she’s a puppet who likes to be played with (milo) (-18 ans)

Sans vraiment comprendre comment elle avait pu se retrouver dans cette position là, Alexandra apprécia le moment dans toute son intensité. Les mains de Milo sur son corps, son regard sur elle, sa manière de la rendre folle sans même un frôlement de sa peau contre la sienne. Elle est royale, riche, adulée par des centaines de personnes, mais rien ne la fait se sentir aussi bien que le regard de Milo sur elle. Rien au monde. Elle a beau savoir parfaitement qu’il se sert d’elle sans aucuns scrupules - elle n’est pas idiote, elle sait qu’il n’y a rien qu’elle puisse lui apporter qu’il n’a pas à porter de main déjà - elle apprécie tout de même qu’il prenne un malin plaisir à la rendre folle de désir. Une contradiction totalement insensée sauf pour elle. Elle voyait dans son jeu de manipulation une attirance plus que certaine. Sachant pertinemment qu’il n’était pas comme ça avec n’importe qui, elle en tirait encore plus de satisfaction et ne le cachait pas le moins du monde. Il n’avait pas besoin de grand chose pour la rendre folle, pour la rendre aussi désirante de son corps. Il n’avait besoin que d’un coup d’oeil, un regard, une frôlement de sa main et s’en était fini d’elle. Elle exaucerait chacune de ses voeux sans la moindre hésitation, sans le moindre problème. Une soumission totale à son corps. Complètement et entière. Quelle ironie en sachant que c’était elle qui détenait son futur entre ses mains. Il avait un accès entier à son corps et ses désirs, mais elle avait un accès complet à son futur et son passé grâce à cette vérité qu’elle découvrait petit à petit. Sans vouloir le blesser, elle a déjà pensé à garder la vérité secrète une fois qu’elle l’aura découverte pour elle même afin de le garder encore près d’elle. Sachant pertinemment qui était Milo, elle savait qu’il allait se désintéresser d’elle une fois qu’elle lui aura trouvé les infos qu’il cherche depuis des années. Pas idiote la meuf. Elle réfléchit à tout, son cerveau n’arrête jamais de tourner. A part quand il l’a touche, quand il l’embrasse, quand il est en elle, entièrement et complètement. Ils entrèrent dans la petite pièce, et Alex ferma la porte à clé en une seconde tout en l’embrassant avec rage. Il déteste qu’elle prenne les initiatives, qu’elle le surprenne et ça l’amuse. Savoir qu’il peut la briser en une seconde la rend frénétique et encore plus. Il la plaqua contre le mur et Alexandra reçut le choc comme une invitation. Elle aimait bien quand on ne la traitait pas comme une princesse, comme une petite chose en sucre qui risquait de se briser à n’importe quel moment. Elle détestait quand on la traitait comme une personne fragile. Leurs baisers frénétiques s’enchaînaient sans aucunes chorégraphie préparée, ils laissaient le désir insatiable qu’ils avaient en eux prendre le dessus sur leur esprit. Il savait comment la faire frémir, la faire gémir, la faire rugir de plaisir. Et même avec ses lèvres et sa langue, il avait les éléments nécessaires pour la rendre impuissante. Allumant la lumière, il la perça de ses yeux. Il ne fallait pas laisser un si beau spectacle dans l’obscurité. Milo aimait voir ce qu’il lui procurait comme plaisir et ça, elle ne s’en plaignait absolument pas. Au contraire. Elle allait encore une fois apprécier le doux spectacle des yeux de Milo qui la contemplait avec délice, de son corps sur le sien, de ses mains sur son corps, de lui en elle. Il n’allait pas échapper à ses yeux inquisiteurs ni à la chaleur qui se dégageait de son corps, surtout à son entrejambe. Retirant sa robe en un mouvement, il la laissa en sous vêtements alors qu’il était encore habillé. Nue et à la portée de son regard, elle ne se cacha pas une seule seconde. Elle ne se retira pas à l’appétit qu’il ressentait pour elle. Même si Milo n’avait aucuns amours pour elle, son désir comblait ce vide. Alexandra n’avait pas envie d’éprouver quoique ce soit pour lui à part du désir. Elle ne voulait pas tomber dans le piège des filles qui étaient amoureuses de la mauvaise personne.