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I believe I can fly. Lily

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La crainte de Paris, c’est qu’un jour Summer se réveille et se rende compte qu’elle n’avait plus envie de perdre du temps avec un pauvre type comme lui. C’est vrai, qui voudrait d’un mec dont le romantisme pesait aussi lourd qu’une plume, que ses tentatives pour l’être se révélait être bourrues et vulgaires car c’était ainsi qu’il s’exprimait. Le Dunster aurait tout donné pour être aussi éloquent qu’un gentleman mais il en était incapable. Malgré tous les efforts du monde. Pourtant, Summer l’aimait lui et pas un autre. A ce titre, il s’estimait être l’homme le plus chanceux de la planète. « Il est vrai et puis je crois que le plus important c’est qu’elle veuille m’épouser » dit-il avec une petite grimace comique. Le mariage n’était pas encore d’actualité. Ils avaient encore du temps devant eux mais Paris avait souhaité prouver son engagement dans cette relation car il savait que sa petite-amie craignait à chaque fois qu’il s’en aille. Elle ne le lui disait pas clairement mais c’était sa façon de se comporter par moment, les mots et expressions qu’elle employait. Bref. Ils étaient heureux comme au premier jour.

Heureux, il l’était également à cet instant précis alors qu’ils volaient depuis quelques minutes en compagnie de la jolie rouquine qui lui servait de copilote. Lily allait mieux et n’avait visiblement plus à craindre du futur. Il en était soulagé car elle comptait à ses yeux. « Je te promets, s’il nous arrive quelque chose, je te pends par les pieds petit chat noir » rigole-t-il même s’il ne voulait y croire. La chance, le Destin, il n’y croyait pas vraiment. Paris était un scientifique après tout, seuls les faits l’importaient réellement. « Mais vas-y, raconte-moi jusqu’où va ta poise… A ce rythme, tu devrais peut-être engager un ange gardien si c’est vraiment si terrible que tu ne le dis » la taquine-t-il avant de lui désigner l’île sur laquelle, ils allaient se poser histoire de se promener et de changer d’air. « C’est parce qu’il n’y a pas âme qui y vit. En fait cette île est surtout fréquentée par des étudiants et des scientifiques. Il y a bien un gardien à l’année mais il est en vacances. J’ai réussi à avoir une autorisation à condition que l’on ne dégrade rien et surtout qu’on y laisse aucun déchet pouvant rendre des études caduques » lui expliqua-t-il après lui avoir montré du doigt la maison du gardien. Une bâtisse rustique mais avec un petit confort tout de même. Paris survola encore quelques minutes l’endroit avant de se poser sur la piste d’atterrissage.


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C’était si étrange au fond, de savoir que Paris était déjà en voie de fonder une famille, d’avoir une femme, peut-être même d’autres enfants. Il était si jeune encore … Comme elle. Dans son souvenir, ils étaient de la même année, avaient le même âge. Et pourtant Lily se sentait aux antipodes de ce qu’il pouvait être. Elle n’avait pas d’enfant, ne savait d’ailleurs pas vraiment si elle en aurait un jour. Ses relations amoureuses se comptaient à peine sur les doigts d’une main, et la perspective d’un avenir auprès d’une entité en particulier lui donnait des vertiges. Son parcours à lui s’était fait avec une rapidité déroutante, et elle se sentait presque juvénile à ses côtés, à davantage se soucier de ce qu’il adviendrait dans sa journée en cours plutôt qu’à se demander ce qui se passerait demain, et quelles responsabilités elle devrait subir. Il avait l’air heureux. C’était l’essentiel. Surtout lorsqu’ils décollèrent enfin, et qu’elle comprit qu’au-delà d’un passe-temps comme un autre, voler était pour lui une véritable passion. Cela se lisait sur ses traits. Il irradiait littéralement. Et d’ailleurs, elle se surprit à l’observer avec une intensité délicate qui frôlait la mélancolie. Ce n’était pas une attirance soudaine pour lui, née de rien, qui la prenait alors qu’ils frôlaient des horizons inconnus. C’était surtout que parfois, quand elle le regardait, il lui rappelait quelqu’un d’autre. Surtout lorsqu’il souriait, comme maintenant. Il avait cette fossette caractéristique qu’elle avait déjà aperçue une fois ou deux chez cet autre homme de son existence. Mais établir un lien entre eux lui paraissait totalement impossible. Franchement, de quelle nature pourrait-il être ? A croire que les hommes, quoiqu’ils disent, finissent toujours par se ressembler un peu même si rien d’équivoque ne les relie les uns aux autres.

« Par les pieds ?! Quelle cruauté, tu n’oserais pas de toute façon, ça te condamnerais au mauvais œil ! » plaisanta-t-elle à son tour en lui offrant un sourire en demi-lune, espiègle, détournant ensuite son regard vers l’extérieur. Le paysage était grandiose, même à cette période de l’année où les arbres se flétrissaient à cause du froid. « Hmm … Si je te le disais, tu ne me croirais pas. » Si là, tout de suite, maintenant, de but en blanc, elle lui déballait qu’elle était capable de rameuter tout un bataillon de la mafia russe, la croirait-il ? Non, sans doutes pas. Mieux valait rester énigmatique. Évasive et concise à la fois. « Figure-toi que j’ai déjà un ange gardien, même s’il trouve que le terme d’« ange » n’est pas approprié. » elle se souvient de la mine de Lawrence lorsqu’elle l’a qualifié ainsi, ajoute alors, la mine pensive : « Le terme d’ombre protectrice serait sans doutes plus réaliste. »

Lily se penche, observe de loin les contours de cette petite île qui se dessine. « Il y a des études sur la faune et la flore peut-être, non ? » le questionne-t-elle encore, jusqu’à ce qu’ils amorcent la descente. Elle aimait moins la sensation d’atterrissage. Il y avait toujours cette crainte que ce soit brutal, ce chatouillement des entrailles qui se resserrent à l’idée que l’appareil heurte trop violemment le sol. « Promis on ne dégradera rien. Pas vrai ma belle ?! » en même temps elle gratifia la chienne à ses côtés de caresses sous les oreilles. Chose qui visiblement avait l’air de lui plaire plus que de raison.






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Oui, la vie de Paris avait décollé à une vitesse hallucinante en l’espace de quelques mois. Il était passé de cet homme qui couchait avec des femmes sans se soucier de leurs prénoms, de ce qu’il adviendrait du lendemain. Il vivait au jour le jour, se consacrant à ses chères études comme tout bon Dunster le fait.  Rien d’autre ne comptait à ses yeux. Les autres, il s’en foutait totalement car il n’avait jamais été du genre à se lier réellement. Summer avait tout balayé sur son passage, lui offrant une vie de couple stable, une envie de découvrir le monde, de s’ouvrir aux autres. Petit à petit, sa froideur s’était transformée en une attitude bourrue plus qu’autre chose. A présent, il était le père d’une petite fille adorable. Une parenté qui lui était tombée sur le coin de la gueule sans même qu’il ne le sache. Etrange comme l’histoire semblait se répéter d’une génération à une autre. Lawrence, son père biologique avait appris son existence ou plutôt la nature réelle de leur relation sur le tard. Comme lui avec Ashlynn. A présent, ce dernier était aux abonnés absents, laissant un fils plein de questions, plein de doutes. Etait-il vraiment son père ? Qu’attendre de cette relation ? Il essayait de ne pas y penser mais de temps en temps, quand il regardait sa fille jouer dans son parc, il ne pouvait s’empêcher de songer à son propre père.

« Au mauvais œil ?! Si tu me portes déjà la poisse, crois-moi, je serais plus à une catastrophe près donc ouais… je te pends par les pieds et je te laisse faire du saut à l’élastique accrochée à l’hélicoptère » rigole-t-il avant de la taquiner sur le fait qu’elle devrait peut-être engager un ange gardien pour lui sauver la mise de temps en temps. Paris ne croyait pas à ce genre de chose. Il était un scientifique alors tout ce qui n’était prouvé par la science, n’avait pas de crédit à ses yeux. Pourtant, cela ne l’empêchait pas de plaisanter sur la question. « Ombre protectrice ?... rassure moi, tu t’es pas entichée d’un psychopathe ? » s’inquiéta-t-il légèrement pour elle. Lily était adorable et il n’avait vraiment pas envie qu’un homme s’amuse avec ses sentiments. Ironique en sachant que c’était justement contre les mecs comme lui qu’il tentait de la mettre en garde !

« Yep c’est pour cela qu’on doit veiller à ne pas endommager leurs recherches » dit-il tandis qu’il amorçait la descente vers l’île où une petite piste d’atterrissage avait été créé. En même temps, mise à part par voie maritime ou aérienne, il n’y avait pas trente-six façons d’atteindre cette île. Finalement Paris se posa doucement sur le sol avant d’éteindre les moteurs et d’enlever son casque. « Allez les filles, on débarque ! » annonça-t-il avec un léger sourire avant de sortir de son siège pour ouvrir la porte coulissante, laissant la chienne s’échapper de l’appareil pour se dégourdir les pattes. Paris sauta à son tour avant de proposer sa main à Lily. « Besoin d’aide ? »

Spoiler:


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Un rire s’échappa des lèvres de la rouquine, à s’imaginer pendouillant derrière cet hélico selon le bon vouloir de ce cher Paris. La plaisanterie était plutôt tordante. Cela lui donnait presque envie de tenter le saut à l’élastique. Presque. Elle n’était pas certaine que cette activité-là soit la plus judicieuse à pratiquer avec ses poumons certes, tous neufs, mais encore fragiles. « Tu n’oserais pas ! » le défia-t-elle en haussant un sourcil espiègle. De temps en temps était un euphémisme concernant Lily. Parfois elle se demandait si la poisse ne lui collait pas à l’arrière train comme une seconde peau. Non mais, franchement, à son jeune âge, qui peut se vanter d’avoir assisté à plusieurs meurtres, d’avoir réussi à rameuter des sbires de la mafia russe depuis l’autre bout du globe, et surtout, d’avoir écopé d’un cercle familial exclusivement composé d’agents gouvernementaux. Non franchement, comme cartes de départ, elle aurait préféré quelque chose de plus simple. De plus banal. Ou peut-être que cette anormalité-là, presque marginale, lui plaisait au fond, sans qu’elle ne veuille totalement l’admettre. En même temps elle n’avait jamais connu autre chose. Un foyer sécurisant, père et mère sous un même toit, un équilibre « normal » … Ce que Paris semblait légitimement vouloir offrir à sa propre fille en somme, ce carcan apaisant que tout le monde ou presque désirait un peu même si la marginalité avait quelque chose de grisant parfois. « D’un psycho- ?… Non non, bien sûr que non, qu’est-ce que tu vas chercher ! » lui répondit-elle, interdite pendant quelques secondes. « Enticher ». Ce mot ne lui plaisait pas trop, il ne lui correspondait pas. Était-ce cela finalement, un simple entichement naïf de petite fille pour une entité qu’elle avait toujours admiré d’une certaine façon ? Lily avait du mal à accepter cette idée-là, elle la trouvait presque malsaine. Quant au « psychopathe » ? Non. Cela ne lui correspondait décidément pas du tout. « Je crois que, sans m’en rendre compte, j’ai toujours eu une certaine attirance pour les hommes qui ne sont a priori pas faits pour moi. » Sous-entendu, elle était souvent attirée par des entités assez sombres, à la limite de la dangerosité. Elle ne devait certainement pas être la première à tomber dans le panneau.

« J’veux bien, merci ! » lui répondit-elle en saisissant la main qu’il lui tendait pour ne pas perdre l’équilibre en descendant de l’engin. D’ailleurs, en ouvrant la porte, une sacrée bouffée d’air était venue leur fouetter le visage, faisant s’envoler ses cheveux dans tous les sens. « Le vent se lève ! » constata-t-elle sans réellement flairer un quelconque danger. Après tout, la météo annoncée avait été clémente depuis ce matin, il n’y avait aucune raison que cela change du tout au tout. Lily ajusta son sac à dos sur son épaule, gratifiant la chienne qui trainait un peu dans ses jambes d’une caresse en s’aventurant hors de la piste d’atterrissage de l’île. « Tu viens souvent dans le coin ? C’est vraiment beau. J’aurais dû amener mon appareil photo, c’est dommage. Tu seras obligé de me ramener un jour. »







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« Tu me mets à l’épreuve ? » rétorqua-t-il accompagné d’un petit rire car tout comme elle, il se l’imaginait en train de virevolter sous l’hélicoptère en train de lui hurler dessus. Pour la peine, il serait presque dessus de ne pas pouvoir assister à un tel tableau mais il n’était pas méchant et surtout, il n’avait pas envie que son ange gardien vienne à lui faire la tête au carré. D’ailleurs, il se demandait qui était cet homme qui lui faisait tourner la tête car Paris était loin d’être idiot, il avait compris qu’elle avait un petit faible pour lui. « Et il s’appelle comment cet ange gardien au fait ? Tu le connais depuis quand ? » lui demanda-t-il. Depuis qu’il était père, le Dunster était devenu un fervent défenseur de la cause féminine. Assez ironique quand on connaissait son passé de crevard avec les femmes mais que voulez-vous, il s’était trouvé une nouvelle croisade à mener. « Fais tout de même attention à toi. Je sais tu es une grande fille mais je le sens pas trop ton mec » grommela-t-il. Si seulement il savait qu’il était en train de tailler un costard à son propre père.. sûrement le discours changerait pour être plus du genre : mais tu peux pas te taper mon père bordel de merde. Nous en étions pas encore là après tout.

Paris termina par poser l’hélicoptère sur l’île. Le Dunster s’il s’écoutait, serait déjà en train de décoller tant il avait l’impression de ne pas avoir assez assouvi son envie de voler. De tout de manière, il passerait sa vie dans le ciel mais hélas, il ne pouvait pas se permettre un tel caprice. Lily l’avait rejoint sur la terre ferme et il hocha la tête. « Oui, ça se lève mais rien d’inquiétant » la rassure-t-il alors qu’ils s’éloignaient de l’appareil pour visiter un peu plus le restant de l’île. « Pas vraiment ! Le plus souvent, je me contente de la survoler car c’est rare qu’il n’y ait personne ici. Je ne sais pas comment fait le gardien pour rester H24 tout seul ici. Je péterai un câble à force, pas toi ? » lui demanda-t-il. « Attends, je crois que j’ai un appareil photo. Summer me donne des cours de temps en temps. Bon c’est un jetable et il reste genre une vingtaine de photo à faire mais ça peut, peut-être te dépanner » lui proposa-t-il en fouillant dans son sac à dos kaki.



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Les questions s’enchaînent, les questions l’assaillent. A quel moment a-t-il commencé à devenir trop curieux, et elle, trop négligente ? Dire qu’elle parlait peu de ce qu’elle ressentait était un euphémisme. Lily était une vraie tombe en général, intériorisant tout, préférant taire tout ce qui pourrait compromettre le joli sourire jovial derrière lequel elle se retranchait en permanence. Mais Paris était un ami. Un ami en qui elle avait confiance qui plus est. Et la confiance qu’elle lui vouait lui avait fait baisser la garde. Elle n’avait pas envie de s’étendre plus que ça sur ce fameux « ange gardien ». A quoi bon, de toute façon ? Paris ne le connaissait sans doute pas. Ce serait mettre une identité sur une entité illusoire qui ne lui rappellerait personne. Et puis autant l’admettre, le fait qu’il la questionne à ce sujet, avec cette lueur curieuse dans le regard, cela avait tendance à l’effrayer. A quoi pensait-il ? Que cet ange gardien mystérieux détenait bien plus de clefs qu’elle ne voulait bien l’admettre ? Non, c’était ridicule. Et puis de toute façon, même si c’était vrai, c’était voué à l’échec. Elle était assez clairvoyante à ce sujet pour s’en rendre compte. « Depuis que je suis petite. C’était … Un ami de mon père. » Elle n’en dit pas davantage, l’air distrait, éludant avec subtilité la question du prénom pour hausser un sourcil circonspect face à sa remarque. « Mon quoi ? Oh non, rien à voir avec ça, c’est juste un ami. Et puis, t’en fais pas, je ne suis pas aussi fragile que j’en ai l’air. » Tu t’enlises ma grande, tu t’enlises. Ses joues s’empourpraient presque, alors que l’atmosphère lui paraissait tout d’un coup oppressante. A croire qu’il valait mieux changer de sujet, maintenant … le paysage ! Quel beau paysage nous avions-là ! Sujet ô combien plus intéressant que ses attachements personnels envers le sexe opposé, n’êtes-vous pas d’accord ?

« C’est toi le pro’, je te fais confiance ! » lui répondit-elle en écho au sujet de la météo, glissant une mèche de ses cheveux rebelles derrière son oreille gauche. « La côte n’est pas très loin, et puis, il y a souvent du monde dans les parages. Au moins ça doit lui laisser le temps de méditer … Mais imagine, avant, les gardiens de phares. Ils pouvaient rester entièrement seuls, sans jamais recevoir une seule visite pendant des mois. Ça devait être l’horreur. Pour peu que tu aies de quoi ressasser en permanence, c’est un coup à se jeter contre les roches. » Elle secoua légèrement la tête, rien qu’à cette idée-là. Cela lui donnait presque des frissons. Frissons et effroi qui disparurent sitôt qu’il évoqua son appareil photo. « Oh mais c’est génial ça ! On va devoir économiser la pellicule, et vraiment réfléchir avant d’appuyer sur le déclencheur. Ça n’a pas le même charme le numérique. Tu peux prendre des dizaines de clichés en quelques secondes, tu es moins forcé de réfléchir à ce que tu vas prendre ou non. » Elle jeta un coup d’œil au jetable en question. Il disposait même de la petite molette à tourner pour remonter la pellicule. Vraiment génial. Ça lui rappelait son enfance. « Alors comme ça Summer fait de la photo ? Et toi, c'est un domaine qui t"intéresse du coup ? »





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Il était plus âgé qu’elle donc si c’était un ami de son père. Elle ne s’était quand même pas entiché d’un vieux schnock ?! « Et il n’a toujours pas de prénom ? » insistait-il. Bon, ce n’était pas son rôle, il n’était pas le frangin de Lily mais il voulait pas qu’elle se lance dans n’importe quoi maintenant qu’elle était soignée. Il pouvait comprendre qu’elle ne veuille pas entendre ses recommandations mais tant pis pour elle, il était du genre à être très lourd quand il le voulait. « Je sais que tu n’es pas aussi fragile Lily mais… je tiens simplement à toi et je veux pas que tu te précipites dans la gueule d’un vieux pervers » soupira-t-il. Dire que s’il savait l’identité de ce fameux pervers, Paris serait très certainement le premier à ne plus vouloir en parler tellement il serait gêné de découvrir son père sous un angle un peu trop romantique. C’est vrai, Lawrence l’avait habitué à beaucoup de choses sauf à avoir des sentiments amoureux. En même temps, il ne le connaissait absolument pas. Il ne savait même pas où il se trouvait actuellement. La seule chose qu’il savait, c’était qu’il était son père. Un peu maigre hein ?!

« J’avoue que je leur tire mon chapeau mais en même temps, ça devait être génial de pouvoir se couper du monde car quand on connait la connerie de certains, vaut mieux être seul qu’accompagné dans la vie. Après c’est vrai qu’il vaut mieux avoir un bon mental sinon ouais c’est la merde » grimace-t-il. Il était tout de même content de pouvoir enlever son regret dû au manque d’appareil photo. « Je vois que tu es une mordue de photo comme Summer. Tu t’entendrais à merveille avec elle tiens » la taquine-t-il tandis qu’ils marchaient côte à côte sur un sentier de randonnée. « Ouep, elle adore ça. Je ne te raconte pas le nombre de bouquins traitant de photographie qu’elle entasse dans notre chambre… Perso, c’est pas vraiment mon truc mais j’apprécie de la prendre en photo avec la petite. En dehors de ça, c’est pas automatique » répondit-il avant de siffler la chienne qui s’éloignait un peu trop à son goût. « Au fait… je te l’ai pas dit mais j’ai retrouvé mon père biologique il y a peu »



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C’est qu’il insistait en plus, le bougre ! Elle avait tendance à oublier à quel point ce cher Paris pouvait se montrer tenace quand il en avait envie. Mais manque de chance pour lui, elle l’était aussi. Peut-être même davantage, petite teigne qu’elle pouvait être parfois lorsqu’elle était de bonne humeur. Quoiqu’il en soit, elle n’avait pas l’intention de lui décliner son identité. Déjà parce que ce serait mettre une matérialité sur une histoire dont elle ne détenait pas encore les clefs, et également parce que Paris le connaissait peut-être. Du temps où Lawrence avait fait de l’infiltration au sein de l’université, dans la même confrérie que Paris qui plus est si ses souvenirs étaient bons, peut-être qu’ils avaient eu l’occasion de se croiser. Elle ne voulait pas se heurter à ses jugements, et visiblement, à ses raccourcis un peu trop directs. Ce n’était pas parce qu’elle avait de l’admiration pour lui, et une affection non conventionnelle, que forcément ils vivaient une idylle étrange. Quelle idée. De toute façon c’était incongru, voire improbable. Il ne la regarderait jamais de cette façon-là, elle était trop jeune. Et lui trop … Bref. « Promis, si un jour je tombe sur un gros pervers dégoûtant, tu seras le premier à le savoir. » répondit-elle sur un petit ton bougon, et plaisantin à la fois, afin de détendre l’atmosphère, et de ne plus avoir l’impression que la grande inquisition état entrain de la charcuter pour obtenir des aveux. Voilà pourquoi elle parlait rarement de sa vie privée. Ou de ce qu’elle pouvait ressentir en général. Cela entraînait toujours de sacrées complications.

« Enfin de là à être seul pendant quelques jours, ou semaines, et seul durant des mois entiers … cela doit créer un vide à l’intérieur quand même. » elle se frotta le menton, puis la tempe avec un air concentré, s’imaginant devoir vivre seule au-dessus des vagues pendant des mois. Elle ne pourrait pas. Elle finirait par déraisonner. « Mordue je ne sais pas, mais j’aime bien ça oui. Particulièrement l’argentique. » Plus il lui parlait de Summer, plus elle se disait qu’il serait bien qu’elle la rencontre enfin, afin de mettre un visage sur tous les compliments qu’il en faisait, et sur toutes les informations qu’elle connaissait déjà à son sujet sans même lui avoir parler. « Je vois. Au moins tu aimes immortaliser des souvenirs grâce à la photo, et ça, c’est l’essentiel ! » Quant à sa dernière remarque, ses lèvres se fendirent en une expression de surprise. « C’est vrai ?! Mais c’est génial ! Comment l’as-tu retrouvé ? C’est lui qui est revenu vers toi ou l’inverse ? » s’enquit-elle, vraiment ravie pour lui. Elle aussi elle avait retrouvé sa mère biologique il y a peu de temps, alors qu’elle ne l’avait pas revue depuis plus de vingt ans. Cela lui avait fait une sacrée impression. « Et ça va, ce n’était pas trop dur au début ? J’ai retrouvé ma mère aussi il y a quelques semaines. Ça m’a fait très bizarre comme sensation au départ. Comme si je devais tout apprendre d’une étrangère, alors que c’est ma mère, au fond. »





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Même si Paris était toujours très curieux par rapport à ce fameux ange-gardien, il n’était pas con pour autant : Lily n’avait aucune intention de se livrer sur le sujet. Bah, elle était assez grande pour savoir ce qu’elle faisait se sermonna-t-il. Ce n’était d’ailleurs pas dans son habitude d’être aussi insistant auprès de ses amis. D’ordinaire, Paris adoptait la règle : chacun sa merde. Il n’aimait pas quand on le poursuivait sur sa propre vie privée alors il n’allait pas commencer à le faire subir à son amie. « ça marche ! » répondit-il à son tour avec un petit sourire. C’était sa manière de lui dire : ne t’inquiète pas, je ne te casserai pas les couilles plus longtemps avec la question. Toutefois, il restait inquiet car c’était dans sa nature de vouloir protéger ses proches -heureusement qu’ils se comptaient sur les doigts d’une seule main sinon il ne serait pas dans la merde.

« Ouais mais ça peut-être sympa. Il y a une époque, je crois que je n’aurais pas dit non pour ce genre de boulot » avoua-t-il. Paris avait connu une très longue période de colère et de haine. Il n’arrivait à supporter personne, trouvant toujours un moyen pour se fritter avec les gens, pour déclencher des bagarres. S’éloigner de tout et de tout le monde aurait pu être bénéfique pour lui. Qui sait s’il aurait moins déconné en s’exilant ? Avec des si, on pourrait refaire le monde et Paris, avait fini par se calmer surtout au contact de Summer. L’étudiant aimait beaucoup parler de sa fiancée, elle était la plus belle chose qui lui soit arrivé en dehors d’Ashlynn. Il aimait tellement cette femme que chaque jour, il craignait de la perdre. « Ouais, je trouve ça sympa de garder des souvenirs mais la plus douée, ça reste Summer. Je pense que vous pourriez bien vous entendre. Je sais qu’elle aime bien faire des photos avec son meilleur ami, c’est leur truc à eux » rétorqua-t-il en haussant les épaules. Personnellement les techniques des photographes, les types d’appareil ou de photos, cela le dépassait. Il respectait la passion de Summer, Lily et Bonaventure mais lui, ce n’était vraiment pas son truc en dehors des rares photos qu’il faisait avec son smartphone. Paris n’était pas très réseaux sociaux non plus comme Instagram, snapchat etc.

« Totalement par hasard. En fait, d’après ce que j’ai compris, il ignorait tout de mon existence. C’est en voyant une photo de ma mère dans l’appartement qu’il a tilté. Il faut croire que le monde est vraiment petit » dit-il sans trop entrer dans les détails. Ce n’est pas qu’il ne voulait pas en parler mais il ne savait surtout pas quoi dire : Lawrence apparaissait et disparaissait dans sa vie et le Dunster ne savait pas trop à quoi s’en tenir dans ce lien de parenté. « C’est exactement ça… je ne connais rien de sa vie juste que c’est mon père. C’est space comme histoire surtout qu’à peine j’ai su qu’il était mon père qu’il a disparu. Je ne sais même pas si je vais le revoir… Et toi ? Tu as retrouvé ta mère ? C’est génial ! Vous en êtes où ? » lui demanda-t-il ravi pour elle. Décidément, les bonnes nouvelles tombaient pour Lily tout comme le vent commençait à souffler bien trop fort. Haagen se mit à aboyer et faire des aller-retour vers eux, le museau pointé vers le ciel. « C’est la première fois que je la vois s’agiter autant » dit-il en fronçant les sourcils.



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