Tathéna || Jusqu'à ce que la mort nous sépare
Elle pourrait mourir et je ne supporte pas cette idée. C'est un poignard dans ma poitrine, j'ai l'impression que je vais juste replonger. C'est dans les moments comme ça que j'en ai envie, un rail de cocaïne et mes problèmes ne seraient que des souvenirs mais je ne le fais pas parce que si je cède c'est ma vie que je fiche en l'aire. J'ai l'impression que rien n'ira jamais. Je finis dans le bureau de mon père pour me reposer après avoir pris un calmant prescrit par mon père. Il voulait que je me calme, que j'arrête de faire monter inconsciemment mon rythme cardiaque avec le stresse et que je me repose. Je le vois dans ses yeux, il a peur que je ne m'en remette pas si il lui arrive quelque chose. Et il fait tous pour qu'elle s'en sorte. Pourquoi faut il toujours que le bonheur soit si éphémère au fond. Le bonheur des uns fait le malheur des autres parait-il mais j'espère au fond de moi que personne n'est satisfait d'avoir quasiment tué ma meilleure amie ou même toutes les personnes présentes à la petite fête Wildova. J'en veux à Andrew au fond de moi, je ne peux pas faire autrement, Madisson et Emilia sont mes ames soeurs, mes meilleures amies. M'enlever une d'entre elles c'est m'enlever un poumon. Je finis par m'endormir un peu, me réveiller et aller fumer sur le balcon pour me calmer et respirer. J'étouffe c'est atroce, c'est une douleur constante, sans répits, c'est le stresse de la perdre je crois. Mon téléphone se met à sonner et je finis par vite comprendre que c'est Tate qui prend une voix mielleuse en me disant qu'il ne veut ni voir Willow ni Hippolyte mais moi qu'il est à l'hôpital.
"Arrête Tate, tu changes de discours tous les deux jours, là c'est moi, demain ce sera plus le cas je ne suis pas idiote je te rappelle que tu m'as déjà fais le coup j'y crois plus et c'est pas le moment tu tombes mal." oui, je les connais ses belles paroles
"Athéna je t'aime" avant ses
"il faut que je réfléchisse je ne sais plus où j'en suis." je vaux mieux que ça enfaite. Je suis pas une bombe ou un avion je ne sais quoi, mais je vaux mieux que ça, sortir avec un coureur après tous qui dit me vouloir mais voit en même temps deux autres filles, je suis sure que si j'appelle cette charmante Hippolyte elle me dira qu'il l'a à nouveau draguer, je ne me fais plus de faux espoirs sur lui, j'ai même tourné la page. Il finit par me dire qu'il pense qu'il est à l'hopital, je suis étonnée avant de me dire que c'est possible. Il n'est pas Madisson, mais je suis quand même inquiète pour lui enfin je ne vais pas me réjouir non plus vous voyez ?
"Je vais regarder à quelle chambre tu es et j'arrive mais compte pas sur la pizza, faut pas pousser mémé dans les orties non plus." oui je cède, j'espère qu'il va bien et il a l'aire tellement shooté, il s'en rappellera pas demain. Je regarde rapidement sur la tablette de mon père après avoir tapé son mot de passe, je le connais depuis toujours, il croit que non mais bon, je vais pas lui dire que je sais. Depuis quelques mois mon père n'est pas en forme et je vérifie ses résultats ici vu qu'il refuse de m'en parler et que le secret médical fait que je n'ai pas a savoir. Je m'en fiche, je suis sa fille après tous. Je trouve le numéro de la chambre de Tate, laisse un mot à mon père
"Je suis partie voir un ami, attend moi pour manger. Je t'aime. Athé." Je prends l'ascenseur pour arriver a l'étage de Tate et arrive vite devant la porte, un peu stressée, je ne sais plus trop enfaite. Je finis par respirer un coup et frapper à la porte avant d'entrer un peu mal à l'aise.