Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityshe’s a puppet who likes to be played with (milo) (-18 ans)
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she’s a puppet who likes to be played with (milo) (-18 ans)

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Elle ne pouvait pas résister à ses appels. Son corps, sa voix, son sex appeal tellement incomparable. Elle savait bien que c’était mal, qu’il profitait sans aucuns doutes d’elle, mais ça ne la dérangeait pas tant que ça. Tant qu’elle pouvait avoir un peu de lui, un peu de son corps, un peu de sa présence. Un jour, ça allait s’arrêter, un jour, elle allait dire stop. Mais elle ne voulait pas encore. Avec lui, ça paraissait simple, pas compliqué, juste des infos et du cul, rien de plus. Pas très digne pour la princesse de Cambridge, mais assez pour une étudiante en manque d’amour flagrant. Elle n’avait pas eut de nouvelles de Samaël depuis le Summer Camp, elle n’avait pas envie de noyer son chagrin dans les bras de Tate, ne voulait pas ennuyer Royce plus que ça. Oksanna avait ses propres problèmes si l’on peut dire, entre un mariage imminent et une grossesse qui est évidente à présent pour Alexandra. Elle ne peut pas continuer de déranger son entourage entier pour ses petits soucis de coeur. Ce n’est pas digne par contre, d’une princesse, de se plaindre ainsi à longueur de journée. Alors quand il fallait qu’elle aide Milo, elle le faisait. Elle avait fêté son diplôme de droit, il y a des années de cela, et pourtant, elle avait toujours une sorte d’attachement envers lui. Une attraction inexplicable. Mais à son appel - ses appels - elle accourut presque le rejoindre dans ce cabinet avec ce psychologue un peu étrange. « Je peux savoir pourquoi tu veux que je sois là avec toi ? » Elle avait un diplôme de droit, une licence d’avocate totalement légale, mais n’a jamais exercée en dehors de ses stages dans les plus grands cabinets bien entendu. Pourtant, sa présence était réellement incompréhensible pour elle. A quoi cela servirait-il de la voir avec lui, alors qu’elle n’a aucunes connaissances en psychologie. « T’as intérêt à te faire pardonner ce soir si je m’ennuie comme un âne durant une heure. » Alexandra avait beau être sous le charme du jeune homme, elle ne perdait tout de même pas son franc parler et son honnêteté à toute épreuve. Sa petite robe en petite laine blanche, sa paire de bottine couleur chocolat et ses longs cheveux bruns cascadant dans son dos, elle avait tout de la petite femme parfaite. « Le plan, vu que tu trouves que toute cette histoire de psychologue est bizarre, est de me faire passer pour ta petite amie, c’est ça ? » Ils se connaissaient depuis quelques temps déjà, enfin, pas vraiment mais au moins quelques semaines, alors ça n’allait pas être compliquée à feindre pour le coup. Et puis, ça lui donnerait de l’entraînement au Milo, lui qui était aussi macho qu’un italien. Elle entra dans le cabinet en sa compagnie, ne sachant pas vraiment comment procéder dans ce genre de situation. Le but de l’opération était de savoir s’il y avait quelque chose de bizarre chez la psychologue et dès son entrée dans le cabinet, Alexandra eut des frissons dans le dos, une envie de partir frénétique. Il y avait définitivement pas une bonne ambiance dans ce cabinet. « Et vous êtes mademoiselle ? Les séances ne sont autorisées qu’à une compagne, pas aux petites midinettes. » Alexandra jeta un oeil odieux à la psychologue. En d’autres circonstances, elle aurait fait Alfred lui réciter son pedigree pour qu’elle comprenne à qui elle s’adresse, mais là, elle arbora un grand sourire et lui tendit la main, pendant que l’autre tenait le bras de Milo. « Alexandra Wind, la petite amie de Milo. J’ai tellement entendu parler de vous que j’ai voulu participer et il a dit oui. » Elle prit la main de la psychologue avec une envie meurtrière dans le coeur et reprit sa place, non sans déposer un baiser sur les lèvres de son faux petit-ami. L’alias était de rigueur dans ce genre de mission. Elle se sentait un peu comme une espionne en mission secrète pour le coup.

@Milo Castellan
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La deuxième semaine de cours touchait à sa fin et franchement, Milo n'aurait pas pu rêver mieux pour sa rentrée. Et oui, comme un gosse, il avait fait sa rentrée avec son sac à dos, ses feuilles en vrac et un crayon qui n'avait déjà plus de capuchon. Il se foutait de tout mais malgré des apparences très trompeuses, cela lui tenait à coeur. Le beau brun avait le privilège de pouvoir étudier dans la prestigieuse université d'Harvard, il ne comptait pas laisser cette chance. Il comptait bien donner tout ce qu'il avait pour que ses parents soient, de là-haut, fiers de lui. Le jeune homme savait pertinemment qu'ils n'avaient étés qu'une parenthèse adoptive dans sa vie mais s'en fichait pas mal. Ils l'avaient élevé et il leur en serait éternellement reconnaissant. Voilà environ douze ans que Milo avait apprit qu'il avait été adopté mais n'en parlait jamais et surtout pas à sa psychologue, Sarah. Cette dernière alimentait chez lui ce doute et cet esprit de contradiction qui ne le quittait pas. Autant le Winthrop ne s'était pas vraiment méfié d'elle, autant depuis son arrivé à Harvard, il doutait énormément de sa sincérité. Voilà trois fois qu'on le confondait avec une autre personne, avec un certain Eden. Milo ne l'avait pas encore vu de ses propres yeux mais à en croire Abby, la fiancé d'Eden, ils se ressemblaient comme deux gouttes d'eaux. Comment cela pouvait être possible qu'un mec débarqué de l'autre côté du globe puisse lui ressembler autant. C'était aussi intriguant que troublant. Le beau brun avait questionné John, son parrain, mais il semblait incapable de lui donner de plus ample informations sur son adoption. Il restait dans le flou total mais avait trouvé, aussi étrange que cela puisse paraître, une alliée dans sa quête de vérité. Milo avait donné rendez-vous à Alexandra pour sa séance hebdomadaire chez la psychologue. C'était bien la première fois qu'il demandait à quelqu'un de venir. Enfin non, il ne lui avait pas demandé, il lui imposait clairement sa présence. Le Winthrop prenait un malin plaisir à manipuler cette bombe. Debout devant la porte de son cabinet, il fumait une clope en attendant son acolyte. Il ne fumait pas beaucoup, seulement quand il stressait pas mal. Milo était contre la drogue mais ne disait pas non à une clope de temps en temps. C'était souvent en soirées qu'il fumait le plus. Dans la vie de tous les jours, il n'en ressentait pas forcément le besoin. Quoiqu'il en soit, il apporta sa cigarette à la bouche et inspira profondément pour en extraire un maximum de tabac. Il était stressé mais ne le montrait pas. Hors de question pour lui d'afficher ses sentiments. Il ravalait son anxiété et semblait prôner l'agressivité en échange. Le beau brun s'acharna sur sa clope qu'il termina en quelques minutes. Il jeta le mégot par terre avant de lever la tête et de voir débarquer Alexandra. Un léger sourire satisfait s'afficha sur son visage. Elle était venue, heureusement pour elle. Milo s'avança de quelques pas pour aller à sa rencontre. A peine fut-elle arrivée qu'elle lui posa déjà des questions. Elle voulait savoir pourquoi il l'avait fait venir ici et ce qu'il attendait d'elle. « A ton avis ? » répondit-il un peu froidement. Milo jeta un coup d'oeil dans sa direction et en voyant sa tête, il haussa les épaules. Il savait pertinemment qu'il n'obtiendra rien de sa part avec une telle agressivité. « Je veux la déstabiliser, la faire cracher ce qu'elle me cache depuis des années ! » répondit-il un peu bêtement. Le jeune homme restait, volontairement, très vague. Il voulait, dans un premier temps, ramener Alexandra à cette séance pour qu'elle analyse tout ça et qu'ils prennent des décisions. Milo restait persuadé que Sarah lui cachait quelque chose mais il ignorait totalement de quoi il s'agissait. Il voulait la déstabiliser et avait trouvé Alexandra parfaite pour ce rôle là. Il la savait maline et extrêmement rusée. Elle enquêtait pour lui, il était donc normal qu'elle soit au courant de tout. Sans chercher à comprendre plus loin, le Winthrop s'avança vers la porte et l'ouvrit, laissant passer la brunette en premier. Pour une fois qu'il faisait preuve de galanterie celui-là. A l'intérieur, elle le menaça directement, il avait intérêt à se faire pardonner pour ça. Milo rigola légèrement et avança jusqu'à la petite, toute petite salle d'attente. Une fois assis, il se tourna vers elle et posa sa main sur sa joue. « T'inquiète pas pour ça, j'ai loué tes services jusqu'à demain matin. » balança-t-il en rigolant. Il lui pinça la joue avant de reculer sa main. Il se pencha vers l'avant et passa sa main dans les cheveux, signe de stresse. « T'es à moi jusque demain matin 8h. » lança-t-il sur un ton beaucoup plus sérieux. Milo restait un mec assez égoïste, il imposait ses règles et jusqu'à présent, ça avait l'air de fonctionner avec Alexandra. Cette dernière lui demanda alors si elle devait faire semblant d'être sa meuf, le temps de la séance. Le beau brun se redressa et croisa les bras. « C'est ça. » dit-il en fixant la porte d'un air suspicieux. Il tourna ensuite sa tête vers la Windsor et lui afficha un fin sourire. « Cette salope en sait plus qu'elle ne veut bien l'admettre. Elle me soutient corps et âme que je n'ai pas été adopté. » affirma-t-il faiblement. Après quelques minutes d'attente, Sarah ouvrit la porte et se présenta directement à eux. Milo se leva, suivit de prés par Alexandra. Ils entrèrent dans le cabinet qu'il connaissait que trop bien. Depuis tout petit il avait le droit, une fois par semaine, à une séance interminable avec cette femme. Aujourd'hui, elle devait bien avoir la quarantaine d'année. Elle était plutôt petite et très mince. Une blondinette avec un carré assez court. Sarah ferma la porte derrière elle et leur demanda qui était Alexandra. Le Winthrop se pinça les lèvres, ça l'énervait déjà et alors qu'il allait répondre, la princesse le devança. Un léger sourire amusé apparu sur cette lèvres. Bordel, elle avait de la prestance cette meuf. Comme convenu, Alexandra jouait parfaitement le rôle de la petite amie. Elle vint même l'embrasser. A son tour, Milo plaqua sa main sur sa fesse pour lui donner une petite tape. Il était comme ça, autant jouer le jeu à fond. « J'aurais omis de t'en parler Sarah ? » demanda-t-il sur un ton provocateur. Milo la tutoyait depuis longtemps, la psychologue savait à quoi s'en tenir avec lui. Elle le savait grand connard avec les filles mais c'était bien la première fois qu'il lui présentait quelqu'un. « En effet Mr Castellan. » répondit-elle. Sarah le connaissait par coeur et ne lui laissa pas le temps de répliquer. Elle savait qu'il voudrait prendre l'avantage de la situation et se tourna vers Alexandra. « Alors comme ça vous êtes en couple avec Mr Castellan ? Puis-je me permettre de vous demander depuis quand ? » demanda-t-elle. Milo fronça les sourcils et prit directement la parole. « Il me semble que tu n'es pas payé pour t'intéresser à la vie des autres. Mais si tu veux tout savoir, j'ai rencontré Alex il y a trois semaines, à une soirée. Quand je l'ai vu, ça a été le coup de foudre. » commença-t-il sur un naturel déconcertant. Milo posa délicatement sa main sur la cuisse d'Alexandra et lui afficha un large sourire. « Elle ne vient pas d'Amérique, son petit accent étranger m'a tout de suite séduit. Rafraîchie moi la mémoire bébé, tu viens d'où déjà ? Suède ? Norvège ? » lança-t-il avant de reporter son regard instantanément sur Sarah pour guetter sa réaction. Milo savait qu'un mec venant tout droit de Norvège lui ressemblait comme deux gouttes d'eaux. C'était minime mais c'était une piste à exploiter. Et voilà, la bombe était lancée, advienne que pourra.
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Dans un sens, elle aime bien cette situation, cette impression de contrôle qu’il a sur elle. Elle n’a pas à réfléchir, à penser, elle agit et puis c’est tout. C’est une forme de liberté pour elle qui est obligée de tout contrôler par elle même. Là, elle n’a pas à se dire qu’elle doit faire ça ou ça, elle agit par pure instincts. De contradiction, sans doute mais c’est sans doute ce qui est le meilleur. Arrivant devant Milo avec sa petite robe en laine fine et sa paire de bottes d’automne préférée, elle se demande encore pourquoi elle répond toujours présent quand c’est lui qui l’appelle, quand il la harcèle, quand il lui donne des ordres et pas forcément de manière agréable. Une relation presque abusive si l’on veut, mais tout de même excitante. Il se sert d’elle, clairement, mais elle s’en fout. Elle apprécie le jeu. Il peut presque faire ce qu’il veut d’elle. Elle, la princesse la plus aimée d’Europe, celle qui a des nombreux voyages humanitaires à son actif, celle qui incite les jeunes femmes à être indépendantes et responsables, celle qui n’a rien à quoi se raccrocher à part sa famille et ses amis proches. Avec lui, devant le cabinet de la psychologue, elle s’est pointée comme une parfaite idiote presque. Sa relation est un mystère pour beaucoup de ses amis mais elle, elle aime ce danger presque impossible à détecter qui règne entre eux. Parce qu’elle sait, elle sait qu’elle n’est qu’une fille parmi tant d’autres, mais elle sait aussi pour son adoption, sa recherche constante de ses parents biologiques et elle se plait à savoir des choses que les autres ne savent pas. Elle passe parfois des heures à son bureau pour faire des recherches, ayant accès à certaines bases de données privées grâce à sa licence de droit. Une acharnée du boulot, autant dans ses propres études que pour ses amis. De plus, sa curiosité naturelle n’arrangeait rien. Elle tenait pourtant à avoir une contrepartie dans cette affaire et profitait au maximum du corps du jeune homme. Il la payait en nature en fait. Ses services contre les siens. C’était donnant-donnant. Et pas de tabous entre eux. Ils entrèrent dans la petite salle d’attente et elle exprima ses idées sans la moindre gène. Oui, elle voulait une nuit de folie. Elle ne voulait plus sentir ses jambes la porter, elle voulait sentir son coeur battre à tout rompre, et être si essoufflée qu’elle ne pourrait plus parler. Il posa sur sa joue et la rassura à ce sujet. « Louer mes services ? Je ne suis pas Charlie je te rappelle. » Il la pinça légèrement, mais assez pour que cela laisse une marque sur sa peau sensible. Elle frotta un peu sa joue et mais sourit quand il lui annonça l’heure de fin du marathon. Au moins, elle allait s’amuser comme il le fallait ce soir. Elle en était sûre et certaine. Le contexte de recherche fut mis en place et pour l’espace de quelques heures, elle allait être sa meilleure amie. Pas de détails pré-établis, juste une simple mise à jour, pas la peine de faire des fioritures. « Elle doit être payée par quelqu’un d’autres, j’en suis sûre. Ton propre parrain te soutient que tu es adopté, et si elle, avec les infos qu’elle peut avoir, te soutiens ça, c’est qu’elle a un bénéfice quelque part. Et le coeur d’une femme se fait grâce à un paquet d’argent dans une ville comme Boston. » L’anglaise avait déjà fait quelques recherches sur la psychologue Sarah et avait appris que très régulièrement, depuis qu’elle avait pris Milo comme patient exactement, elle avait une entrée d’argent sur un compte bancaire. Un gros versement d’argent. Juste avec ça, Alexandra aurait pu tirer énormément de conclusions mais parfois, voir la personne en face pouvait avoir plus d’impacts. Et Milo voulait absolument que la brune et la blonde peroxydée se rencontrent alors, autant faire d’une pierre deux coups. Dès le départ de leur échange, Alexandra méprisa la jeune femme tout en gardant un sourire d’ange sur le visage. Elle ne faisait pas ça pour elle, mais pour Milo, il comptait pour elle avec son passé trouble et son attitude de macho italien sans l’être. Elle garda tout de même un ton calme et posé, un peu guilleret même ce qui ne lui ressemblait pas des masses malgré qu’on puisse sentir une chaleur agréable dans sa voix en temps normal. « Alors comme ça vous êtes en couple avec Mr Castellan ? Puis-je me permettre de vous demander depuis quand ? » Milo prit la parole avant qu’elle ne puisse répondre. « Un vrai coup de foudre chéri. » La main de Milo sur sa cuisse la fit frémir quelque peu, toujours un peu sensible à son contact. Il n’avait rien de repoussant, bien au contraire, alors il était normal pour toute femme normalement constitué d’avoir envie de lui sauter dessus à n’importe quelle occasion. « Norvège. Mais j’ai aussi un peu de sang anglais donc on peut aisément se tromper à cause de mes cheveux bruns. » Sarah ouvrit ses yeux un peu trop grand pour que ce ne soit que de la surprise pure et simple. « Je suis très amie avec Aurora, la demi soeur du prince d’ailleurs, Eden de Glücksbourg. On se connait depuis l’enfance. Quand elle m’a apprit qu’elle était sa demi soeur. Oh mon dieu, j’ai cru m’évanouir. Il a toujours été un de mes plus grand fantasmes. » Elle fit mine de prendre une petite mine choquée. « Désolé bébé mais il est tellement beau. Tu lui ressembles beaucoup d’ailleurs. » Un regard langoureux vers Milo, et un petit coup d’oeil à Sarah lui indiqua qu’elle jouait très bien son rôle. La psychologue avait l’air au bord de l’évanouissement, presque en syncope. « Désolé Sarah - je me permets vu que vous connaissez mon petit ami depuis si longtemps et qu’il m’a longtemps parlé de vous - de vous avoir interrompu. C’est juste que la Norvège me manque tellement, tous ces souvenirs et ses amis que je retrouve sans le vouloir. Vous disiez donc ? » Sa main dans la main de Milo, elle serra les doigts en signe de presque victoire. Elle n’avait jamais vu quelqu’un de si blême de sa vie.
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La main posée sur la douce cuisse d'Alexandra, Milo attendait patiemment qu'elle prenne la parole. Il ignorait totalement la tournure que cette conversation pouvait prendre. A vrai dire, le stress l'avait gagné depuis leur entrée dans cette foutue salle d'attente. En temps normal, il était plutôt du genre semblable à la force tranquille. Aujourd'hui, il était anxieux. Son passé était important pour lui, le jeune homme avait besoin de savoir d'où il venait pour pouvoir construire son avenir. Depuis son adhésion à Harvard, il était complètement perdu et avait besoin de réponses. Même si ses origines n'étaient pas sa priorité jusque là, il ressentait le manque et le vide crée par tant de mensonges. Ses parents adoptifs lui avaient mentis, sa psychologue lui mentait. Dans cette histoire, seul John semblait sincère. Ce dernier lui avait dit pour l'adoption mais était incapable de lui avouer plus. Il n'était au courant de rien et Milo le croyait. Difficile de faire confiance aux autres lorsque la trahison était omniprésente. La seule personne qui semblait digne de confiance en ce moment, se trouvait juste à côté de lui. Il pouvait la toucher du bout des doigts. Le Winthrop ne connaissait cette fille que depuis environ un mois et pourtant, il s'en remettait à elle. Il ne lui aura fallu pas longtemps avant de la manipuler et de la baiser par la même occasion. Cette fille était aussi surprenante qu'intelligente. Il ne comprenait d'ailleurs toujours pas pourquoi elle se laissait faire par lui. Le Castellan était vaguement au courant de sa condition et de ses obligations. La princesse de Cambridge, ce n'était pas rien comme titre. Et pourtant, elle se laissait manipuler et répondait présente à ses appels. Il ne comprenait pas, c'était un vrai mystère pour lui. Mais bon, dans un sens, il en profitait le temps que cela fonctionne. La mâchoire serré, Milo appréhendait qu'Alexandra prenne la parole. Il ne savait pas de quoi elle était réellement capable et ne voulait surtout pas se faire cramer aux yeux de sa psychologue. Et là, la belle brune ouvrit la bouche et commença à parler. Aux premiers mots, la respiration du jeune homme se coupa nette. Elle débuta par ses origines norvégiennes et anglaises pour ensuite bifurquer sur un monologue incompréhensible. Alors que le Winthrop guettait la réaction de Sarah, il ne pu s'empêcher de tourner la tête vers Alexandra, l'air de dire : qu'est ce que tu racontes ? Elle lui sortait des noms qu'il ne connaissait pas ou très peu. Aurora devait être la blonde qu'il avait croisé la dernière fois. La folle qui lui avait sauté dessus en pensant qu'il s'agissait d'Eden. Elle cita également Eden, le mec qui lui ressemblait étrangement. Milo déglutit en l'entendant parler mais ne vint pas intervenir. Non, sa seule réaction fut de serrer sa main sur sa cuisse, c'était plus un geste d'incompréhension qu'autre chose. Alexandra s'arrêta de parler et lui lança un regard amoureux. Discrètement, il fronça les sourcils et bougea rapidement sa tête de droite à gauche pour lui faire comprendre qu'il ne captait pas du tout ce qu'elle venait de dire. Finalement, la Windsor lui lança une phrase à laquelle il pouvait rebondir. « Je sais, t'es pas la première à me dire que je ressemble à ce mec. » répondit-il directement à la brunette qui enchaîna en provoquant Sarah. Cette dernière se décomposait à vue d'oeil. Milo fixait la psychologue et attendait sa réaction. Il voulait des preuves de ses mensonges. Alexandra prit la main du Winthrop et enlaça ses doigts contre les siens. Il n'était pas bien du tout et ce léger blanc lui paraissait interminable. Il avait tant de questions à lui poser, des questions qui restaient désespérément vide de toute réponse. Finalement, après un instant de doute, Sarah se décida à prendre la parole, un peu choquée, elle ne s'adressa pas directement à Alexandra. « Je disais ... je vous demandais simplement depuis combien de temps vous étiez en couple. » répondit-elle, complètement perdue. Profitant de cette petite faiblesse, Milo attaqua directement et, sans même chercher à comprendre quoi que ce soit, il lui balança un « Sarah ? Quelque chose ne va pas ? T'es toute blanche ! » sur un ton suspicieux. La psychologue regarda le Castellan avec de grands yeux, elle était livide. Elle inspira profondément avant d'attraper son Iphone et de se lever. « Veuillez m'excuser Mr Castellan, j'ai un coup de fil urgent à passer. » dit-elle d'une voix tremblante. Milo fronça les sourcils, c'était bien la première fois qu'elle se comportait ainsi. « Mais fais donc, c'est pas comme si t'étais payé à la minute ! » répondit-il agressivement, comme il savait si bien le faire. Sarah quitta donc précipitamment la pièce, laissant les deux étudiants livrés à eux même dans son bureau. Milo enleva sa main de celle d'Alexandra, les élans d'affection n'étaient pas vraiment son genre. « C'est la première fois que je me retrouve seul ici, tu crois qu'il y a moyen qu'on trouve un truc dans son bureau ? Et son appel ? Si je lui volais son portable ? C'est possible de savoir qui elle appelle ? » bredouilla-t-il bêtement. Clairement, le Winthrop était près à tout pour découvrir ses origines. Il n'avait jamais fait ça et même si en temps normal, il aimait manipuler les gens. Ici, cela impliquait des dimensions beaucoup plus grandes qu'un simple plan cul. Finalement, il était aussi perdu que sa psychologue et ne savait pas vraiment comment réagir face à tout ça. Milo se leva à son tour et s'approcha du bureau, sans même se soucier de Sarah qui pouvait revenir à tout moment. Il ouvrit le premier tiroir, qu'il trouva anormalement vide. Il fronça les sourcils avant de le refermer brutalement. Il fit de même avec les deux suivants, vides eux aussi. « Putain mais ça ne rime à rien ! » dit-il, extrêmement mauvais. Il releva la tête pour croiser le regard d'Alexandra. Ne trouvant rien dans le bureau, il se dirigea vers l'armoire près de la porte mais c'était sans compter sur le retour de Sarah. Merde, elle était déjà de retour cette conne. Milo s'avança quand même vers l'armoire pour ne pas éveiller les soupçons. De toute façon, lors de ses séances hebdomadaires, il ne tenait jamais en place. « Mr Castellan, asseyez-vous ! » dit-elle sur un ton beaucoup plus sur que tout à l'heure. Le beau brun plissa les yeux en la regardant regagner sa place. Il lança un regard d'incompréhension à Alexandra qui semblait aussi surprise que lui. De la merde, ce petit jeu avait assez duré, il commençait à perdre patience. « Sarah, Sarah Nilsen, c'est de quelle origine ça ? » demanda-t-il nerveusement. En fait, Alexandra s'y prenait beaucoup mieux que lui. « Polonaise ! » répondit-elle d'un ton tranchant. Milo croisa les bras et déglutis difficilement. Il allait se cramer tout seul ce con. Tout ceci commençait doucement à l'énerver. « Mademoiselle Wind, je trouve votre histoire très intéressante. Vous n'êtes pas sans savoir qu'il existe des sosies sur terre. Lors d'un voyage en Australie, on m'a moi même confondu avec une fille qui me ressemblait étrangement. Maintenant, si vous le voulez bien, commençons notre séance. Votre présence est admise, à condition que nous ne perturbiez pas la séance. Sur ceux, où en étions-nous restés la dernière fois Mr Castellan ? » dit-elle en espérant changer de sujet et faire l'impasse sur cette situation gênante. Milo n'était pas du tout dans son élément, il semblait démuni. Il n'aimait pas se montrer si faible devant Alexandra et détestait la tournure des événements. Il ne voulait pas laisser passer une telle chance de découvrir ses origines mais était incapable de gérer la situation. Cela lui tenait bien trop à coeur pour qu'il puisse avoir une vision reculée sur la situation. « Comme presque toutes les séances, on parlait de mes parents. Alex, tu savais que mes parents étaient morts dans un accident de voiture ? » dit-il à la belle brunette. En fait, c'était un appel au secours qu'il lui lançait là. Alexandra Windsor, Milo s'en remettait à toi. Il avait besoin d'aide et ne savait pas comment lui faire comprendre qu'il ne gérait plus rien.
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Alexandra ne voyait pas tout noir ou tout blanc. La vie en générale était tissée de fils blancs et noirs, faisant un tissu grisâtre et différents pour tout le monde. Elle ne voyait pas les voyons simplement voyous, elle ne voyait pas les putes simplement putes. Tout le monde a une histoire, un passé, une plaie ouverte destinée à être fermée un jour ou l’autre. Alors lorsqu’elle voyait sa relation avec Milo être critiquée, elle se disait ça. Elle se disait que toute relation n’est pas noire ou blanche, qu’elle était nuancée de gris et parfois tendait plus vers un côté que de l’autre au début avant d’être meilleure un beau jour. A ses côtés, elle se sentait spéciale, unique et c’était bien évidement le cas. Elle savait comment les enfants adoptés se sentaient, le vide dans leur coeur, là où des parents inconnus mais pourtant si présent en eux, aurait du être par l’amour qu’ils devraient lui porter. Alexandra n’avait pas pitié de Milo, elle savait bien qu’elle ne devait par aucuns cas avoir de la pitié à son égard. Elle n’osait pas imaginé ce qu’il ferait, la colère qu’il ressentirait, s’il ne venait qu’à voir une once de pitié dans les yeux de la jeune anglaise. Dans ses recherches, elle avait du chercher dans sa vie, voir son casier judiciaire, connaître sa vie en long et en large. Elle avait vu des photos de ses parents adoptifs, le peu de ressemblance entre eux, mais qu’un enfant aurait pris pour le fruit du hasard. Elle savait tout de lui, à part ses origines, à part d’où il venait. Et c’est précisément pour cela qu’il l’aidait. Chaque personne sur Terre devait savoir d’où il venait, même si la vérité pouvait être très douloureuse et impossible à gérer parfois. Alors elle l’aidait, pour un idéal impossible à comprendre parfois. Ariel la trouvait folle, lui disait de faire attention. Mais à quoi bon ? Sa vie allait être linéaire et ennuyeuse dès son arrivée sur le trône, et même si elle faisait toujours attention à ses actions, elle voulait vivre un peu avant de mourir à petit feu par le poids de la couronne qu’elle allait porter un jour ou l’autre. Dans le cabinet de Sarah, elle jouait alors son rôle, elle appliquait avec sérieux et délice, les cours de théâtres qu’elle avait pris plus jeune. Entre les gestes désordonnés, les yeux brillants et le sourire toujours présent, elle était aussi différentes que jamais d’elle même. Des allusions, des anecdotes. Elle rendait son rôle aussi vivant qu’il le fallait, laissant même Sarah se prendre d’affections pour la petite amie empotée mais attachante. Il fallait mourir jusqu’au bout, il fallait jouer le rôle à fond. Si bien que même Milo ne distinguait pas le vrai du faux, qu’il était aussi perturbé que la psychologue. Parfait. La mise en scène était en place. Et elle parla d’Eden, laissant Milo le temps de placer quelques mots afin de le rassurer et de le faire entrer dans la pièce. Ce n’était après tout que ça, une pièce de théâtre dont il fallait être acteur pour comprendre le sens. Sarah n’était clairement actrice dans cette pièce. « Je disais ... je vous demandez simplement depuis combien de temps vous êtes en couple. » Milo feinta de s’inquiéter pour elle, comme Alexandra voulait qu’il fasse. Des deux, Alexandra pouvait être la pire dans la manipulation. A n’importe quel moment, elle pouvait faire basculer le poids dans sa balance. « Veuillez m'excuser Mr Castellan, j'ai un coup de fil urgent à passer. » Il n’y a pas de soucis Sarah. Alexandra sourit d’un sourire victorieux. La blonde sortit à peine de la pièce que Milo retira sa main de celle d’Alexandra. Elle accusa le coup un peu brutalement mais l’accusa tout de même avec dignité. Se levant doucement, alors que Milo ne cessait de bouger et de se poser des questions inutiles, elle prit le petit micro qu’elle dissimulait dans une petite poche de son sac et le posa sous l’ordinateur portable, dans une petite encoche destinée à la ventilation, de Sarah. Alexandra souriait doucement en voyant Milo dans cet état de panique évident. Cela changeait que ce soit lui en position de faiblesse et pas elle. Elle ne se sentait pas forte au point de le remettre à sa place, mais elle avait le contrôle de la situation au moins. Elle posa tout de même ses mains sur le visage de Milo et l’embrassa langoureusement pour qu’il la ferme. « Tu laisses la femme travailler maintenant. » Il ragea tout de même un peu, mais Alexandra finit par se rasseoir à sa place pendant qu’il était à coté de l’armoire à sursauter légèrement lorsque la blonde revint dans le bureau. Calme dans un coeur de tempête, c’était ainsi que sa grand mère la décrivait lorsqu’Alexandra était à table, calme et apaisante, alors que sa mère et sa petite soeur se criaient dessus telles des pies en colère. Sarah ordonna à Milo de se rasseoir. Elle ne devait pas le connaître dans d’autres situations si elle lui donnait des ordres, mais Alex fut surprise que Milo ne cria pas en plein milieu du cabinet. Milo essaya de faire comme Alexandra, évidemment, mais échoua lamentablement. La brune tapota son épaule légèrement tandis que la psychologue essaya de détourner le cours du jeu. « Mademoiselle Wind, je trouve votre histoire très intéressante. Vous n'êtes pas sans savoir qu'il existe des sosies sur terre. Lors d'un voyage en Australie, on m'a moi même confondu avec une fille qui me ressemblait étrangement. Maintenant, si vous le voulez bien, commençons notre séance. Votre présence est admise, à condition que nous ne perturbiez pas la séance. Sur ceux, où en étions-nous restés la dernière fois Mr Castellan ? » Alexandra garda tout de même son sourire faux et répondit calmement. « Bien entendu, je ne veux surtout pas déranger. Je voulais juste pointer que parfois, on peut se sentir un peu troublé lorsque l’on trouve un double presque identique de notre propre personne. Qui n’est pas notre reflet bien entendu. » Sarah regarda alors Milo, attendant sa réponse. Une réponse qu’Alexandra connaissait déjà de par ses recherches et ses conversations avec Milo. Elle fit pourtant semblant d’être choquée en apprenant la nouvelle. « Non, je ne savais pas, Milo. Je suis vraiment désolée. Tu étais jeune quand ça s’est passé ? » Bien entendu qu’il était jeune. Il n’avait que douze ans. Il n’était qu’un enfant, à peine un adolescent. « Vous êtes sûre que de parler de la mort de ses parents est essentiel ? Franchement, je trouve que c’est un peu dur. » Alexandra essayait tant bien que mal de détourner l’attention de ses parents adoptifs. Il fallait qu’on évoque le sujet des vrais parents. Mais comment s’y prendre alors que l’on est la copine depuis trois semaines. « Tu as des photos d’eux ? Pour avoir un garçon aussi adorable, ils devaient être formidables. » Milo, ait des photos de tes parents ou ça ira mal. Elle serra la cuisse ferme et musclée du jeune homme pour le lui faire signaler que c’était essentiel à la survie de la mission. « Ce n’est pas douloureux jeune femme. C’est essentiel pour qu’il arrête de se poser des questions inutiles. » Alexandra haussa un sourcil comme signe d’interrogation naïve. « Quelles questions ? Milo ? Explique moi s’il te plait. »
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Cette situation ne plaisait pas mais pas du tout à Milo. Elle était aussi incompréhensible qu'énervante. Il ne savait pas comment réagir face à Alexandra et Sarah. La psychologue lui mentait depuis des années, c'était évident. Comment pouvait-on pourrir la vie d'un gamin en échange d'un gros chèque ? Il ne comprenait pas ses motivations et lui en voulait énormément. La supercherie avait assez durée à ses yeux, il était temps de dévoiler la vérité. Que connaissait-il vraiment de cette Sarah ? Au final pas grand chose, si ça se trouve, tout ce qu'elle lui avait avoué sur sa vie n'état que pure invention. Le Winthrop se sentait trahit et blessé. Il avait dit tellement de choses à cette femme qui, en réalité, s'était juste bien foutue de sa gueule. Il se tenait debout, adossé contre cette fameuse commode qu'il rêvait d'ouvrir et de fouiller. Milo ne supportait plus cette situation. Il voulait des réponses à ses questions, il voulait savoir la vérité, peu importe le prix à payer. Ne pas savoir d'où il venait le rongeait à petit feu. C'était un sentiment assez frustrant et destructeur. Il avait lancé une perche à Alexandra en espérant qu'elle la saisisse. En réalité, ce n'était même plus une perche, il lui avait envoyé une échelle carrément. Il la regardait avec des yeux qui voulaient dire Alex, help me. Parler de ses parents adoptifs n'était pas chose facile mais s'il devait passer par là pour connaître la vérité, il le ferait. Heureusement pour lui, Alexandra marcha dans son petit jeu et fit semblant d'être étonnée. Une vague de soulagement vint soudainement l'envahir. Il s'avança vers elle et vint se rasseoir à sa chaise. La brunette venait lui demander s'il était jeune lorsque cela s'était produit. Il haussa les épaules avant de déglutir bruyamment. « Ouais j'étais jeune, j'avais quoi une douzaine d'années. » lui répondit-il sur un ton anormalement neutre. Et là, s'en suivit une petite discussion entre Sarah et Alexandra. Elles s'envoyaient des pics sans le moindre scrupule. Milo voyait bien que l'étudiante essayait de la déstabiliser, encore et toujours. Il ne quittait pas la psychologue des yeux et sentait la colère monter en lui. Par pur instinct, il sera sa mâchoire lorsqu'il entendit ces quelques mots c’est essentiel pour qu’il arrête de se poser des questions inutiles. C'était trop pour lui, vraiment trop. Il était au bout de ce qu'il pouvait endurer. « Pas besoin de photo pour se rendre compte que je ne ressemble pas à mes parents, ni à aucun autre membre de ma famille. » dit-t-il en fixant Sarah. Ouais, faut se méfier de son calme là, il allait exploser, cela crevait les yeux. « Votre père était brun, comme vous Mr Castellan. » dit-elle sur un ton rapide et évasif. Milo fronça les sourcils avant de se lever brutalement. « Et après ? » lança-t-il sur un ton très agressif. Il avança dans le bureau, à la recherche d'évasion, d'un échappatoire. « C'est pas parce qu'il est brun qu'il était forcément mon père ! Non, non il a quelque chose qui cloche dans cette histoire ! » Milo ne la sentait pas du tout et toute l'angoisse de son enfance revenait à la surface. Il s'approcha d'Alexandra, les bras ouverts d'indignation. « Asseyez-vous ! » aboya-t-elle. Le Winthrop ne tenu pas compte de sa remarque et s'adressa directement à l'Eliot. « J'vais te dire ce qui cloche moi. J'ai été adopté et cette pétasse sait d'où je viens. Elle connait toute l'histoire et essaie de me faire croire des mensonges pour couvrir je ne sais qui. » commença-t-il en pointant Sarah du doigt. Il plissa les yeux et s'approcha du bureau. Elle restait anormalement silencieuse. « Hein ? Tu couvres qui ? Ils te donnent combien pour manipuler un gosse depuis tout petit ? Tu l'as appeler tout à l'heure ? Hein Sarah ? Tu lui as dit quoi ? Que le gamin se posait des questions inutiles sur son existence ? » Milo attrapa le portable de Sarah qui ne chercha même pas à le récupérer. Il était bloqué par un code, il était donc impossible qu'il ne le trouve, elle était plutôt sereine à ce niveau là. « Posez ce portable et calmez-vous. » Hors de question qu'il ne se calme. Il était lancé et franchement, heureusement pour tout le monde que Milo n'était pas un mec violent, sinon il lui aurait déjà cassé la gueule. Il n'était pas respectueux dans ses paroles mais en aucun cas il ne ferait du mal physiquement à une femme, aussi garce soit-elle. « Ça me rend fou cette histoire ! J'espère pour toi que t'as aucune conscience parce que t'as gâché ma vie ! J'suis adopté et tu l'sais aussi bien que moi ! » Il la pointait du doigt encore un fois. Même Milo était étonné de ses paroles, il restait quand même courtois dans ses paroles. En fait, cette histoire lui tenait tellement à coeur qu'il n'arrivait pas à être méchant, c'était plus fort que lui. « Putain ! » hurla-t-il en balançant le portable contre le mur derrière Sarah. Le téléphone vint s'éclater en mile morceaux avant de tomber lourdement sur le sol. « Ça tu vas me le payer cher salope ! » la menaça-t-il avant de jeter un regard froid à Alexandra et de quitter la pièce, énervé. Milo claqua la porte en un fracas et sorti de l'immeuble furax.
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Voyant bien la nervosité de Milo, l’anglaise essaya de le calmer du mieux qu’elle pouvait. Des mots seraient inutiles, seuls des actes comptaient. Alors elle a posé ses lèvres sur les siennes, pas vraiment rassurés mais en même temps excitée par sa nervosité. Alexandra n’arrivait pas à garder un oeil objectif sur la situation car elle voyait bien à quel point ça comptait pour le brun. La nervosité qu’il ressentait était si compréhensible qu’elle l’atteignait elle aussi par vagues régulières et persistantes. Elle assista à l’échange entre Sarah et lui avec un oeil protecteur, presque maternel. Elle en avait marre de voir la blonde le blesser inlassablement sans la moindre hésitation. Ne voyait-elle pas que le jeune homme brisé par un passé inconnu qui lui faisait face n’était que le résultat des années qu’elle avait passé à lui mentir inlassablement. Alexandra croyait dur comme fer qu’une influence constante sur un enfant jusqu’à l’âge adulte pouvait autant fortifier la personne que la briser en milles morceaux, le rendre fous, le rendre déviant. Elle savait bien qu’il n’avait rien d’un enfant de coeur et cette certitude se renforçait en voyant à qui il avait eut affaire durant tant d’années. Encore aujourd’hui, elle le rendait fou avec ses mensonges. Il les contestait les uns après les autres mais le doute s’installait encore et encore dans l’esprit du jeune homme. Oui, son père pouvait être aussi brun que lui, mais était-il vraiment son père. La question qui régnait dans le coeur de Milo restait sans réponse à cause de la blonde. Quand il sortit de ses gonds, et se tourna vers elle, Alexandra vit la peur et la colère dans les yeux de Milo. Son discours avait autant de sens qu’il n’en manquait. Elle comprenait tout, elle comprenait qu’il voulait savoir la vérité, qu’il en avait marre des mensonges permanents de la psychologue. Pour une fois, il voulait la vérité et elle lui était inaccessible. Pour un menteur, c’est le comble que de se voir refuser l’accès à la vérité. Milo, hors de contrôle, gueulait après la blonde sans la moindre retenue. Alexandra posa sa main sur son bras mais ce fut comme si rien ne se passait. Sarah avait peur, cela se voyait le visage faussement ingénue qu’elle arborait comme un masque. « Vous devriez lui dire la vérité. Ce n’est pas comme si depuis toutes ces années vous n’avez pas fait des économies pour arrêter de recevoir de l’argent de personnes qui ne sont clairement pas très nettes. » Alexandra profita de la situation pour ajouter son grain de sel. Mais en même temps, c’était vrai. Si Sarah était payée pour déballer des mensonges à Milo, cela voulait dire que ça faisait plus de dix ans qu’elle en déballait et gagnait de l’argent par la suite. A un moment, les économies devaient être plus que substantielle pour qu’elle puisse dire enfin une vérité tant attendu. « Je ne dis aucuns mensonges à ce jeune homme. Il n’a juste qu’un problème mental pour croire à une conspiration de la sorte. Et vous aussi d’ailleurs. » Pauvre conne. « Très bien. Je dirais à Interpool de jeter un petit coup d’oeil à vos finances alors. » répondit Alexandra en pianotant à un excellent ami qu’elle avait dans l’agence anglaise. « Ah oui. Je suis Alexandra Antonia Marie Windsor. Princesse de Cambridge et héritière du trône d’Angleterre, petite fille d’Elizabeth II. C’est une honte pour vous, vraiment. » Milo finit de péter sa crise, pris le téléphone de la blonde et le balança à travers la pièce. Il s’écrasa au sol, et Milo partit du cabinet en lançant un regard particulièrement glacial à la brune. Alexandra prit sa suite avec inquiétude. Elle n’avait jamais vu le jeune homme dans cet état et ça la rendait nerveuse. Elle n’aimait pas du tout ça. « Milo, attend moi. » Elle courut presque à travers les couloirs de l’hôpital. « Milo ! » dit-elle en réussissant à attraper son bras de justesse et se rattrapant avec maladresse sur le torse du jeune homme qui s’était violemment tourné. « Mais tu vas où comme ça bordel. »

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Milo était en rage contre la psychologue mais aussi contre lui-même. Son passé le rattrapait malgré lui et il ne pouvait pas lutter contre cela. Depuis trois semaines, tout lui explosait à la gueule et il luttait impuissant face à l’incompréhension la plus totale. Eden, ce mec lui ressemblait comme deux gouttes d'eaux et cette ressemblance n'avait rien d'anodin. Cela ne rimait à rien. Il avait quitté le bureau de Sarah en rage. Il n'arrivait pas à aligner deux idées et le fait que la psychologue puisse camper sur ses positions, même après l'avoir menacé, lui était insupportable. Elle le menait en bateau depuis tant d'années. Cette femme n'avait donc aucune morale. Elle avait ruinée, en toute connaissance de cause, la vie d'un petit garçon devenu grand bien trop vite. Il se posait des questions et c'était légitime, il était en droit de savoir où il venait. On dit que toutes les vérités ne sont pas forcément bonnes à entendre mais là, le Winthrop en avait besoin. C'était vital à sa survie. La démarche du beau brun était rapide et il ne souciait même pas de savoir Alexandra avec sa psychologue. Il la savait très forte, elle n'avait pas besoin de lui pour se débrouiller. Sa respiration était plutôt rapide, il était bouillant de rage. A cet instant précis, Milo n'avait qu'une seule envie, faire du sport pour se calmer. Il donnerait cher pour se trouver dans son appartement, dans sa salle de sport privée et se défouler sur l'un des trois sac de frappe. Il avait besoin d'évacuer ce surplus d'émotions négatives. Il saturait. Alors qu'il se dirigeait vers les ascenseurs, il sentit des doigts s'agripper à son bras. Machinalement, il se retourna mais sa colère était telle qu'il fit un geste plutôt brusque. Alexandra l'avait suivie et ne semblait pas décidée à le laisser se calmer. « Je rentre chez moi. » dit-il assez froidement. Milo supportait pas la situation. Il avait du mal avec son passé mais aussi avec la princesse de Cambridge. Cette dernière venait de le voir démuni et il ne s'en remettait pas vraiment. En aucun cas il se montrait faible, c'était un principe auquel il ne dérogeait pas. Et pourtant, elle avait vu en lui, ce petit gamin perdu en quête de vérité. Il fronça les sourcils avant de continuer, toujours un ton mauvais. « Enfin c'est pas chez moi, peu importe c'que c'est, je dégage d'ici. Ne te sens pas obligée de me suivre surtout. » A peine avait-il prononcé ces mots que déjà il regrettait mais trop fier pour s'excuser, il se contenta de froncer toujours un peu plus les sourcils. Voyant qu'Alexandra ne semblait pas décidée à le laisser partir, il recula d'un pas, leva les bras et posa ses deux mains sur sa tête. Il inspira longuement avant d'expirer bruyamment. « Qu'est ce que tu veux que je te dise Alex ? On en tirera rien de cette salope ! » dit-il sur un ton un peu plus doux mais encore sur la défensive. Milo arrêta de bouger et fixa Alexandra dans les yeux. Doucement, il baissa les bras et plissa les yeux. Son visage vint se radoucir à vu d'oeil, il défronça les sourcils et vint même afficher un petit rictus sur le bord de ses lèvres. Il avait même envie d'ajouter quelque chose du style : tiens en parlant de salope. Mais il se retient pour ne pas froisser la belle brune. Son sourire vint s'élargir tandis qu'il haussa un sourcil. Alexandra connaissait ce regard, elle savait pertinemment ce qu'il voulait signifier. Il ne pouvait pas se défouler sur son sac de frappe, il allait se canaliser autrement. Et ça tombait bien, le Winthrop adorait les lieux publiques. Ils étaient dans un hôpital et cela ne le dérangeait absolument pas. Bien au contraire, tout le monde avait une image assez négative des hôpitaux, autant changer la donne. Milo s'avança d'un pas vers Alexandra, le regard malicieux. Elle semblait très bien comprendre où il voulait en venir. Il hocha la tête lentement de haut en bas, l'air de dire : de toute façon t'as pas le choix. Pour y être venu à de multiples reprises, le jeune homme connaissait très bien les lieux. Ils n'étaient pas seuls dans ce couloir mais qu'importe. Milo se colla à elle et baissa la tête pour venir effleurer son souffle contre son oreille. Du bout des dents, il lui attrapa le lobe de son oreille qu'il mordilla sensuellement. Il posa sa main droite dans son dos et la fit glisser sous son t-shirt. Il effectua une pression sur sa peau froide et particulièrement douce. Il monta sa main et d'un geste expert, dégrafa son soutien-gorge. « J'ai envie de toi maintenant, princesse. » Sa langue parcourait le haut de sa nuque. Milo aimait dominer et il avait envie d'elle ici, elle n'avait pas vraiment le choix à vrai dire. La chaleur montait entre eux tandis qu'il caressa son dos à l'endroit où était attaché son soutien-gorge. Une vieille passa à côté d'eux et toussota bruyamment dans leur direction. Le beau brun releva le visage et se tourna vers la vieille, le regard mauvais. « Un problème vieille peau ? » dit-il avant d'attraper la main d'Alexandra. « Viens là toi. » lança-t-il, un petit rictus sur le coin de ses lèvres avant de se diriger vers l'ascenseur. Milo appuya sur le bouton, il lui lança un regard chaud bouillant. Les portes s'ouvrirent et il entra dedans, entraînant Alexandra au passage. La vieille entra avec eux dans l'ascenseur, au grand désespoir du Winthrop qui soupira. La ridée appuya sur le 0 tandis que Milo appuya lentement sur le 14. « Désolé mais nous on monte ! » dit-il séchement. Il regarda Alexandra, toujours ce sourire pervers en coin. Milo savait pertinemment ce qu'il y avait au quatorzième étage. Il y avait les locaux d'entretien. Autrement dit, la lingerie, les bureaux administratifs tout ça. En général très peu fréquentés, ils allaient avoir tout le loisir de s'amuser dans l'une de ces nombreuses pièces. Alors que l’ascenseur montait lentement, Milo se tourna vers sa princesse et avança d'un pas vers elle. Il ne pouvait plus attendre, il était chaud bouillant. Se foutant royalement de la présence de grand-mère, il passa de nouveau sa main sur sa hanche mais cette fois-ci, il la fit descendre le long de sa fesse qu'il agrippa fermement. Un petit bruit se fit entendre et les portes s'ouvrirent. Il lui attrapa la main et l'obligea à sortir de l'ascenseur. Par chance, les couloirs semblaient vides. Ils allaient avoir l'embarras du choix.
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Elle s’en foutait presque. Elle s’en foutait si elle paraissait pitoyable et minable à être presque aux crochets de Milo. On ne prêtait presque plus attention à elle de toute façon. Samaël ? Aucunes nouvelles. Sloan a ses propres problèmes. Oksanna est enceinte même si elle jure devant dieu qu’elle ne l’est pas devant Alexandra. Elle n’avait que lui pour la sortir d’un quotidien ridiculement routinier. Elle faisait les mêmes choses tous les jours. Sport, cours, révisions, et ensuite les recherches pour Milo. C’était les seuls moments qui étaient un peu excitants pour elle car elle découvrait de nouvelles choses sur lui, son entourage, son passé un peu trouble car qui adopte un enfant comme ça, sortant de nul part. Elle avait cru que c’était les Castellan au départ qui étaient le problèmes. Et puis, elle avait vu les rapports. Les parents adoptifs de Milo étaient aussi doux et aimants que pouvaient l’être n’importe quel parent. Alexandra aurait voulu avoir des parents ainsi. Mais elle est une princesse ce qui inclut tout sauf une tendresse de la part de ses géniteurs. En sortant du cabinet de cette connasse de blonde, Alexandra suivit Milo comme une petite amie inquiète. Ce qu’elle n’était surement pas aux yeux du brun et même elle ne s’imaginait pas dans cette position avec lui. Elle le voyait se débattre avec lui même. Lui, toujours si fort et cynique, avait fait preuve de faiblesse devant elle, et son caractère macho le rendait orgueilleux de s’être montrer faible, inquiet, triste même. Sa colère s’était transformée en rage et Alexandra essayait au mieux de la calmer dans les couloirs de l’hôpital. « Un peu que je vais te suivre. Tu risquerais de faire un truc de stupide. Dis moi quoi faire Milo. » Petite idiote. Elle ne pouvait rien faire pour lui à part trouver qui étaient ses parents. Elle avait déjà mis Mickaël sur la piste de cette fausse psychologue de Sarah. Interpol étant sur le coup, elle ne manquerait pas d’avoir des informations dans quelques temps, voir minutes. Milo lui répondit plus doucement mais toujours énervé. Mais il était ce qu’il était. Un vrai obsédé et sans le sport, la seule manière pour lui de revenir à la raison était un coup rapide dans un endroit bien public pour que ce soit encore plus excitant. Elle vit son sourire en coin, son sourcil levé. « Milo ! » qu’elle s’écrit, partagée entre l’envie pressante d’accepter son offre et la pudeur idyllique qu’elle aurait aimé revêtir en cet instant. Son hochement de tête lui répondit sans même qu’il n’ouvre la bouche. Il passait du noir au blanc en une fraction de seconde rien qu’en regardant ses courbes celui là. Un super pouvoir qu’elle adore avoir sur lui. Elle sait qu’il lui fait confiance et que cette confiance a été acquise avec des preuves tangibles qu’elle lui apportait toutes les semaines, sans broncher, sans rien demander en retour. La générosité énorme de la jeune femme l’avait emmené dans cette histoire. Son corps contre le sien, elle laissa échapper un soupir pressé entre ses lèvres. Oui, elle voulait de lui. Elle voulait toujours de lui. C’était impossible pour elle de ne pas avoir envie de lui dès qu’il était près d’elle. Même Tate ne provoquait pas ce déluge dans son corps quand il était à proximité de la jeune femme. Il attrapa son lobe d’oreille du bout des lèvres, la mordilla un peu. Son point faible. « Ok. » qu’elle souffla dans un petit râle d’excitation. Elle s’en fichait un peu d’être une princesse en train de se faire peloter dans un couloir, d’avoir son soutien gorge détacher alors qu’une petite mamie les regardait avec un air réprobateur. Elle sentait l’envie qu’il avait pour elle sur son ventre. Il faisait bien trois tête de plus qu’elle alors, oui sur son ventre, littéralement. « Je le sens bien ça. » La langue de Milo sur sa nuque lui donna des frissons qu’elle ne réfréna pas un seul instant. Toujours un peu sur les nerfs, il répondit brutalement à la vieille dame et entraîna par la suite l’anglaise dans l’ascenseur. Dieu, elle espérait qu’il n’y avait pas de caméra dans la boite de métal. Alexandra sentait les deux parties de son soutien gorge flotter dans son dos et le rattacha un peu avant de rentrer dans l’ascenseur. Bien entendu, il a fallu que la petite dame que Milo avait brutaliser verbalement les suivent à l’intérieur. Sérieusement madame, vous avez mal choisi votre jour. Milo appuya sur le 14, tout content car il savait très bien qu’il n’y avait presque pas de trafics à cet étage. Que des bureaux, des placards et des laveries. Rien de bien excitant. Jusqu’à leur arrivée bien entendu. Milo était tout excité, et Alexandra essayait du mieux qu’elle pouvait de garder son calme. Son silence en disait long et la chair de poule qu’elle avait n’avait rien à voir avec la fraîcheur de l’ascenseur. Les portes métalliques s’ouvrirent alors qu’Alex allait embrasser Milo. Heureusement que les portes se sont ouvertes parce que la petite dame allait assister à un porno en direct et la princesse s’en foutait royalement. Milo la fit sortir de l’ascenseur et la brune grogna un peu car elle n’en pouvait plus d’attendre. Il l’avait déclenché, il n’y avait pas de retour en arrière à présent. Alexandra vit une petite porte discrète et entra à l’intérieur, Milo sur ses talons. Elle eut à peine le temps de la fermer à clé qu’elle écrasa ses lèvres sur celles du jeune homme. Il avait le contrôle mais elle aimait bien le surprendre parfois, même si ça se retournait contre elle la plupart du temps. Les mains expertes du jeune homme retira la robe de la brune et elle s’attaqua à son pantalon. « Putain, t’es un grand malade. » Les mains de Milo sur ses hanches, elle fit remonter sa jambe sur son flanc, de manière à ce qu’il puisse la porter contre la porte comme elle aimait qu’il fasse. Dominant, dominée. C’était la dynamique de leur duo. Elle retira son t-shirt, les laissant en sous vêtements et chaussures dans un petit local à balai. Le rêve de toute femme. Un fantasme que beaucoup n’allait jamais exaucé dans leur vie banale. Celle d’Alexandra avait perdu de sa banalité grâce à Milo. Elle ne l’en remercierait jamais, même s’il la brise en mille morceau avec ses mains talentueuses. Les langues dansaient un ballet inimaginable, ne laissant aucuns doutes à l’imagination.
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Milo pouvait passer du tout au tout en quelques secondes. Il passait de la rage à l'excitation en un claquement de doigt. Il était comme ça mais il fallait bien avouer que la brunette avait cet effet là sur lui. Le Winthrop la trouvait sublime, excitante et désirable à souhait. Elle avait le don de le regarder avec ses grands yeux et de le déshabiller en un regard. Ou du moins, c'est l'impression qu'il avait quand elle posait son regard sur lui. Le jeune homme ne s'en cachait pas le moins du monde. Il aimait les courbes félines et féminines de cette meuf. Elle avait beaucoup d'atouts en sa possession. Un regard à faire fondre un radiateur, des pommettes mignonnes, des lèvres sensuelles dont elle savait se servir avec expertise, un dos légèrement cambré, une paire de seins parfaitement dimensionnés, ni trop grands ni trop petits, elle avait aussi des fesses rebondit. Bref, un corps parfait. Il suffisait d'un seul regard porté maladroitement sur ses formes pour le transformer en prédateur sexuel. Il y a quelques minutes à peine, il était en rage de son entretien avec Sarah et voilà qu'il était prêt à se taper Alexandra dans l'une des pièces de l'hôpital, en oubliant presque sa connasse de psychologue. Lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, Milo attrapa la main de la brunette et l'obligea à sortir de là. Il ne lui demandait pas son avis, il lui imposait simplement ses choix. Il avait envie et par conséquent, elle devait suivre. C'était ainsi et pas autrement. Son égaux de mâle était piqué à vif, il avait besoin d'assouvir des pulsions situées entre l'excitation et la colère, des pulsions aussi primaires soient-elles. Son regard détailla le couloir et plusieurs options s'offraient à lui mais contre toutes attentes, ce fut Alexandra qui prit les devants. Elle s'avança vers une porte, d'extérieur la pièce semblait petite. Un léger sourire pervers apparut sur le visage du Winthrop qui était plutôt satisfait de la voir aussi excitée que lui. Il vint la rejoindre rapidement et ferma la porte derrière lui. La belle brune enclencha le taquet pour évité qu'on les dérange et à peine avait-elle tournée les talons qu'elle s'empressa de l'embrasser. Prit au dépourvu, Milo n'eut pas d'autres choix que d'accepter ce baiser. Lui qui, en temps normal, refusait catégoriquement qu'on prenne les devants, se trouvait là bien bête face à elle. C'était un affront qui allait surement se payer un peu plus tard. En sentant Alexandra se coller à lui, le jeune homme posa instantanément ses mains sur elle. Il s'était excité tout seul et comptait bien en profiter un maximum. Sans chercher à comprendre où ils étaient, il avança de quelques pas, plaquant la brunette contre le mur le plus proche. S'en suivit un balai interminable de leurs langues. Les baisers étaient tous plus torrides les uns que les autres. Leurs souffles se mélangeaient, les mains du Winthrop se perdaient sur son corps. Le désir montait en eux, il ne mit pas longtemps avant de sentir son membre se durcir. Alexandra l'excitait énormément. Il détacha une main de son corps et chercha maladroitement le bouton de la lumière qu'il enclencha rapidement. Il avait l'intention de la baiser mais pas dans le noir. Oh que non, ça serait un véritable sacrilège que de se la taper dans la pénombre. Milo avait besoin de la voir hurler de plaisir, de poser ses yeux sur son corps en ébullition et de capter son regard quand elle atteindra le septième ciel. Les yeux fermés, il reprenait pleinement possession de ses droits avec elle. Sa langue capturait la sienne avec intensité et excitation. Son corps était collé au sien, il ne laissait pas de place au hasard. Sa main droite se plaça sur sa joue tandis que sa main gauche se faufila dans son dos. Il la monta sensuellement et vint abaisser la fermeture. Furtivement, il s'abaissa, attrapa le bas de sa robe et la fit glisser le long de son ventre, son buste et enfin ses bras pour lui enlever. Le beau brun revint rapidement à la charge et se colla contre elle. Il afficha un léger rictus lorsqu'il l'entendit dire qu'il était malade. « C'est ce qu'on me dit souvent. » murmura-t-il, entre deux baisers, le souffle court. Parler dans ce genre de situation ne faisait pas vraiment parti de ses prérogatives, là encore il faisait un effort. Il n'y avait pas un bruit dans cette pièce, seul le bruit excitant des baisers les ambiançaient. Milo n'avait pas encore regardé où ils étaient, il ne prêtait absolument pas attention à la pièce qui les entourait, il y aurait pu avoir quelqu'un derrière eux, il ne l'aurait pas remarqué. Ses mains parcouraient dangereusement son corps, à la recherche d'un éventuel plaisir à lui procurer. Il se recula légèrement pour laisser le soin à Alexandra de déboutonner son pantalon. Là où d'autres auraient perdus le contrôle de la situation, le Winthrop mettait un point d'honneur à la maîtriser. Il baissa la tête pour voir ses longs doigts fins déboutonner son bas, son regard s'attarda au passage sur sa soutien-gorge. Ce dernier mettait en valeur ses seins et laissait apparaître ses tétons durcis par l'excitation. Il afficha un large sourire lorsqu'il sentit son jean lui glisser contre ses cuisses, ah il était fier de lui. Milo releva légèrement la tête et vint l'embrasser dans le cou. Il laissa sa langue parcourir sa peau nue et sensuelle. Ses mains descendirent de son dos et vinrent se poser sur ses fesses puis ses cuisses. D'un mouvement brusque mais contrôler, il la suréleva. Sous l'intensité de ses baisers, il rapprocha toujours un peu plus son corps du sien. Le jeune homme ne s’emmerdait pas avec les préliminaires, en général il sautait direct la nana. Non, il gardait les préliminaires quand ça devenait sérieux avec la fille, autrement, il se contentait d'une petite gâterie de sa part mais ne faisait, quant à lui, aucun effort. Alexandra souleva son t-shirt et il du se reculer pour qu'elle puisse l'enlever. Cette légère distance était de trop. Il se colla de nouveau à elle et reprit sa place dans son cou. Des mouvements de bassins suffisaient à faire grimper la température. Milo mordillait légèrement la peau de son cou et prenait un malin plaisir la rendre folle. Alexandra gémissait sous ses mouvements de bassins, c'était une pure extase. Le beau brun agrippa ses fesses et la décolla du mur. L'échauffement avait assez duré, il ne voulait qu'une seule chose, la faire kiffer. Le Winthrop se retourna et avança de quelques pas pour poser ses jolies petites fesses sur la table. Il n'y avait rien du tout dans ce local à part une étroite table et deux trois bouteilles d'entretiens qui traînaient là. Milo se pencha vers elle et l'obligea à s'allonger. Il fit valser les bouteilles par terre d'un revers de la main.
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