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i should have been born with a warning label (Veïa)

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Le malaise s’abattit sur moi en la voyant à la fois furieuse et en larmes. Je me sentis trop mal de lui infliger ça, surtout que je compris bien vite, à ses mots énervés, que c’était à cause de mon nouveau dérapage, quelque jours auparavant, avec Hippolyte. La culpabilité m’enserra le ventre, se lisant aussi surement sur mes traits alors que je lui demandais comment elle l’avait appris. Sa colère redoubla, ses larmes aussi, son regard sombre me jaugea alors qu’elle interprétait ma question, comprenant que je n’essayais donc pas de nier. « Non, je ne nie pas. Je ne vais pas te mentir Veïa, c’est vrai, c’est arrivé. » confirmai-je avec un petit air gêné avant de reprendre : « Et je ne t’ai pas menti non plus l’autre fois, je t’assure. Quand on a parlé la dernière fois, quand je t’ai raconté ce qu’il y avait eu avec Hippolyte cet été, il n’y avait bien eu alors qu’un seul dérapage entre nous. » Oui, il y avait eu cette fois au début du summer camp, et puis plus rien ensuite. Et vu comment les retrouvailles s’étaient passés, vu l’énergie que mon hébergeuse avait mis pour me mettre à la porte, pour me qualifier d’erreur, de simple distraction d’un soir, je n’avais jamais imaginé que quoi que ce soit puisse se reproduire entre l’Eliot et moi. « Sauf que je suis retourné l’autre soir chercher ma guitare que j’avais oublié chez elle… » Un soir, quelques jours plus tôt, après nos explications avec Veïa. « Elle m’a ouvert, on a discuté un peu et… » Je baissais les yeux, marquant une pause, cherchant la bonne façon de décrire ce qui s’était produit alors entre la demoiselle et moi, de la façon la moins blessante possible pour mon interlocutrice. Ce rapprochement. Son corps contre le mien. Nos lèvres qui se retrouvaient… Ouais… Y’en avait pas. Ca allait lui faire mal dans tous les cas. « Je suis désolé… » soufflai-je alors. Et quel sens donner à tout cela ? Pourquoi ça blessait tant mon interlocutrice ? « Veïa, tu réagis ainsi parce que c’est elle ? Ou parce que c’est elle et moi ? » Il fallait quand même que j’essaie de comprendre ce qui la dérangeait… Est-ce que ça aurait moins grave ? Est-ce qu’elle l’aurait mieux pris, si il s’était s’agi d’une autre femme plutôt qu’Hippolyte ?
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Une vraie folle, c'est la seule chose à quoi je ressemblais pour le moment. Une fille en pleure qui ne se comprenait pas elle même qui se demandait si au fond elle avait vraiment le droit de lui en vouloir. Espérer au fond d'elle même d'être là seule. Non ça serait quelque chose de trop égoïste et pourtant je continuais de garder cet espoir. J'avais juste cette impression que je perdais lentement ma source de bonheur. Ramène moi à l'été où je ne sais encore rien de toi et tout me paraissait plus beau. Oui il ne m'avait pas mentis sur bien des choses, mais plus que les choses avançaient plus j'avais l'impression de ne plus avoir ma place à travers tout ça. Mon ventre se serra davantage quand il commença à parler de ce qu'il c'était passé l'autre fois avec Hippolyte.  Mais il ne terminait pas sa phrase parce que de toute manière je savais très bien comment ce récit se terminait. Comment elle avait du l'emmener au septième ciel. La peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être cette Hippolyte ou cette chère Gabrielle qui guette encore son coeur comme un prédateur. « Et ta couché avec elle c'est pas dur à dire...»Facile à prononcer mais le poids des mots, leur signification, me torturait. Sa question tournait plusieurs fois dans ma tête.  Je le regardais droit dans les yeux en essuyant mon visage mouillé par les larmes.   «Je..» Il y avait une chose qui était sur c'est   que Denys était beaucoup plus important que je ne pouvais le penser « Parce que c'est elle et toi...»Toi dans les bras d'une autre, toi qui au fond aimé bien valser ailleurs. «Je ne cherche pas à savoir ce qu'on est...tout ce que je sais c'est que je suis bien avec toi..t'as même pas idée c'est comme avoir l'impression de constamment flotter..» Mais quand on est pas seul dans tout ça on n'est plus en apesanteur.   «Mais aussi cette forte impression qu'au final je vais me faire blesser...»L'idée horrible de se faire briser les ailes et de retourner sur terre. Peut-être suis-je déjà blessé ou peut-être que c'est toi Veïa qui espère trop .. Je baissais la tête pour la première fois un peu honteuse.   «J'espérais au fond de moi que tu ne retombes plus dans ses bras...» Le pire dans tout ça c'est que je suis encore là. Même quand j'ai mal je reste là à attendre parce que ce feeling est trop beau pour être perdu. J'attendrai le jour où je compterai  pour toi
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J’allais pas nier, j’allais pas mentir, j’allais pas me trouver des excuses… Je ne savais pas comment elle l’avait su, mais de voir que cela mettait Veïa dans un état pareil ça me touchait. Alors, si il y avait bien quelque chose que je lui devais, c’était la vérité. Ma phrase en suspend, je n’eus néanmoins pas de prononcer cash la chose. Elle, elle le fit par contre. Je déglutis, hochant la tête pour confirmer que oui, j’avais bien couché avec Hippolyte. J’avais dérapé à nouveau. Si une nuit pouvait être qualifiée de dérapage, d’erreur, quand la chose se produisait à nouveau qu’en était-il ? Pouvait-on encore mettre les mêmes mots sur cette nouvelle coucherie ? J’étais perdu. Et si je savais pas qualifier mon moment avec Hippo, je n’étais pas plus apte à qualifier ma relation avec Veïa. Et quand je découvrais sa réaction, ça me posait question : le plus gênant dans l’histoire c’était quoi ? Que j’ai couché avec Hippolyte, une fille qu’elle détestait ? Ou que j’ai couché avec une fille tout court. Je la regardais un instant s’essuyer les joues, tenter d’effacer les larmes qui les inondaient avant de reprendre alors que c’était bien parce que c’était elle et moi. « Veïa… » soufflai-je d’une voix un peu cassée, attristé malgré moi de la voir dans cet état, de me savoir la cause de son chamboulement. Elle m’expliqua qu’elle était bien avec moi, mais qu’elle redouter l’issue de tout cela, qu’elle craignait d’être blessée. « Je voulais pas… » Je ne voulais pas la blesser la première fois, pas plus que cette seconde fois d’ailleurs… Mais peut être que le lien que je tissais avec ma fée de l’été était incompatible avec celui que j’entretenais, en dent de scie, avec mon ancienne hébergeuse. Parce que la jeune femme, yeux baissés, souffla alors qu’elle aurait aimé que je ne retombe plus dans les bras de l’Eliot. « Je voulais pas te blesser, j’suis désolé. Je ne pensais pas que ça te toucherait comme ça. » Et puis, je n’avais pas réfléchi, emporté par l’instant, par cette attraction qu’elle avait sur moi, miss Dunford… « On devrait peut être essayer de faire les choses différemment toi et moi… Je tiens à toi, je veux pas te faire de mal alors, peut être… » Je marquai une pause avant de lancer mon idée : « On devrait peut être essayer d’être amis. Juste amis. » Mettre fin à l’ambiguïté de notre relation. Parce que je ne voulais pas que mes potentielles aventures la retournent comme ça.  
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T'es tellement naïve Veïa et conne. Parce qu'en encore une fois tu fais tout de travers et tu t’attaches à la personne que tu ne devrais pas. Au dirait que c'est ça que tu fais depuis le début de ta vie et pourtant au départ tu arrivais à vivre avec les regards qu'on pouvait t'envoyer, les vents glacials, qu'on t'emporte au pôle nord ça te faisait rien.  Parce que tu voyais toujours la mince lueur du bout de tunnel, cette petite lumière vacillante que t’emmène si loin pendant quelques secondes à peine pour te faire oublier complètement. J’aurais dû lui dire qu’Hippolyte me dégoutait, j’aurais dû dire cette excuse, mais au fond je le savais que c’était bien plus ça me faisait mal de le voir avec une autre. J’étais remplie de honte et d’incompréhension de vivre ce sentiment  à l’intérieur de moi, quelque chose de trop dangereux et de destructeur. Mon cœur avait envie d’exploser dans ma poitrine plus j’écoutais ses paroles, non pas encore..pas une autre fois. J’ai pas envie de tomber encore une fois. J’ai pas la colle nécessaire pour les recoller. J’aurais dû rester à Chicago et ne jamais rentrer au Canada et ne pas longer ce lac ce soir là. J’aurais dû rester dans le mystère et ne jamais chercher à le revoir, ne pas lui donner ses rendez-vous secrets. Je me rendais compte à quel point j’étais seule dans toute cette histoire et repoussé par ses autres filles. La petite fée n’était peut-être pas assez magique pour être extraordinaire en fait. Et peut-être pas assez marquante en fait. J’aurais voulu être cette femme comme Hippolyte pour l’envouter tout autant qu’elle le faisait. Malheureusement on ne m’a pas donné un cœur d’acier, la force d’une tempête, mais le cœur d’une fleur bleue et la force d’une simple brise.  « Non c’est bon Denys j’ai compris…Je préfère n’être rien si  je suis qu’une simple amie pour toi…une simple amie avec qui tu peux tirer un coup de temps en temps  pour oublier. ...je pensais que c'était vrais quand tu me disais que tu étais incapable de te passer du moi...» je prends une pause sentant que mes larmes reviennent à mes prunelles , mais je les retiens du mieux que je peux.  « Tu ne tiens peut-être pas autant à moi que ça…et il y a une chose qui est sûr c’est que je ne serai jamais Hippolyte ou à la hauteur d’une autre.» Encore quelques secondes tu peux tenir une seconde de plus pour finir ta phrase et après tu reprendras ton envole. J’irai plonger ma peine dans une bouteille comme je sais si bien le faire. « J’ai bien l’impression d’être la seule blessé au final… Je lui laisse une dernière chance en restant cloué là, mais je me suis rapproché de la porte prête à tourner la poignée et m’en aller, mais je n’y arrive pas.
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J’étais vraiment déstabilisé. De savoir qu’elle savait, de savoir que ça lui faisait ça, cet effet ravageur, que c’était la cause de ses larmes, la cause de sa colère… Je perdais mes mots, mes moyens, ne trouvant rien de mieux à dire qu’un simple –désolé-… Je n’avais pas un seul instant pensé aux conséquences, comme toujours. Denys agit, et il ne réfléchit qu’après. A aucun moment, je n’avais envisagé le fait qu’elle pourrait l’apprendre, que ça pourrait la blesser. Je n’avais pensé qu’à mon plaisir, qu’à mon envie de sentir encore une fois Hippo contre moi. Est-ce que l’Eliot, elle, avait calculé tout cela ? Est-ce qu’elle s’était servie de moi pour atteindre la blondinette devant moi ? Un sentiment de culpabilité m’envahit un peu plus à cette pensée et la seule option que je fus capable d’envisager, de lui suggérer, c’était de simplifier les choses, de s’en tenir à une amitié, sans ambiguïté, sans les rapprochements et à côté qui donnait à notre relation un côté plus ambivalent.  « Arrête Veïa, j’ai pas dit ça… » soupirai-je quand elle répliqua en déformant mes propos. « T’es pas une simple amie avec qui je tire mon coup, j’ai jamais pensé ça de toi, tu le sais… » La demoiselle perdait soudain toute confiance en elle, en moi aussi au passage, remettant soudain tout en question, tout ce que j’avais pu lui confier. « Je peux pas me passer de toi, c’est pour ça que je te propose ça justement. Qu’on arrête nos conneries et pour qu’on continue de se voir sans se prendre la tête à cause de ce que fait l’autre… » Je ne voulais pas la perdre. Je ne voulais pas la voir filer, j’avais déjà perdu trop de mes amies à cause de bêtises du genre. Alors peut être que d’arrêter de coucher ensemble c’était juste ça la solution.  « Veïa, stop, il n’est pas question d’Hippolyte… Il n’est pas question de Gab… Il est question de toi et moi. » repris-je en avançant d’un pas vers elle, attrapant ses mains pour les emprisonner dans les miennes : « Je tiens à toi tu entends. Je sais que j’ai plein de trucs à régler… J’suis pas fiable, pas stable, un peu paumé. Mais je tiens à toi. Crois moi. » 
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Je n’allais pas rester ici bien longtemps encore, parce que je ne supportais plus cette conversation, plus de le voir pour le moment j'avais trop mal. Plus de vivre cette situation avec Hippolyte qui me détestait depuis notre première rencontre. J'avais autant de haine pour elle. Je m'emportais sans même m'en rendre compte, je ne savais même pas tout ce que je pouvais provoquer en laissant mes pleures sur le parquet. Mes mots n'ont même plus de sens, mais c'est ce que je ressens au fond de moi même. J'ai besoin de me sentir importante pour quelqu'un pour une fois. Si je n'y arrive pas dans ma famille, j'ai besoin de le sentir d'une autre façon. Je fronce les sourcils en écoutant ses paroles. Certaine chose m'offusque je n'ai pas envie de me voiler la face «Sérieusement Denys ? Tu penses vraiment qu'on est de simples amis ? Tu le sais très bien qu'on est plus que ça.» Plus rien ne fait de sens pour moi. Je ne comprends rien à ce qu'il me dit et je n'arrive plus à me détendre. J'ai l'impression de me noyer alors que tu es sensé être mon radeau pour ramener vers la berge. Non tu m'as laissé à travers les eaux cette fois et je n'ai rien pour le moment pour m'accrocher. «Tu pense que j'arriverais à ne pas avoir envie de t'embrasser, de me réfugier dans tes bras ? Tu le sais très bien que je suis incapable de me passer de toi, de ta présence. » J'avais du mal à croire que je pourrais être heureuse dans ce genre de situation, de le voir dans les bras d'une autre et me dire que j'ai déjà été dans cette situation. Il attrape mes mains et j'ai encore ce contact électrisant qui me prend de toute part. Mince, comment pourrais-je penser à ne plus jamais le toucher, il me frôle seulement et je fonds déjà. Je retire mes mains dans les siennes. «Non ne me touche pas ! » Je suis peu convaincante dans ma façon de le dire, mais mon regard aussi froid. Je me mens à moi même. Ce que je crie au fond de moi ce qu'il me prenne dans ses bras une fois de plus. «Je te demande pas d'être parfait...mais j'ai juste peur, tellement peur et je ne te comprends pas...pourtant c'est ce que j'aime chez toi que tu sois pas stable et un peu paumé...» Pourtant ça me fait tant de bien de te l'entendre dire que tu tiens à moi, que tu le dise sincèrement en me regardant dans les yeux.
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Je savais pas dans quoi je m’embarquais, dans ce discours prônant l’abstinence et l’amitié pure, une tentative vaine de sauvetage de ce que l’on a, ce truc, cette complicité qui nous lie sans même qu’on ne se l’explique. C’était ce que je voulais préserver, ce que je ne voulais pas perdre, prêt, en théorie, à mettre une crois que le côté –amélioré- et plus ambigu de notre relation. « C’est tout ce que j’ai à offrir Veïa. » Mon amitié. Et le problème était surement dans le fait qu’on avait dépassé certaines limites. La façon de le résoudre me semblait pourtant logique : redéfinir les règles, se poser des barrières à ne plus franchir… Mais ma suggestion était loin d’être suffisante pour calmer Veïa, au contraire ça l’énerva de plus belle.  Elle s’échappa même, retirant vivement ses mains des miennes quand j’essayais de m’en saisir pour obtenir son attention, pour capter son regard… Cette discussion prenait un tournant que j’aimais de moins en moins. Je la sentais qui filait entre mes doigts, et je m’y prenais comme un manche pour tenter de la rassurer, de l’apaiser. J’avais l’impression que c’était encore pire à chaque parole que je prononçais. Elle ne me comprenait pas et je secouais la tête avec un air désolé : « Y’a rien à comprendre Veïa… » Pas stable, pas fiable et paumé. Fallait juste le savoir, fallait juste faire avec. «  J’ai pas envie de me passer de ta présence non plus. » affirmai-je, sincère. Mais y’avait un –mais- y’avait toujours un –mais-. « Mais si c’est pour se voir et s’engueuler comme ça à chaque fois ça va nous apporter quoi ? » Parce qu’à part se faire du mal, là, pour le coup, on ne s’apportait rien.  
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Si on regardait la situation de loin, on aurait pu croire que j'étais une pure égoiste et une capricieuse a refuser son offre. J'avais déjà fais une croix sur cette possibilité, car elle me semblait impossible à tenir. Le nombre de fois qu'on c'était croisé et que même par des conversations tout à fait normal, essayer de découdre le mystère petit à petit, on retombait dans les bras de l'un et de l'autre. Peut-être qu'en fait j'avais été la seule à flotter et que maintenant ma petite bulle venait d'exploser, ne me laissant pas avec de plus amples informations.Mais si c'était pour éviter de le perdre je devais faire cet effort, oublier cette sensation et ces moments qui se rapprochaient presque de la perfection. J'aurai toujours envie de sauter la barrière, tu sais à quel point j'aime frôler l'interdit et ça on le fait depuis le début. J'en avais eu assez et j'en pouvais plus. «C'est pas la première fois que ça m'arrive de pas comprendre quelqu'un, j'arrive à vivre avec...» Déjà si j'apprenais à me comprendre moi même avec tout, pourquoi j'aime rester au bord du précipice en me faisant autant de mal. Peut-être juste pour une petite lueur et d'avoir un résultat au final. Si j'avais réussie avec Harlow, je pouvais survivre à n'importe quoi. «Je suis pas du genre à me prendre la tête, j'ai juste mal...Je veux pas m'engueuler avec toi je veux juste te retrouver comme les dernières fois...» Même si j'arrive plus à supporter de ne pas être la seule je crois que ça serait encore pire de le perdre. «J'ai juste besoin de digérer tout ça et faire avec l'idée que tu me propose...» Je me retourne et j'ouvre enfin la porte pour sortir. Je sais pas comment je vais faire ce soir, mais je sais que je vais pas arriver à prendre soins de moi et je vais encore m'écorcher un peu plus. En pensant à lui et à ses baisers qui disparaissent lentement dans la brume..
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Je déglutis difficilement en l’entendant me répliquer qu’elle avait déjà eu des problèmes de compréhension avec d’autres. « Je suis désolé… » Je me rappelais de ses confessions au sujet de son frère jumeau qui la repoussait. Peut être qu’au final c’était ainsi qu’elle interprétait ma proposition, comme une tentative de l’exclure de ma vie, alors même qu’en fait, je cherchais au contraire à ne pas la perdre complètement. Cette discussion en était la preuve : si on continuait ainsi, on allait droit dans le mur. Parce que je les avais toujours, ses sentiments pour mon ex, parce qu’il y avait toujours cette attirance pour Hippo, parce qu’il y avait toujours d’autres filles dans ma vie, et que je ne voulais pas blesser Veïa, parce que je flippais surement aussi de la place qu’elle prenait peu à peu dans mon existence. Elle finit m’avouer que ce n’était pas son genre, les prises de tête, les engueulades… Elle voulait qu’on se retrouve, et en même temps, en même temps je savais que de nourrir l’ambiguïté n’était probablement pas une bonne idée. Même si mes lèvres mourraient d’envie de goûter à nouveau au sienne, mon corps de découvrir une nouvelle fois le sien… Je pris sur moi pour la laisser se retourner et ouvrir la porte quand elle m’expliqua qu’elle avait besoin de temps pour digérer tout ça, digérer ce que je venais de lui proposer… « Ok, alors… A bientôt ? » Je devrais la retenir là, maintenant. Ma main devrait saisir ses doigts, je devrais l’attirer dans mes bras et lui offrir ce fichu baiser que je rêvais de lui donner. Mais ça aurait été plus que contradictoire avec mon discours, avec mon offre, avec ses nouvelles limites que je venais de proposer. Je réussis donc à ne faire que me pencher et embrasser doucement sa joue. Bise plus chaste, plus sage, plus amicale. Le ton était donné.
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J'avais besoin de me retrouver tout seul, de pleurer un bon coup et d'oublier que je me faisais écarter à nouveau. Vivre avec le fait que pendant un moment on c'est senti spécial, mais qu'on ne donne plus assez d'éclat pour se faire retenir plus longuement dans cette chambre devenu beaucoup trop froide à mon goût. J'entends ses excuses, mais je fais la sourde d'oreille, j'ai juste envie d'effacer les derniers moments. Je rêvais de vivre dans un monde juste lui et moi, je l'ai vécu sous le soleil chaud. Il est passé où ? Il est resté à Cap breton et les nuages de Boston nous ont envahie. Je m'étais retourné pour ouvrir cette porte, cette voie de sortie, un léger au revoir à quelque chose que je n'avais pas envie de quitter, une ambiguïté m'avait trop fait flotter et j'espérais qu'elle revienne à la charge. Parce que je le savais dès que l'occasion allait se présenter j'allais courir vers toi à toute jambe pour te retrouver, pour t'embrasser une fois de plus, me perdre contre ta peau et tes douces caresses qui me font perdre le nord, la conscience du monde réel. Ses lèvres vinrent déposer un bisous sur ma joue et je fermais doucement mes paupières en lâchant un soupire, un souffle de tristesse mélanger à le bonheur de les avoir sentie pendant quelques secondes sur ma chair malgré qu'il soit si chaste. J'ouvrais mes prunelles de nouveau et je plongeais mon regard dans le siens, mon regard apeuré baigné par ma peine. Je m'avançais vers lui pour déposer un baiser au coin de ses lèvres doucement et beaucoup trop long en prenant sa main que je détachais par la suite d'un geste lent. Un doux contact salée par mes larmes. C'est toi qui avait décidé de donner ce nouveau ton à notre relation, mais moi je sautais déjà la barrière. «Je sais pas...» répondais-je au fait si on allait se revoir bientôt. Je refermais la porte derrière moi encore électriser par notre dernier contact et mes larmes revenaient à la charge pendant que je m'éloignais dans le couloir.
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