Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityune jolie soirée. › jaley
Le Deal du moment : -43%
-100€ Pack rééquipement Philips Hue ...
Voir le deal
129.99 €


une jolie soirée. › jaley

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
KISS ME ON THE MOUTH.
“ embrasse moi sur la bouche et délivre moi, mais ne mords pas. ”
Sept mois. Demain, cela fera sept mois que James et moi, nous sommes ensemble. Et il s'en est passé des choses en sept mois. Des mauvaises comme des bonnes, et récemment, la meilleure de tous les temps : nos fiançailles. C'était une étape importante pour moi. Parce que je n'avais jamais aimé quelqu'un aussi fort que je l'aime lui, et que je n'étais jamais allé aussi loin dans une relation avec quelqu'un. Alors je voulais fêter ça correctement. Je sais que je n'ai pas prévenu James de ce que je comptais faire avec lui ce soir, ni même s'il était disponible, mais je tente le coup. Rentré de cours depuis peu, je pose mon sac dans l'entrée de notre appartement puis m'affale dans le canapé pour fumer une cigarette, en sortant mon portable. Mon doigt glisse sur l'écran, et clique sur son surnom. Un sourire apparaît directement sur mon visage, comme à chaque fois que je pense à lui (autant dire tout le temps), et je décide de lui envoyer un sms.
SMS : Mon lapin, je pense beaucoup à toi, tu me manques. J'espère que ça va, ta journée. Et j'espère aussi que tu n'as rien prévu pour ce soir. Je t'attends déjà à la maison tout sagement. Je t'aime, amour.
Envoyé. Un soupir heureux traverse mes lèvres avant que je ne tire sur ma cigarette en regardant la TV distraitement. Je ne sais pas trop si j'aime l'attendre à la maison. D'un côté, j'adore ça, parce que je sais qu'il va bientôt rentrer et que je vais passer la soirée avec lui, mais d'un autre j'aurai préféré aller le chercher directement au travail et l'attendre là-bas pour ne serait-ce que le voir passer dans le couloir dans ses fringues de médecin. Dans tous les cas, il me manque à chaque seconde que je passe loin de lui, c'est un fait avéré. Mais je ne peux pas aller directement là-bas, je suppose qu'il voudra rentrer et prendre une douche pour retirer cette odeur d'hôpital sur lui. Et se préparer un minimum.

Après ma cigarette, je pars me doucher. Passer le reste du temps devant la télé n'était pas très intéressant, et puis j'en avais bien besoin puisque j'étais à peu près couvert de peinture. Enfin, une fois ma douche prise, je pars dans la chambre m'habiller, j'enfile un petit jean noir avec un T-shirt noir aussi. Un total black look, en somme, mais j'aime bien, je trouve ça sexy, et je veux continuer à séduire mon homme. Des chaussures, et au moment où je me coiffe et où je me mets du parfum, j'entends la porte d'entrée s'ouvrir. Mes yeux pétillent instantanément alors que je me dirige vers l'entrée pour accueillir James, et je lui souris en entourant son cou de mes bras, déposant un long baiser contre ses lèvres. « Coucou, toi. Tu vas bien ? » Je le regarde quelques secondes avant de l'embrasser de nouveau et de le laisser un peu tranquille, le temps qu'il s'installe. « J'espère que t'es pas trop fatigué. Je t'emmène au restaurant ce soir ! » Dis-je fièrement avec un grand sourire, mes mains sur mes hanches. Bon, concrètement, c'est lui qui allait devoir nous emmener, mais je voulais lui offrir cette fois-ci le restaurant. J'avais pris le temps dans la journée de réserver dans un italien qui avait l'air plutôt pas mal, pas trop trop loin de chez nous, et j'avais un petit cadeau pour lui. Ca me tenait à coeur, cette soirée, de lui offrir un bon repas payé de ma poche, d'un bon restaurant. Et j'espérais que ça lui fasse plaisir, qu'il ne se force pas trop, parce que j'imagine qu'il doit être fatigué par sa journée. « Oh, à moins que tu préfères rester à la maison ? J'peux repousser si jamais t'as pas envie lapin. » J'étais un peu inquiet, je ne voulais simplement pas le lui imposer.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Une bonne soirée.
jaley
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.

La journée avait été difficile. Épuisante, même. J'avais eu énormément de consultations, sans opération pour aujourd'hui. Mais, je ne sais pour quelle raison, je me retrouvai dans mon bureau, les coudes sur le pupitre d'un bois massif. Mes mains prenaient mon faciès, alors que je me surprenais à soupirer gravement. L'envie de rentrer se faisait ressentir, depuis 5h00 du matin, je n'avais cessé mon activé à l'hôpital. Et là, il était quasiment 17h00, lorsque quelques bruits sourds vinrent s'abattre sur ma porte. Je levais mon regard, intrigué, puis je vagabondais rapidement mon regard sur mon carnet où était précisé mes consultations, ainsi que les gens qui devaient venir. Là, à cette heure… Personne. Néanmoins, en me redressant, j'ajustais ma blouse blanche, en m'approchant de la porte que j'ouvris dans un élan assez engourdi. Une infirmière se tenait là, face à moi avec des dossiers. « James, je sais qu'il est tard… Mais je viens de terminer les dossiers, tu pourrais jeter un œil sur deux ? » Évidemment, je n'allais jamais refuser ce genre de besoins. En hochant la tête furtivement, je la fais pénétrer dans mon bureau, en lui faisant signe de s'asseoir sur l'une des chaises prévues à cet effet. « Tout va bien Elise ? » D'un regard surveillé, je la scrutais longuement. Avant de plonger mes pupilles d'un noir de jais sur les lignes des multiples feuilles. « Oh tu sais, comme d'habitude… » Je n'aimais pas connaître la vie des gens, si cela touchait à une maladie en rapport avec le sang, j'étais dans l'obligation de connaître en profondeur les habitudes de mes patients, malgré tout, ma question était bien plus polie qu'elle sonnait vraie. Je lui offris une mine, en espérant que cela lui suffît pour qu'elle vienne à croire que j'ai de l'inquiétude envers elle.

Au moment de renfermer les dossiers complétés, je me redressais en lui tendant ce qu'elle attendait depuis bientôt trente minutes, en lui faisant la bise, timidement et d'un air froid. Je renfermais la porte après son passage, me rassurant par les quatre murs qui me cachaient du reste du monde. J'aimais ma profession, plus que tout au monde. Côtoyer des patients n'était pas la même chose que de côtoyer des gens dans le quotidien. C'était stressant, frustrant de ne pas avoir la main dessus, de ne pas avoir cette confiance. Ma main happait mon téléphone, qui ne cessait d'émettre un signal, annonçant un message que je lisais. Un sourire s'imposait sur mes lippes, un sourire amoureux, tendre. Comme si la facette de l'antisociale venait de s'évader dans l'air. Mes doigts pianotaient gracieusement sur le tactile, en lui offrant une réponse, bien que je sois légèrement en retard.

SMS : Mon tendre amour, tu me manques aussi, plus que tout au monde. J’ai hâte, de te retrouver, de t’enlacer. Ma journée s’est bien passée, pas d’opération. Je suis curieux de savoir ce que tu me prévois. Je te laisse, je t’embrasse, je t’aime.

Je calais mon portable dans l'une des poches de ma blouse. Préparé à faire un dernier tour de l'hôpital en m'assurant que les patients résident ici, étaient en bonne santé. Et dès que cela fut fait, j'échangeais ma blouse contre ma veste en cuir, passant par le hall en faisant un vague signe aux personnels qui étaient de gardes. Je conduisais ma moto en direction de ma demeure, ce qui ne prit guère de temps, dix minutes, voir quinze s'il n'y avait personne sur les routes. Je me garais, montais dans l'ascenseur en me dirigeant vers la porte où j'abaissais la poignée. Aussitôt les retrouvailles, mon fiancé entourait ma nuque, et mes lèvres venaient s'animaient sur les siennes, mes mains déviant sur les courbes généreuses de mon tendre. Maintenant ces fesses, je ne le laissais filer. « Au restaurant ? Me voilà gâté. Je vais prendre une douche avant, j'ai le temps ? » L'odeur de désinfectant, l'odeur du stérile, n'était en rien une agréable odeur. Je le quittais à contrecœur, pour l'examiner de haut en bas, dégainant un sourire des plus admiratif. « Tu es bien beau ce soir. Même si tu l'es tous les jours. Là, tu feras attention que je ne te saute pas dessus. » Je papotais, en même temps que je montais pour rejoindre la douche, et retirer l'empreinte de l'hôpital.
Made by Neon Demon
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
KISS ME ON THE MOUTH.
“ embrasse moi sur la bouche et délivre moi, mais ne mords pas. ”
J'espérais de tout cœur qu'il aille bien. Je sais que parfois il a des journées assez lourdes, trop chargées et dures, et je n'aime pas trop le voir dans un état de fatigue prononcé. Mais je me doute bien qu'il a toujours plus ou moins des journées fatigantes, j'espérais seulement que celle-ci le soit moins que les pires. Sa réponse à mon SMS me rassure, il avait l'air plutôt bien, même si je voyais bien qu'il semblait être fatigué. Mais c'est normal, après tout. Je ne pourrais pas faire ce qu'il fait. C'est un travail épuisant, aussi bien physiquement que mentalement. En tout cas, je comptais bien le détendre, ce soir. Faire tout mon possible pour qu'il passe un bon moment. Lorsque je l'entends entrer, je ne peux m'empêcher d'aller le retrouver avec mon sourire, mes câlins et mes bisous. J'étais tellement content de le voir aussi, c'est fou comme il me manque quand il n'est pas là, près de moi. Je pourrais passer mes journées entières avec lui à le câliner, à discuter, à prendre soin de lui, et à faire l'amour. A tout faire, en fait.

« Bien sûr que t'as le temps. J'ai tout prévu, j'ai réservé pour 18h30. » Effectivement, j'avais vraiment tout prévu. En sortant de la salle de bains, j'avais disposé des serviettes pour lui, comme je savais bien qu'il allait se doucher en rentrant. Bon, après, pour ses vêtements, je préfère le laisser faire. Quand il me complimente, mon sourire s'agrandit. Je suis heureux que ça lui plaise, je suis heureux de lui plaire encore ainsi. D'encore lui donner envie. Et ça me plait de me sentir ainsi désiré. En riant légèrement, je le suis à l'étage en lui répondant. « Oh t'inquiète pas, va. J'aime bien quand tu me sautes dessus. » Je lui adresse un clin d'œil et je le laisse ensuite prendre sa douche, tandis que moi, je vais dans la chambre attraper un des bracelets qu'il m'a offert pour l'enfiler. Je prends ensuite une veste, puis je redescend pour fumer une cigarette en l'attendant, et en rangeant un peu tout ce qui me passe sous la main. Et en enfilant ma veste, je vérifie bien sûr ma poche dans laquelle il y a son cadeau. Je ne voudrais pas le perdre, surtout que j'ai mis du temps à le choisir.

J'attends tranquillement qu'il sorte de la douche, et lorsque je l'entends s'habiller, je me relève remonte pour aller le regarder s'habiller. Moi, profiter ? Non, pas du tout. Bon OK, peut-être un peu. Mais il est bien foutu aussi. L'épaule contre l'encadrement de la porte et les mains dans les poches, je le contemple s'habiller tranquillement, avec un léger sourire sur mes lèvres. Je me lasserais jamais de le voir dans cette tenue, presque nu, seulement vêtu d'une serviette accrochée autour de sa taille, serviette que j'ai bien envie d'aller faire tomber. En me mordillant la lèvre inférieure, je m'approche de lui et passe mes mains sur son corps encore humide de sa douche. Derrière lui, je pose mes lèvres dans son cou pour en humer l'odeur, en mordillant doucement sa peau, mes mains caressant son ventre. « Mhh.. Ca me donne envie de te manger. » Pas dans le sens propre, évidemment. C'est même plutôt salace. Mais il le comprendra, de toute façon. Je souris contre sa peau et remonte mes lèvres à la commissure de ses lèvres, prenant soin de les lui mordiller également. « T'es beau mon lapin. » Je fais glisser mes mains sur son corps, jusqu'à ses épaules pour les lui masser tranquillement. J'ai envie qu'il se détende ce soir, parce que c'est notre soir et je ne veux pas qu'il soit tendu. Même en général d'ailleurs. Je voudrais qu'il se sente le mieux possible à mes côtés, je veux qu'il puisse apprécier encore ma compagnie, en vouloir encore plus, et voir les étoiles briller dans son regard flambant d'amour.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Une bonne soirée.
jaley
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.

J'aimais son contacte, qu'il soit ainsi derrière moi, cela me donnait l'agréable sensation d'exister. Il n'y avait que lui, rien que lui, qui pouvait me faire sentir de la sorte, c'était comme un enchantement. Tout pouvait bien m'arriver dans la vie, les plus belles comme les pires choses, je savais qu'il serait toujours là, la main tendue en ma direction. Je profitais longuement de cette attache, en penchant mon visage en arrière, me décontractant sous ses doigts habiles. Ciel, que cela est divin. Je me surprends à abaisser les paupières, m'ôtant le sens de la vue, pour pleinement me noyer dans cette délicatesse qu'il m'offrait. Je peine à ressortir de mes songes, mais néanmoins. Nous avions un but précis en cette soirée qu'il avait tout particulièrement organisé avec soin. Je me dégageais de son étreinte, en lui faisant face, mes phalanges trouvèrent bien rapidement les siennes pour que nos regards soient liés intimement. « Si tu continus ainsi, je vais avoir de la peine à continuer à m'habiller. » Je lui fais de gros yeux, en baissant les miens vers ma serviette qui entourait ma taille, seule partie qui était recouverte par un tissu. En rejoignant mon dressing, je plonge ma main dans mes chemises, d'où j'en sors une. Une blanchâtre accompagnée par une cravate noire et ma veste en cuir, histoire de ne pas trop faire classe, mais rester dans cette élégance que je connais si bien. Je m’arrangeais en quelques vagues minutes, les cheveux rabattus en arrière, quelques gouttes de parfum sur le bas de ma mâchoire carrée, ainsi que sur mes poignets. « C’est quoi comme restaurant ? » Curieux de nature, certes, mais plutôt intrigué. Je pivotais en direction de mon fiancé, en m’élançant dans quelques pas pour ainsi me poster face à lui, et c’est sans aucune hésitation que je vins fondre mes lèvres sur les siennes, animant mes chaires en parcourant l’intérieur de sa bouche. Ma muqueuse jouant adroitement avec la sienne, avant que je me détache pour reprendre mon souffle. D’un sourire étendu, je me retire de la chambre pour arriver à l’étage et d’happer ma veste pour l’imposer sur mes épaules.

« Je suis prêt. On y va ? » J'étais excité, j'avais hâte de connaître la destination, tellement impatient de voir ce qu'il m'avait réservé. Au moment où je le vois descendre, je viens l'empoigner d'une poigne, dans le but de sortir de notre appartement de verrouiller la porte après notre passage. Dans l'ascenseur j'appuyais sur le dernier bouton qui nous amèneraient vers le parking du sous-sol. « Tu es sorti plus tôt des cours aujourd'hui ?  Pour préparer ma surprise ? » Ouais, j'ai l'air d'un enfant. Avec ce sourire idiot, les yeux pétillants comme jamais. Harley, réussissait impeccablement au niveau des cadeaux, des restaurants, enfin tout, j'avais l'impression qu'il me connaissait plus que je ne pouvais me connaître moi-même. Il m'épatait. Sortant du petit habitacle, nous échangions ce petit espace par ma voiture (bb1) (bb2)la ceinture bouclée, le moteur ronronnant sous les coups d'accélérations, bien vite je traversais l'espace pour nous garer sur le bord de la route en attendant l'explication du lieu où nous avions rendez-vous. Vu l'heure, cela ne devait pas être bien loin.  « Tu veux mettre l’adresse sur le GPS, ou tu veux m’indiquer par toi-même ? » J’avais confiance en lui, j’espérai tout de même qu’il ne me dise pas e tourner au dernier moment, histoire d’arriver en un seul morceau. À cette pensée, ma main se suit sur son genou, l’encerclant de mes longs doigts en le compressant gentiment. Je ne me moquais pas de lui, nuance. C’est juste que j’aimais le taquiner, et même si je ne disais absolument rien en ce moment, je dois bien avouer qu’en le regardant droit dans les yeux, je ne parviens pas à retenir un faible rire, m’obligeant à tourner mon faciès vers la fenêtre, et de plaquer sagement le dos de ma main libre contre ma bouche. Je riais pour un rien, c’est bien connu, quand cela est en rapport avec Harley, qu’il fasse une bêtise, ou même... Tout bonnement ces habitudes. Cela me mettait en joie. Et c’est rare, si rare que quelqu’un puisse m’ôter un rire sincère de cette manière. « Tu sais le chemin bébé ? Parce que tu sais… Si c’est une surprise je peux pas le savoir. » Je lui offris un clin d’œil, avant de me pencher en avant, déposant un faible et délicat baiser sur le sommet de ça joue.

Made by Neon Demon
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
KISS ME ON THE MOUTH.
“ embrasse moi sur la bouche et délivre moi, mais ne mords pas. ”
J'aimais exactement toutes ses réactions à mon toucher. Ses frissons sur sa peau douce, ses soupirs, tout ça m'encourageait seulement à continuer encore et encore mes caresses visant uniquement à le détendre davantage à chaque fois que mes doigts frôlaient sa peau. Et puis j'en profitais aussi, lui offrir des câlins n'était pas seulement bénéfique pour lui, mais aussi pour moi. La chaleur de son corps m'apaisait et me faisait me sentir beaucoup plus serein. C'est comme s'il arrivait à taire le bruit dans ma tête, celui qui me rend parfois beaucoup trop triste pour que je puisse continuer à sourire sincèrement. Il ramène le calme dans mon esprit pour n'y laisser qu'une trainée d'endorphine se répandant dans tout mon corps en un rien de temps. Une drogue, voilà ce qu'il était, et je ne pouvais plus m'en passer maintenant. Il se retourne, et je lui souris avant de rire à ses mots, couvrant ma bouche d'une main. « C'est pas grave, je peux t'habiller, moi. » Je me mordille la lèvre inférieure et le regarde faire en silence, avec grande attention, mon regard détaillant chaque geste et mouvement qu'il peut faire, suivant les courbes de ses muscles parfaitement dessinés. C'est peut-être exagéré pour certains, mais perso, rien que de le voir ainsi, j'en banderais presque. « Mh.. Un italien. » répondis-je un peu distraitement, car ma contemplation nécessitait toute mon attention tant je le trouvais divin. Mais de toute façon, il m'arrache à cette vue pour venir m'offrir un baiser amoureux auquel je réponds en l'enlaçant de mes bras, laissant ma langue valser avec la sienne, dans un gémissement étouffé dans sa bouche.

Il me lâche et met sa veste pendant que je me recoiffe rapidement. « Ouais, on peut y aller ! » Je descends après lui et serre sa main en lui souriant, et m'engouffre dans l'ascenseur avec lui. Son air enfantin et ses étoiles dans les yeux me font sourire un peu plus largement. J'aimais énormément quand il était dans cet état-là, j'ai à chaque fois l'impression qu'il est plus heureux que jamais à mes côtés, et son insouciance me donne envie de l'être aussi. « Oui. Rien que pour toi. Et j'espère que tu vas bien aimer ! » Oh oui, je l'espérais de tout cœur. Je n'avais pas trop les moyens de lui offrir un restaurant étoilé, et c'est justement pour ça que j'avais peur qu'il n'aime pas. Mais je m'étais renseigné, j'avais tout fait pour que cette soirée soit parfaite. En tout cas, le restaurant était bien, je m'étais assuré que la nourriture y était parfaite et que le service n'y était pas non plus trop mal. Et bien entendu que l'ambiance soit calme. Enfin, j'entre dans sa magnifique voiture, j'ai toujours trop peur de la salir quand j'y entre tant elle est parfaite, cette bagnole. Du coup, je n'ose même pas bouger de trop.

« Oh, ben j'vais t'indiquer, de toute façon c'est pas bien loin. Pis la voix du GPS me tape un peu sur le système. » Lui dis-je alors avant de poser ma main sur la sienne, souriant tendrement. Puis en le voyant un peu rire, je fronce les sourcils. Je me demande bien à quoi il peut penser. Je souris tout de même, parce que j'aime tellement le voir aussi détendu. « Qu'est-ce qui te fait rire ?.. » Ouais, moi aussi je voulais rire. Il était peut-être en train de se moquer de moi intérieurement, mais même ça, je voulais le savoir. Puis je me fâcherai pas, je me moquerai avec lui. A sa question, je lève les yeux au ciel en soupirant exagérément, puis je me racle la gorge. « Au prochain carrefour, tournez à droite. » Dis-je avec une voix de GPS tout à fait bien imitée. Je le regarde avec un sourire amusé, tout en gardant sa main dans la mienne, sa détente me rendait également plus détendu que jamais, et je continuais à indiquer le court chemin jusqu'à ce qu'on arrive devant la façade du restaurant qui n'était pas trop visible, mais qui avait l'air quand même charmant. « Nous sommes arrivés à destination ! » dis-je toujours avec ma voix de GPS. Et puis, je ris de bon coeur. « Y'a un petit parking juste à côté. Y'a pas grand monde à cette heure-ci, on trouvera bien une place. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Une soirée magique

feat. James Anderson and Harley Fox
J'avais une confiance aveugle auprès de mon fiancé, cependant je n'aimais pas vraiment ne pas être au courant de la destination où nous allions. C'était comme ça, j'aimais savoir où je mettais les pieds, et là c'était tout le contraire, comme si j'étais contraint de ne rien dire, pour ne pas gâcher cette soirée. Alors que la voix de Harley prenait le dessus, je détournais le regard vers lui, affichant un sourire des plus amusés face à son attitude enfantine. J'aimais, quand il était ainsi, calme, décontracté. Je savais d'avance que cette soirée allait être superbe, sans dispute, sans affrontement. Non, je percevais que des ondes positives nous entourant. Ma main, nichée dans la sienne, se devait de la quitter le temps que je dirige le volant pour pouvoir me parquer face au bâtiment enfin dévoilé. Il était sobre, assez classe, sans en faire trop dirais-je. À l'époque, quand je n'avais pas autant de moyen j'allais souvent souper en compagnie de mes parents dans ce genre d'établissement, mais il est vrai que depuis… C'est rare que je fréquente cela. Je ne dis pas, je ne me lance aucunement des roses, c'est juste que j'ai pris la mauvaise habitude d'aller dîner dans des restaurants luxueux qui comptent quelques étoiles. Je me gare, et j'éteins le moteur aussitôt, en me tournant vers le profil de mon conjoint. Il avait le nez retroussé, les pommettes redressées, il était sublime. La beauté en une seule personne. Je m’élance pour nouer dans un baiser animé, mes lèvres à sa bouche, que je dévore de plusieurs morsures sans lui admettre une quelconque souffrance. Son goût se manifestaient dans ma cavité buccale, et je me dois de reculer pour ne pas sauter sur lui, maintenant, sans ressentir la moindre gêne. « Alors, on y va ? » Je me permets de descendre en premier du véhicule, en faisant le tour pour ouvrir la portière passagère et qu’il vient à s’extraire du petit habitacle. Dès lors, ma main se joint à la sienne, et nous parcourant le peu de mètre qu’il nous sépare de l’entrée. Personne, pas un homme pour nous saluer. Bizarrement cela ne me gêne aucunement, d’ailleurs je m’y sens à l’aise, et ce sentiment fut davantage ressenti quand nous passions la porte où mon regard s’attardait sur les meubles, les tables ainsi que les personnes présentes pour manger. Une famille, des enfants, personnes de mon âge, et même de l’âge de Harley. Mais qui étaient bien séparés par quelques tables. Je me suis toujours demandé pourquoi nous nous sommes mis ensemble, il y a l'amour, mais nous avions une différence d'âge assez imposante. J'en avais trente-trois, et lui vingt-quatre ans. En secouant la tête, pour m'ôter de mes rêveries, je reviens vite en posant mes pupilles foncées sur la femme qui vint à notre rencontre, elle se présente face à nous, la main tendue. Que j'attrape rapidement pour la relâcher aussitôt. « Bonsoir, je suis Lucie vous avez réservé ? » Je laisse Harley parler, et je ne fais que regarder aux alentours. C'est très élégant, distingué même.

En nous montrant une table, plutôt éloigné des autres. Je la remercie d’un mouvement de tête, avant de tenir la main de mon compagnon et de l’inciter à contourner les tables occupées, et de rejoindre la nôtre dans le coin du restaurant. Une table, très jolie avec une rose et des bougies parfumées, l’odeur venait soigneusement chatouiller mes narines alors que j’abordais un sourire des plus grand. « C’est très joli. » Je m’installe à une chaise, en attendant que mon fiancé en face de même, et je tends ma main pour qu’il puisse empoigner celle-ci et de nouer nos doigts ensemble. « Comment tu as trouvé cet endroit ? » Je savais que dans un sens ce n’était pas mes affaires, mais je voudrais bien savoir comment il a déniché ce lieu, qui était assez proche de notre appartement. Je lève les yeux vers le plafond, puis sur les gens qui étaient à notre droite. « Merci, pour cette soirée que tu m'offres bébé. » En me penchant en avant, je prends appuis sur la table pour m'avancer près du visage d'Harley lui happant les chaires des miennes pour lui offrir un baiser plutôt sage, limite très léger, histoire que les regards ne s'attardent pas trop sur notre couple, puis je reprends place. Mes mains trouvant le petit carnet où étaient inscrits les menus, ainsi que les plats que le cuisiné servait. J'avais faim, après cette journée riche en sport, j'étais capable de m'enfiler un très gros plat, suivi d'un dessert, et même avant cela une entrée. « Tu comptes prendre du poisson ou de la viande ? » Je le scrute au-dessus de la carte, alors que mes yeux se figent sur un plat typique du cuisiné.

© charney for ilh
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
KISS ME ON THE MOUTH.
“ embrasse moi sur la bouche et délivre moi, mais ne mords pas. ”
J'espérais vraiment que cet endroit plairait à James. Je sais parfaitement que ce n'est pas le genre d'endroit qu'il côtoie généralement, et je ne peux pas lui en vouloir pour ça. Quand on a les moyens de se payer un restaurant étoilé, forcément, on n'hésite pas. Moi-même, je le ferais. Mais comme je n'ai pas trop les moyens de le lui offrir, et que je voulais vraiment lui offrir, j'avais opté pour ce petit restaurant qui m'avait l'air pas mal. Et j'espérais vraiment que, même s'il n'était pas étoilé, s'il n'avait pas cette classe que les restaurants dans lesquels il va ont, ça allait lui plaire. Je savais tout de même qu'on allait passer une bonne soirée, puisqu'on était tous les deux détendus, et qu'en plus, j'avais une petite surprise pour lui. D'ailleurs, j'espérais que celle-ci lui plaise aussi.. Enfin, pour le moment nous étions encore dans la voiture et d'ailleurs, James se penche vers moi et je réponds à son baiser en posant une main dans son cou, pour le rapprocher davantage, bien que ce ne soit pas la plus simple des tâches. Mais j'avais besoin de ce contact pour ne pas me noyer, il était mon oxygène, il l'était devenu depuis le jour où je l'avais vu dans ce bar. Voilà peut-être la raison pour laquelle j'ai été aussi lourd.. Le coup de foudre existe, finalement. Soupirant doucement lorsqu'il me lâche, bien trop tôt à mon goût, je sors de la voiture avec l'aide de mon fiancé si gentleman, et lui serre la main avant d'entrer dans le restaurant.

C'était exactement comme j'avais prévu, je voyais déjà du coin de l'oeil la petite table qu'on nous avait préparé sous mes directives. Tant je suis maniaque, j'aurais même pu venir la préparer moi-même, et au final, c'était un peu ce que j'avais fait en leur disant exactement comment je la voulais. Enfin, la serveuse arrive et je lui souris. « Bonsoir ! Oui, au nom de Fox, j'ai appelé cet après midi, c'est vous que j'ai eu en plus il me semble, vous devriez vous souvenir de moi. » précisais-je un peu nerveusement, parce que j'avais été un peu ferme. Évidemment, parce que j'avais une idée concrète de ce que je voulais, un plan de table parfait à mes yeux. Finalement elle me sourit. « Oh, oui, je me souviens. Venez, c'est par là, et tout est exactement comme vous aviez prévu. » Je ne peux m'empêcher de lâcher un rire nerveux, je n'avais pas prévu qu'elle révèle la façon dont j'avais fait les choses. Alors, en rougissant légèrement, je me dépêche de la suivre avec James et nous nous installons rapidement à la table.

Serrant ses doigts des miens, je lui souris, j'étais heureux que ça lui plaise. « J'suis très content que tu aimes. Je passe devant quand je vais à l'université et un jour je me suis arrêté pour prendre un repas avant de rentrer. C'était délicieux. » Je lui explique ma trouvaille puis me mordille la lèvre en posant mon menton sur ma paume libre. Mes yeux rivés sur lui, pétillants de bonheur. Je le contemple, lui et son sourire radieux, ses yeux tout aussi pétillants que les miens. Il avait l'air heureux, et j'étais comblé qu'il le soit grâce à moi. Je me penche également pour l'embrasser, puis lui sourit davantage en me replaçant. « Me remercie pas trésor, c'est avec plaisir que je le fais. » Je le regarde encore, inlassablement, puis finis par prendre le menu pour le regarder en poussant un soupir heureux, ce sourire mièvre collé aux lèvres. « Mh.. J'en sais trop rien. Je pense que je vais prendre des spaghettis bolo. Et toi ? » Je repose la carte et relève les yeux sur lui en posant mes mains sur mes genoux. Le restaurant n'est pas plein, mais il est calme et comme nous sommes un peu reculés, ça me faisait du bien de me retrouver presque uniquement en sa compagnie. Nos journées sont rudes en ce moment, et quand je rentre le soir je suis un peu plus fatigué que prévu alors aujourd'hui je voulais qu'il m'ait tout en forme pour cette merveilleuse soirée.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Une soirée magique

feat. James Anderson and Harley Fox
Mon regard voyageait à travers les tables, les personnes présentes dans le restaurant. J’étais très intrigué par le thème de ce lieu, plutôt sobre, mais tout aussi élégant que la plupart des établissements étoilés. Mais c’était différent, l’ambiance. J’imagine, c’était plus calme, on pouvait facilement se sentir à l’aise, et honnêtement, c’était ce qu’il me manquait. Je terminais de choisir bien vite mon menu, évidemment, j’avais pris la chose que j’aimais le plus au monde, et j’imaginais bien la tête d’Harley lorsqu’il saura ce que je vais prendre. D’ailleurs, je redresse mon faciès en sa direction, je le scrute de mon regard amoureux, jusqu’à être dérangé par la serveuse qui vint à notre rencontre, dans un sourire des plus splendide et surtout cette finesse dans sa voix. « Vous avez choisi ? Désirez-vous un apéritif avant votre plat ? » J’hoche habilement la tête, pourquoi pas profiter ? Je veux dire, je vois que les prix ne sont pas élevés, et si besoin, je n’hésiterai pas à y mettre une part. « Eh bien, pourquoi pas. Je vais prendre Tapas au fromage de chèvre et tomate ainsi Tortilla. » Je lance un regard à Harley, pour voir s’il désire quelque chose, mais il n’intervient aucunement. Elle se dégage de notre champ de vision pour accomplir les choses que nous avons commandées. Après un court instant, je me penche en avant, sans quitter mon regard de celui de mon conjoint. Il est beau, il est si élégant ainsi vêtu. Je prends possession de sa phalange, en nouant nos doigts tendrement. Mon pouce compte à lui, descend et remonte sur le dos de sa main, alors qu’un sourire des plus inattendue s’incruste sur les coins de mes chaires masculines. « Tu sais, jamais personne ne m’a offert une telle chose. Je veux dire, ça fait sept mois que nous sommes ensemble…Et je n’ai jamais été autant amoureux… Bien que je n’aille en réalité pas eu d’autre relation, je sais que je veux que tu sois le dernier. » Mon air sérieux reprend, et mes traits deviennent légèrement plus sombres, plus tendues que précédemment. « Je ne veux que toi, et je t’aime. » J’étais le plus sincère du monde, je savais à quel point Harley tenait une importance dingue aux mots, mais également à la façon de le montrer, et j’espérais secrètement que tous les jours, je sois à la hauteur de ces attentes. Je sens un frisson parcourir mon échine, et dès lors, je récupère ma main afin que je vienne à ôter ma veste et la poser sur la chaise où je me tenais. C’était assez… Amusant, enfin si on peut dire ça comme ça. Je n’ai jamais été à l’aise dans un coin ainsi inconnu, d’habitude, je préfère les lieux où je connais un minimum, mais là. Mon corps était décontracté. Mon attitude était à mon amble avis digne et droit. C’était sans doute grâce à Harley, il savait… Ouais, il savait calmer mes démons, faire taire cette voix en moi.

En revenant auprès de nous, la bonne femme dispose les apéritifs sur la largeur de la table, alors qu’elle nous sourit pleinement comme si elle était ravie de notre présence, et que cela lui faisait au fond un bien fou. Je ne sais pas pourquoi je sens cela, mais c’était peut-être un besoin, de voir un couple comme nous. Je lui rends le même sourire, et au moment où je prends un tapas au fromage, je le dirige vers la bouche de mon tendre amour. Un rire s’échappe de mes cordes vocales. Il croque, et sans lui laisser un laps de temps, je vins me redresser de la table, mes mains s’appuient sur chacune de ces pommettes et je vois naturellement mes lèvres aux siennes en récoltant le merveilleux goût du plat, mais également celui de mon compagnon qui s’évade dans ma cavité buccale. J’apprécie tant son goût. Je me recule quelques secondes après, et je remarque immédiatement la pression autour de nous. Quelques personnes sont ravies, mais quelqu’un nous dévisage presque. Mais cela ne me touche pas particulièrement, du moins, je repose mon attention auprès d’Harley, en étant attentif à ces expressions, s’il est ou nous gêné par cet acte qui m’a fallu un énorme courage malgré tout.

Je ne veux pas gâcher cette soirée, mais peut-être que cet élan d’amour était de trop, je suis jamais au milieu, je ne sais pas faire ça. Je ne sais pas aimer juste un peu, non. Quand j’aime, je l’aime du profond de mon âme. Je baisse le regard, très rapidement sur mes mains jointes. Je suis quelqu’un de froide, de glaciale en normal. Mais là, j’éprouve un difficile sentiment qui s’éparpille dans mon cerveau.

© charney for ilh
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
KISS ME ON THE MOUTH.
“ embrasse moi sur la bouche et délivre moi, mais ne mords pas. ”
Ce qu'il me dit me touche au plus profond de mon coeur. Si bien qu'il se met à battre comme jamais, un frisson s'empare de moi. Ses mots sont délicieux à entendre autant pour mon estime que pour mon coeur. Surtout pour mon coeur, en réalité. J'aimais savoir que je le rends heureux, j'aime savoir qu'il a le sourire grâce à mes gestes tendres, qu'il rit grâce à mes blagues, qu'il a ce feu d'artifices dans son regard grâce à mes actes. J'aime tout simplement qu'il m'aime, et je ne sais pas ce que j'aurai fait s'il ne m'avait pas aimé. Mes doigts serrent sa main et je penche la tête tout en souriant le plus tendrement du monde, en prenant conscience de l'effet qu'il me fait. « Je suis tellement heureux de te l'entendre dire.. J'en ai des frissons. Je t'aime, James, si seulement tu savais à quel point. Je voudrais tellement te le montrer. » Oh oui, j'aimerais tellement le lui montrer. Mais je ne le pouvais pas, je ne pouvais pas lui montrer l'ampleur de mes sentiments parce qu'ils sont trop énormes. Tout ce que je pouvais faire, c'est essayer de le lui montrer chaque jour que je passe à ses côtés. Ce ne sera jamais suffisant, je n'aurais jamais assez d'une seule vie, mais il faut quand même qu'il ait un aperçu. C'est bien la raison pour laquelle je l'ai emmené ici : pour lui prouver que je l'aime plus profondément qu'il le pense.

Je le regarde faire toujours avec ce regard brillant de milliers d'étoiles jusqu'à ce que la serveuse nous ramène les apéritifs. Je lui souris puis regarde les mets en me léchant les lèvres. J'ai faim, qu'est-ce que j'ai faim. Je m'en rends davantage compte quand l'odeur me parvient au nez et que mon estomac grogne bruyamment. Et James semble l'avoir compris, puis qu'il me tend une tapa, et j'ouvre la bouche pour croquer dedans en riant faiblement. Mais je n'ai même pas le temps d'avaler ma bouchée qu'il se penche pour m'embrasser, je pose une main dans son cou pour le retenir un peu plus longtemps en lui rendant le baiser aussi amoureusement que possible. Un gémissement de contentement s'échappe de ma gorge et je souris ensuite en me remettant à ma place, avalant ma bouchée. « T'es un sacré gourmand, mh. » dis-je avec des yeux malicieux. Je sentais les regards brûler mon dos, des regards peut-être attendris, d'autres certainement dégoûtés. Mais je m'en fiche un peu, je n'en tiens pas compte. Ce soir, c'est notre soirée, et rien ne pourrait la gâcher, pas même des regards ou remarques désobligeantes.

Je prends une autre tapa et croque dedans avant de la tendre à James. « C'est trop bon, goûte ! » Celle-ci était à la tomate et recouverte de jambon cru, avec un filet d'huile d'olive. C'était excellent, il fallait le dire. J'étais plutôt content de mon choix au final. Ce restaurant était meilleur que je ne l'avais imaginé, et goûté la dernière fois. Là, j'étais réellement certain que nous allions passer une bonne soirée. Il y a seulement un petit truc qu'il faut que je fasse, mais ça sera un peu plus tard. Pour le moment, je préfère profiter du moment avec l'amour de ma vie, à manger des plats délicieux. Face à James, je laisse mes jambes se tendre sous la table pour que l'une d'elles attrape son pied, pour avoir un contact avec lui, en lui lançant un petit sourire enfantin. Il fallait toujours un petit contact entre lui et moi, peut-être pour conserver ces frissons qui s'emparent de tout mon être à chaque fois qu'il pose un doigt sur moi. Mon pied caresse sa cheville par-dessus son pantalon, tandis que je mange tranquillement en observant un peu ses réactions. Parce que je lui fais quand même un peu du pied.. Mais j'aimais provoquer chez lui ce genre de réactions, parce que d'habitude il ne montre pas ses émotions, mais ce soir, tout était différent. Et bon sang ce que ça me faisait du bien d'entendre tout ça, de ressentir tout ça, cette quiétude, être aussi serein, détendu. En sa compagnie, simplement. « Tu me rends heureux, mon amour. Tellement. Tu es le seul qui ai réussi à me rendre aussi heureux. L'unique homme avec qui je veux partager tout le restant de ma vie. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Une soirée magique

feat. James Anderson and Harley Fox
Cet endroit est divin, je pense revenir tantôt. Les apéritifs sont délicieux, l’ambiance est excellente, et le personnel est digne des étoilés. Mais le mieux, ce trouve en face de moi. L’homme le plus désireux de la soirée, le plus séduisant. Il me laisse sans voix, tant son attitude est adorable. J’imagine que la mienne l’est également puisque depuis bien longtemps je n’avais guère avoué cela face à face, yeux dans les yeux. Je voulais lui faire plaisir, lui faire comprendre que je l’aimais, que j’étais prêt à tout pour son propre bonheur, même de le faire passer avant le mien, ce qui est dans un sens normal à mon avis.  Je prends la bouchée qu’il me tend, et je savoure les aliments dans ma bouche, les saveurs s’éparpillent et j’avale après quelques mâches. Mais je sens bien vite son pied glisser le long de mon mollet, ça a le don d’éveiller une chose en moi, une chose des plus positifs, des plus primitif. Il me nargue, et il me provoque. Et il sait que j’aime ça, que je succombe aussitôt, sans aucun ménagement, qu’il ne doit même pas lever le petit doigt. Je fais tomber ma serviette, silencieux je me penche en avant ma phalange se faufile sous le drap blanchâtre qui recouvre la table, et j’empoigne son mollet que je caresse rigoureusement entre mes doigts. Je le palpe, je suis attentivement les contours de cette jambe. Avant de toute bonnement me reprendre et de m’installer comme il se doit face à notre entrée. D’ailleurs, je prends même la peine de lever les yeux au ciel, d’un air faussement exagéré. « Tu ne sais donc pas te contrôler mon tendre ? » Je prononce les mots petit à petit laissant rouler ma langue lors des besoins. Puis, je reprends quelques bouchées, en me surprenant d’avoir tout de même tout mangé, ainsi qu’avoir déguster avec un plaisir inhumain ces plats typiquement préparés. « Tout est bien allé ? » Une voix féminine m’extirpe de mes songes, et je secoue la tête comme si j’étais d’accord avec elle et même avec la voix dans ma tête qui pour une fois, est bien d’accord avec moi. « Oui, c’est divin. On peut passer aux plats ? » Elle soulève les assiettes, en nous contemplant, je peux lire en elle qu’elle est en admiration, elle est même attendrie, sa manière de se poster face à nous nous le montre parfaitement. « Je vais prendre de la lasagne maison, avec une salade et votre meilleur vin rouge. » Quoi de mieux que de boire un bon vin accompagné de mon plat favoris ? J’examine Harley qui dicte ces envies alors qu’elle s’échappe aussitôt pour aller préparer nos commandes. C’est aussi très rapide ici, ce qui est tout de même rare dans quelques restaurants. Reportant mon regard sur l’homme que j’aime, je glisse ma main sur la longueur de la nappe en empoignant sa phalange tout en liant nos doigts ensemble. Un sourire fondu sur les deux extrémités de mes chaires masculines.

« Et après le restaurant, où comptes-tu m’emmener ? » J’étire un coin de mes lèvres, mes traits se transforment, ils sont plus légers, moins durs. Et ils rejettent cette perversion qui peut se lire dans mes pupilles. Je n’ai pas envie de nous presser, je veux simplement savoir c’est quoi la prochaine destination. Et même s’il n’y en a pas je suis persuadé que de rentrer à la maison me réserverait quelques bonnes et agréables surprises. Mes doigts jouent nerveusement avec la paume de la sienne, je voyage entre ces doigts, sur leurs longueurs, mais aussi en allant sur le poignet qui était un endroit plus sensible. « Pour noël, tu as décidé d’où tu voulais aller ? Si tu veux aller à Paris, ou si tu veux qu’on passe les fêtes ensemble. » Je proposais cela, au risque de me faire engueuler. Mais je ne voulais pas qu’il pense que je veux le coller, même si c’est le cas et que bordel de merde, de me savoir seul sans lui, me fou les boules. Mais s’il veut passer ces fêtes avec ces parents, je ne pourrai pas lui en vouloir, surtout que son père ne m’aime pas, mais que ça mère a l’air de… M’aimer ? Non, je ne sais pas comment expliquer ça, je suis passable pour eux. Oh bordel, je fixe Harley. « Comment ils sont réagis à nos fiançailles ? » Je serre ça main, en le regardant longuement. Je ne veux pas qu’il pense à des choses, j’essayais juste de savoir, j’étais curieux de nature et puis c’était peut-être le lieu où nous pourrions parler de tout cela, j’aimais parler avec lui, qu’importe le sujet.


© charney for ilh
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)