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 :: Corbeille :: Archives 2012-2019
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Wake up {Millie}

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La vie ne tiens qu’à un fil… C’est une vérité que bien des gens oublient. Volontairement. Ou non… Les proches de Nate McLaren n’avaient pas eu d’autre choix que de s’en souvenir, de la façon la plus brutale qu’il soit… L’accident de voiture dont avait été victime Nathanael McLaren était des plus communes. Il écrivait un texto au volant quand un camion à griller une priorité à droite et ce qi devait arrivait arriva… Celui faisait 3 semaine déjà que le jeune homme était dans le coma. Les médecins étaient incapables de dire s’il se réveillerait un jour ou même comment il se réveillerait. Serait-il capable de se souvenir de qui il était ? Aurait-il toutes ses facultés intellectuelles ? Aurait-il encore la capacité de parlé ? Serait-il paralysé de certain membre ? C’était le cerveau qui contrôler tout le corps humain et les séquelles de ce coma pouvait être nombreuses. Ce dont était certain les médecins, c’est qu’au plut tôt il se réveillerait, mieux ça se serait…
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Quelle putain de vie, tu ne savais pas ce qu'il avait fait pour que Nate se retrouve dans le coma. On dirait que le destin voulait t'arracher, te séparer une nouvelle fois de lui. Voilà quinze jours que le jeune Winthrop était entre la vie et la mort. Deux semaines que tu venais à son chevet avant et après les cours. Le plus dur, c'est voir relié à des machines te fendait le cœur. Étant le week-end, cela faisait quelques heures que tu étais à son chevet, ne lâchant pas la main, des larmes coulaient le long de tes joues. Te levant, tu passes une main dans ses cheveux en murmurant. « Nate, je t'interdis de t'en aller, de me laisser toute seule. Ne me sépare pas de toi pour toujours, je ne veux pas, je ne peux plus vivre sans toi. Même si j'essaie de te le dire plusieurs fois, de te lançais des signes, c'est que je t'aime toujours. » En disant cela, tes larmes doublaient d'intensités, mettant la main de main de l'homme de vingt-trois ans sur ta joue en faisant attention aux branchements. Tu ne savais pas si ses mots allaient le réveiller, mais tu espérais au plus profond de toi qu'il allait ouvrir les yeux.
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Parfois, la vie ce déroule comme dans un film. Dans les films, il n’est jamais trop tard. Dans les films, même quand il ne reste qu’une seconde, le gentil est toujours sauvé. Il y a toujours un rebondissement. Dans les films il y a un happy Ending. Si Millie et Nate c’étaient trouvait dans un film, le Mclaren aurait ouvert les yeux quelque seconde après que la jolie rousse lui ait avoué qu’il l’aimait encore. Parfois la vie se déroule comme dans un film. Mais pas toujours… C’est une bonne heure plus tard que le jeune comateux sembla doucement mais sûrement ouvrit l’œil. Le monitoring témoignait d’une activité plus soutenus. Il avait terriblement mal à la tête et il se sentait perdu. Il n savait pas trop où il était. C’était comme ce réveillé d’un réveil des plus profonds. Il aperçut une femme pas loin de lui et il essaya de prononcer quelque chose mais un simple affouillement incompréhensible sortis de ses lèvres. Il s’agit ce qu’il voulait dire mais c’était comme si son cerveau et sa bouche manquait de connexion. Le cœur de Nate s’emballa, ça l’inquiétait et on pouvait voir dans le regard du jeune homme une certaine angoisse. Pourquoi n’arrivait-il juste pas à dire «  je suis où ? »
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Après lui avoir avoué que tu l'aimais toujours, Nate était toujours plongé dans un profond sommeil dont il ne semblait pas vouloir se réveiller. Tu ne le lâchais pas du regard, guettant la machine où on pouvait voir et entendre les battements de son cœur grâce aux bips. Ce bruit était très désagréable à entendre. Tu lui parlais encore et toujours de tes souvenirs en compagnie du Winthrop en gardant toujours un contact avec cet homme que tu aimes toujours. Cette fois-ci était que tu lui tenais la main. À bout de larmes et surtout dû au manque de sommeil, tu t'étais endormie joue contre le lit de Monsieur McLaren en tenant toujours fermement ses doigts. Ton sommeil était léger, quand tu entends le monitoring qui commençait à s’accélérer. Levant la tête, tu vois le brun aux yeux verts qui commençaient à se réveiller. Un sourire rassuré était dessiné sur ton joli minois, mettant sa main sur sa joue, tu lances d'une voix toute douce. « Dieu merci. Je ne sais pas, tu te souviens de moi ? Tu veux que j'appelle une infirmière ? Tu veux de l'eau ? » Pas la peine de parler, suffisait juste de dire oui ou non de la tête. Certes, c'était assez maladroit, mais tu étais tellement soulagée qui soit revenu à lui.
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Nate était sérieusement en train de paniquait, le souffle court, il était clair qu’il était totalement perdu. Il ne savait pas trop quoi pensée et il n’arrivait pas à s’exprimer. La rousse près de lui posa alors sa main contre sa joue avec bienveillance, comme un ange. Il ne la connaissait pas. Non. Il ne se rappelait pas. Ni d’elle. Ni de… lui. Qui était-il ? Où était-il ? Trop de question se mélangèrent dans sa tête. Un terrible maux de tête l’empêcher de forcer sur ses pensée. Il avait l’impression de ne rien savoir. Tout ce qu’il pouvait faire c’était observer. Il pouvait bouger mais il n’avait pas les idées claires. La jeune femme lui demanda s’il voulait de l’eau et il acquiesça de la tête. Il avait la gorge terriblement sèche. Il posa son regard sur le décor. Il était dans une chambre d’hôpital. Par reflexe, il chercha le bouton d’urgence près de son lit et appuya dessus pour faire venir une infirmière.
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En voyant le regard perdu de Nate, tu te doutais qu'il devait se demander ce qu'il faisait dans un lieu si sinistre, si peu chaleureux. Tu ne voulais pas penser au pire. Et s'il avait perdu la mémoire ? Non, tu te refusais de penser au pire. Tu voulais attendre l'avis d'un professionnel. L'homme de vingt-trois ans devait juste être sonné. Tu l'espérais de plus profond de ton âme et de ton être. Car pour être honnête, tu n'aurais pas la force d'aller reprendre tout à zéro. Bien sûr, tu le ferais pour qu'il se souvienne de toi, de ses ami(e)s. Néanmoins, tu voulais être à ses côtés dans ce passage douloureux, car oui, c'est pratiquement toute une vie à se rappeler. En attendant, tu verses de l'eau dans un verre en plastique et d'une paille dans le seul but de l'apporter jusqu'à sa bouche. Une fois ceci fait, tu le vois alors appuyer sur le bouton d'urgence qui se situait près du lit afin d'appeler une infirmière. Restant à ses côtés, le corps médical te prie d'aller dehors afin de faire des examens de contrôles et supplémentaires. Pendant de longs moments, tu restes dans le couloir à faire les cent jusqu'à qu'un docteur t'explique le cas du brun aux yeux verts. Non, tu ne voulais pas qu'il lui arrive une perte de mémoire. Une nouvelle fois, les larmes coulèrent sur tes joues. Séchant tes larmes, lorsque les médecins te donnent l'autorisation de rentrer, tu tapes à la porte puis entre dans la chambre. « Tu m'autorises à rester avec toi ? Je suis Millicent, mais tu m'appelais Millie. On se connait depuis qu'on est petits. » Le regardant, tu n'oses plus t'approcher de lui de peur qu'il te rejette comme s'il se souvient plus de toi.
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L’infirmière avait finit par arriver et on avait demandé à la jeune femme de sortir. Nate avait essayé tant bien que mal de suivre ce qu’il se passait de comprendre. On lui avait demander de parler, il n’avait pas su le faire. On l’avait ensuite ausculté et fait faire des examens complémentaires. Puis un médecin était venu lui parlait. « Pour l’instant, je pense que vous pouvez vous estimer heureux monsieur McLaren. Le cerveau ne semble pas être touché. Je peux que vous devriez vite récupérer votre capacité à communiquer à l’aide de séances d’orthophoniste. Elle va venir voir dans votre chambre. Pour votre mémoire, je ne peux pas vous garantir qu’elle finira par revenir. Pour l’instant les chances sont grandes, mais plus les semaines, les mois, les années passent et vous aurait de chance de vous souvenir. Je vous conseille de noté dans ce carnet ce que vous apprenait sur vous. Ça peut peut-être vous aider. J’oublier, pour ce soir les visite sont limité à 20 minute. Il vous faut du repos. » Le médecin sortit de la chambre. Cinq minutes plus tard, la porte s’ouvrait sur la jolie rousse qui avait été si gentille depuis qu’il avait ouvert les yeux. Elle se présenta aimablement. Un sourire. « wi e esté um éange a » dit-il mais une fois de plus il détestait le son qui sortit de sa bouche. Ce n’était pas exactement ce qu’il voulait dire. Agaçait, il attrapa le cahier, en espérant qu’il saurait au moins écrire….
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Sincèrement, tu espérais que la perte de mémoire de Nate ne serait que partielle. Parce que ça ne serait vraiment pas facile pour lui, de se rappeler d'une vie dont il a aucun souvenir et s'en construite de nouveaux. Personnellement, si tu avais été à sa place, vu ton fort caractère, tu aurais envoyé tout le monde baladait ne te sentant pas en sécurité avec des personnes qui considèrent comme des inconnus. Néanmoins, quand Nate essayait de parler, celui-ci avait comme une voix presque cassée. C'était sûrement à cause du fait qu'il n'avait pas dit un mot pendant des jours à cause du coma. Grimaçant en entendant la voix et les mots de Nate, signe que tu n'avais malheureusement pas compris. Faisant non de la tête, tu expliques. « Je suis désolée, mais je n'ai pas compris. » T'approchant de lui, tu te penches au-dessus de lui et plus précisément de la feuille.
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« Oui, tu peux rester tu me dérange pas ». C’était les mots qu’il avait essayé de dire sans qu’il n’arrive à les prononcer correctement et à se faire comprendre. La jeune fille qui était prés de lui semblait navré mais bienveillante. Elle s’était penché sur la feuille de papier et il essaya d’écrire. Le mot qu’il venait d’écrire était lisible bien qu’il donnait l’impression d’être écrit par un enfant de 3 ans tant l’écriture était tremblante et mal écrite. On pouvait toutefois lire « RESTE ». Nate eut un sourire. Si ne se rappelait la jeune fille, il était certain d’une chose, comme une intuition, elle était gentille et ne lui voulait pas de mal. Il redoutait un peu de se retrouver seul dans la chambre avec ses pensées.
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Penchée sur l'ardoise de Nate, ce dernier n'arrivait pas à articuler en parlant. Heureusement pour le Winthrop que tu avais compris son écriture qui ressembler à celle d'un petit garçon. Approchant une chaise de son lit, tu sors ton portable, le déverrouiller grâce à un code et va dans les photos pour lui montrer les photos prises avec le brun aux yeux verts. Il y en avait avec l'homme de vingt-trois ans quand tu étais petite, à l'adolescence où vous étiez plus que proche jusqu'à maintenant. « Si tu as des questions à me poser sur moi, ou ta vie d'avant n'hésite pas. Tu veux que j'aille te chercher quelque chose à manger ? Un truc qui te ferait envie ? » Tu le regardes en ayant un petit sourire aux lèvres.
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