à force de voir ma culotte, j'espère que tu as ton brevet de pilote(pv Delia)

Absorbé dans le tourbillon et le remue ménage de la rentrée, j’avais plus que jamais besoin de me défouler. Le sport avait toujours été mon exutoire et aujourd’hui ne ferait pas exception à la règle. Je me glissai dans mon pantalon de jogging, enfilai un T shirt, nouai mes basquets et byebye la mather house. Direction le MAC, et la piste pour aller courir et me dépenser. Un groupe de nanas au centre était en train de s’entraîner, probablement l’équipe de pompom girls du campus. Un regard furtif puis je me concentrais à nouveau sur mon souffle. Je me surpris à ne même pas mater, sage comme une image, ou peut être que mes histoires de nanas me prenaient trop la tête en ce moment pour que je ne me risque à m’enticher d’une cheerleader. Sauf que ma concentration ne dura pas longtemps, des mains attrapèrent l’élastique de mon pantalon et je le sentis glisser alors qu’une voix féminine résonna, moqueuse. Je me stoppai remontant précipitamment mon vêtement avant de faire volte face pour identifier la demoiselle arracheuse de pantalon. Cece, la chef de l’équipe adverse de rudby, le jeu où nous avions passé notre temps à nous arracher nos shorts et où à l’époque, on avait pu avoir un bel aperçu du string de la demoiselle, qui mettait merveilleusement en valeur ses courbes. Loin de me vexer, l’audace de la blondinette me donnait plutôt envie de m’amuser à mon tour, et peut être de profiter moi aussi, puisqu’elle venait de lancer les hostilités. « Tu veux jouer à ça t’es sûre ? » lançai-je avec un petit ton menaçant avant de fondre sur la demoiselle me mettant à lui courir après pour contre attaquer.

Je remontai aussitôt mon vêtement, avant de faire volte face pour menacer mon « agresseuse » la séduisante chef des carapuces avec qui déjà, lors de l’épreuve du SC, j’avais bien accroché. Elle était joueuse et j’aimais cela.  Mon avertissement la fit rire, elle ne pensait pas que j’oserais. Qu’elle regarde donc. Elle détala en courant en me voyant fondre sur elle en me marrant de plus belle : « J’adore courir après les jolies filles t’as de chance. » Et accélérant le pas de course, je la rattrapai rapidement, mes mains se posant sur sa taille pour la stopper avant de glisser lentement sur l’élastique de son short, bien court et qui laissait déjà bien entrevoir ses jolies formes… Et lors du match de rugby, la demoiselle ne portait sous son vêtement qu’un string, alors autant dire que je me rappelais plutôt bien de ses fesses parfaitement galbées. Sauf que des bruits de pas non loin de nous firent vriller mon regard : il y avait des joggers ici. Je me contentais donc d’attirer Cece un peu plus contre moi pour lui souffler : « Tu as de la chance qu’on soit pas seul ici. Je vais être gentleman et te laisser ça… » soufflai-je en relâchant son short sans le lui avoir baissé, trop galant… « Mais par contre, pour te faire pardonner, faut que t’acceptes de venir boire un verre avec moi… Surtout que je te rappelle que je t’ai laissé gagner le match au SC, tu me dois bien ça. » Pour la partie –laisser gagner- c’était pas tout à fait vrai, mais ça faisait mieux de dire ça ainsi plutôt que de prononcer à haute voix qu’elle avait battu mon équipe à plate couture.

La course poursuite fut vite terminée lorsque mes mains se posèrent sur la taille de la demoiselle, l’empêchant de filer plus loin, l’attirant à moi et laissant glisser mes doigts menaçant jusqu’à l’élastique de son short. On était d’accord, ce n’était pas très galant de réitérer l’expérience arrachage de short ici, à la vue de toutes ces paires d’yeux trop curieux. Elle souligna ma sympathie pour le coup et moi j’en profitais pour réclamer quelque chose à la séduisante blonde : un verre en sa compagnie. Parce que j’étais sympa de ne pas lui retirer son short et surtout parce que je l’avais laissée gagner au SC une vérité aménagée à ma sauce, parce que oui les carapuces nous avaient battu ce jour là. Mais elle prit soin de mon égo blessé en ne me contredisant pas, accepta le verre et me donna donc rendez vous une heure plus tard à la Cabot House. Je la regardais alors s’éloigner direction les vestiaires, observant ses jolies courbes avec un œil intéressé, surtout lorsqu’elle baissa légèrement son short, aguicheuse, juste assez pour laisser entrevoir la couleur de son dessous. Un sourire apparut sur mes lèvres malgré moi et je pris rapidement le chemin des douches pour aller me préparer pour ce rendez vous avec la jolie blonde.
Une heure plus tard, pas en retard pour une fois, j’arrivais donc douché, shampouiné et changé. Tout propre tout beau, et impatient d’en apprendre davantage sur ma rivale de l’été. Lorsqu’elle apparut devant moi, je la détaillais en commentant : « Il va me manquer ton petit short, j’avoue… Mais t’es sublime comme ça aussi. » Et on se dirigea alors vers un bar à quelques pas d’ici, un établissement fréquenté par les étudiants. « Ca se passe bien ta rentrée ? A la Cabot il y a une bonne ambiance ? » questionnai-je en jetant un regard vers la confrérie dont on s’éloignait, ayant une petite pensée pour Veïa avec qui les choses étaient un peu compliquées en ce moment.

 La robe qu’elle avait revêtue lui allait à ravir. Et ce rouge, ça la rendait encore plus sexy, comme si elle avait besoin d’un bout de tissu pour ça… Je m’amusais néanmoins à regretter le petit short, avec humour. La blonde me souffla alors que je pourrais éventuellement le revoir plus vite que prévu. « C’est pas vraiment le short qui m’intéresse en fait… C’est plutôt ce qu’il laisse entrevoir… » Entre la partie de rugby arrachage de short, et la façon aguicheuse dont elle avait légèrement baissé le vêtement pour me laisser apercevoir son dessous, elle devinait très bien ce à quoi je faisais référence. On marcha ensuite direction un bar tout près de là, et j’entamai la discussion. Son bras se glissa autour du mien alors qu’elle me répondait. Une rentrée calme, une bonne ambiance chez les roses. Ce qu’elle ajouta ensuite au sujet de mon choix de confrérie sonna à nouveau comme une invitation au flirt. « T’aimes les bad boys ? T’es pas censée être attirée par les princes normalement ? » Miss Von Liechtenstein. Célèbre pour son titre d’héritière. Je m’étais quand même un peu renseigné sur la jeune femme depuis notre rencontre estivale. Mais puisqu’elle me soupçonnait de vouloir attirer son attention, je ne pus m’empêcher d’entrer dans son jeu. Je me stoppai alors, mon bras relâchant le sien pour venir se glisser autour de sa taille, alors que je me tournai vers elle, mon visage s’approchant du sien pour lui souffler : « Ca dépend… Ca marche ? »

 Cece était là devant moi, plus rayonnante et plus séduisante que jamais et notre échange prenait vite des airs de drague et de flirt… Mon regard charmé détaillait avec intérêt les courbes de la demoiselle avantageusement mises en valeur par sa tenue, qu’encouragé par ses paroles, je me prenais à imaginer lui retirer… On avançait ensuite direction le bar, pour ce verre qu’on n’avait pas pris le temps de prendre cet été… Il n’était jamais trop tard pour se rattraper. J’étais surpris d’entendre son penchant sur les bad boys. Je m’étais renseignée sur la jolie blonde et elle ne venait pas de n’importe quel milieu. C’était une princesse et elle était fiancée, d’où ma réplique. Elle objecta à son tour, évoquant sa tendance aux scandales, soulignant ainsi son côté sulfureux. Je me risquais à un petit rapprochement, ma main autour de sa taille, venant l’interroger sur l’attention que j’avais réussi à attirer de sa part. Son regard croisa le mien et sa réponse m’encouragea à poursuivre dans cette voie avant de le voir filer à l’intérieur de l’établissement. Je la suivis, repérai vite une table de libre et saisis sa main pour l’attirer là bas. « Tu veux boire quoi ? » demandai-je à la demoiselle alors que le serveur arrivait pour prendre notre commande. J’attendis qu’il se soit éloigné ensuite pour reprendre ma discussion avec la jeune femme : « Alors Cece, t’as pas peur que ton fiancé apprenne que tu traînes avec des mathers pour aller boire des verres tard le soir ? »