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DARWIN&HARLEY
“ Cause what goes up must go down, so we've got to rise up to the higher ground. ”
Rise up, how high can you get ?
Les écouteurs vissés sur les oreilles, je déambule dans la rue. Je viens de terminer les cours, et j'me fais un peu chier. J'pourrais rentrer chez moi, mais j'en ai pas envie, il est encore tôt et j'ai pas trop trop envie de m'enfermer davantage entre quatre murs, même pour peindre. Du coup, voilà, je déambule dans les rues, j'erre, tel un petit fantôme, en regardant les gens autour de moi. A la recherche de quelque chose d'intéressant à dessiner, peut-être. Je scrute, j'examine, et j'imagine que les gens doivent me prendre pour un fou à les regarder de cette façon, mais je m'en contrefous tellement. Ils n'ont aucune idée de ce qui me passe par la tête à ce moment-là.
J'arrive finalement au parc du centre ville où je vais souvent promener Lucky, et je m'installe sur un banc en sortant une clope d'abord que je fume tout en observant méticuleusement les alentours. Les deux pieds sur le banc, les chevilles croisées et jambes ramenées contre mon torse, rien ne passe inaperçu sous mes pupilles bleutées. Ni le petit qui joue au frisbee avec son chien sous la surveillance de ses parents, ni les deux femmes qui courent ensemble le long du chemin, ni même le balayeur un peu plus loin qui ramasse les ordures. C'est marrant, mais j'ai toujours aimé ce parc, avec sa diversité. Un parc en plein centre ville, c'est assez courant de nos jours, mais j'aime le contraste des bâtiments derrière les arbres. C'est comme si on passait d'un monde où une famille pourrait pique-niquer un beau dimanche ensoleillé à un monde où les hommes et femmes d'affaire se pressent parce que le temps c'est de l'argent, en passant un simple portail. De quoi m'inspirer pour un dessin.
Alors, après ma cigarette que j'écrase de mon pied sur le sol en terre, je repose mes pieds au sol et extirpe de mon sac à dos mon carnet à dessin et un crayon de ma trousse. Je l'ouvre, et je commence à dessiner en jetant parfois des regards aux plus petits détails. L'homme au téléphone à la fenêtre du building en face, par exemple, ou le chat dans l'arbre à droite. Je me concentre tellement que je ne remarque même pas la présence d'un homme à côté de moi. Et quand je la remarque, je le regarde du coin de l'œil pour constater qu'il mate mon dessin. M'aurait-il parlé ? Je n'en sais rien, mais pour en être sûr, je décide de retirer un écouteur et d'arrêter mon dessin pour le regarder un peu plus en face. « Salut ? ».
Les écouteurs vissés sur les oreilles, je déambule dans la rue. Je viens de terminer les cours, et j'me fais un peu chier. J'pourrais rentrer chez moi, mais j'en ai pas envie, il est encore tôt et j'ai pas trop trop envie de m'enfermer davantage entre quatre murs, même pour peindre. Du coup, voilà, je déambule dans les rues, j'erre, tel un petit fantôme, en regardant les gens autour de moi. A la recherche de quelque chose d'intéressant à dessiner, peut-être. Je scrute, j'examine, et j'imagine que les gens doivent me prendre pour un fou à les regarder de cette façon, mais je m'en contrefous tellement. Ils n'ont aucune idée de ce qui me passe par la tête à ce moment-là.
J'arrive finalement au parc du centre ville où je vais souvent promener Lucky, et je m'installe sur un banc en sortant une clope d'abord que je fume tout en observant méticuleusement les alentours. Les deux pieds sur le banc, les chevilles croisées et jambes ramenées contre mon torse, rien ne passe inaperçu sous mes pupilles bleutées. Ni le petit qui joue au frisbee avec son chien sous la surveillance de ses parents, ni les deux femmes qui courent ensemble le long du chemin, ni même le balayeur un peu plus loin qui ramasse les ordures. C'est marrant, mais j'ai toujours aimé ce parc, avec sa diversité. Un parc en plein centre ville, c'est assez courant de nos jours, mais j'aime le contraste des bâtiments derrière les arbres. C'est comme si on passait d'un monde où une famille pourrait pique-niquer un beau dimanche ensoleillé à un monde où les hommes et femmes d'affaire se pressent parce que le temps c'est de l'argent, en passant un simple portail. De quoi m'inspirer pour un dessin.
Alors, après ma cigarette que j'écrase de mon pied sur le sol en terre, je repose mes pieds au sol et extirpe de mon sac à dos mon carnet à dessin et un crayon de ma trousse. Je l'ouvre, et je commence à dessiner en jetant parfois des regards aux plus petits détails. L'homme au téléphone à la fenêtre du building en face, par exemple, ou le chat dans l'arbre à droite. Je me concentre tellement que je ne remarque même pas la présence d'un homme à côté de moi. Et quand je la remarque, je le regarde du coin de l'œil pour constater qu'il mate mon dessin. M'aurait-il parlé ? Je n'en sais rien, mais pour en être sûr, je décide de retirer un écouteur et d'arrêter mon dessin pour le regarder un peu plus en face. « Salut ? ».
- HG:
@Elis 'Darwin' Kamprad En espérant que ça te plaise. :yay:
(Invité)