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I believe I can fly. Lily

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La journée s’annonçait superbe, un temps idéal pour grimper sur sa moto, direction l’aérodrome où l’attendait l’hélicoptère qu’il avait loué pour l’occasion. Paris volait depuis ses vingt-et-un an. Il se rappelait exactement du nombre de combat en cage qu’il avait dû endurer pour pouvoir se payer à la fois sa licence mais également tous ses cours de vol. Il en avait sué mais cela avait valu tous ces sacrifices, toute cette violence et douleur. Le Dunster adorait voler, il se sentait comme dans son élément dès que ses pieds ne touchaient plus le sol. Il ne pourrait réellement décrire les émotions qui le gagnaient dès que le manche de l’hélico commençait à légèrement vibrer dans le creux de sa main. Cette passion était tout de même coûteuse, il ne pouvait pas nier cette évidence mais pour rien au monde, il y renoncerait. C’était certainement, en dehors du jardinage et du bricolage, la seule chose qu’il faisait en douceur. D’ordinaire, il aimait l’adrénaline, la violence, le besoin de se surpasser. Or, quand il était dans les airs, il aimait prendre son temps, il aimait parcourir de ses yeux le vaste horizon qui se présentait à lui comme pour lui dire qu’il était libre. Totalement libre. Ces derniers temps s’était limite devenu un besoin vital de prendre le large, de grimper dans le ciel bleu et pour cela, il avait la personne idéale à ses côtés : Lilly. On aurait pu s’attendre à ce qu’il demande à sa fiancée Summer de l’accompagner mais cette dernière était encore dans le secret absolu. Paris s’était toujours juré de lui montrer ses compétences de pilote pour une occasion précise et ce moment n’était pas encore venu.

Alors, il avait tout simplement argué qu’il devait s’absenter pour la journée afin de retrouver une vieille amie. Haagen avait tellement hurlé à son départ qu’il n’avait pas pu s’empêcher de retourner à leur appartement pour l’amener avec lui. Ce n’était pas la première fois qu’il volerait avec elle donc il ne s’inquiétait pas vraiment. « Et voilà ma belle ! » dit-il avec un grand sourire à cette dernière pour mieux lui ôter les lunettes de protection qu’il lui avait mise pour ne pas abimer ses yeux à cause du vent. La chienne sauta de la moto et il la suivit bien vite pour aller signer les documents de la location et surtout faire une inspection minutieuse de l’appareil. Lily ne devrait plus tarder non plus à le rejoindre sur la piste de l’aérodrome songea-t-il en jetant un coup d’œil à sa montre.

@Lily-Rose S. Hopkins



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Le dernier carton vide balancé à la benne, les poings sur les hanches et les joues rosies par l’effort, Lily appréciait avec un sourire de contentement le joyeux bordel étalé sur le sol de son nouvel appartement. L’emménagement c’était bien passé, mais elle avait encore pas mal de travail à faire : trier, ranger, nettoyer un peu aussi. Elle avait depuis des années accumulées un tel désordre et avait tant cette manie de vouloir tout conservé, qu’il lui était difficile aujourd’hui de faire un choix entre ce qu’elle devait garder, et ce qu’il fallait jeter. Les yeux rivés sur une vieille toile qu’elle avait réalisée étant plus jeune, elle ne put se résoudre à la vouer à la destruction, persuadée que regarder d’ici quelques années sont ancien travail serait constructif pour elle. Désespérée de son propre comportement qui au final, n’aidait pas à mettre de l’ordre dans ce joyeux bordel, elle avait été enchantée de pouvoir de se dérober à ses tâches quotidiennes du moment pour rejoindre Paris.

Fut un temps où ils s’étaient pas mal côtoyés tous les deux, au détour de livres de russe et de prononciations maladroites.  C’était un garçon charmant, au tempérament qui lui convenait bien. Elle lui avait toujours été reconnaissante de ne pas la regarder avec pitié et compassion, voire inquiétude, du temps où elle se promenait constamment avec une bouteille d’oxygène dans son sillage. Lily avait parfois du mal à se faire à l’idée que ce temps, si proche pourtant, était à présent révolu. Quoiqu’il en soit, après avoir pris une douche rapide destinée à ôter poussières et particules de peintures séchées qui s’étaient accumulées ici et là sur ses bras, ses mains, et surtout dans sa tignasse rousse, la jeune femme avait balancé son petit sac à dos en cuir sur son épaule, faisant vrombir sa voiture pour rejoindre Paris sur leur lieu de rendez-vous plutôt … Singulier. La piste de vol. C’était avec Paris qu’elle avait pu voler pour la première fois, appréciant cette sensation sans pareille lorsqu’ils quittaient enfin le sol. Cela lui donnait souvent envie d’apprendre à piloter par elle-même. Mais jusqu’alors, privée de perspectives d’avenir, elle s’était toujours dit ne pas avoir le temps de s’y consacrer. Désormais, les choses étaient différentes. Elle allait pouvoir prendre le temps, et ça, cela n’avait pas de prix à ses yeux.

« Coooucouu ! » avait-elle lâché avec entrain en levant un bras vers le ciel pour saluer son ami qu’elle apercevait au loin. Avant de voir un point courir vers elle, une sorte de boule de poils. Quelques instants après elle se retrouvait gratifiée d’une bonne grosse léchouille. Manquant de chanceler en arrière, elle caressa l’animal en riant, se demandant comment autant d’énergie pouvait se concentrer dans un si petit corps. « Mah oui tu es belle. » continua-t-elle en lui grattouillant derrière les oreilles. Habituellement, elle avait un peu de mal avec les chiens, préférant les chats qui l’impressionnaient moins malgré leurs airs parfois hautains et dédaigneux envers le genre humain. Mais celle de Paris était bien élevée, et n’était pas de ces animaux auxquels on crie après constamment. Et puis, elle trouvait étonnant la façon dont elle le suivait partout dans son sillage, comme une facette de son ombre. Époussetant finalement son jean, arrivée à hauteur de son ami, elle se hissa finalement sur la pointe des pieds pour le prendre dans ses bras et lui faire la bise. « Aaah,  vous m’avez manqué tous les deux. » fit-elle dans un soupire joyeux, plus contente que jamais depuis son opération de retrouver les gens qu’elle aimait. Depuis quelques temps, Lily irradiait littéralement. Comme un second souffle. Raison aussi de son comportement un peu tactile elle qui était autrefois beaucoup plus sur la réserve. « Comment tu vas ? Et ta petite famille ? » S’enquit-elle avec impatience, le sourire aux lèvres.







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Cela faisait un moment qu’il n’avait pas vu Lily et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle semblait totalement métamorphosée comme si un énorme poids lui avait été enlevé des épaules. Oui, il y avait quelque chose de changé en elle mais il n’arrivait pas à mettre la main dessus. Paris avait beau être intelligent, avoir un QI bien au-dessus de la moyenne, certaines choses, les plus évidentes, ne lui sautaient pas au nez. En fait, c’était même plutôt le contraire. Le jeune homme avait tendance à rater l’essentiel, à ne pas voir certains détails car trop focalisé sur les faits, les équations, à raisonner tout simplement comme un scientifique. Les émotions, les relations humaines, ce n’était pas son point fort. C’était limite à se demander comment Summer faisait pour supporter de vivre avec lui au quotidien. La réponse tenait peut-être dans le fait qu’il faisait tous les efforts de la terre pour pallier ses faiblesses, son manque de tact, de romantisme. Il ne savait plus combien de bouquins et autres magazines féminins, il avait lu pour trouver des pistes, un mode d’emploi pour ce nouveau pan de sa vie. Le Dunster savait coucher avec une femme, la conduire au paroxysme du plaisir mais il ignorait comment être un petit ami. Summer était en quelque sorte sa première fois.

« Toi aussi tu m’as manqué ! » lui dit-il avec sincérité. « Je vais… la famille va bien mais toi… J’ai limite même pas besoin de te poser la question, tu sembles vraiment heureuse. Qu’est-ce qui t’arrive ? Non pas que ça me dérange hein mais je sais pas, ça m’intrigue » dit-il tout simplement. Paris n’avait pas osé parler de ses problèmes avec Lily. Comment pouvait-il lui dire qu’il avait trouvé son père biologique mais que ce dernier était un espion ou un truc dans ce genre, qu’il avait disparu de la surface de la terre sans plus d’explication après avoir flingué deux types pour le protéger ?! Le pire, c’est qu’elle avait peut-être les réponses à ses questions car il lui avait parlé d’elle, rapidement. « Oh Ashlynn marche à présent. Elle se casse encore la figure de temps en temps mais elle marche toute seule. Je ne te raconte pas les cheveux blancs que je me paie maintenant. J’ai peur qu’elle se cogne partout que je me trimballe un tube d’arnica dans la poche pour prévenir des bleus » rigole-t-il en partageant cette petite anecdote.

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« Ce qui m‘arrive ? Rien de spécial. Je te laisse deviner, toi qui es si fin observateur. » se permet-elle de le taquiner alors que ses lèvres se fendent d’un sourire mutin adorable. Ah Paris … Fin, subtile, intelligent comme tout, qui avait parfois du mal à effleurer l’évidence. Peut-être que se teindre ne blonde platine lui aurait davantage sauté aux yeux. Quoique le fait de ne plus avoir ces fichus tuyaux accrochés aux narines, et cette bouteille d’oxygène à bout de bras lui semblait flagrant. Elle haussa les épaules, n’insista pas. De toute façon, elle était venue pour le voir lui, pour passer du temps avec un ami qui lui était cher, et non pour qu’ils se morfondent (ou s’enchantent du coup), de son sort bienheureux. « Rien de transcendant, je suis en forme c’est tout ! Ça me fait plaisir de pouvoir voler avec toi une nouvelle fois, la dernière fois, j’avais trouvé ça génial ! » S’enthousiasma-t-elle en grattouillant la chienne derrière les oreilles. L’animal ne boudant pas son plaisir en la gratifiant d’une bonne léchouille sur le bras qui la fit grimacer de dégoût, et d’amusement mêlés. « L’arnica, cette arme imparable ! » Elle arrive sans peine à l’imaginer fureter le sol, les deux mains prévenantes derrière le petit bout de chou qui s’aventure, crapahute partout, et ne demande qu’à échapper à la vigilance de ses parents toujours aux aguets. Les joies de la vie de parents sans doute. Une chose qui pour Lily était à la fois abstraite et terrifiante, tant elle se sentait loin de ce quotidien à deux qui permet d’entrevoir la construction d’une famille. Elle avait le même âge que Paris pourtant, ils étaient si jeunes, avec des parcours si différents … Comme quoi, chacun emprunte des routes bien mystérieuses. « Et ta petite femme, comment va-t-elle ? » continue-t-elle de s’enquérir avec toujours autant d’intérêt. Elle ne connaissait pas Summer. N’avait jamais eu, tout du moins pour l’instant, l’occasion de la rencontrer. Mais elle estimait devoir s’enquérir à son sujet aussi. Après tout, avec Paris, et leur petite fille, ils formaient à eux trois une entité à part à présent. « Il faudrait que tu me la présentes quand même. Que je puisse enfin mettre un visage sur tout ce que tu peux en dire. » Elle se gratte le menton en y songeant, finit par se redresser et délaisser un peu l’animal qui s’en retourne à son maître, dont elle observa les traits avec attention. Il avait l’air un peu contrarié malgré tout, mais elle n’osait pas insister pour l’instant. Plus tard peut-être. « On y va ? J’ai hâte ! Tu veux qu’on aille dans quel coin cette fois-ci ? »



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Fin observateur, c’était vite dit. Paris comme tout à chacun pouvait déceler chez ses amis des changement d’humeur mais vous pourriez changer de teinture de cheveux ou même carrément de coiffure, il n’y ferait sûrement pas attention. La seule exception, c’était Summer. Le Dunster passait son temps à regarder sa petite-amie, à se dire quelle chance il avait d’être avec une femme pareille. En dehors de cela, il ne fallait pas trop lui en demander MAIS un détail le frappa : Lily n’avait plus d’aide pour respirer. Comment ce détail aussi gros avait-il pu ne pas lui sauter à la gueule ?! Il devait vraiment être complétement à l’Ouest ou dans le ciel pour ne pas le remarquer plus tôt. « Hey attends, elle est où ton oxygène ? » lui demanda-t-il sans trop en demander plus même s’il en mourrait d’envie. Etait-elle guérie ? ou était-ce simplement une bonne passe en ce moment pour elle ? Il espérait vraiment qu’il s’agisse de la première solution car elle méritait de pouvoir reprendre une vie normale, de goûter aux joies de la jeunesse. Paris lui, avait tendance à s’en priver ces derniers temps faute d’argent mais surtout à cause (ou grâce) la présence de sa fille dans sa vie. Ashlynn mettait du bonheur dans son quotidien et il adorait la voir grandir même s’il se faisait des cheveux blancs en la voyant se faire mal ou manquer de peu une grosse gamelle. « Ouais mais j’ai hâte qu’elle tienne vraiment bien sur ses jambes car dès que je la vois près de la table, j’ai qu’une trouille, c’est qu’elle s’ouvre le crâne en tombant. Du coup, pour le moment, la table basse est en mode « absente » car on la recouvre d’une épaisse couverture » lui expliqua-t-il. Astuces de fauchés pour adapter les meubles pour pas cher. De tout de manière, c’était provisoire.

« Elle va bien. Elle a changé de cursus alors c’est un peu la galère pour reprendre ses marques mais là, elle est en stage et tout se passe bien. Elle s’éclate et c’est le principal » répondit-il au sujet de sa belle. Lui avait-il dit qu’ils étaient fiancés ? « Et je dois t’annoncer une nouvelle : j’ai sauté le pas ! Je l’ai demandé en mariage » avoua-t-il. Bon, la demande n’avait pas été romantique, ça avait été même tout le contraire. Cependant, Summer avait dit oui et pour lui, c’était le principal. « On parle pas vraiment mariage car c’est encore tôt mais j’avais envie de lui montrer que je m’engageais avec elle » poursuivit-il. L’engagement, il l’avait toujours fui avant sa jolie blonde. « Mais t’inquiète, je vous présenterai… sinon pour te répondre, y a une petite île à une grosse demi-heure de vol. Je me dis que ça pourrait être sympa de la visiter »



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Ravie qu’il ait enfin remarqué le changement de taille qui s’était opéré chez elle, elle lui offrit un sourire enchanté, rayonnant visiblement d’être enfin débarrassée de ce fardeau qu’elle devait jusqu’alors traîner au quotidien. « Envolée ! A présent je peux renifler à foison l’air qui nous entoure sans que ces maudits fils ne m’entravent les narines ! » marmonna-t-elle avec humour, furetant l’air autour d’elle pour mimer ce qu’elle était en train de raconter. Contente de l’avoir informé de ce changement radical dans son existence, Lily ne s’était pourtant pas attardée sur les détails. Discrète à ce sujet, mal à l’aise aussi dans une certaine mesure, elle ne se voyait pas lui expliquer de but en blanc qu’elle s’était faite agressée par un duo mafieux, le résultat de l’agression l’ayant conduite à l’hôpital, dans un état déplorable, où un « bienfaiteur anonyme » (qu’elle savait désormais être ce cher Lawrie) lui avait permis d’obtenir une greffe plus rapidement que prévu. Non. Mieux valait ne pas s’étendre sur les détails. C’était mieux ainsi pour l’instant. « Hmm, si tu veux je pourrais te fabriquer des coins de meubles en caoutchouc.  C’est pas bien compliqué à faire, ça se colle que les coins anguleux, et ça évite que les petites caïds s’ouvrent le crâne en tombant. Et c’est plus esthétique qu’une couverture. » Proposa-t-elle en riant, imaginant d’ores et déjà l’allure de son salon, dont tous les meubles aux coins pointus seraient recouverts de draps, coussins, et autres objets moelleux susceptibles d’amortir une chute. « C’est vrai ? » murmura t-elle suite à son annonce, les yeux ronds et pétillants. Elle était vraiment heureuse pour lui, de voir que leurs perspectives de couple grandissaient, et qu’ils commençaient notamment à se faire des promesses pour l’avenir. « Félicitations, je suis très heureuse pour toi ! C’est une belle promesse que tu lui as faite là, elle devait être toute émue, non ? Et toi, tout tremblant à l’idée de faire ta demande ? » Et voilà qu’il avait heurté sa petite fibre romantique, elle était déjà curieuse de savoir comment il s’y était pris. « Parfait, allons-y ! Je te suis, c’est toi le pilote après tout ! » Déjà prête à le suivre, il faisait pour l’instant un temps digne d’une fin d’été. De quoi passer une bonne journée sans encombres et sans nuages à l’horizon.


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L’absence de sa bouteille d’oxygène le frappa comme un uppercut en pleine poire. C’était fou, comment avait-il pu ne pas voir ce détail ? Bon, il est vrai que Paris avait fait abstraction de la maladie de Lilly pour simplement la voir pour ce qu’elle était : une nana extra. « Putain, tu peux pas savoir combien je suis content pour toi… mais c’est définitif ? Qu’est-ce qui s’est passé ? » voulut-il savoir avant de se rétracter. « Excuse, tu as peut-être pas envie de parler de ça et moi comme un con, je te mitraille de questions » Par moment je m’occupe vraiment pas de ce que je devrais… Désolé »[/color] s’excusa-t-il. Pour sa défense, il s’était laissé emporter par sa joie de la savoir débarrasser de son fardeau car il avait très bien compris qu’elle le trainait comme une croix trop lourde pour ses épaules. A la place, il préféra changer de sujet et parler de sa fille sentant que Lilly ne voulait pas s’attarder de trop sur les détails. « Je dirais jamais non pour plus de sécurité alors si tu as envie de t’amuser moi je suis preneur » rétorqua-t-il aussitôt avec un grand sourire. Il est vrai que ce serait bien plus esthétique qu’une couverture. L’idée était bonne et il se demandait bien pourquoi, ils n’y avaient pas songé tous les deux. Sûrement le manque de recul vis-à-vis de la situation.

En parlant de couple, il lui annonça ses fiançailles avec Summer et sa réaction le ravit autant qu’elle le fit rire. « Je préfère te laisser dans tes illusions romantiques plutôt que de passer pour un gros pervers » avoua-t-il avec un petit rire en secouant la tête. Il valait mieux qu’il garde des airs de prince charmant. « Allez en avant » s’exclama-t-il avant de se tourner vers elle. « Besoin d’aide pour grimper m’zelle ? » lui demanda-t-il. Une fois la miss installée avec (ou sans) aide, Paris contourna l’appareil pour se mettre à la place du pilote. Les hélices ne mirent pas longtemps à tournoyer et l’hélicoptère commença doucement à s’élever dans le ciel. « Cela m’avait manqué de ne plus voler et je suis d’autant plus content en sachant que tu es ma co-pilote… alors qu’est-ce que tu penses de la vue ? »



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Un sourire éclaira ses traits de le voir si enthousiaste. Et le naturel désarmant de sa réaction ne fit que l’accentuer, alors qu’elle hésitait pourtant dans la tournure à donner à sa réponse. Faire preuve d’une franchise absolue n’était évidemment pas envisageable, mais elle n’imaginait pas non plus lui mentir. Aussi trouva-t-elle un compromis qui lui semblait correct, en lui répondant d’une même voix : « Normalement oui, définitif. Sauf si mon corps finit par rejeter le greffon … Mais a priori pour l’instant tout va bien. Il s’y habitue doucement, semble s’en accommoder. Je ne vais pas le contrarier. » Elle s’interrompt un instant, pose le pour et le contre de ce qu’elle peut lui dire, et parallèlement de ce qu’elle doit absolument taire, puis reprend : « Pendant le Summer Camp, il y a eu un petit … Un petit incident disons. Je suis … Je suis tombée sur la cage thoracique, je me suis brisée quelques côtes et … ça a perforé un poumon. A partir de là tout est allé très vite … Sans mentir, je vais t’avouer que je ne me souviens pas de tout. » Lily haussa les épaules, se frottant le front en ayant l’air songeuse. Elle ne pouvait décemment pas lui en vouloir de s’interroger, elle-même le bombardant de questions sur son quotidien depuis qu’ils étaient arrivés. C’était ce que les amis faisaient entre eux non ? S’enquérir de la vie de l’autre ? « Fais-moi confiance, je vais te bidouiller quelque chose avec trois fois rien, tu n’y verras que du feu ! » Elle joint son pouce et son index ensemble, lève sa main légèrement en l’air, semble déjà réfléchir à l’endroit où elle pourra trouver des morceaux de silicones pour créer ces fameux coins de meubles. Mais très vite, son regard le scrute, ses lèvres se pincent pour réprimer un sourire indigné. « Comment ça un « gros pervers » ? Me dis pas que … Tu lui as demandé sa main dans une boîte de strip tease ?! Non non … Le pire, ça aurait été que tu lui demandes dans un fast food dégoûtant, entre deux frites dégoulinantes de gras. » Elle mime dans un geste presque théâtrale la texture dégoulinante d’une frite dans l’huile, prend un instant une mine dégoûtée en espérant ne pas avoir mis les deux pieds dans le plats, préfère finalement à ses pensées fleurs bleues plutôt que de poursuivre les hypothèses farfelues sur cette mystérieuse demande.

« Non c’est bon, j’y suis … Presque. » Lily se hisse le plus adroitement possible (c’est-à-dire, moyennant ses deux pieds gauches) à bord de l’appareil, parvient finalement à s’échouer sur le siège du copilote. Un soupire de contentement s’égare contre ses lèvres. Les gestes mécaniques s’enchaînent : elle met le casque sur ses oreilles, boucle sa ceinture, jette un œil sur Paris qui maîtrise mieux tous les rouages de cet engin. « C’est magnifique ! On a de la chance, il fait beau pour l’instant ! Mais je crois que d’ici la fin de journée ils ont annoncé que ça allait se gâter. » l’informa-t-elle en haussant le ton pour que sa voix surpasse le bruit des hélices et du moteur tout juste mis en route.



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Paris était heureux de voir que la vie de son amie avait pris une tournure inattendue mais salutaire. « Impossible qu’il s’attache pas à toi » dit-il avec un petit clin d’œil. Le Dunster n’était pas croyant et n’avait donc pas l’habitude de prier mais si un Dieu existait réellement, il espérait qu’il continuerait à veiller sur cette demoiselle. C’est tout con mais il tenait réellement à elle bien qu’ils ne passaient pas non plus beaucoup de temps ensemble. Lily et lui se voyaient quand ils en ressentaient le besoin et cela suffisait à combler le géant qu’il était. « Je suis heureux pour toi… sincèrement ! » tint-il à lui faire savoir sans la relancer car il se doutait bien que c’était un passé dont elle voudrait rapidement tourner la page.

A la place, il lui parla de sa demande en mariage et sa réaction le fit rire. « Je sais pas si j’ai fait pire ou non… Disons que je l’ai demandé en mariage dans une pièce poussiéreuse du tribunal après avoir comment dire… assouvi une pulsion sexuelle pour calmer mon anxiété » grimaça-t-il, ne se cachant pas. Paris se fichait bien qu’on le juge pour la simple et unique raison que la principale intéressée à savoir Summer, n’avait rien trouvé à redire ni sur son comportement ni sur la demande en mariage. Elle le connaissait et l’acceptait pour ce qu’il était avec ses failles et ses forces. Sa fiancée savait particulièrement que lorsqu’il stressait, il avait tendance à se montrer violent ou alors, à plonger tête baissée dans le sexe pour calmer ses ardeurs. « Le pire, c’est que j’avais prévu de lui demander le soir même mais… j’ai craqué et je lui ai demandé comme ça » poursuivit-il en cachant le fait que dans la folie furieuse de l’instant coquin, il en avait paumé la bague. « Enfin rien de romantique ! » hausse-t-il les épaules.

Les deux amis prennent place sur leurs sièges respectifs et Paris allume les moteurs après s’être attaché et demandé l’autorisation pour décoller. « Ouais mais on sera largement rentré ! Ils prévoient que ça se gâte qu’en début de soirée donc on a le temps » lui dit-il. Le vol en lui-même se passa magnifiquement, les deux pouvant savourer le simple fait de voler haut dans le ciel. « Tiens regarde, c’est cette île » dit-il en lui indiquant une grande masse boisée. « Il y a un terrain de l’autre côté pour pouvoir atterrir » signale-t-il.


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De là à dire qu’un Dieu quelconque veillait sur elle, peut-être pas. C’était plus simple que ça en réalité. Elle avait bien quelqu’un dans son sillage, toujours au bon endroit et au bon moment chaque fois qu’elle avait des ennuis (ce qui arrivait bien trop souvent à son goût depuis quelques temps). Comme une ombre fugace dans son existence, qu’elle avait une fois qualifiée d’ « ange gardien », aux allures sombres. Mais l’homme dont il était question n’avait pas beaucoup apprécié la comparaison, même si Lily la trouvait plutôt bien trouvée en réalité. Personne ne veillait autant sur elle que lui, hormis son paternel peut-être, et ses instincts protecteurs exacerbés. « Merci Paris ! » lui répondit-elle avec entrain, tout en lui offrant un sourire jovial. Elle était rassurée qu’il ne lui ait pas demandé davantage de détails. Pouvait ainsi éviter de s’enliser dans des mensonges, ou des dérobades qui lui faisaient horreur. Paris avait cette finesse de s’intéresser sans se montrer intrusif, et elle appréciait grandement cette qualité chez lui. « … Je vois. » murmura-t-elle en écarquillant les yeux, à l’évocation de cette fameuse demande. « Au moins, tu as fait dans l’atypique. Elle ne pourra pas te reprocher de ne pas être sortit des sentiers battus ! » fit-elle en riant, trouvant sa demande plutôt coquasse en réalité. Certes elle ne rentrait pas dans les carcans conformes, avait dû se faire spontanément plus qu’autre chose, mais cela n’en était que plus révélateur. Souvent, ce sont les élans les plus spontanés qui sont aussi les plus sincères. Et Lily était heureuse pour lui. Qu’ils aient réussi à se trouver, à décider de parcourir un bout de chemin côte à côte. Elle trouvait ça beau, au-delà de l’âme romantique qu’elle pouvait revêtir parfois. Elle-même avait du mal à se projeter avec qui que ce soit depuis cet amour perdu, arraché avec une violence peu commune. C’était sans doute pour cette raison que ses relations ne duraient pas. Elle avait si peur de perdre au final, si peur que l’étreinte mortuaire l’enveloppe de nouveau pour lui enlever ce qu’elle avait de plus cher … Avant sa maladie lui servait d’excuse pour ne pas s’attacher. Mais à présent, que lui restait-il pour se dérober ? Plus rien. Et cela ne faisait que rendre ses peurs plus tangibles. « La spontanéité d’un homme quand il aime … Il n’y a rien de plus romantique tu sais. Même si ça ne rentre pas dans les cases au niveau de la formulation, ou dans la façon d’amener la chose. » lui répondit-elle avec douceur en lui offrant un sourire complice.

Enfoncée dans le fond de son pièce, sa main se cramponne autour de sa propre ceinture tandis qu’ils prennent enfin de l’altitude. Son regard bifurque, s’attarde sur ce sol qui s’éloigne davantage à chaque seconde, et à l’unisson de l’envol, elle sent l’adrénaline qui grimpe dans sa poitrine. « Espérons oui ! Je t’ai déjà dit que je portais la poisse ? Une tuile à l’horizon, tu peux être sûr qu’elle est pour moi, alors à ta place, je me méfierai ! » Plaisanta-t-elle sur le ton de l’ironie, tout en sachant pertinemment qu’elle ne s’éloignait pas tant que ça de la réalité. Mais, on n’allait pas lui faire l’affront de la laisser penser qu’elle était capable d’attirer les foudres et le mauvais temps avec sa malchance quand même ? Quand il évoque l’île en question, Lily se penche, plisse les yeux pour mieux la distinguer. « C’est moi, où il n’y a pas âme qui vive dessus ? » et en effet, il s’agissait plutôt d’un ilot, que d’une véritable île. Impossible de vivre sur pareil promontoire. Mais au moins pourraient-ils se balader en ayant le sentiment d’avoir atterri sur un autre continent, alors qu’en réalité, ils n’étaient pas à plus de 50 km de la ville.



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