DACHA ಇ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment.
Plus d'une semaine, voila plus d'une semaine que Sacha ne lui parlait plus. 17 jours pour être exacte, vous imaginez ? 17 jours, sans un message, sans un appel, sans rien. Généralement c'est lui qui ne donne pas de nouvelle, elle inverse les rôles et ça, il faut le dire, ça ne lui plait pas à Dante Basini. Ca l'énerve. Surtout qu'elle fait la gueule pour un truc incensé. Non mais cette fille de la Cabot House va prendre cher. C'est sa cible, ses bizuts seront sur elle. Elle a foutue un sacré bordel et a creusé un sacré trou dans le coeur déjà cabossé de Dante Basini. Un enfant. Elle avait fait croire à tout le monde qu'il était père. Et le pire, c'est que ça lui a fait mal. Ca lui a fait mal car en regardant cette petite fille, il a vu le bébé hypothétique qu'il aurait pu avoir avec son ex. Ce bébé qu'elle a tenté de protéger de lui en fuyant, ce bébé qui aurait pu le rendre le plus heureux du monde. Ce bébé qui aurait fait de lui un papa prévenant et complètement changé n'a jamais vu le jour et là, l'afficher de la sorte et le torturer comme ça ne lui avait pas plu. Mais en plus de ça, Sacha, témoin de la scène avait cru ces conneries et refusait de lui parler. Elle n'avait pas répondu à ses textos. Je vous le disais, ça fait 17 jours que Basini vit sans Angharad. 17 jours. Soit 408 heures. 24 480 minutes. Un lapse de temps bien trop long sans elle quand lui veut la voir. Alors le meilleur moyen de briser le silence, le meilleur moyen de l'obliger à lui parler c'est d'aller la voir non ? Comme un drogué en manque, de toute façon, il n'a plus vraiment le choix, il doit la voir, ce soir. Alors il y va, il marche sans vraiment faire attention au reste, il pense à elle, il veut qu'elle soit là, il veut lui parler, il veut qu'elle arrête cette bouderie stupide, qu'il puisse bouder qu'elle l'ai bouder, vous suivez ? Ses pas s'enchainent, plus il avance, plus son coeur bat fort, trop fort. Arriver devant la porte, il était tant, il était sur le point d'imploser. Il frappe, trois coups, sec, franc. Batou est à la WH donc ils seront tranquille. " Sacha, c'est Dante, ouvre moi. " Une demande, un ordre presque d'un homme en grand besoin des pouvoirs de sa licorne, de la présence magique de sa douce amie, de la mélodieuse voix de cette femme avec qui sa relation est indéfinissable. Un soupire s'échappe de ses lèvres, le temps d'attente est vraiment trop long. Une main contre le bois qui le sépare d'elle, il reprend alors " Sacha, s'il te plait, je t'assure, ce bébé n'était pas de moi.. " Mais pourquoi elle le croirait après tout ? Il pourrait mentir. Finalement parfois, la vérité fait trop mal, alors on ment pour cacher la souffrance, elle pourrait pensé que c'est ce qu'il fait. Elle pourrait faire des liens stupides comme ses silences et se dire que c'était pour le gosse imaginaire, les femmes en générale sont dôtées d'une imagination débordante, imaginez alors l'étendu de l'imaginaire d'une licorne qui croit probablement en la magie et est fan des nains .. Vous l'aurez compris, Basini est loin d'être en bonne posture pour faire valoir son innocence, et ça, ça va avoir tendance à l'agacer ...
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À croire que mon destin est de finir seule entourée de chiens , de chats, de perruches et de poissons. Et d'une poule tiens! Et une chèvre aussi tant qu'à faire. Pourquoi à chaque fois que je m'attache à quelqu'un ça part en couille sérieux..? Quand c'est pas moi qui fou tout en l'air c'est les autres qui me font mal. Entre Royce et Dante j'suis servit en tout cas. Fuck ça me gave sérieux... Pourquoi c'est si compliqué hein? Moi j'y comprends rien aux sentiments en tout cas et ça me saoul d'me prendre la tête avec ça. Bref, j'ai commencé à faire le tri avec Royce même si c'est toujours pas clair car... C'est Royce quoi. Et là je m'attache de plus en plus à Dante et badaboom, j'apprends qu'il est papa. Cette blague quoi. Franchement j'ai un problème avec les étudiants paternels? Parce que j'les attire on dirait ou alors c'est eux qui m'attirent allez savoir. J'pense que je vais arrêter en fait. Genre dés la rencontre je demande si y'a une meuf, une ex et un bébé dans le délire et si c'est le cas bah j'me sauve direct avec un gros stop voilà. Comme ça se sera réglé. En attendant retour à la case départ. Dommage... J'avais trouvé les soirées Winthrop et Cabot super cool... Tant pis. Aujourd'hui je profite de pas avoir cours pour faire la larve dans ma chambre en mode PS4. J'ai pas envie de sortir et j'serais mauvaise si j'allais voir les potes donc autant rester seule ça vaut mieux. Sauf que j'entends frapper à ma porte. Finissant de mâcher le bonbon acide que j'avais en bouche je marchais vers la porte m’apprêtant à demander qui c'était quand on me répondait avant même que j'ouvre la bouche " Sacha, c'est Dante, ouvre moi. ", je me stoppais dans mon élan d'un long soupire... Merde non pas ça. Je m'approchais pourtant d'un pas lent et silencieux derrière la porte pour écouter, si il restait là, si... Il allait partir à pas répondre. Mais je sentais qu'il ne bougeait pas, l'écoutant soupirer. Je venais poser ma main sur la porte quand il ajoutait " Sacha, s'il te plait, je t'assure, ce bébé n'était pas de moi.. ", là je me mordais la lèvre torturée car merde! C'est Dante quoi... Il ne m'a jamais menti jusqu'à présent, si..? J'hésitais un instant avant de répondre à haute voix "Ça c'est ta parole contre la sienne." ouais pour l'instant rien ne me dit qu'elle mentait elle hein. Elle avait l'air super sérieuse et elle a rien lâché jusqu'au bout c'était vachement convainquant pour moi.
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Les choses ne sont pas simple en ce moment pour Dante Basini. En dépit de son élection en tant que vice président, rien ne va en ce moment pour notre Winthrop italien, il n'a pas le moral et une personne en est la cause. Sacha. Il savait qu'il n'aurait pas dû s'attacher. S'attacher implique des complications et les complications, il en a déjà un tas avec Sarah. Il y a des jours où il aimerait s'enfoncer dans son lit et ne pas se lever mais il n'en a pas le droit, ni la force je pense. Dante Basini c'est un actif, avec une vie à 100 à l'heure, il se lève tôt il fait un footing, il mange sainement il va en cours, il sort de cours et rejoint le quartier italien pour voir ses partenaire et sa double vie de mafieux prend le dessus par la suite. Il n'a pas le temps de souffler et pourtant, il n'a envie de rien faire. Il n'a envie de voir personne. Il n'a même pas eu la force de crier après Jay a cause de Môo. Pourtant ce chat mériterai bien des hurlements. Il fallait qu'il fasse un truc. Il fallait qu'il la voit. Trop de silence tue le silence m'voyez ? Alors il arrive devant chez elle et Baptiste. Batou n'est pas là, facile à savoir puisqu'ils vivent ensemble à la WH. Devant la porte, il prend son courage à deux mains et frappe. Il entend du bruit derrière la porte. Elle est là. Il s'annonce mais la porte reste irrémédiablement close. Il surenchère en assurant qu'il n'est pas père. Le silence est pesant et sa main se pose sur le bois, attendant de la voir. Après un silence d'or, la voix de la jeune femme rompe le blanc et sa voix arrive jusqu'aux oreilles de Basini, elle est bel et bien là, derrière la porte, à quelques mètre de lui à peine. Elle lui dit une chose bien vraie, c'est sa parole contre celle de cette fille ... Ca il en a bien conscience ... " Je sais ... " ses paroles sont suivies d'un soupire lasse il laisse un moment sans paroles avant d'ajouter " Sacha, tu me connais non ? Si j'étais père, j'assumerai ce bébé, je suis un homme de principe, j'assume mes fautes, si j'étais le papa de cette petite fille, ou si il y avait la moindre chance pour que je le sois, je serai là pour elle. " Ce n'est pas parce qu'il ne veut pas d'enfant qu'il ne le reconnaitrait pas si par malchance il en avait un. Il serait heureux d'être père je pense, l'instinct paternel prendrait le dessus mais cet enfant n'est pas son enfant. " Écoute ... C'est vrai que j'ai faillit l'être, père, mais ce ne fut pas le cas et ce n'est pas dans mes plans de le devenir dans les 10 prochaines années. Je sais que cette fille était convaincante et que c'est sa parole contre la mienne, mais justement, moi tu me connais, tu sais ce qu'elle vaut ma parole et je pense que tu me connais assez pour savoir au fond de toi que je dis la vérité ... " ses paroles s'échappent d'entre ses lèvres avec toute sa sincérité, il vient même de lui avouer un de ses secret sans vraiment y prêter attention, personne ne sait qu'il a faillit avoir un enfant.. Ca la fera peut être flipper de le savoir même mais il avait besoin d'être à 100% honnête avec elle. Avec Sacha il ne joue pas de jeu. Il ne joue pas. Il est lui. Elle ne peut pas voir sa part d'ombre car son plus gros secret doit rester cacher mais sur le reste, il n'a tout simplement pas envie de mentir.
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Voilà pourquoi ça m'fait peur les sentiments... Parce que du jour au lendemain ça peut partir en couille m'voyez? Avec Dante c'est tellement à part... On est là à coucher ensemble, à passer du temps ensemble comme des amis et plus ça va plus on se comporte comme des amants qui se cachent limite. Pourquoi en vrai? Pourquoi pas y aller cash, foncer direct dans le gras et assumer que merde ce mec là j'me verrais bien avec quoi. Ok ça m'fait peur car il est tellement différent de mes exs, ok ça m'demande de monter de level si j'veux lui correspondre mais on peut quand même pas nier qu'il y a un truc entre nous si? J'veux dire que si c'était pas le cas j'aurais pas réagi comme ça l'autre soir et il ne serait pas là à m'dire que ce bébé est pas de lui. Ça me prends la tête sérieux... Mais voilà, là j'ai pas encore envie d'ouvrir la porte et pourtant j'veux entendre ce qu'il a à dire en même temps, je sais j'suis chiante. Voilà qu'il me répond d'un soupire " Je sais ... ", pour que je me morde la lèvre inférieur toujours à l'écouter " Sacha, tu me connais non ? Si j'étais père, j'assumerai ce bébé, je suis un homme de principe, j'assume mes fautes, si j'étais le papa de cette petite fille, ou si il y avait la moindre chance pour que je le sois, je serai là pour elle. ", ça c'est... Putain de vrai. Jusqu'à présent il avait toujours tenu ses engagements, été droit dans ses bottes mais après je ne connaissais pas sa vie non plus, il pourrait mentir en un sens... "Donc tu ne me mens pas là..? C'est vraiment pas ta fille...? Alors c'est quoi cette histoire?" ouais j'ai besoin de comprendre là car la Carter, bah elle avait l'air sérieuse sur le coup, même si j'ai pas entendu la fin mais bon. C'est là qu'il m'expliquait comme il sait si bien le faire " Écoute ... C'est vrai que j'ai faillit l'être, père, mais ce ne fut pas le cas et ce n'est pas dans mes plans de le devenir dans les 10 prochaines années. ..... pour savoir au fond de toi que je dis la vérité ... ", je m'en mordais un peu plus fort la lèvre avant de soupirer, levant les yeux au plafond "Ça c'est pas faux... Tu ne m'as jamais menti, enfin j'crois. Mais dix ans ça fait long quand même." ouais il a déjà quoi, plus de 25 ans..? Il le ferait tard son marmot si c'était le cas. Je secouais alors la tête en inspirant un grand coup, me décidant à lui ouvrir d'un long soupire prenant un air totalement neutre "Et c'est pour me dire ça que tu es venu?" ouais juste pour me rassurer concernant cette nana et son bébé? Je décidais de le tester, voir ce qu'il voulait et pensait de moi, savoir où on en était. J'comptais bien mettre les deux pieds dans le plat cette fois ci personne ne se sauve.
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Les sentiments c'est les problèmes, tout le monde sait ça non ? On s'attache et on finit par être déçu. Comme dit un grand homme dont le nom s'est échappé de ma mémoire en ce moment Aimer c'est souffrir, pour ne pas souffrir, il faut ne pas aimer, mais alors on souffre de ne pas aimer. Les sentiments sont un mystère, un tas d'emmerde qu'on s'inflige alors qu'on pourrait tout simplement les éviter mais sans ces sentiments on n'est qu'une coquille vide. Une coquille sans vie, un vulgaire cailloux, Dante l'a été des années et avec Sacha il retrouve le sourire, il retrouve sa force de lion, il redevient heureux alors quand elle l'ignore, quand elle reste loin de lui, le négatif reprend cette place qui lui revient de droit dans son coeur et la tristesse emplie son être. Alors il n'en peut plus l'italien, il veut la voir, il en a besoin. Comme ci maintenant que sa licorne était dans sa vie, il ne pouvait pas faire sans. Comme ci maintenant il ne pouvait plus se passer d'elle. Enfin pour dire, c'est un peu le cas, elle occupe ses pensées, elle a assiégé son esprit et pris possession de ses pensées. Après 17 jours de torture, il craque et va chez elle. Il met sa foutue fierté de côté et frappe à sa porte, il lui demande par deux fois d'ouvrir, sans franc succès. Il l'entend derrière la porte, elle a un soupire lasse, elle lui demande de confirmer encore et Dante Basini pousse un soupire agacer de devoir encore se justifier avant de reprendre ses paroles, lui assurant qu'elle n'est pas sa fille et que dans ses plans, les enfants n'en font pas parti. Il appuie au passage sur le fait qu'il ne lui ai jamais menti. Nooon, il a juste omis de lui dire quelques petits trucs quoi, comme ses origines mafieuses quoi, trois fois rien ... " Non je ne t'ai jamais menti, je mentirai jamais sur ça. Si j'étais père j'en serai fier. " Oui car dans le fond, Dante Basini aime beaucoup les enfants, il n'est pas à l'aise avec les bébés mais les petits minots, de 3 - 4 qui savent marcher et jouer, ça le dérange pas. " Dix ans ça passe trop vite tu verras. Tu voudrai des enfants quand toi ? " ouais histoire de détourner un peu l'attention du conflit qui l'a privé d'elle pendant si longtemps. A sa grande surprise, la porte finit par s'ouvrir et son océan se pose sur la séduisante brune face à lui qui a comme toujours sa tignasse en bataille comme une lionne et ses petites billes brunes qui se posent sur l'italien. " Baaaaah ... Ouais, tu faisais la gueule pour ça non ? " elle voudrait qu'il lui dise quoi d'autre au juste ? Qu'il vienne jusque là c'est déjà beaucoup pour lui, il a mis sa fierté d'homme de côté pour venir, il a fait des efforts, c'est un grand geste non ?
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J'aime tellement pas ce qu'il se passe là, genre ça me perturbe et ça m'fait chier en même temps. C'est Dante quoi, genre avec lui tout va toujours bien, on s'embrouille jamais car on a ce feeling de ouf et là pff... Ça partait en couille et j'sais que c'est à cause de moi. J'commence à devenir chiante et ça c'est parce que je m'accroche à lui et franchement ça pu. Mais il est venu à moi pour m'expliquer, il a pris la peine de se déplacer et pour un mec comme lui ça veut dire beaucoup, enfin j'crois? J'le connais pas assez pour en être sûre. Il m'explique et je le crois, genre sans même hésiter mais j'ai besoin qu'il me rassure encore m'voyez et il le fait même si j'vois clairement que ça commence à le gaver. Il prend la peine de m'le redire et calmement et ça fait du bien. Sauf qu'il y a toujours un malaise, un truc qui va pas et j'sais très bien ce que c'est. J'ai juste pas envie de l'admettre alors je continue de l'écouter se justifier " Non je ne t'ai jamais menti, je mentirai jamais sur ça. Si j'étais père j'en serai fier. ", je me pinçais les lèvres pensive, hochant la tête même si pour le coup il ne me voit pas. Il reprend en détournant le sujet " Dix ans ça passe trop vite tu verras. Tu voudrai des enfants quand toi ? " et là je souriais en coin amusée avant de grimacer pour répondre "J'sais pas trop... J'le saurais quand j'serais prête j'pense." faisant une petite moue, me rendant compte une nouvelle fois qu'il était bien plus vieux que moi, comme Royce et que lui il était en âge d'en avoir alors que moi pas encore. C'est blasant. Mais bon, j'me décidais enfin à lui ouvrir, prête à aborder le réel sujet qui faisait que j'étais distante depuis le coup du bébé à la soirée. J'passais à l'attaque et comme j'le craignais, sa réponse n'était pas celle que je voulais entendre " Baaaaah ... Ouais, tu faisais la gueule pour ça non ? ", je serrais la machoire l'air blasé avant de lui répliquer "Ouais et non. En fait tu fais ce que tu veux Dante, c'est ton passé et j'suis pas ta copine j'ai rien à te reprocher." secouant la tête en m'entendant dire la fin avant de rire nerveusement en retournant dans mon appart' en laissant la porte ouverte "En fait c'est ça le truc, j'sais même plus ce que j'suis pour toi et c'est frustrant. On est là à s'comporter comme un vrai p'tit couple alors qu'on en est pas un. On couche ensemble mais une fois dehors on est que des potes. Alors quoi? Ça va durer comme ça combien de temps? Car le truc c'est que j'sais pas si moi j'pourrais. J'veux dire ok j'suis jeune j'ai le temps de m'amuser mais voilà quoi j'me sens limite à te devoir dévotion et fidélité alors qu'on est pas ensemble et j'trouve ça ridicule." me pinçant une nouvelle fois les lèvres "T'es tellement mature, charismatique, riche et ultra sexy. Tu as une vie de ouf et palpitante à donf j'en suis sûre. J'veux dire que tu as tout pour gagner et moi j'suis... Moi quoi." riant sur la fin car quand on compare il est clair qu'on a rien à voir en vérité. Il est trop bien pour moi ce gars c'est un fait alors à quoi bon rêver? Moi j'suis pas ce genre de fille là.
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Leur relation est étrange, ils le savent. Ils ne sont pas amis. Ils ne sont pas amant. Ils ne sont pas en couple. Mais ils ne sont pas vraiment séparé non plus. C'est la complexité des débuts d'histoire, ces débuts qui font mal, qui foutent le doute qui sont brumeux. Et Basini est là. Sans trop savoir comment agir quand elle apparait face à lui. L'embrasser ? Lui faire la bise ? Lui faire un check ? Il n'en sait foutrement rien alors il ne fait rien. Il admire juste la silhouette longiligne de sa douce amie lui affirmant de nouveau qu'il n'est pas père. Mais avant d'en arrivé à ce moment awkward, toujours face à la porte, il parle. Détournant habillement la conversation pour savoir si elle, elle veut l'être mère. Après tout, certaines personnes veulent des enfants tôt. Après tout, un couple comme le leur si ils l'étaient, pourrai avoir envie d'un gamin et tout le patacaisse qui va avec. Genre le break familiale bleu, ou vert, le chien, la maison avec la cloture blanche magnifique. Mais visiblement elle non plus n'est pas prête. Elle l'annonce après un sourire en coin et une moue craquante : quand elle sera prête, elle le saura. " Je te vois bien te réveiller un matin et dire : ça y'est, je veux des gosses. " Après tout Sachatte est pleine de surprise, si un jour ils étaient ensemble, si cette éventualité devenait un quotidien de jour qui se succèdent où ils sont heureux, Dante est sûr d'une chose peuchère : jamais il ne connaitra l'ennuie. N E V E R. Avec Sacha, l'ennuie et la lassitude c'est impossible. La douce brune, la douce licorne, c'est un peu un genre de médoc contre la routine. Personne ne sait ce que demain elle sera capable d'inventer pour faire rire le monde. Voila la porte d'ouverte et comme je vous le disais, le pauvre italien ne sait plus si il doit chécker sa pote, biser sa connaissance, embrasser son amante un peu trop présente dans ses pensées. Alors ouais, il l'admire juste comme un con. Il a le smile. Mais ce smile se perd bien vite en entendant sa question. ALERTE ! Une question piège ! Là les alarmes sont allumées dans la tête de l'italien qui a la désagréable impression de marcher sur des oeufs. Faites qu'il ne se plante pas. Il répond avec prudence mais visiblement, il y a la plaque, et il y a lui, et il est bien loin de cette plaque, m'voyez ? Car Sachatte serre les dents, pousse un soupire lasse. Ouais il s'est grandement planté dans sa réponse. Alors elle répond et met le paquet. Elle commence en disant que de toute façon, il fait ce qu'il veut, il n'a pas de compte à rendre. Elle rit nerveusement et entre dans son appartement. Dante la suie et ferme la porte derrière eux en l'écoutant encore, planté comme un beunet dans la pièce. WAIT. Sachatte, sa licorne sexy veut être avec lui ? Un mec barbant comme lui et secret ? " Toi t'es marrante, séduisante, intelligente, tu comprends vite, tu es ... Tu es vivante. " Ouais elle aspire la vie et la joie. Elle aspire tout ce que Basini et ses secrets ne seront jamais vraiment. Si différent et pourtant si attiré, personne ne sait où cette histoire va les mener. " Tu sais, je suis loin d'être le mec idéal. J'ai des défauts, comme tout le monde. " Cette situation le gêne, le met mal à l'aise, parler de ses sentiments c'est pas son truc, Basini lui il est dans l'action, il est pas très locasse. " Ecoute, je sais pas ce qu'on est non plus. Mais je sais une chose, j'ai des comptes à te rendre Sacha, sinon je serai pas ici. Sinon, je serai chez moi entrain de bouder que tu puisses penser ça de moi. " Au lieu de fuir, il est là, ça veut tout dire non ? " Tu voudrai qu'on soit quoi toi et moi ? Qu'on soit genre ensemble ? " En couple ? Il l'a envisager mais sans jamais penser que cette envie puisse être réciproque à la superbe licorne pour tout dire. Il se pense trop chiant et mystérieux, trop noir pour une fille aussi solaire. Et il a surtout eu des doutes sur ses sentiments vu son état quand elle a penser perdre Royce m'voyez ? Il s'est demandé si elle l'aimait pas un peu trop. Cette idée a eu le temps de trotter dans sa tête sans jamais qu'il ne puisse poser clairement la question ou savoir. Lui la voulait elle, mais et si elle, elle voulait Royce ?
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Moi maman? Ahahahah cette blague qu'elle est bonne, j'ai tellement pas le profil type. Faudrait déjà que je finisse de grandir moi même après on en reparle hein. Mais ça semble l'intéressé lui puisqu'il commente avec "humour" " Je te vois bien te réveiller un matin et dire : ça y'est, je veux des gosses. ", un bref sourire en coin et je décidais d'en revenir à nos moutons l'air un peu plus sérieuse en lui ouvrant la porte. Et là il me fait son sourire trop craquant de la mort qui tue et j'ai envie de sourire aussi et de lui faire un câlin mais... NON! Non non et non. J'veux qu'on en parle pour une fois, qu'on se comporte comme des adultes et qu'on porte nos couilles bordel! Enfin... Lui hein moi mes seins ça suffira. Non mais merde j'veux qu'on parle de nous là, genre pour de vrai, savoir où on en est et ce qu'on compte bien en faire m'voyez. Mais ça semble déjà hard core comme discussion vu les yeux qu'il me fait. Et puis sa réponse merde... C'est tellement ce à quoi je m'attendais mais tellement pas ce que j'voulais entendre... Du coup je me contentais de pester en rentrant dans mon appart', laissant ouvert pour qu'il me suive après avoir refermé derrière lui en essayant d'me répondre mais... v'la la réponse quoi " Toi t'es marrante, séduisante, intelligente, tu comprends vite, tu es ... Tu es vivante. ", j'arquais un sourcil "Encore heureux que j'sois vivante ça ferait de toi un foutu nécrophile." non t'égare pas sachatte c'pas le moment "Mais ok j'suis intelligente peut-être et d'ailleurs pas toujours mais pfff regarde nous, on est le jour et la nuit tu ne trouve pas?" ouais ça me frustre ça d'ailleurs "Fin quand je te regarde moi je t'imagine direct avec une bimbo mannequin genre grande blonde sexy avec un rouge à lèvre bien vif, des seins plus gros que ma tête et une robe à trois milles dollars perchée sur talons hauts et fille de j'sais pas qui d'important qui fait qu'elle est riche et célèbre elle aussi t'vois." tout l'inverse de moi en vrai, fichtre. Je reprenais mon souffle avant de croiser les bras en pinçant mes lèvres car merde faut que j'me taise un peu là j'en dis trop. C'est lui qui décide de reprendre " Tu sais, je suis loin d'être le mec idéal. J'ai des défauts, comme tout le monde. " et là je riais de nouveau nerveusement mais qu'une fraction de secondes pour taper mes mains contre mes hanches pour avancer d'un pas vers lui "Ouais bah moi aussi j'ai des défauts c'est pas le problème et d'ailleurs heureusement que tu en as sinon tu m'ferais peur." ouais le mec perfect à 200% ça existe pas. Et là je sens qu'il est pas bien, qu'il sait pas où se mettre ni quoi dire, que... "Les sentiments c'est pas ton truc hein..? Bah tu sais quoi moi non plus pourtant j'essaie de temps en temps." mais là c'est visiblement un échec..? J'sais même pas. Puis il enchaine " Ecoute, je sais pas ce qu'on est non plus. Mais je sais une chose, j'ai des comptes à te rendre Sacha, sinon je serai pas ici. Sinon, je serai chez moi entrain de bouder que tu puisses penser ça de moi. ", enfin quelque chose que j'voulais entendre, qui signifie quelque chose de concret m'voyez...? Je me fixais en rivant mes droits dans les siens plusieurs secondes avant d'me re pincer la lèvre inférieur pour croiser les bras "Donc... Ça t'importe vraiment ce que j'pense..? J'veux dire sur l'autre soir avec cette fille? Et avec les autres..?" ouais dis moi que ouais ça t'importe, que mon avis compte avant tout les autres. Et là il me pose LA question qui me fige droit sur place même si j'le montrais pas du tout " Tu voudrai qu'on soit quoi toi et moi ? Qu'on soit genre ensemble ? ", toujours en jouant avec ma lèvre je laissais bouger ma jambe droite nerveusement avec de baisser les yeux et de lâcher d'une moue "Bah... Ouais? Qu'on essaie au moins. J'sais pas, au point où on en est j'crois qu'on a rien à y perdre? Au moins si ça marche pas on sera fixé et puis c'est tout." ma façon à moi de dire que ouais, j'avais des sentiments pour lui et que j'voulais les admettre, que oui j'voulais qu'on s'affiche ENSEMBLE pour changer et qu'on assume ce truc qu'il y a entre nous qui n'est pas de l'amitié.
DACHA ಇ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment.
Une porte s'ouvre, la silhouette brune apparait mais pas le temps de se réjouir, le question tombe. Une question lourde et significative. Cette question est censée définir leur relation. Ils sont quoi ? Quel est leur relation au juste ? Où en sont-ils ? Le savent-ils eux même ? Le brouillard semble s'être imposé dans leur esprit, laissant place aux questionnements et aux doutes légitimes qu'on ressent quand on aime. Ils ne savent plus vraiment où ils en sont. Ils ne sont pas amis. Des amis ne se comportent pas comme ça. On ne couche pas avec ses amis. On a pas ces sentiments là pour ses amis. Tout est juste embués. Sacha ose posé la question mais quelle réponse veut-elle avoir ? S’attend-elle au classique : viens on sort ensemble ? Ou bien veut-elle plus ? Et lui, est-il prêt ? Cette relation reste assez controversé, après tout, elle est l'ex de longue date d'un ancien président. En tant que nouveau vice président, peut-il se permettre d'agir sans prendre en compte les valeurs de sa famille ? A contrario, pourrait-il vraiment renoncer à elle et accepter de la voir avec un autre ? Pourrait-il supporter ça ? Alors que pendant le SC, il a carrément fait une fouille minutieuse de sa chambre pour être sûr et certains qu'aucun homme est dans le coin, montrant en partant cette jalousie qui le ronge quand il s'agit d'elle... ? Ses réponses sont mal assurés, elle l'a pris de court et les sentiments, en plus de ça, à l'italien c'est pas son truc. Dévoiler ce qu'il ressent, ses émotions, ses envies, très peut pour lui. Elle fait les cents pas dans la chambre, furieuse visiblement de cette réponse incomplète et vide de sens. Il le comprend qu'il s'est planté et il s'enfonce encore plus vu les regards qu'elle lui fait. Dios mio, il voudrait pouvoir disparaitre pour le coup, il voudrait s'enfuir, mais il reste, figé, face à elle. Face à cette peur constante de l'amour. Face à cette peur de la souffrance. Il reste. Il reste pour elle. Elle commente ses premières paroles, soulignant qu'heureusement oui, elle est vivante " C'est ce que je voulais dire ... Hmm ... Tu es enjouée, tu es pleine de vie. Tu aimes la vie et ça se voit, tu vis à fond, moi je me sens pas autant vivant que toi. " sauf quand il est avec elle. Avec elle, son être renait, son corps se réveille, sa vie reprend sa place initiale et au lieu de la subir comme souvent, il la vit et la croque à pleine dents. Oui, elle le rend vivant. Elle est sa bouffée d'oxygène alors qu'il avait arrêter de respirer depuis longtemps, en apnée depuis des années, elle lui a rendu le souffle et quand elle est là, son coeur s'emballe. Il y a longtemps qu'il ne s'est pas senti aussi vivant et lui même. Elle souligne qu'ils sont le jour et la nuit, elle a raison, comme deux aimants, bien qu'opposé, l'un le plus, l'autre le moins, ils s'attirent, l'un le Ying, l'autre le Yang, ils sont complémentaires finalement non ? Il la calme, il la tempère, elle le rend joyeux, elle le rend souriant. Elle finit par décrire une fille qui selon elle serait l'idéale de Basini, sourire amusé pour le coup, il reprend " Ma famille est riche et célèbre, moi je suis que l'héritier, je suis pas si célèbre que ça tu sais. Enfin, juste dans le monde des affaires. " En Italie principalement, ici, il est connu, son nom de famille aussi mais c'est correcte. Contrairement à certains qui portent des noms bien fort, lui il peut encore se faire discret, il en a même intérêt et sa future épouse devra être de la même trempe. " Et je ne suis pas fana de bimbo. " Lui il aime le naturel, surtout depuis qu'il la connait, il est complètement envouté par l'effet Sachatte je pense. Tentant de relativiser, il souligne ses défauts et Sacha acquièce, il en a personne n'est entièrement parfait, on est juste parfait pour quelqu'un parfois. Et être parfait aux yeux de quelqu'un, c'est le principal non ? Ca veut dire que quelqu'un nous a compris et aimé comme on est. Et puis viens le moment où il galère vraiment, il patauge, sors les rames bordel Basini ! Il ne sait que dire ou que faire, il est comme un con, les mots sortent mais sonnent mal assuré. Elle remarque son malaise et lui demande de faire un effort. " Mais toi t'es une fille c'est plus facile pour les filles. " Le con ! Il est tellement mal à l'aise qu'il en devient presque sexiste .. Même si bon ... Finalement c'est pas totalement faux ses dire. Dans sa famille qu'une femme parle sentiment est accepté, qu'un homme parle sentiment est très mal vu. L'homme est fort, fier, sans faille chez lui. Il tente d'enchainer et sa non aisance ressort complètement. Il essaye il essaye. Et ses paroles semblent faire mouches. " Baaaah ... Si je m'en foutais, je serai pas là ... " Si il s'en contre fichait, il serait ailleurs, devant un match de foot ou bien dans un café italien je suppose, pas là, face à elle à tenter pathétiquement de se justifier. Arrive LA question. THE question. La question qui peut tout changer, la question fatidique. Il la lui pose, en premier, histoire qu'elle le fasse pas avant. Il l'écoute, sous le choc de sa réponse. Elle est entrain de dire qu'elle veut être avec lui ? C'est le feu d'artifice en lui et la stupéfaction et la peur à la fois. Le veut-il vraiment ? Peut-il vraiment être avec elle ? Sera t-il à la hauteur ? Et si ils se plantaient ? Ils perdraient pour toujours ce lien si spécial ... " Okay mais euh ... " En plein bug, remplit de question ... Il fixe ses pieds un instant. Ouais il est gêné, il est pudique mon Basini. " On ... On ne peut pas être ensemble ... " Si vous pensiez qu'avant il était mal assuré, là il l'est totalement ... Ses yeux remontent vers elle et il reprend " On a même pas eu de vrai premier rendez vous . " Il parle avec l'innocence d'un enfant. Avouant finalement qu'il voulait avant tout l'inviter à un premier rendez vous. Pour lui un couple fonctionne ainsi : une rencontre, un premier rendez vous et puis un second et puis une suite logique qui se créer. Un couple qui se forme. Le bonheur et les petites péripéties qui vont avec. " Tu ... Tu voudrais un premier rendez vous avec moi ? " Ouais il lui propose un vrai rendez vous. Avec les fleurs et tout le bordel. Acceptant de renoncer au plaisir de la chaire avec elle jusqu'au troisième rendez vous. Vous croyez quoi ? C'est pas un garçon facile Basini, il couche pas le premier soir quand c'est sérieux. M'bref, vous êtes entrain d'assister à l'éclosion de cette histoire. A l'ouverture de l'armoire à glace qu'il est depuis trop longtemps. Grace à elle. Elle le change. En mieux. Elle l'améliore. Elle le rend heureux.
DACHA ಇ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment.
Ouais marre de jouer aux petits amants cachés. Fin j'veux dire que c'est le genre de chose qui dure un temps quoi, là ça fait... Putain des mois! Que ça dure bordel! Non moi j'en avais assez. Sois on disait stop, on restait friends, soit merde on passait la seconde quoi. Après tout, on risquait quoi? Rien de spécial hormis de se rendre compte que bah... On est pas fait l'un pour l'autre et puis c'est tout. C'était d'autant plus frustrant qu'il ne sache pas quoi dire ni quoi me répondre, comme ci il était pris en otage là, avec un couteau sous la gorge... " C'est ce que je voulais dire ... Hmm ... Tu es enjouée, tu es pleine de vie. Tu aimes la vie et ça se voit, tu vis à fond, moi je me sens pas autant vivant que toi. ", je fronçais les yeux, le fixant quelques secondes "Et pourtant tu peux faire tellement de chose Dante..." et j'te montre si tu veux sans soucis même. Avec moi quoi... On pourrait en faire plein des choses mais il dit pas qu'il vit avec moi alors que moi j'suis drogué de lui quoi. Du coup je lui explique à quel point on est opposé, à quel point il est fait pour se taper la bimbo du siècle trop célèbre et il me répond amusé " Ma famille est riche et célèbre, moi je suis que l'héritier, je suis pas si célèbre que ça tu sais. Enfin, juste dans le monde des affaires. ", j'arquais un sourcil, croisant les bras "Fais pas genre, Google est mon ami tu sais." ouais c'est bon j'suis une curieuse de nature, j'ai été fouiné à son sujet hein... Je sais c'est plus fort que moi mais que quand ça m'intéresse le reste je m'en fou. Sauf que la suite... Bah elle soulageait " Et je ne suis pas fana de bimbo. ", je le fixais plusieurs secondes avant qu'un sourire s'affiche au coin de mes lèvres "Ça c'est une bonne réponse... Quelque chose que j'aime entendre." ouais car moi j'suis pas une bimbo alors du coup ça me redonne un peu espoir m'voyez. Mais Dante et les sentiments ça fait mille, limite il est pire que moi en vrai, sauf qu'il ose me répliquer " Mais toi t'es une fille c'est plus facile pour les filles. ", j'ouvrais ronds les yeux et la bouche avant de faire un pas vers lui pour le contredire "Quoi?! M'sors pas ce discours là Dante tu sais bien que c'est pas du tout mon truc non plus." sale macho va! Grrr là je le mordrais bien tiens, ça lui remettrait les idées en place. Il est trop maladroit ce soir, j'crois que j'le combat sur un terrain qu'il maitrise pas du tout car il sait presque plus quoi dire " Baaaah ... Si je m'en foutais, je serai pas là ... " et ça fait bizarre de le voir aussi désarmé, lui quoi, Dante Basini le mec le plus sexy de ce foutu campus. Là j'me mordais la lèvre, me calmant un peu pour inspirer un coup et... Répondre enfin à LA question. Oui, il prend l'initiative de me la poser le premier alors c'est à moi d'y répondre et je le fais sans hésiter. Je lui ai ouvert la porte pour ça ce soir, qu'on se dise enfin oui ou non et c'était oui pour moi. Autant essayer après tout on avait rien à perdre. Maintenant c'était à lui d'me le dire, que je sache enfin sur quel pied danser " Okay mais euh ... " sauf qu'il plantait une nouvelle fois. Je soupirais en roulant des yeux quand soudain " On ... On ne peut pas être ensemble ... ", comment vous dire que tout se stoppait chez moi là? Mon corps et mon cerveau on planté net! Je le fixais avec de gros yeux, l'envie soudaine de le tuer sur place tellement je ne m'attendais pas à cette réponse là quoi. Tout ça pour... ÇA?! Seriously?! Mon cœur loupa un battement avant de repartir à dix milles à l'heure, la pression me montant direct dans le sang. J'allais l'enchainer quand il ajoutait ses yeux dans les miens " On a même pas eu de vrai premier rendez vous . ", j'avais fait un pas, puis deux et là je m'arrêtais, le fixant toujours mais l'air très bête d'un coup. "Qu... Quoi..?" ouais là j'sais pu quoi dire il vient d'me couper l'herbe sous le pied. Changement radical d'émotion et de sentiment là, j'ai jamais ressenti un retournement pareil j'suis choquée. Et pourtant, j'allais le gifler et là j'voulais lui sauter dans les bras en l'espace de quelques secondes. Je me mise à sourire toute bête, limite les joues qui commençaient à rougir les yeux brillants alors qu'il me demandait enfin " Tu ... Tu voudrais un premier rendez vous avec moi ? ", j'me mordais la lèvre inférieur mon smile plus grand que jamais. Puis je courrais lui sauter dans les bras d'un "Oh que oui j'en veux un!" venant l'embrasser comme une princesse embrasserait son prince qui venait la sauver "Un vrai de vrai rendez vous tout les deux." là autant vous le dire la colère avait disparue total... J'étais heureuse et fiouuu c'était bon de voir toute cette pression redescendre là. Je soufflais donc enfin, lui faisant un câlin "Tu m'as fait trop peur idiot...." ouais t'as esquivé le poing dans la figure mon beau.
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