pour m’rendre compte que c’est vrai, que j’suis pas entrain de rêver. Et quand ça arrive, quand j’reconnais ses beaux yeux, son beau visage, et la chaleur de ses mains, j’esquisse un sourire émerveillé. Comme si elle était le plus beau tour de magie que je n’avais jamais vu : « J’croyais qu’on t’avait enlevé, et qu’on t’avait emmené sur une autre planète ! J’croyais, que j’te reverrais plus jamais ! ». Mes mains attrape son visage elle aussi, j’réfléchis pas, j’suis maladroit, j’suis juste pire qu’heureux en fait, ça me pique dedans.



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Mais qu'est ce qu'il fait ici ? J'étais certaine d'avoir fait taire mon cœur pour une bonne raison : jamais je ne le reverrai, il était un coup de cœur de vacances qui allait disparaître dès que je prendrai l'avion. Et puis, les coups de cœur, ça me fait peur un peu. Je suis la fille froide moi, l'intelligente qui ne sort pas sans un bon livre, celle qui ne participe pas aux fêtes étudiantes sans s'ennuyer affreusement. Je suis la fille qui agit, qui se fait plaisir quand ça lui chante, sans que son myocarde ne décide de réitérer l'expérience. Ils pensent que je suis l'objet, mais ils l'étaient tout autant. Peu de sentiments, froide comme un iceberg. Mais lui, mais avec lui, c'est différent. Son sourire s'étire quand il semble réaliser, toujours ce sourire d'enfant. Et je rigole quand il me dit qu'il pensait que les extraterrestres m'avaient enlevée. C'est la fin des vacances qui m'a enlevée en fait, je  devais quitter Cap-Breton pour débuter ma sixième année à Harvard. Il prend mon visage entre ses doigts. Et je tourne la tête pour poser un baiser sur la paume de sa main avant de faire un pas en arrière et m'asseoir sur un tabouret. J'en perds mes mots, à l'observer comme un fantôme, un revenant, comme celui que je voulais absolument retrouver mais que les kilomètres séparaient. Je détaille tout de lui, sa tenue, ses mains, son visage, ses cheveux. Et je n'y crois pas. Il va disparaître d'un coup, si je claque des doigts, si je cligne des paupières. Pouf. Plus rien. Et ça, je ne le veux pas. Mais il n'est pas à la Dunster, ça, j'en suis certaine. Et il entre en secret chez nous, comme un petit voleur.  « Que viens-tu voler ? » Je croise les bras sur ma poitrine, avec une moue faussement en colère. Du bruit un peu plus loin me fait me relever, si on le trouve ici, ça va chauffer, que ce soit n'importe quel dunster, personne n'aime qu'on entre chez soi sans permission. Je le pousse vers un couloir sans lui laisser le temps de réfléchir, sans éteindre la lumière de la pièce. Il faut qu'on atteigne ma chambre avant de se faire chopper.  « Dépêche toi, il ne faut pas qu'on te voit là ! »
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J'dois avoir l'air con. Les yeux presque vide de l'enfant abasourdie avant qu'il ne s'illumine quand j'réalise que c'est elle. L'alien. C'est la troisième fois que je la vois et j'comprends toujours pas. L'effet que ça me fait, comme si plus rien d'autre au monde n'existait. Ce coup de poing dans le ventre, mon coeur qui semble s'être arrêté. J'découvre ici même, face à elle, que le coeur se situe à gauche, je n'ai jamais eu aussi mal au pectoral, ça me paralyse presque le téton. J'la regarde et j'ai juste envie de la bouffer. J'veux dire, vraiment, pour qu'elle reste avec moi tout le temps, qu'elle ne disparaisse plus jamais. J'pensais tellement ne plus jamais la voir que là ça me fait l'effet d'un putain de shot de MDMA. Comme si c'était un rêve, ça ressemble à un rêve, et pourtant c'est vrai. J'le sais, parce que la douleur lanscinante dans mon genoux me le rappelle. Et je n'en ai rien à foutre. De la douleur, du fait d'être dans la Dunster, de ne pas savoir expliquer ma présence ici. J'la regarde et tout autour disparait, comme si l'univers n'était plus tout à fait le même, que les planètes s'étaient mises à tourner autour de la lune, et qu'il n'y avait que moi, gardien de la galaxie face à cette alien encore plus belle que la dernière fois que je l'ai vu. Le silence qui s'instaure quand après avoir embrassé la paume de ma main elle s'éloigne pour m'observer de son tabouret, ressemble à la musique des sphères. C'est un truc que j'avais trouvé marrant, dont j'avais entendu parlé dans mes cours de mathématiques appliquées. Je bouge pas, j'peux pas bouger, j'la laisse me déshabiller l'âme comme moi j'fixe ses grands yeux qui me balayent. J'ai l'impression qu'elle me dessine avec ses yeux, qu'elle est entrain de me peindre et que tout à coup j'prends une forme moins humaine mais foutrement plus vivante. Sa question me ramène à la réalité, je l'entends sans trop l'entendre d'abord, un rire m'échappant de mes lèvres. Je n'en reviens toujours pas. Et comme pour briser ce tourbillon qui me happe je tourne la tête vers le frigo : "Je venais ...". Ma tête tourne tout à coup vers l'entrée de la pièce comme j'entendais un bruit, et sans que je ne le vois venir, elle me pousse vers l'extérieur. J'ai mal au genoux, mais j'force, j'marche d'un pas préssé, la précède dans l'escalier : "Tu as un vaisseau secret ?", je murmure tandis que j'arrive en haut de l'escalier.


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J'ai vraiment du mal à croire qu'il est bien devant moi. Pourquoi mon cœur débloque quand je le vois ? Il semble rater des battements, et parfois en faire plusieurs à la suite. C'est étrange, je ne sais pas pourquoi il joue tout seul comme ça. Il m'a manqué, réellement. J'ai senti le manque dès que mes paupières clignaient, dès que ma peau ne frôlait plus la sienne. Et quand nous nous sommes quittés au Summer Camp, je pensais ne plus jamais le voir. J'avais bien eu l'idée de retourner au Cape-Breton aux prochaines vacances, et croiser son chemin en forçant un peu le destin. Je serai retourné sur la plage, j'aurai monté les marches du phare pour peut-être retrouver son tee-shirt posé la haut. Mais c'est encore mieux que ça, la vie me l'offre encore plus rapidement, en chair et en os et sur un plateau en plus, dans ma propre confrérie. Où il est entré comme un voleur. Milan a à peine le temps de prononcer un mot que je le pousse dans le couloir. Il me passe devant pour monter les escaliers. Je jette un coup d’œil derrière nous. Nous sommes toujours en train de fuir, comme dans la bibliothèque. C'est lui et moi contre le reste de la galaxie. Encore une fois, je me sens alien, je me sens même sauveuse de mon chevalier jedi ce soir. Il freine la cadence en arrivant en haut de l'escalier. « J'ai une chambre magique, c'est encore mieux. Quand on ferme la porte, elle disparaît du reste du monde. » Je pose mes mains sur sa taille et le pousse vers ma chambre. Je m'arrête devant une porte et l'ouvre rapidement, faisant entrer l'alien avec moi. Je ferme la porte en vitesse et me tourne vers mon lit pour débarrasser les nombreux livres qui l'encombrent. Je suis assez ordonnée habituellement, mais quand je suis dans les révisions, il y a des bouquins et des fiches un peu partout dans ma chambre. Ma décoration ? Neuroscience et psychologie. « Excuse moi pour le désordre... » Pourquoi je m'excuse ? Pourquoi mes jambes bougent si rapidement et mes bras se hâtent pour ranger les bouquins ? Après tout, c'est ma chambre, et j'y fais ce que je veux. Mais j'sais pas pourquoi, je ne veux pas qu'il me voit comme la fille bordélique. Je ne veux pas qu'il trouve le moindre de mes défauts. Outch ! Mon cœur frappe ma poitrine d'un grand coup comme pour essayer de me faire comprendre quelque chose. Et je retourne après quelques longues minutes de rangement mon visage vers lui. Il est là, dans ma chambre mal rangée, seul avec moi. J'ai l'impression de pouvoir sentir des fourmis sur mes lèvres. Je pose mon majeur dessus en fronçant les sourcils. « Que m'as-tu fait Milan ?» J'ai terriblement envie de l'embrasser, ou qu'il pose ses mains sur moi. Ou les deux ?
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L'alien est une chose bizarre. Quand je la regarde, je vois bien son corps et son visage que je trouve beaux. Mais il y a ce truc que font mes yeux, que je ne comprends pas. Comme si, au delà de la chaire, je percevais une explosion de lumière noire et de couleur qu'aucun humain encore n'a jamais vu. Elle est belle parce qu'elle est surnaturelle, elle est magique, comme un tour inexplicable qui se suffit à lui-même. Et bon sang, l'effet que me fait son regard est ... déstabilisant. J'redeviens ce mec un peu gauche, un peu frêle de la bibliothèque. Mon coeur bat un peu trop vite l'espace de quelques secondes, ça fait mal, ça fait du bien. Je ne sais pas, pourquoi c'est douloureux dedans de regarder quelque chose de beau ? Et pourquoi moi qui d'ordinaire accueille la vie à plein poumon me retrouve à suffoquer avec cette peur naissante : ne jamais la revoir. Je la précède dans l'escalier, grimpe péniblement les marches comme j'ai mal au genoux. Et si cette scène aurait dû me rappeler notre fuite précédente, mon esprit bloque sur l'alien. Je ne réalise toujours pas. Qu'elle est là, que je la vois, qu'elle n'est pas comme Marla mon amie imaginaire. Ou peut-être que c'est ça, peut-être qu'elle fait de la magie, qu'elle apparait et disparait sans arrêt, qu'elle est comme de la fumée colorée et que moi, je ne pourrais jamais la rattraper. Je souris quand elle me parle de sa chambre magique, et j'y crois. J'y crois au fait que sa chambre puisse tout faire disparaitre, parce que quand je la regarde elle, tout disparait à chaque fois. Je me laisse pousser vers l'intérieur et ... je me sens étrange. D'habitude, je ne me sens pas mal à l'aise, je n'ai aucun problème à m'approprier l'espace, à faire comme si partout était chez moi. Mais là, je ne sais pas. J'ai l'impression de violer quelque chose de sacré, j'ai peur de regarder autour de moi et de tout faire disparaitre vraiment. En fait, j'ai l'intime conviction d'avoir les yeux fermés et d'être entrain de rêver. Et pour la première fois de ma vie, je n'ai pas envie de me réveiller. Elle s'excuse pour le désordre, et moi j'ai les yeux fuyant. Tantôt sur mes chaussures, tantôt sur mes doigts qui jouent entre eux comme pour occuper leur existence. Que m'as-tu fait Milan ? Je devine qu'elle a arrêté de s'activer. Je tourne les yeux vers elle et ... je souris. Je souris parce que ça ne devrait qu'être délectable, se retrouver là, tout les deux, quand on ne s'y attendait pas. Quand on l'espérait si fort. Moi je l'espérais fort, je l'aurais même demandé au père noël. Je me fiche de savoir qu'il n'existe pas, si j'y crois suffisamment, alors il est réel. Je laisse mes mains tomber le long de mon corps, comme si je me décontractais : "Est-ce que ta chambre magique peut décoller comme un vaisseau ? J'aimerais bien te montrer l'endroit le plus joli du monde". Et mon corps suis mon visage, il se tourne vers elle. Quelques pas, lentement, doucement, comme si j'avais peur de casser tout ça. Je me retrouve face à elle, la regarde avec ses yeux d'illuminé. Et ris légèrement, comme un enfant niais, en replaçant une de ses mèches de cheveux derrière son oreille.


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Si je mets du temps à ranger ma chambre en désordre, lui, n'a pas bougé de devant la porte. A quoi pense-t-il ? Mon magicien a l'air tendu, comme s'il y avait un sort qui l'avait frappé dès qu'il a posé un pied dans ma chambre. Je n'y fais pas réellement attention mais quand j'arrête enfin de m'activer à ranger, il n'a toujours pas fait un pas de plus. Qui aurait pu jeter un sort de paralysie dans ma propre chambre ? Avons-nous d'autres ennemis que ceux de la bibliothèque au Cape-Breton ? Mon esprit se hâte pour me faire partir de l'irréalité, et me fait plonger dans mes émotions. Il semble rester stoïque à mon questionnement, mais finit par enfin se mouvoir. Enfin, ses lèvres s'étirent pour laisser apparaître le sourire que j'aime tant observer. Je pourrais compter ses dents une à une. On pourrait croire que ses lèvres sont accrochées à un fil, comme un pantin. Et si j'en étais la maîtresse, je tirerai tellement régulièrement pour le voir sourire qu'il faudrait sûrement que je change les fils souvent. Mon Milan pantin semble retrouver la vie. Ses paroles font monter un frisson tout le long de ma colonne vertébrale. J'imagine déjà des choses interdites. Et je réalise. Il est avec moi, dans ma chambre. Le rouge me monte aux joues. Il se rapproche si doucement que j'en ai le tournis. Sa lenteur réveille des picotements dans mon ventre. Mes mains resserrent le livre contre moi. Les doigts du magicien frôlent ma joue, replacent une mèche de cheveux derrière mon oreille. Et son rire qui remplit ma chambre comme une légère mélodie. Je me mords doucement la lèvre, je me sens prise au piège dans ma propre chambre avec mon alien, et j'aime tellement ça. J'en ai même rêvé. Oui, j'ai rêvé que le magicien se retrouve avec moi sur le campus, et mes idées indécentes avaient fait rapprocher nos corps. Je rougis encore plus en y repensant. Mes yeux se reposent enfin sur lui et son visage d'enfant. Je pose le livre sur une étagère en tendant juste le bras, sans quitter son regard, sans éloigner nos corps d'un demi millimètre.  « Tu es un magicien, tu peux tout transformer en vaisseau non ? » Un murmure, comme si j'allais tout briser, comme si mon cœur qui bat la chamade allait s’arrêter d'un coup sec, comme si à mon prochain mouvement Milan allait disparaître. Et mes pensées fusent derrière le masque de la neutralité. Ta peau me manque. J'ai besoin de sentir tes lèvres. J'ai envie que tu m'habilles de ton corps. Arrête de tout faire si lentement, tu vas me rendre folle. « Alors montre moi... » J'ai chaud malgré ma robe légère et les plumes qui tremblent à chaque mouvement. Je torture l'intérieure de ma joue en la mordant d'impatience et d'envie. J'essaye de contrôler ma respiration. Mais où est passé la Nienke capable d'être un iceberg ? Celle qui ne montre rien, celle que personne approche de peur de provoquer l'indifférence. Milan est un magicien qui transforme les gens aussi, c'est certain. Et mes yeux plongés dans les siens, j'attends fébrilement le tour de magie qu'il va me faire.
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Je ne suis pas quelqu'un d'habituellement pressé. J'ai toujours pris mon temps, sans trop réfléchir, sans trop prévoir de finalité, parce que mon esprit conçoit mieux la beauté du voyage que sa destination. Je décompose l'espace, je le caresse, je laisse la courbe du temps s'étirer et se rétracter comme si elle était une balançoire et que moi j'me contentais de la laisser me porter. J'crois que la plupart des gens s'empressent et s'opressent par peur de la fin, par peur que tout disparaisse s'ils ne sautent pas sur les effets de la vie dès qu'ils se présentent à eux. Moi, je n'ai jamais vraiment eu peur de ça, j'me suis toujours contenté de ce qui était là et bon sang, rien qu'un regard peut m'faire planer sur des années lumières de distance et de temps. Mais là, c'est différent. Quand je la vois, quand j'me retrouve dans sa chambre, paralysé par je ne sais quel affreux coup du sort, c'est différent. L'alien m'inspire deux choses étranges avec lesquelles je n'ai pas coutume de composer : la hâte de me consummer, l'idée effrayante de tout voir s'arrêter. D'un coup, comme ça. Tout autour parait à la fois onirique et si réel que mes yeux ne savent plus vraiment quel monde ils sont entrain de dessiner. Et si elle partait, et si je partais, si nous nous quittions encore une fois et qu'en me retournant j'me retrouvais transformer en statut de sel ? J'ai peur, je crois. De cette notion bizarre et vaporeuse que les autres appellent futur, de ce truc qui d'habitude me plait et qu'on appel présent. Alors quand je la regarde, quand ses yeux me font sourire et ses joues tintées de rose pâle frémir, je redeviens magicien. Pas celui qui n'en a rien à faire de rien, je crois que l'alien m'importe, elle m'importe même un peu trop. Je redeviens ce magicien rebelle qui refuse de se soumettre au monde conditionné par les idées réductrices de quelques biens pensants. Ce magicien pour qui rien n'est fixe ni figé, rien n'a de sens, pas même le temps. Je crois que je peux y arriver. Faire que le présent dure une éternité et que ce moment ne s'interrompt jamais, j'crois que je peux y arriver. En l'amenant là-haut, dans mon coin secret. Il ressemble à Saturne avec ses couleurs ocres et sa musique stéllaire. Assis sur ses anneaux, on peut regarder les autres se débattre comme des fourmis dans leurs cages de verre et nous, se laisser aller parce que ... rien ne compte. Sur Saturne, rien ne compte. J'aime Saturne. Mais j'crois que je ne veux pas y retourner sans elle. Même Saturne me parait désormais moins belle sans l'alien. Alors, avec cette façon que j'ai de me mouvoir, lente, presque lourde, j'avance vers l'alien et replace une de ses mêches de cheveux derrière son oreille. J'crois que je n'ai jamais rien vu d'aussi joli. C'est mieux que la weed, la md, les taz de LSD un dimanche après-midi, mieux que le concert des Arctic Monkeys que j'avais fait, que les lasagnes de ma maman et que le skate l'été : "Ferme les yeux". Murmurais-je. Doucement, avec cette voix peu assurée, ce souffle presque coupé. J'ai l'impression qu'elle hésite, alors je ris légèrement, insiste à peine : "Fais moi confiance, ferme les yeux". Quelques secondes à peine, qu'importe, elles ne se comptent plus qu'en année. J'veux l'éternité. Et quand elle eut enfin fermé ses yeux, je me penche doucement. Ses lèvres m'appellent, elles m'ont manqué. Je crois qu'à l'instant où elles se sont décollées des miennes la dernière fois, elles se sont mises à me manquer. Et comme il ne faut pas casser les jolies choses, comme il faut respecter l'autel des âmes, je pose délicatement ma bouche sur la sienne. Doucement. Pour que son corps et sa tête se rappellent. Et moi, par ce baiser, je veux lui montrer la porte qui mène au grand escalier qui rejoin Saturne.


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C'est étrange comme le destin peut rapprocher deux êtres humains. Je ne sais pas pourquoi j'étais encore réveillée si tard, à réviser sur le canapé de la salle commune de la Dunster. Ce n'était pas prévu, et encore moins de retrouver le magicien en mission commando dans la cuisine. D'ailleurs, je ne sais toujours pas ce qu'il est venu voler par ici, mais je m'en fiche totalement. Il a encore trouvé le moyen de m’envoûter avec un tour de magie. « Ferme les yeux. » Fermer les yeux ? Pourquoi donc ? Ce n'est pas que je n'ai pas confiance, mais je ne sais pas. Il réitère sa demande. Soit, je n'ai pas l'habitude de ça. Souvent ça va plus vite, souvent les corps se jettent les uns sur les autres dans un fracas, les peaux se heurtent bruyamment jusqu'à s'oublier elles mêmes. Et tout devient plus animal qu'humain, rien de réfléchi, plutôt cet instinct de reproduction féroce. Mais là, j'ai l'impression d'être un objet fragile entre ses doigts. Ma confiance montre le bout de son nez et je décide enfin de fermer les yeux. Et là, je ne sais encore pas pourquoi, je me sens atrocement différente. Ma vue disparaît pour aider aux développements de mes autres sens. J'écoute le silence de ma chambre, le silence de la Dunster à cette heure aussi tardive, le froissement d'un vêtement. Et je remarque son odeur, qui monte doucement à mes narines. Elle est légère, agréable. Il sent la mer et le sable chaud... non frais. Le sable au clair de lune. Il sent la nuit et le sang d'une égratignure, avec une lointaine odeur d'épices. Elle est bizarre cette odeur de cumin, de cannelle ou de safran ? Et puis, il y a le toucher. J'attends, j'espère sentir sa peau du bout de mes doigts mais je les laisse le long de mon corps. C'est comme si chacun des pores l'appelait. Je ressens enfin ses lèvres sur moi. Un sursaut, un soulagement. Le souvenir de la bibliothèque resurgit, la vague de chaleur revient malgré ce baiser doux et peu appuyé. Je recherche son corps malgré mes paupières closes. Je sens rapidement ses cheveux que je caresse du bout des doigts. J'ai à peine envie de bouger, je ne veux pas qu'il disparaisse. Et pourtant, j'aimerai qu'il aille plus vite, j'aimerai qu'il prenne mes mains pour les guider sur son corps. J'ai de plus en plus chaud. Juste un murmure : « Milan... », comme un plainte contre sa lenteur, comme l'appel à la suite des événements. Je n'arrive même pas à imaginer le reste : il pourrait me parler d'une autre planète et mes idées indécentes s'envoleraient d'un coup ou alors il pourrait prendre son temps pour découvrir chaque parcelle de mon corps alors que j'aimerai lui sauter dessus. Tout est difficile à imaginer avec mon magicien. J'essaye de garder le contact de ses lèvres, difficilement. Mes doigts sortent de ses cheveux et descendent le long de ses bras. Je vis comme une aveugle, à la découverte de son corps sans ouvrir les yeux. Et avec lui, je ne me sens pas handicapée.
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