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KISS ME ON THE MOUTH.
“ embrasse moi sur la bouche et délivre moi, mais ne mords pas. ”
Je trouvais ce moment tout simplement parfait. Il n'y avait que des facteurs pour, de toute façon. Une atmosphère détendue, un bon restaurant au service rapide, et le sourire de mon bel amour. Ça, c'était un énorme facteur, car avec un seul sourire il pouvait illuminer ma journée. C'est dingue l'effet qu'il me fait, que ce soit au lit ou en temps normal, je suis dingue, raide dingue de cet homme qui a le pouvoir de me faire changer d'humeur en un rien de temps. Je savais que cette soirée allait être magique, elle l'était déjà. Rien que cette ambiance entre nous me le hurlait. Après lui avoir donné la bouchée, je le nargue un peu, le titille de mon pied qui remonte jusqu'à son mollet en gardant une attitude un peu enfantine, innocente. Et sa réaction ne tarde pas. Il fait tomber sa serviette et je le regarde, avec un sourire amusé, avant de sentir ses mains me palper. Je me mordille la lèvre, mes cuisses se resserrant légèrement avant qu'il ne revienne à sa place initiale. Mon regard se repose sur lui, empli d'une lueur taquine, noirci d'un désir sensuel que lui seul provoque. « Jamais pour toi, mon lapin. » Je lui réponds en baissant légèrement la tête, un sourire coquin aux coins des lèvres, d'un ton bas que lui seul peut entendre. J'aime ces jeux de séduction, c'est comme revenir au tout début de notre relation, lorsqu'on en était à se faire la cour, à se charmer. Ça me plait, si bien que je continue mon petit jeu en ne le quittant pas du regard, en mordant dans un autre tapa de façon que je désire sensuelle.
Mais je le finis bien vite en voyant du coin de l’œil la serveuse revenir. Je me redresse en serrant les jambes, me raclant la gorge. J'écoute les dires de mon fiancé tout en le séduisant du regard avant de regarder distraitement la carte lorsque c'est à mon tour de commander. « Pour moi ce sera des pâtes à la bolognaise, avec un coca bien frais, sans rondelle de citron dedans et sans glaçons. » Je lui rends ensuite la carte, la remerciant d'un sourire aimable, et puis je repose mon regard sur James. Il prend ma main et j'entrelace nos doigts, caressant sa main de mon pouce. Mon regard n'est plus séducteur, il est plutôt doux, amoureux. Et cette douceur me surprendra toujours. Je n'avais jamais été aussi doux, aussi tendre par le passé avec qui que ce soit. Mais lui, c'est complètement différent. J'ai toujours envie de le serrer fort contre moi jusqu'à ressentir les battements de son cœur, de le câliner, de lui murmurer combien je l'aime, et comme je suis fou de lui. Parce que c'est ce qu'il mérite, il mérite qu'on prenne soin de lui, qu'on lui dise à quel point il est merveilleux, attentionné, il mérite qu'on lui montre qu'il n'est pas mauvais. Mais plus que de le mériter, je pense surtout qu'il en a vraiment besoin pour se convaincre lui-même qu'il est un homme bon.
A sa question, je me mordille la lèvre. Je suis tenté de répondre quelque chose dans le genre "dans notre lit" ou ailleurs, mais je chasse cette idée-là bien rapidement. « Je sais pas. Je n'ai pas prévu autre chose que ce restaurant, je pensais qu'on aurait pu rentrer à la maison et rester tranquilles tous les deux.. Ou ne pas rester tranquille, ça marche aussi. » Je n'ai pas pu m'en empêcher. Mes derniers mots sont ponctués d'un demi-sourire pervers dont il comprendra le sens. Je frissonne à ses caresses contre la paume de ma main, puis hausse les épaules. « Non, je ne sais pas encore. Enfin, tout ce que je sais, c'est qu'il est hors de question que je passe les fêtes loin de toi, ça c'est clair. Après, si tu es d'accord pour venir à Paris avec moi, on ira, sinon, on restera ici. Je veux pas t'emmener là où tu veux pas aller. » Je lui souris, d'un air rassurant. Je ne sais pas s'il a très envie de retourner à Paris après ce qu'il s'est passé cet été, quand bien même on ne reverrait plus mes faux-amis. En tout cas, pas Séraphine et Raphaël, eux, je les ai définitivement bannis de ma vie. Quant à mes parents, j'étais certain qu'ils voudraient revoir James. Malgré notre dispute là-bas, il leur a donné une bonne impression, et ma mère est très emballée à propos de notre relation. La dernière fois que je lui ai parlé, elle m'a dit que j'avais changé, qu'elle était très heureuse pour moi et qu'elle était fière de ce que j'étais devenu grâce à James. Quand il me pose cette question par rapport à mes parents, je souris et lui serre la main en retour. « Ils sont heureux. Mon père est toujours un peu réticent, il lui faut juste un peu de temps. Mais ma mère elle a hâte. Elle dit qu'elle ne m'avait jamais vu comme ça, aussi épanoui. » Je hausse les épaules en élargissant mon sourire. Il faut qu'il prenne conscience de l'effet qu'il me fait. Puis je grimace en pensant à mon frère. « Par contre.. Mon frère a pas réagi de la même manière. Il dit que je suis trop jeune pour me marier. » Mon frère est plutôt volage, comme j'ai pu l'être par le passé. Mais il ne connaît rien du vrai amour, du grand, du beau. De celui qui te fait le plus grand bien, qui te change, améliore les plus mauvaises parties de toi jusqu'à les faire disparaître. Il ne sait absolument pas l'effet que James me fait, et je trouve ça assez dommage.
Mais je le finis bien vite en voyant du coin de l’œil la serveuse revenir. Je me redresse en serrant les jambes, me raclant la gorge. J'écoute les dires de mon fiancé tout en le séduisant du regard avant de regarder distraitement la carte lorsque c'est à mon tour de commander. « Pour moi ce sera des pâtes à la bolognaise, avec un coca bien frais, sans rondelle de citron dedans et sans glaçons. » Je lui rends ensuite la carte, la remerciant d'un sourire aimable, et puis je repose mon regard sur James. Il prend ma main et j'entrelace nos doigts, caressant sa main de mon pouce. Mon regard n'est plus séducteur, il est plutôt doux, amoureux. Et cette douceur me surprendra toujours. Je n'avais jamais été aussi doux, aussi tendre par le passé avec qui que ce soit. Mais lui, c'est complètement différent. J'ai toujours envie de le serrer fort contre moi jusqu'à ressentir les battements de son cœur, de le câliner, de lui murmurer combien je l'aime, et comme je suis fou de lui. Parce que c'est ce qu'il mérite, il mérite qu'on prenne soin de lui, qu'on lui dise à quel point il est merveilleux, attentionné, il mérite qu'on lui montre qu'il n'est pas mauvais. Mais plus que de le mériter, je pense surtout qu'il en a vraiment besoin pour se convaincre lui-même qu'il est un homme bon.
A sa question, je me mordille la lèvre. Je suis tenté de répondre quelque chose dans le genre "dans notre lit" ou ailleurs, mais je chasse cette idée-là bien rapidement. « Je sais pas. Je n'ai pas prévu autre chose que ce restaurant, je pensais qu'on aurait pu rentrer à la maison et rester tranquilles tous les deux.. Ou ne pas rester tranquille, ça marche aussi. » Je n'ai pas pu m'en empêcher. Mes derniers mots sont ponctués d'un demi-sourire pervers dont il comprendra le sens. Je frissonne à ses caresses contre la paume de ma main, puis hausse les épaules. « Non, je ne sais pas encore. Enfin, tout ce que je sais, c'est qu'il est hors de question que je passe les fêtes loin de toi, ça c'est clair. Après, si tu es d'accord pour venir à Paris avec moi, on ira, sinon, on restera ici. Je veux pas t'emmener là où tu veux pas aller. » Je lui souris, d'un air rassurant. Je ne sais pas s'il a très envie de retourner à Paris après ce qu'il s'est passé cet été, quand bien même on ne reverrait plus mes faux-amis. En tout cas, pas Séraphine et Raphaël, eux, je les ai définitivement bannis de ma vie. Quant à mes parents, j'étais certain qu'ils voudraient revoir James. Malgré notre dispute là-bas, il leur a donné une bonne impression, et ma mère est très emballée à propos de notre relation. La dernière fois que je lui ai parlé, elle m'a dit que j'avais changé, qu'elle était très heureuse pour moi et qu'elle était fière de ce que j'étais devenu grâce à James. Quand il me pose cette question par rapport à mes parents, je souris et lui serre la main en retour. « Ils sont heureux. Mon père est toujours un peu réticent, il lui faut juste un peu de temps. Mais ma mère elle a hâte. Elle dit qu'elle ne m'avait jamais vu comme ça, aussi épanoui. » Je hausse les épaules en élargissant mon sourire. Il faut qu'il prenne conscience de l'effet qu'il me fait. Puis je grimace en pensant à mon frère. « Par contre.. Mon frère a pas réagi de la même manière. Il dit que je suis trop jeune pour me marier. » Mon frère est plutôt volage, comme j'ai pu l'être par le passé. Mais il ne connaît rien du vrai amour, du grand, du beau. De celui qui te fait le plus grand bien, qui te change, améliore les plus mauvaises parties de toi jusqu'à les faire disparaître. Il ne sait absolument pas l'effet que James me fait, et je trouve ça assez dommage.
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