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une jolie soirée. › jaley

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KISS ME ON THE MOUTH.
“ embrasse moi sur la bouche et délivre moi, mais ne mords pas. ”
Je trouvais ce moment tout simplement parfait. Il n'y avait que des facteurs pour, de toute façon. Une atmosphère détendue, un bon restaurant au service rapide, et le sourire de mon bel amour. Ça, c'était un énorme facteur, car avec un seul sourire il pouvait illuminer ma journée. C'est dingue l'effet qu'il me fait, que ce soit au lit ou en temps normal, je suis dingue, raide dingue de cet homme qui a le pouvoir de me faire changer d'humeur en un rien de temps. Je savais que cette soirée allait être magique, elle l'était déjà. Rien que cette ambiance entre nous me le hurlait. Après lui avoir donné la bouchée, je le nargue un peu, le titille de mon pied qui remonte jusqu'à son mollet en gardant une attitude un peu enfantine, innocente. Et sa réaction ne tarde pas. Il fait tomber sa serviette et je le regarde, avec un sourire amusé, avant de sentir ses mains me palper. Je me mordille la lèvre, mes cuisses se resserrant légèrement avant qu'il ne revienne à sa place initiale. Mon regard se repose sur lui, empli d'une lueur taquine, noirci d'un désir sensuel que lui seul provoque. « Jamais pour toi, mon lapin. » Je lui réponds en baissant légèrement la tête, un sourire coquin aux coins des lèvres, d'un ton bas que lui seul peut entendre. J'aime ces jeux de séduction, c'est comme revenir au tout début de notre relation, lorsqu'on en était à se faire la cour, à se charmer. Ça me plait, si bien que je continue mon petit jeu en ne le quittant pas du regard, en mordant dans un autre tapa de façon que je désire sensuelle.

Mais je le finis bien vite en voyant du coin de l’œil la serveuse revenir. Je me redresse en serrant les jambes, me raclant la gorge. J'écoute les dires de mon fiancé tout en le séduisant du regard avant de regarder distraitement la carte lorsque c'est à mon tour de commander. « Pour moi ce sera des pâtes à la bolognaise, avec un coca bien frais, sans rondelle de citron dedans et sans glaçons. » Je lui rends ensuite la carte, la remerciant d'un sourire aimable, et puis je repose mon regard sur James. Il prend ma main et j'entrelace nos doigts, caressant sa main de mon pouce. Mon regard n'est plus séducteur, il est plutôt doux, amoureux. Et cette douceur me surprendra toujours. Je n'avais jamais été aussi doux, aussi tendre par le passé avec qui que ce soit. Mais lui, c'est complètement différent. J'ai toujours envie de le serrer fort contre moi jusqu'à ressentir les battements de son cœur, de le câliner, de lui murmurer combien je l'aime, et comme je suis fou de lui. Parce que c'est ce qu'il mérite, il mérite qu'on prenne soin de lui, qu'on lui dise à quel point il est merveilleux, attentionné, il mérite qu'on lui montre qu'il n'est pas mauvais. Mais plus que de le mériter, je pense surtout qu'il en a vraiment besoin pour se convaincre lui-même qu'il est un homme bon.

A sa question, je me mordille la lèvre. Je suis tenté de répondre quelque chose dans le genre "dans notre lit" ou ailleurs, mais je chasse cette idée-là bien rapidement. « Je sais pas. Je n'ai pas prévu autre chose que ce restaurant, je pensais qu'on aurait pu rentrer à la maison et rester tranquilles tous les deux.. Ou ne pas rester tranquille, ça marche aussi. » Je n'ai pas pu m'en empêcher. Mes derniers mots sont ponctués d'un demi-sourire pervers dont il comprendra le sens. Je frissonne à ses caresses contre la paume de ma main, puis hausse les épaules. « Non, je ne sais pas encore. Enfin, tout ce que je sais, c'est qu'il est hors de question que je passe les fêtes loin de toi, ça c'est clair. Après, si tu es d'accord pour venir à Paris avec moi, on ira, sinon, on restera ici. Je veux pas t'emmener là où tu veux pas aller. » Je lui souris, d'un air rassurant. Je ne sais pas s'il a très envie de retourner à Paris après ce qu'il s'est passé cet été, quand bien même on ne reverrait plus mes faux-amis. En tout cas, pas Séraphine et Raphaël, eux, je les ai définitivement bannis de ma vie. Quant à mes parents, j'étais certain qu'ils voudraient revoir James. Malgré notre dispute là-bas, il leur a donné une bonne impression, et ma mère est très emballée à propos de notre relation. La dernière fois que je lui ai parlé, elle m'a dit que j'avais changé, qu'elle était très heureuse pour moi et qu'elle était fière de ce que j'étais devenu grâce à James. Quand il me pose cette question par rapport à mes parents, je souris et lui serre la main en retour. « Ils sont heureux. Mon père est toujours un peu réticent, il lui faut juste un peu de temps. Mais ma mère elle a hâte. Elle dit qu'elle ne m'avait jamais vu comme ça, aussi épanoui. » Je hausse les épaules en élargissant mon sourire. Il faut qu'il prenne conscience de l'effet qu'il me fait. Puis je grimace en pensant à mon frère. « Par contre.. Mon frère a pas réagi de la même manière. Il dit que je suis trop jeune pour me marier. » Mon frère est plutôt volage, comme j'ai pu l'être par le passé. Mais il ne connaît rien du vrai amour, du grand, du beau. De celui qui te fait le plus grand bien, qui te change, améliore les plus mauvaises parties de toi jusqu'à les faire disparaître. Il ne sait absolument pas l'effet que James me fait, et je trouve ça assez dommage.
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Une soirée magique

feat. James Anderson and Harley Fox
Je savais depuis le premier regard que son frère et moi, nous n'irons jamais s'apprécier. C'est pourtant assez étrange, puisque je vais me marier avec Harley. Mais son frère, bordel. Trop, parfait. Trop… Trop de tout. C'est un homme qui ne pourrait jamais m'intéresser, niveau personnalité et même niveau caractère. Je suis tombé sur le bon frère, et quelques fois je remercie celui d'en dessus pour cela. Je ne voulais pas répliquer, par peur de gâcher ce moment, mais je ne pouvais garder cela au fond de ma gorge, surtout que ça me posait un peu problème qu'il intervienne de la sorte dans la vie de Harley et se permet de juger. « Ton frère, ne sera jamais d'accord. Que tu sortes avec moi, ou encore moins te marier avec moi. À ces yeux, j'ai même l'impression d'être un vieux pervers qui abuse de toi. » C'est la vérité. Vous n'êtes pas à ma place pour juger. Mais quand vous vous trouvez face à une personne, qui vous regarde de haut en bas en soupirant grossièrement. Je vous jure que vous avez qu'une seule envie, et c'est de claquer sa pauvre petite tête contre le premier mur que vous trouvez. Je me calme, et je prends sur moi. C'est inadmissible de gâcher l'instant d'Harley, surtout qu'il a pris du temps à organiser cela. Je souris, cette fois. Mes traits se détendent. Je ne veux plus penser à son imbécile de frère, qui est incapable de comprendre quoique ce soit. Je veux juste… Passer une merveilleuse soirée, avec l’homme qui sera bientôt mon mari. Mon pied se redresse et je viens le taquiner en caressant son mollet, remontant jusqu’au plis de ce dernier. « Tu sais… » Je fus lamentablement coupé par la femme qui apparaissait à nos côtés avec nos plats. C’est limite assez choquant de voir à quel point le service est rapide, j’en viens même à me demander si tout cela est bien frais. Cependant, je ne voudrais pas allumer ma curiosité, afin de ne pas blesser la serveuse en lui demandant, comment cela se fait que c’est aussi vite préparé. Je la remercie, et dans un regard animé par les flammes de l’envie. Je pousse mon bras sur la longueur de la table, en happant la phalange de mon tendre. Je plaquais son dos contre la table, et du bout de mes doigts je jouais à manier la peau de sa paume, en la pinçant… La caressant très sensuellement à tel point que ma muqueuse passait entre mes lippes. « Oh, je vais te laisser manger. Voyons, avant que ça devienne froid. » Je lui fis un clin d’œil, amusé je relâchais la pression en abordant un sourire des plus larges. Et surtout un faible rire qui vint s'extraire de mes cordes vocales. J'aimais ce genre de soirée, j'aimais pouvoir passer ces instants avec lui. C'était pourtant anodin, je veux dire un restaurant en amoureux… Mais non, pas quand vous êtes avec la personne qu'il faut, et que cette dernière peut rendre une chose normale, à une chose magique… Quasiment inoubliable. D'une faim de loup, je plantais ma fourchette dans la lasagne en ramenant le bout entre mes lippes. À premier vu ce n'était pas du plat congelé, mais je préfère tout manger et voir s'il y avait quelques bouts qui seraient plutôt froids. Mais étonné, c'était vraiment bon. Après tout, Harley avait du goût et j'étais persuadé ne pas être déçu par cela. « En revenant sur les fêtes. Tu sais que Paris et moi on n'est pas trop copains. J'avais pensé… Que peut-être tes parents voudraient voir notre appartement ? Cela pourrait être une bonne chose, plutôt que d'aller ils pourraient eux venir te visiter. » Les sourcils froncés, je repris de plus belle. « Par contre, si tu peux éviter de ramener ton frère… Qu'il reste chez lui, et pour les fêtes… Il peut venir, mais tu sais que s'il me dit quoique ce soit je risque fortement d'aplatir sa tête contre notre table basse. » Je ne rigolais même pas. Il était hors de question que son frère vienne m'emmerder les jours de fêtes.

Peut-être que mon idée n’irait pas plaire à Harley, mais j’avais envie qu’il passe ces fêtes avec sa famille… Puisque la mienne n’était pas très d’accord à ce sujet, et que j’avais plus vraiment de contact avec mes parents adoptifs sans parler de mes frères qui ne m’écrivent que rarement, ou le plus jeune qui a dû refaire sa vie depuis quelques temps sans me prévenir. C’était ainsi, je ne suis pas vraiment fier d’avoir cette famille, mais il me semble que je n’ai pas vraiment le choix, et que sans moi. Mes parents seraient sans domicile. C’est d’ailleurs l’une des choses que j’évite de parler avec Harley. Pas que cela soit une honte, non. C’est juste très difficile de l’avouer. « Je pense que ça peut être une très belle chose, de belles fêtes même… Ils pourraient venir, tes proches ami(e)s aussi, tant qu’ils ne sont pas gays et qu’ils s’approchent pas trop de toi. Ou qu’ils me détestent et veulent me faire la peau. » D’un faible rire, je continuais de manger la lasagne, sans pour autant lâcher le visage de l’homme qui compte le plus au monde. Dans un faible soupire, je vins prendre une boue avec ma fourchette pour diriger vers la bouche de mon fiancé. « Plus sérieusement. Cela me ferait très plaisir de pouvoir discuter avec ta mère. Et ton père aussi. De les rassurer sur l'environnement où tu vis, et on pourrait même venir quelquesfois manger ici… » Le but était de lui faire plaisir, je voulais peut-être le remercier pour cette soirée qu'il m'offre avec son amour. Et dans un sens, c'était la vérité. L'empêcher de voir sa famille était quelque chose d'impossible à mes yeux, et même si j'estimais que son frère ne devait pas se joindre à nous. Je ne pouvais me permettre de lui demander de ne pas l'inviter. Après tout, c'était pour Harley que je faisais ça… Pour personne d'autre.



© charney for ilh
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KISS ME ON THE MOUTH.
“ embrasse moi sur la bouche et délivre moi, mais ne mords pas. ”
Je savais bien qu'entre mon frère et James ça n'était pas l'amour fou. En même temps, c'est un peu normal, je comprends James. Mon frère a parfois des attitudes très agaçantes, et surtout en ce qui concernait mon couple avec James. Il n'était pas d'accord, au début il s'en foutait, il pensait simplement que c'était de passage. Que ça n'allait pas durer. Mais au fil du temps, il a bien vu que c'était du sérieux. Surtout dans la période où je me suis rendu malade parce qu'on s'était quitté. Et c'est là qu'il a commencé à dérailler.. Enfin, je comprends James et son aversion pour Hazel, j'espère juste que cette histoire n'ira pas trop loin, et qu'il finira par se rendre compte qu'il ne sert à rien de nous mettre des bâtons dans les roues, puisqu'on s'aime et que rien ne pourrait nous séparer. « Non, j'pense pas qu'il pense ça. J'pense surtout qu'il est surpris de me voir rester avec un homme, de me voir aussi amoureux. Il a jamais pensé que j'resterais posé autant avec quelqu'un, c'est tout. Mais il devrait pas réagir comme ça pour autant, je cautionne ni ses actes ni ses paroles à ton égard. Puis tu sais, ça me touche aussi.. J'aurai aimé qu'il soit content pour nous. » Je ne peux pas dire que je ne suis pas déçu du comportement de mon jumeau. Je savais qu'il serait un peu réticent quant à James parce qu'il est plus âgé que moi, mais qu'il se comporte ainsi, j'ai vraiment beaucoup de mal avec ça. Du coup, quand on se voit, je ne préfère pas aborder le sujet et laisser tomber les piques qu'il peut me lancer sur mon couple.

Soudainement, je sens le pied de James sur ma jambe et je lève un sourcil. J'ai un petit sourire sur le bout des lèvres et des frissons s'emparent de moi. Mais il ne peut pas finir la phrase qu'il a commencé à mon plus grand regret, la serveuse revient près de nous pour nous apporter nos plats et je la regarde. Sans faire attention, je lui lance des éclairs, mais je ne m'en rends compte qu'au moment même où elle me regarde en pinçant les lèvres, et je transforme mon regard dur en un sourire aimable. Puis, James me prend la main et ce qu'il y fait ne me laisse pas indifférent. Mon regard se pose de nouveau sur lui, mon sourire se fait plus coquin, et je me mordille la lèvre avant de passer ma langue contre mes lèvres. « Oui, mangeons. J'ai très très faim.. » Dis-je à voix basse, en lui adressant un regard brûlant. Actuellement, j'ai très très envie de lui, et je dois de nouveau serrer les cuisses pour me calmer un peu. Ces moments-là, je ne les échangerais pour rien au monde. C'est peut-être commun chez certaines personnes, de vivre ce genre de moments, d'être aussi heureux, mais pour moi, ça ne l'est pas. Il n'y a que lui qui est capable de me faire ressentir ce genre de choses. Et j'en viens à me demander comment j'ai fait pour me passer de lui avant. Comment j'ai fait pour vivre sans lui. Ce n'est pas étonnant de voir ce que j'étais avant qu'il ne débarque dans ma vie.

Il me reparle des fêtes, et je lève un sourcil. Puis pince les lèvres. L'idée de ramener ma mère est cool, seulement je ne peux pas laisser mon jumeau à l'écart. Je voudrais bien, pour James, pour passer de meilleures fêtes, parce que je savais pertinemment que Hazel ne s'abstiendrait pas de faire quelques remarques. Mais je ne peux tout simplement pas inviter ma famille, sauf lui. Surtout qu'il n'habite pas loin non plus. « Ce serait cool d'inviter ma mère ici. Surtout qu'on se marie le 28 décembre, elle pourrait rester. A l'hôtel, ou chez mon frère. En parlant de lui.. Je ne peux pas juste le mettre de côté pour les fêtes, tu sais.. Mais je veillerais à ce qui ne dise rien. J'veux pas qu'il gâche tout. » Et puis je ne veux pas non plus voir son crâne aplati contre la table basse. Ni James sortir de ses gonds. A quelques jours du mariage, je ne veux pas avoir de soucis de famille. Pas de stress en plus.

Je mange tranquillement mon plat qui est délicieux, au passage, tout en m'imaginant ce que les fêtes de cette année vont donner. Pour mes parents il n'y aura pas vraiment de soucis. En revanche, pour mon frère, ça va être une autre histoire. Je ne sais déjà même pas comment il va réagir quand il va savoir que je me marie bientôt.. Lui qui pensait que ça allait prendre des années.. C'est raté. En entendant James, je secoue la tête. « Aucun de mes amis ne veut te faire la peau. Au contraire. Et j'pense qu'ils auront autre chose à foutre de leurs fêtes, ils seront pas tout seuls. Et puis même, je préfère que ça reste en famille. » C'est vrai quoi, Noël, pour moi, c'est en famille. Même si je déteste cette fête, je sais que cette année, tout sera différent. Parce qu'il est là. Et c'est tout ce dont j'ai besoin pour être heureux. Je prends la bouchée qu'il me donne puis hoche la tête. Ma mère adore James, simplement parce qu'il me fait beaucoup de bien et qu'il me change totalement. Eh oui, je ne suis plus le p'tit con qu'elle a connu. Mais lorsqu'il me parle de mon père, je grimace. « C'est pas une bonne idée de ramener mon père ici.. Mais ma mère serait super contente de venir. Elle t'aime beaucoup, tu sais. Pour elle, c'est comme si tu faisais déjà partie de la famille. » Je lui souris, et je prends sa main pour serrer ses doigts. J'étais vraiment heureux qu'on parle de ça, et je voulais simplement qu'il sache que ma mère l'aime vraiment beaucoup. Le rassurer, parce qu'il pourrait penser qu'elle ne l'aime pas. Mais ce n'est pas le cas, et elle est très heureuse pour nous. Et tout ça me rend tellement heureux. Je n'imaginais pas avoir une situation familiale aussi stable, épanouie. Même si je ne vois plus mon père, même si mon frère nous fait carrément chier avec ses remarques à deux balles, je ne prends que le meilleur parce que c'est ce qui mérite d'être pris.
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"Love me, even if it kills us both"

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine



Je n’ai jamais vraiment supporté son frère. Depuis le début d’ailleurs. La chose qui a fait que je ne l’aime pas ? Ce type ne m’a pas prévenu lorsque Harley avait été admis à l’hôpital durant notre séparation. Il a totalement nié que c’était lui. Alors, aujourd’hui, si je ne pouvais pas le voir c’était entièrement sa faute. Il ne fait rien pour que son frère soit heureux, il s’obstine à lui dire que je suis trop vieux, que j’abuse limite de lui. Croyez-vous que je pourrai un jour lui pardonner ? Non, j’estime ne rien lui devoir. Parce que je sais au fond de moi que je rends heureux Harley et que personne ne pourrait en douter, ni dire le contraire. C’est ainsi, je n’ai pas peur de son frère. Et la plupart du temps je remercie le ciel que je ne sois pas tombé sur un gars comme lui, j’aurai fini aux urgences psychiatriques. Harley m’avoue que cela serait génial, une très bonne idée. Non seulement inviter les membres de sa famille mais aussi de nous réunir tous autour d’un sapin de Noël. Ce que je n’ai jamais vraiment eu en soit, mes parents adoptifs ne sont pas pour ce genre de fête. C’était un jour normal à leurs yeux. Néanmoins, le sujet dévie sur son père. Déjà qu’il ne peut guère me voire, je crois que c’est un truc entre lui et son fils. J’hoche la tête, s’il ne voulait pas qu’on l’invite cela serait son choix et je serai pour. Un de plus, ou un de moins. Ce n’est pas vraiment le plus important. Non, la chose la plus importante était le bonheur de celui avec qui je vais me marier tantôt. Je me presse d’avaler les quelques bouchées, en soutenant le regard de mon tendre aimé. Il est élégant, il a été remarquable en cette soirée. Même si c’est une évidence, Harley a une mentalité différente des ceux de son âge, même si je l’ai rencontré avec un caractère explosif et surtout sa manière d’emmerder le monde, à cet instant… C’était comme si le poids sur ces épaules s’était dissipé, envolé. Je ne dis pas que c’est entièrement grâce à moi, mais dans un coin de ma tête j’espère secrètement y être pour quelque chose.

« Je comprends, nous n’inviterons que les gens que tu veux. De mon côté, tu sais que personne ne viendra. Ils n’aiment pas Noël et je n’ai plus aucune nouvelle de mes frères. Peut-être que c’est une bonne chose. » Du moins, je le croyais assez fort pour y croire. Mes frères m’ont toujours paru jaloux. Un nouveau venu dans la famille, un qui s’approprie la tendresse des parents. Mais finalement, à mon amble avis ils étaient les deux plus appréciés que moi. Je n’étais pas le vilain petit canard, c’était juste que je ne me sentais jamais à l’aise dans cette maison. Que cela se voyait, que je n’étais pas d’eux. Je soupire, presque soulagé que cette époque soit derrière moi. Je me retrouve dans une nouvelle vie, active avec un homme merveilleux et des projets pleins les yeux. Un appartement, un chien. Des voyages. À croire qu’après la tempête le soleil apparaît toujours, bien faufilé derrière les nuages il ne m’a jamais réellement quitté. « J’apprécie beaucoup ta maman. Vraiment, j’aimerai pouvoir discuter avec elle quand elle viendra. Elle est très douce, et elle comprend la différence des gens. Du moins c’est la sensation que j’ai eue.» Elle m’a mis directement à l’aise. Voilà, j’ai peut-être compris une chose. Le père ressemble au jumeau d’Harley, et la mère est proche du comportement de mon fiancé. Ce qui est loin de me surprendre. Harley a toujours été quelqu’un de compréhensif. Attentif aux moindres besoins des gens, et toujours apte à aider son prochain. C’est une des nombreuses qualités que j’aime chez lui, la première est évidemment celle où il ne se soucie de rien, où quelques fois son innocence réapparaît sur les traits de son visage. Quand il peint, quand il regarde la télévision. Quand il pleure devant des pubs, ou devant des films. Peu de personnes le voient au grand jour, et je ne vous dis pas la chance de vivre avec cet homme.

Dans mes profondes pensées, j’en oublie de manger. Je secoue ma tête de gauche à droite en essayant d’évacuer cela et de me concentrer sur la nourriture que j’avale avec gourmandise. C’est très bon, vraiment agréable. En levant les yeux, j’aperçois la serveuse qui vint à notre table. D’une voix amical et stressée elle nous demande si tout va bien, si cela nous convient et si nous avons besoin d’autres choses. « C’est parfait. Je pourrai avoir un verre de vin ? » J’ai envie de boire juste un verre, et c’est d’ailleurs ce que je comptais faire. J’happe ma serviette du bout des doigts pour m’essuyer les coins de la bouche en retirant les tâches. Je ne sais pas vraiment manger, j’ai le don d’en mettre autour de ma bouche, et ce…Même à trente-trois ans. Je ricane même, en levant mon attention sur le visage détendu d’Harley. « Quand je pense qu’il y a quelques mois tu me tournais autour. Que tu me voulais dans ton lit, ou partout. Que je te faisais passer par mon petit frère. » À cette époque, je n’assumais pas vraiment ma bisexualité. À vrai dire, j’étais très loin de l’accepter. Ma famille ne le sait pas encore, ni mes frères. Pour l’unique raison que je ne sais pas comment ils pourraient agir. Même si j’ai des doutes concernant le plus jeune qui s’habillait d’une façon très provocante, tirant sur des habits de femmes. C’est une drôle de rencontre, je n’ai jamais vraiment cru un seul instant pouvoir être là, que cet homme deviendrait à mes yeux l’unique personne que je désirai entre mes mains. Qui l’aurait cru ? Nous étions deux hommes qui se tournaient autour, qui se cherchaient qui provoquait. Moi-même j’ai cédé plus d’une fois à cette tentation d’embrasser des femmes devant ses yeux, juste pour me régaler de ce regard froid et vengeur d’Harley. Et il me le faisait payer. À sa manière, mais il ne loupait jamais une occasion de me rappeler à qui j’appartenais, sans même le savoir au fond. Combien de fois, ô Dieu, combien de fois silencieusement je voulais qu’il soit dans la fête où je demeurais, où je le cherchais du regard et dès que c’était fait. Le jeu pouvait commencer. C’était notre amusement, du moins avant qu’on tombe amoureux. Que cette liaison soit secrète jusqu’au moment où je n’en pouvais plus. Je voulais lui faire découvrir le monde, qu’il soit fier de ce que j’étais grâce à lui. Que je l’aimais au point de m’unir à lui pour l’éternité. Parce que j’étais quelqu’un qui ne croyait pas au mariage, qui a mes yeux était une perte de temps. Que c’était quelque chose que les adultes faisaient pour se rassurer de ne plus être seul. Mais avec lui, cela avait du sens. C’était une union d’amour, de passion. Je venais de retrouver ma moitié. Celle qu’on perd tous en naissant.

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KISS ME ON THE MOUTH.
“ embrasse moi sur la bouche et délivre moi, mais ne mords pas. ”
Ce Noël, je voulais vraiment qu'il soit parfait. Parce qu'il le mérite, et que je pense aussi mériter un bon Noël, pour une fois. Et je ne veux pas inviter trop de monde, je veux que ça se fasse entre nous. Cependant, rien que le fait de proposer me montre à quel point il est parfait. Il se soucie de moi, comme personne ne l'a jamais fait avant. Il me montre tellement de choses que je ne voyais pas avant, et me fait tellement ressentir toutes ces choses qui me rendent complètement dingue. Jamais de ma vie je n'avais pensé ressentir tout ça, jamais de ma vie je ne m'étais imaginé vivre dans les bras d'un homme, aimer quelqu'un si fort que je l'aime lui. Ça en devient de la folie d'aimer quelqu'un comme ça, et je sais que le jour où on comprendra comment je le vois, combien je l'aime, on pourrait me traiter de fou et m'envoyer à l'asile. Parce que ce n'est pas comme tous ces couples qui s'aiment, ce n'est pas comme tous les autres, ceux qui se marient pour divorcer un jour, ceux qui se mettent ensemble en pensant s'aimer, ceux qui pensent qu'ils ont déjà connu le grand amour. Nous deux, c'est spécial. Tellement irrésistible, délicieux, et d'autres adjectifs merveilleux. Nous deux, c'est le véritable amour, c'est deux âmes qui se sont rencontrées sans savoir qu'elles étaient capables d'un tel amour. Deux âmes perdues dans un monde qui ne leur correspond pas, deux âmes qui fusent ensemble pour se battre contre ce monde. Deux âmes qui se sont trouvées. Et si certains jugent qu'on n'est pas faits pour être ensemble à cause de nos différences, moi, je pense qu'il est tout ce qu'il me faut pour vivre.

« Mh.. Si tes frères ne te donnent pas de nouvelles, c'est qu'ils ne méritent pas de t'en donner. Tu sais, si tu veux inviter des amis, fais le. Je ne veux pas que tu te retrouves coincé avec ma famille, et puis je voudrais vraiment connaître ton entourage. » Je n'aime pas vraiment le fait que ses frères ne prennent même pas la peine de le contacter pour les fêtes ou autre. James est quelqu'un d'exceptionnel, ils ne savent pas ce qu'ils ratent. Mais c'est tant pis pour eux, il ne doit pas penser à eux. Il me parle de ma mère et je souris, hoche la tête. « Je suis content que tu l'aimes bien aussi. Tu sais, quand je faisais le con pendant mon adolescence, elle me répétait toujours "un jour, mon chéri, ta raison de vivre apparaîtra dans ta vie comme une lumière dorée et ce jour-là, tu sauras exactement pourquoi tu respires." Je ne l'ai jamais cru. Mais au final, elle a assez raison.. » Je lui envoie toute la tendresse dont je suis capable d'un regard, et d'un sourire. Ma mère n'avait pas tort, je sais pourquoi je respire, je sais exactement pourquoi je suis sur cette Terre, ce que je dois y faire. Je ne comprenais pas le sens de la vie avant que James ne vienne sur ma route. Maintenant, je comprends.

Mangeant tranquillement, la serveuse arrive. Je lui souris en hochant la tête, répondant à sa question silencieusement. Elle tourne les talons et s'en va ensuite. Mon regard se repose sur James qui s'en mets partout, et je ne peux m'empêcher de rire. « Tu vas finir par te tâcher ! » Dis-je en me moquant un peu. Mais j'aime bien quand il s'en met partout, il a l'air d'un petit enfant affamé et j'aime tellement cette insouciance. A ses paroles, je prends sa main pour sourire encore une fois le plus tendrement du monde. « Oui, n'importe où, tant que je t'avais. Mais c'était pas très sain, de me faire passer pour ton petit frère, et ça me faisait rire. » Je n'oublierais jamais cette période de ma vie, parce qu'elle est bénie. C'est la meilleure partie de ma vie, la meilleure partie de moi. Celle qui m'a littéralement changé, je suis un autre homme grâce à cette partie de ma vie. Grâce à lui. Et je ne l'en remercierait jamais assez.





Le moment était parfait. Tout était parfait. Je le sentais, il fallait que je le fasse maintenant, même si j'étais comblé de stress. Même si j'avais l'impression qu'à tout moment j'allais m'évanouir. Je sais, c'est bidon de stresser autant. Mais le faire devant tout le monde, c'est quand même assez stressant, surtout pour moi. Mais il fallait que je le fasse. Je ne pouvais pas laisser passer ce moment parfait. Je passe une main sur mon visage, je souris tendrement à James, et ma voix tremble un peu. « Tu sais, je ne t'ai pas emmené ici simplement pour dîner.. » Cette soirée est vraiment importante pour moi. S'il savait ce que je m'apprête à faire. J'espère seulement qu'il aimera. J'espère seulement que ça lui plaira. C'est un peu stéréotype, je le sais, mais je ne me voyais pas le faire autrement. Il n'y a pas fait attention, mais toute l'ambiance du restaurant avait changé. Javais envoyé un signe quelques minutes plus tôt à la serveuse, je m'étais arrangé. Les lumières s'étaient si lentement tamisées que ce n'était pas remarquable directement. La musique aussi avait changé. La musique de Julia Stone résonnait doucement entre les murs du restaurant, You're the one that I want. Cette musique est parfaite pour ce moment. Les paroles, l'ambiance, tout. Je voulais simplement qu'il comprenne.

Alors, je me lève, tremblant. Pantelant. Je me place face à lui, et dépose un genou à terre. Je sais qu'il se doute déjà de ce que je vais faire, rien que par cet acte. Et les autres aussi. Les serveurs nous regardent, tout le monde nous regarde. Je sors un écrin en velours noir et pose mon coude sur ma cuisse. « Je sais que tu voulais que ce soit fait dans les règles. Que tu voulais le faire mieux que de la façon dont tu l'as fait, même si je ne changerais rien, même si la façon dont tu m'as demandé ma main a été pour moi magnifique. Parce que c'était un moment rempli d'émotions. C'était parfait. Alors, je me suis dit que peut-être je pourrais te l'offrir. Je sais que tu voulais le faire, mais.. Je le voulais aussi, c'est pour ça que je t'ai préparé tout ça. Le restaurant, la soirée, l'italien, parce que je sais que tu adores les lasagnes et que tu pourrais en manger tous les jours.. J'ai tout préparé pour que ce soit parfait. Pour toi.. » Je tremble de tous mes membres, et ça ne fait que commencer. Je n'ose même pas regarder son visage pour voir sa réaction. Mais mes yeux plongent dans les siens et ne les quittent plus. Mon sourire non plus ne me quitte pas. « Je voulais que tout soit parfait pour toi. Parce que tu le mérites. Tu mérites tellement de choses, mon amour. Et chaque jour, je me réveille avec cette envie de te combler un peu plus que tu ne l'es déjà. D'agrandir ton sourire parfait, de voir tes yeux pétiller de bonheur. » Je marque une pause, je prends le temps de respirer. De sourire un peu plus, de le combler d'amour en un seul regard ancré dans le sien. Et j'ouvre l'écrin, découvrant les deux bagues, une pour moi, une pour lui, gravées de notre date.

« Quand on s'est rencontrés, j'étais dans une période sombre. Je n'étais pas celui que tu connais, tu le sais d'ailleurs, puisque tu m'as changé. Je ne croyais plus en rien, mon seul but était de vivre l'instant présent, de m'amuser, de me vider la tête. J'étais un débauché, et tu es arrivé. Tu étais là, accoudé à ce comptoir, à profiter tranquillement de ta soirée. Tu étais là, comme la lumière au bout du tunnel. Comme un ange qui viendrait à mon secours. Ce jour-là, j'ai su que je voulais être avec toi, sans te connaître. Le coup de foudre, comme dans les films. Et le jour où tu m'as dit que tu m'aimais, je me suis senti exploser. Mon cœur s'est allégé, je volais, j'étais sur mon petit nuage. Et je le suis encore. Sept mois plus tard, que je n'ai même pas vu passer, à tes côtés. Sept mois de bonheur pur et simple. Tant de temps avec toi à rire, à nous disputer, nous chamailler, nous déchirer pour mieux se retrouver ensuite. Pour mieux se dire à quel point on s'aime. Pour mieux te dire à quel point je suis fier d'être à tes côtés, à quel point tu me rends heureux chaque jour, chaque seconde qui passe. Et je me meurs quand tu n'es pas là. Je voudrais tant que tu sois dans ma tête pour que tu sache l'ampleur de mes sentiments envers toi. C'est bien plus que de l'amour.. C'est.. Plus immense, infini. Je t'aime, sans condition. Je te prends comme tu es, j'aime tout de toi. Tes qualités, mais surtout tes défauts qui font de toi ce que tu es. Et je veux passer le restant de mes jours à me réveiller à côté de celui qui a su éclairer ma vie de mille couleurs. Je suis dingue de toi, si tu savais à quel point. Alors, ce soir, je te le demande. James Anderson, veux-tu m'épouser ? »





« Regarde les étoiles, regarde comme elles brillent pour toi, et tout ce que tu fais. Oui, elles étaient toutes dorées.
Je suis venu, j'ai écrit une chanson pour toi, et tout ce que tu fais, et elle s'appellait "dorée".
Alors j'ai pris mon tour, oh, c'est quelque chose à finir, et c'était tout doré.
Ta peau, ta peau et tes os se transforment en quelque chose de beau.
Sais-tu ? Tu sais, je t'aime tellement.
Tu sais, je t'aime tellement.

J'ai traversé des mers, sauté des gouffres pour toi. C'est quelque chose à faire, parce que tu étais tout doré.
J'ai dessiné une ligne, dessiné une ligne pour toi. Et c'est quelque chose à faire, parce qu'elle était toute dorée.
Ta peau, ta peau et tes os se transforment en quelque chose de beau.
Sais-tu ? Pour toi, je me viderais de mon sang.
Pour toi, je me viderais de mon sang.

C'est vrai, regarde comme elles brillent pour toi.
Regarde les étoiles, regarde comme elles brillent pour toi, et toutes les choses que tu fais. »


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Jaley.

Le plus beau jour de ma vie.

Je n’aimais pas aborder le sujet de mes frères, c’était bien plus compliqué que ça. J’ai toujours pensé qu’ils ne m’aimaient pas, qu’ils feraient tout pour m’empêcher de m’intégrer dans cette famille. Et je crois qu’ils ont réussi. Je ne doute pas du fait qu’eux et mes parents aillent des échanges réguliers et que je ne sois aucunement dans l’un de leurs sujets. Cela pourrait être blessant pour n’importe qui. Mais pour moi c’est plutôt de la haine, du dégoût envers cette famille. Ces parents où j’envoie encore de l’argent afin qu’ils ne soient pas en danger et qu’ils vivent normalement. Ouais, c’est peut-être un détail que j’ai oublié d’informer à Harley, et je savais qu’il serait contre. Qu’il aurait en plus de cela, raison de réagir de la sorte. Je me tais durant ce moment où mon fiancé me soumet ces pensées. Et évidemment je ne peux le contredire puisque je pense comme lui. Ils ne me méritent pas, ce sont des gens qui n’ont aucune valeur à mes yeux. Puis vins le sujet un peu plus jovial, sa tendre et délicate mère, cette femme qui m’a toujours étonné et qui encore aujourd’hui me laisse un sourire des plus larges. Je le savais depuis le début, que cette femme n’était qu’une pureté unique. Qu’elle savait ce qu’elle disait et en général elle était d’une ouverture d’esprit que je priais d’avoir, ou de donner à quelques personnes. Je scrute le regard de Harley, avant de froncer les sourcils tout en mâchant le reste de ma dernière bonne bouchée. J’étais calé, j’avais énormément mangé et bordel, que c’était divin.

« C’est vrai que ce n’était pas très saint dans l’ensemble. Mais c’était la seule manière d’étouffer ma bisexualité. Après tout, toi tu n’hésitais pas à jouer le jeu. »

Je lui fis un clin d’œil, dans un sens j’aimais ce jeu. Mais dans un autre, c’était si dangereux. Lui, n’a jamais essayé d’embrasser un autre homme devant moi, je ne sais pour quelle raison mais à cette époque il avait plus de respect pour moi, que j’en avais pour lui. Il disait qu’il était mon frère, que c’était le cas et que nous devions échanger une conversation des plus importantes. C’était l’excuse parfaite pour nous laisser dans un coin et faire ce dont nous mourrions envie de faire depuis le début de la soirée. En abordant une mine tendre et attendri, je me surprenais à être ainsi. J’ai toujours été quelqu’un de stressé, impatient et cela pesait énormément sur mes épaules. C’était un poids que je ne réussissais à retirer. Mais Harley, lui. Il arrivait à me l’enlever avec délicatesse sans me presser. Il savait me calmer, et me rendre un peu plus patient chaque jour. C’était ce que je lui remerciais chaque jour.

Un moment, il vint à se remettre à parler, mais cette fois. Je fronce les sourcils en essayant de comprendre pourquoi il me disait cela. Je lui avais précédemment demandé s’il y avait une suite au restaurant, si j’avais le droit à un certain cadeau. Mais il m’avait assuré que non, que le seul cadeau c’était lui, dans mes mains. Et c’était bien suffisant, entièrement suffisant dois-je dire. Mais, lorsque j’entends sa voix frêle, trembler. Et lui de-même. Je me sens nerveux, j’ai chaud. Je commence à sentir mon cœur palpiter dans ma cage thoracique. Je suis sur le point de lui demander ce qu’il y a, s’il ne se sent pas bien, s’il veut rentrer. Tout se bousculent dans ma tête, tout n’est poussière. Il se lève, mes mains sont sur la table, crispée. Par peur de tomber à la renverse. Mon regard lui, est brillant. Tout mon corps est crispé, nerveux. Il pose un genou à terre. Et je porte ma main à ma bouche. C’est un automatisme. Je ne contrôle plus rien, je suis soumis à mes sentiments à mes sensations qui explosent en moi comme une bombe déjà enclenché. Mes yeux me brûlent, ma mâchoire est tant contractée que je me dois de relâcher la pression de mes doigts. Tout entour de moi n’existe plus, tout a disparu. J’entends à peine les paroles de la musique, je l’entends à peine elle. Mais Harley, se met à parler. Sa voix perce la musique et s’évade dans mes oreilles comme la plus douce des mélodies. Je l’écoute, d’une attention toute particulière. À chaque mot qu’il prononce je me sens lever, je me sens ôter de ce monde. Accueillis dans un univers parallèle et tellement plus rassurant, tellement plus beau. Je ne sais pas ce qu’il se passe. Je sens l’humidité sur mes joues. Je…Pleure ? Je suis en train de pleurer, sans l’avoir remarqué. Je suis secoué de larme de joie et j’essaie en vin de les extraire de mon corps. Depuis longtemps je rêve de ce moment, depuis longtemps je rêve qu’un jour quelqu’un soit autant amoureux de moi. Mes mains passent rapidement sur mes deux joues en séchant les larmes qui s’échappent encore de mes pupilles dilatées. J’eu à peine le temps d’articuler, que je me lève. Et je tombe à terre face à lui. Mes genoux cognent dans une force qui me fit un mal fou, un mal pour un bien. Mes phalanges quittent leurs places, et elles sont humides, collantes. Mon front l’est également, tout mon corps essaie tant bien que mal de suivre la cadence de réussir à comprendre l’événement qui vient de se présenter. L’homme que j’aime est à genou devant moi, et il vient de me demander de l’épouser. Mes tympans on prit un coup, ça siffle. Je ne vois plus que lui, mon champ de vision n’est que pour moi. Au moment où mes mains s’accolent contre ces joues, je relâche cette pression accumulée depuis des années. Cette détresse qu’Harley a su fracasser en quelques petites secondes. Je l’embrasse jusqu’à n’avoir plus d’air, je transmets mon amour dans ce baiser animé de passion, d’envie et de désir. Cet amour qui va me tirer à ma fin, mais pour qui je pourrai me damner sans hésitation. Je joue d’abord avec ses lippes. Et je me dois de répondre, bordel de merde. Je suis ailleurs, dans une autre planète, je plane au-dessus du ciel, et j’ai du mal à redescendre. J’ai envie de construire notre bulle, et en ce moment c’est exactement ce qu’il vient de se produire. Je n’ai plus de voix, ce ne sont que des bruits difficiles à émettre. Et je force, je force jusqu’à que mes yeux ne retiennent plus rien. Jusqu’à que mes joues soient brûlées par mes propres larmes.

« Oui, oui... Oui ! Je le veux bordel ! »

J’ai dit ça, sans réfléchir aux paroles que j’allais employer. Après tout, c’était suffisant. Le principal était là. Je voulais me marier avec cet homme, porter son nom de famille. Qu’il soit mieux jusqu’à l’éternité. Que notre amour soit si puissant et si intense que rien ni personne ne pourrait nous séparer. Mes mains tremblent tellement, que j’ai de la peine à descendre jusqu’à la petite boite qui détient les anneaux. Je les regarde. Je sais que c’est lui qui doit les mettre. Habituellement c’est toujours comme ça. Mais je prends la plus petite et de mon autre main libre je la tends en ma direction.

« Je veux que tu sois mien, pour l’éternité. Que notre amour soit éternel et que notre complicité soit ainsi pour toujours. Je veux être l’amour de ta vie, et je veux que tu sois mon amour… Je.. »

Ma phrase se coupe, et je recommence à pleurer comme un gamin. Je n’ai jamais autant pleuré depuis mon existence. Que là, je ne sais tout simplement pas comment m’arrêter. Alors… Je décide de me laisser aller. Je décide qu’au moment où je passe l’anneau autour du doigt d’Harley. Je m’écroule autour de ces bras tel un enfant perdu. Je compulse tant tout est si fort, tout est si puissant. Mes lèvres s’achèvent sur les siennes, je les animant jusqu’à les mordre en sentant le goût de son sang dans ma cavité buccale.

Je crois que c’est après quelques bonnes secondes, que je me recule pour reprendre de l’air. D’une main je passe dans mes cheveux dans un signe habituelle. Je reviens sur terre, et j’entends à peine les mains se claquer entre elles, des applaudissements. Des hurlements de joie, et la serveuse qui est juste à côté de nous qui fond en larme elle-aussi. Je m’en fiche de paraître ainsi ému, je suis si fier de l’être. C’est grâce à lui, tout cela est grâce à cet homme qui est avec moi depuis sept mois. Je regarde l’anneau qui encercle mon doigt. Et je m’amuse à le faire tourner. Il est à ma taille. J’en ricane. Il sait tout de moi. Il me connaît par cœur.

« Je ne sais pas quoi te dire… »

Je lève mes yeux vers lui. Ils sont rouges tant j’ai pleuré.

« Nous allons nous marier… Je t'aime tellement bon sang... »

Et cette fois, les choses sont clairs. Nous avons nos bagues, et je sais à quel point ça lui tenait à cœur. Ma main droite se repose sur sa joue, afin d’ôter cette distance entre nous, déposant un baiser tendre et passionné sur le bout des chaires de mon futur mari. Je suis heureux vous savez, je n’ai jamais été ainsi. Passionné, comblé par personne. Depuis toujours je traîne derrière moi cette solitude, cette anxiété de terminer seul. J’ai toujours crus que j’allais terminer ainsi, abandonné… Mais, la vie quelques fois te donne une surprise. Et il faut en prendre soin, comme jamais. Et cette surprise se tient devant moi, à genou. Et il est autant chamboulé que moi. Mais j’ancre cette image dans ma tête, je la grave afin de la repasser lorsque je le veux. Parce que depuis ce jour, je suis l’heureux élu. Et je vais me marier avec la personne la plus merveilleuse au monde. Je ferai tout, oui. Je ferai tout pour être à la hauteur. Jusqu’à son dernier souffle je l’aimerai à l’éternité.


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JE BRÛLE D'AMOUR POUR TOI.
“ embrasse moi sur la bouche et délivre moi, mais ne mords pas. ”
Je scrutais la moindre de ses réactions. Je regardais s'échouer sur ses lèvres chacune des larmes qu'il laissait couler. J'écoutais chacun des sons qu'il produisait, et suivais chacun des gestes qu'il exécutait. Attentif comme jamais, j'étais dans une attente insoutenable. Un silence, percé de la musique qui résonnait encore. J'attendais sa réponse. Je ne voulais pas le choquer, ni même le faire pleurer, et de le voir comme un enfant, pleurer toutes les larmes de son corps me faisait mal, quelque part. Mais je savais aussi très bien qu'il s'agissait de larmes de joie, de bonheur. Tout avait été parfaitement parfait, pour lui. Le silence régnait dans la salle, personne n'osait dire un mot, et je voyais également la serveuse se tenir les mains, stressant presque autant que moi. Je m'étais donné, dans cette soirée. J'avais tout préparé, j'avais même donné un peu d'argent à la serveuse pour qu'elle fasse ce que je lui ai demandé de faire. Et tout avait été exécuté avec une minutie immense. La lumière, le repas, la musique, mon discours, tout. Le silence est rapidement brisé par le bruit de ses genoux qui tombent au sol. Immédiatement, je fronce les sourcils, et j'essaie de déchiffrer son expression, peut-être qu'il s'est fait mal.. Mais je sens ses mains emplies de larmes contre mes joues. Et ses lèvres contre les miennes. Il m'embrasse d'un baiser si ardent que je dois m'accrocher à lui, froissant ses vêtements au passage, pour ne pas tomber. Je réponds à son baiser, avec la même ardeur, et tout comme je l'ai fait pour ma demande, j'y mets toute mon âme. Tous mes sentiments, tout ce que je suis. Parce que ce que je suis, c'est grâce à lui. Parce qu'il mérite de voir à quel point je suis fier de lui, que je l'aime plus que ma propre vie, que je pourrais la lui donner sans une once d'hésitation si cela signifiait qu'il serait heureux. Il est tellement tout pour moi. Et il fallait qu'il le sache, il fallait qu'il se rende compte de ça, il fallait qu'il se rende compte que je l'aime à mourir.

Il me lâche, et je respire. Ce baiser était le plus beau de toute ma vie, rempli d'émotions à m'en faire vibrer l'épiderme, à m'en faire tambouriner le coeur contre sa cage, à m'en faire voler. Ce moment restera à jamais gravé dans ma mémoire. Et celui qui arrive, je scrute son visage, en examinant chaque détail, chaque émotion, je les grave dans ma tête pour ne jamais les oublier. Et ses mots, les mots qu'il prononce, il ne le sait pas, mais je me sens voler. Toute cette pression que j'avais de faire ma demande part d'un seul coup, mes épaules s'affaissent et je souris du sourire le plus franc, le plus honnête et surtout, le sourire le plus heureux que j'ai pu faire de toute ma vie. Et c'est lui qui le provoque. Je ris, même, tant le stress est redescendu. Tant je suis comblé de bonheur. Je ne me suis jamais senti aussi léger de toute ma foutue vie. Bordel de putain de merde, il a dit oui. Il va m'épouser. Je le savais déjà, puisqu'il m'a fait sa demande lui aussi, mais c'était important qu'il me le dise ainsi. J'en avais besoin, de faire ma demande, et qu'il me dise oui. Ça compte tellement pour moi, ce mariage, ces fiançailles, tout cet amour, il est devenu toute ma vie entière sans que je ne m'en rende compte et pour autant je ne veux plus jamais qu'il redevienne l'inconnu qu'il était avant que mon regard ne le transperce. Je suis si heureux de l'avoir dans ma vie et je me battrais jusqu'au bout pour le garder près de moi. Je sais désormais pourquoi je respire et je ne veux plus jamais oublier cette raison.

Il prend la bague et me la passe au doigt en articulant un discours particulièrement éloquent, magnifique. Il s'interrompt même au beau milieu de sa phrase et je souris davantage en dirigeant ma main libre contre sa joue pour essuyer ses larmes. Voilà, c'est exactement celui que je veux être : celui qui séchera ses larmes, celui qui étirera ses lèvres, et qui provoquera les frissons les plus intenses de toute sa vie. Il plonge dans mes bras et je le serre, je le serre contre moi comme si ma vie en dépendait. Je n'ai pas beaucoup de forces, mais le peu que j'ai, il peut les sentir à ce moment-même. Et je l'embrasse encore jusqu'à perdre haleine. Je le laisse malmener mes lèvres à sa guise, et je caresse les siennes dans une douceur ainsi qu'un amour incomparables. Nous étions dans notre bulle et je n'avais aucune envie d'en sortir. Je voulais encore le chérir, le serrer contre moi, l'embrasser jusqu'à manquer de souffle, mais il se recule, et on respire de nouveau tous les deux. Mon sourire ne me quitte plus, je lui passe enfin la bague au doigt et range l'écrin vide dans ma poche. Et je me rends compte des gens autour de nous qui applaudissent jusqu'à s'en faire mal aux mains. Et la serveuse qui pleure à chaudes larmes. Je ris, parce que je ne peux plus faire que ça. Je suis tellement heureux que j'en ai mal aux joues. Et mon coeur, lui, je me demande s'il ne va pas exploser d'un moment à l'autre.

Je hoche la tête à ses mots, et les reprends. « Oui mon amour. Nous allons nous marier. » Je me rapproche de nouveau de lui, pour lui murmurer quelques autres mots, des plus importants. « Je t'aime, James. Plus que tout. » Je l'embrasse encore, je veux seulement le sentir contre moi, alors je passe mes bras autour de son corps pour le serrer de nouveau jusqu'à sentir son coeur battre contre ma poitrine. Bon dieu, il sent tellement bon. Il est tellement beau. Il est tellement parfait. Mettant fin au baiser, je loge mon visage dans son cou pour apprécier son odeur, et moi aussi, je craque. Je me laisse aller, je pleure aussi à chaudes larmes. Je noie sa peau de mes larmes, mon corps est secoué de mes sanglots. Tout était tellement parfait bordel, il était tellement parfait. Je meurs d'amour pour lui. Mais je me reprends, je me redresse, sèche mes larmes et me relève, en lui prenant les mains pour qu'il se relève en même temps que moi. Je le regarde dans les yeux, dans ses yeux brillants et rouges d'avoir tant pleuré. De s'être lâché. Mais son visage n'exprime que du bonheur, et mon coeur se réchauffe davantage, jusqu'à me brûler la chair.

Je me réinstalle à table avec lui, en souriant toujours, en hochant la tête pour remercier les gens qui nous félicitaient d'une voix haute, ainsi que la serveuse qui séchait elle aussi ses larmes. Et puis mon regard se repose sur l'homme de ma vie, et je ne le lâche plus. Ma main se tend vers la sienne pour la prendre et la caresser, la cajoler comme il se doit. Sans jamais le quitter un seul instant du regard, sans jamais que mon sourire ne quitte mes lèvres. Je presse ses doigts, pendant que la serveuse nous débarrasse. Et quand elle part, je me penche pour être plus près de lui. « Tu es merveilleux mon amour. Je t'aime tellement. Et tu es l'amour de ma vie. L'homme que j'ai toujours attendu. Si tu savais à quel point tu me combles.. » Je murmure mes derniers mots pour que lui seul puisse les entendre.  Je me penche un peu plus pour déposer un tendre baiser sur ses lèvres douces et imbibées de ses larmes, puis me replace sur la chaise. « Est-ce que tu veux prendre un dessert ? Ou rentrer directement à la maison ? » La soirée a été riche en émotions, je me doute qu'il doit être assez fatigué. Mais je tenais tout de même à lui offrir une coupe de champagne. Et la serveuse le savait, alors elle arrive toute guillerette avec les deux coupes qu'elle dépose sur la table, je la remercie en lui souriant chaleureusement. Mine de rien, elle a fait du bon boulot. Je lui donnerais certainement un pourboire.

Je prends ma coupe entre mes doigts et la soulève en replongeant mon regard dans celui de James. Mes yeux sont brillants, pétillants, comme la boisson présente dans le récipient que je tiens du bout des doigts. Mon sourire est toujours présent et mes joues sont rosées. Qu'il est beau, ainsi. Il est tellement magnifique. Et j'aimerais le lui dire encore et encore, inlassablement. « A nous, mon lapin. Mais surtout à toi. Tu as rendu ma vie tellement plus belle à ton arrivée. Et tu l'embellis de jour en jour. Merci d'être celui que tu es, de ne jamais changer, et de m'aimer comme tu le fais. » Je lui adresse un clin d'oeil amoureux, puis fais tinter nos verres. Je bois une gorgée, et repose la coupe, sans jamais le quitter du regard, sans jamais quitter l'étreinte de nos doigts entrelacés, sur lesquels on peut voir une bague qui signifie plus que ce qu'on pourrait le penser. Et en jetant un coup d'oeil à ces bagues, je me promets silencieusement de ne jamais le laisser s'échapper, de ne jamais le rendre malheureux. De ne jamais le faire pleurer autrement que par des larmes de joies. Et de toujours, surtout, de toujours étirer son sourire, le rendre heureux, et embellir sa vie comme il l'a fait avec la mienne.
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Le plus beau jour de ma vie.

Je ne sais pas ce que je dois dire en ce moment, je suis dans ce nuage qui me transporte dans un univers parallèle. Il est si beau, que je peine à retrouver la terre ferme. Je voudrais pouvoir y rester éternellement cacher de toutes les horreurs de ce monde. Accompagné de mon tendre amour, qui est là. Qui me regarde de ces prunelles bleutées, il est si calme. Que j’en viens à m’immobiliser tant je voudrai garder cet instant ancré dans ma tête pour l’éternité. Je suis enfin heureux, comblé de toutes part par un homme. Par Harley, cet homme qui a su être là durant les moments les plus dur, durant les moments de joies. Et qui désormais partagera ma vie pour l’éternité. Je ne mesure pas vraiment ce qu’il se passe, je suis totalement secoué par les émotions qui se traînent au fond de mon être, c’est à peine si je réussi à trouver les mots, savoir quoi faire, comment agir. Non, je me laisse guider par les mains de mon tendre amour, en m’installant à ma chaise où mon regard scrutait l’arrivée de la serveuse. Elle nous tendit deux coupes de champagnes et c’est sans hésitation que je redressais mon bras pour que nos verres s’entrechoquent paisiblement.

  « À notre amour Harley, et ce…Pour toujours. »

Nous venions de faire un pas immense, un pas qui avait pour but de nous épanouir comme jamais nous l’avions été. Mon visage est encore humide de mes dernières larmes, mon sourire ne veut guère quitter son emplacement, il est presque scotché. Aux paroles d’Harley, je fronce les sourcils en revenant petit à petit à moi, buvant une très grande quantité de la boisson qui pétillait au fond de ma gorge. C’était délicieux, même le champagne l’était putain. J’hoche la tête, je veux rentrer. Maintenant, j’ai pleins de choses à faire, je ne veux pas de dessert même si ce restaurant est parfait, non. Je veux profiter de l’homme que j’aime dans notre bulle sans être obligé de me retenir de faire un geste. Je me lève, et quand je vois la serveuse nous faire un signe pour que nous nous approchons. Je décide de regarder Harley, avant de poser ma veste sur mes épaules et de lui tendre ma main. Je regardais la sienne, qui désormais une marque importante y était inscrite, une marque où n’importe qui verrait qu’il est pris et fiancé. Dois-je réellement préciser le fait que je suis fier ? Il ne me semble pas, mon attitude le fait pour moi. Dans un élan, nous traversions le couloir afin de faire face à cette serveuse, finalement elle ne veut pas trop me parler. Elle préfère s’entretenir avec Harley. Elle comprenait que nous allions partir et que c’était sans doute le moment de payer l’addiction. Je ne veux pas imaginer combien il a dépensé pour tout ça, pour les bagues… Pour tout. Je plonge mes mains dans mes poches en ressortant une clope que j’impose entre mes lippes, je l’allume d’un mouvement rapide avant de me retrouver en dehors de l’établissement. Je ne voulais pas faire le fiancé super protecteur, bien que quelques fois je tournais mon visage pour voir la porte si c’était lui qui venait de sortir ou non. Quoiqu’il en soit, j’étais pressé de le revoir, de le prendre dans mes bras. De lui faire l’amour tendrement en cette douce nuit. En voyant l’homme qui tenait les voitures, je m’avançais vers ce dernier en lui articulant le numéro de plaque de ma voiture. Il m’infirmait qu’il arriverait tantôt en me désignant un faible sourire. Que je lui rendis… Avec Étonnement, certes. Je parcourais les ruelles de mon regard, ma clope à moitié terminée que j’écrasais au sol à l’aide du bout de ma chaussure. Un soupire, puis un deuxième. J’attendais patiemment le retour de l’homme que j’aime, en faisant les cents pas. Je me demandais s’il avait besoin d’aide, mais il irait à le prendre vraiment mal si je m’incruste de cette façon. Alors, je reste ainsi. Silencieux. Le temps d’apercevoir le faciès aux traits innocent de mon fiancé.

Alors, en le voyant. Dans un élan d’amour et d’extraverti, face aux passants. Je passais mes bras autour de son corps en le tenant vivement contre ma personne. Mes mains, elles glissaient paisiblement sur son fessier rebondi que je maintenais entre mes mains. Mes lèvres s’unissaient aux siennes, en percutant la barrière de sa bouche pour pouvoir infiltrer ma muqueuse qu’elle puisse valser contre sa jumelle. J’en frémis, de toute mon échine. Je le tenais si fort qu’à un moment donné, je m’obligeais à me reculer en évitant de lui faire mal, sachant que je ne mesurais quelques fois pas vraiment pas force.

« Merci, pour cette soirée. Je ne saurais jamais comment te remercier pour ce que tu as fait pour moi, pour nous Harley. »

Je ne le quittais pas des yeux, je lui envoyais tout l’amour que je lui portais, et toute la tendresse de cette soirée. Elle avait été parfaite, du début jusqu’à la fin. D’un seul instant, je me sentais ä l’aise, entouré d’inconnu et de leurs regards qui quelques fois en étaient tout de même dérangeant. Mais j’oubliais cela. J’oubliais les mauvaises choses. On se tournait face ä voiturier qui me donnais ma clef, et je lui donnais un billet en échange. C’est toujours ainsi, il réclame toujours un petit bonus. Ce que je ne refuse jamais d’ailleurs. J’ouvris la portière à Harley, pour qu’il puisse monter dans la voiture et que je vienne le rejoindre du côté conducteur. J’avais une petite idée, pour lui faire plaisir. Et je savais que cela irait à le stimuler comme jamais. Je démarrais, faisant un petit signe aux personnels qui nous saluait de l’extérieur. C’était bizarre, mais peut-être agréable dans le fond. Je conduisais, ma main sur sa cuisse, glissante vers l’intérieur en titillant sa peau à travers le tissu.

« Détache ton jean. »

Ma voix avait un arrière-goût d’ordre, et c’était le cas. Je l’aidais à descendre sa fermeture éclair. Détachant l’unique bouton qui l’empêchais de faire tout mouvement, du moins. Les mouvements que moi, je voulais.




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J'explose
J'explose de mille et unes sensations sous tes doigts, mon esprit rejoint le tien bien au-delà du septième ciel, là où les anges se retrouvent.
J'étais simplement heureux. Cet homme me rendait heureux. Il n'a jamais fait que ça depuis qu'il a débarqué dans ma vie. C'est simple, je ne savais pas ce qu'était le bonheur avant de le rencontrer. Je ne savais pas non plus ce que c'était de sourire, ni de rire. De ressentir toutes ces émotions, ces sensations. D'être aussi atteint par quelqu'un, par quelque chose. Il est l'homme qui m'a rendu le plus humain, celui qui fait de moi quelqu'un de spécial, dans le bon sens. Et je ne peux pas m'empêcher de penser que cet amour sera éternel, c'est niais dit comme ça. Mais c'est la pure et simple vérité, c'est ce que je souhaite, c'est mon vœu le plus cher. Je n'ai jamais autant souhaité quelque chose que cela. Je ne veux plus que lui dans ma vie, et si j'ai fait ma demande ce soir, c'est ainsi pour lui faire comprendre que, sans lui, je ne suis plus rien. Sans lui, je ne serais qu'un petit con manipulateur qui cherche encore le moyen de se sentir vivant. Alors qu'avec lui, son simple contact, la seule pensée à son égard me fait me sentir vivant. Cela fait battre mon cœur, j'ai trouvé ma raison de vivre, j'ai trouvé ce pourquoi je suis sur cette Terre, et cette raison est bien plus que suffisante pour me donner envie de le combler comme jamais. Je veux qu'il sache que personne ne l'a jamais aimé et ne l'aimera jamais autant que je l'aime. Parce qu'il est impossible d'aimer davantage quelqu'un que je l'aime lui. Il compte tellement à mes yeux, et deux minutes sans lui, je suis déjà perdu. Je ne sais plus où je vais. Il est la lumière qui guide mon chemin dans l'obscurité.

Nous buvons tranquillement notre coupe de champagne, et je ne le quitte pas du regard. Ses yeux sont brillants, ses joues rougies par les larmes qui ont précédemment coulé. Il est tellement beau, c'est dingue. Et il m'appartient, autant que je lui appartiens. Je suis totalement dingue de cet homme qui me fait me sentir tout chose à chaque fois qu'il pose son regard sur moi, qui provoque des électrochocs à chaque doigt qu'il pose sur mon corps, à chaque parole qui atterrit dans le creux de mon oreille. Si seulement il s'avait combien je l'aime, ses peurs de me perdre seraient définitivement effacées. Je voudrais tellement lui montrer à quel point il me rend heureux. Balayer d'un revers de main tous ses doutes à son propos. Un jour, j'y arriverais, c'est tout ce que je souhaite. Une fois notre coupe finie, nous nous levons et je rejoins la serveuse pour discuter du prix que je dois payer, en logeant mon amour d'un regard attentionné. Je lui souris paisiblement, lui disant silencieusement de m'attendre à l'extérieur, et puis je souris à la serveuse qui me confie qu'il s'agissait de la plus belle soirée qui n'ait jamais eu lieu dans ce restaurant, et me remercie pour le coup de pub que cela va leur faire. Je lui souris, puis règle ensuite tout ce que je dois. En fait, il n'y a que nos repas, et puis la déco de la table. Je lui ai quand même donné un petit pourboire pour la remercier d'avoir arrangé la musique, elle le mérite après tout. Et puis elle se met à discuter un peu, comme si de rien n'était. Et moi, j'étais juste là, impatient d'aller retrouver mon amoureux pour terminer la soirée en beauté. « C'est pas que je ne vous aime pas, mais je dois y aller. » Lui dis-je alors, d'un ton pressé, mais accompagné d'un sourire. Elle me le rend, me dit qu'elle comprend, et je lui souhaite une bonne soirée avant de partir dehors.

Je suis accueilli de la plus belle des façons. Mon tendre m'entoure de ses bras et m'embrasse comme jamais. Je lui rends son étreinte, ainsi que son baiser d'une manière amoureuse, lui aussi m'avait manqué, même durant ce court laps de temps. Mon corps entier frissonne à ce baiser et je lui souris une fois qu'il se recule, d'un air angélique, le regard pétillant de bonheur. « Ne me remercie pas. Je l'ai fait parce que ça me tenait à cœur, parce que je t'aime, et parce que je ne peux plus me passer de toi. » Cette soirée était simplement parfaite. Tout avait été comme je l'avais prévu, et je suis tellement rassuré de l'avoir fait. Il ne sait combien ce geste a compté pour moi, combien il m'a comblé de bonheur. Le voir ainsi, aussi vulnérable, comme un enfant trop heureux pour le contenir a empli mon cœur d'une joie que je n'ai que rarement connu. Le voiturier va chercher la voiture et j'entre dedans en remerciant mon homme de m'avoir ouvert la portière. J'attache ensuite ma ceinture et je prends sa main. Mon visage est illuminé, je n'arrive pas à retirer ce sourire qui est collé à la glue sur mes lèvres. Mais à ses mots, je le regarde, en sentant déjà mon ventre se contracter.


©zelda

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Laisse-moi t'emmener dans mon monde, j'y guiderai chacun de tes pas, j'apprendrai tes réveils, j'inventerai tes nuits, je resterai près de toi. J'effacerai tous les destins tracés, recoudrai toutes les blessures. Tes jours de colère, je lierai tes mains dans ton dos pour que tu ne te fasses pas mal, je collerai ma bouche à la tienne pour étouffer tes cris et rien ne sera plus jamais pareil, et si tu es seul nous serons seuls à deux.

Jaley





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