MARY ⚡️ Oh darling, stand by me.

Rentrer avec lui était très plaisant. Je trouvais même que sa compagnie était plus qu'agréable. J'avais envie de le connaître plus, j'avais envie d'apprendre à connaître cet homme qui me faisait tant d'effet. Je sentais mon coeur battre presque follement lorsque mon regard croisait le sien. Je voulais prolonger cette soirée, apprendre à le connaître lui qui semblait me rendre si curieuse. Alors lorsqu'il me demandait si je voulais boire un café, j'acceptais avec un plaisir non feint, l'emmenant dans le café avant qu'il ne tire ma chaise afin que je puisse m'asseoir. Le remerciant avec un sourire immense collé aux lèvres, je m'asseyais, lui demandant ce qu'il voulait boire puis, il me demandait si j'étudiais à Harvard. Je jouais alors la carte de l'honnêteté en lui avouant que j'avais du abandonner mes études suite au décès de mes parents. Il me signalait alors qu'il comprenait et que lui aussi avait perdu ses parents. Je lui répondis donc « merci, je suis touchée » avant de plonger mon regard légèrement humide dans le sien. Il comprenait ce que je ressentais et j'en étais très touchée. Il me demandait ensuite quel empire avait mon père et je lui répondis « c'est une chaîne de magasins de luxe » avant de lui sourire d'un air doux. Je lui retournais alors la question tandis qu'il me répondait qu'il étudiait les relations internationales. Je le soulignais alors d'un « oh c'est intéressant aussi. Tu aimes ce que tu fais ? » alors que le serveur venait déposer nos tasses. Je pris la mienne, bus une gorgée de mon thé avant de reporter mon regard sur lui. Toujours aussi curieuse, je me risquais à des questions plus personnelles, lui demandant alors m « et tu as quelqu'un dans ta vie ? » avant de baisser les yeux vers ma tasse, comme si je regrettais déjà cette question. Un homme comme lui ne pouvait pas être seul, je le savais bien..

Etre en sa compagnie m’apaisait vraiment. Harry était le genre d’homme qui pouvait me rassurer d’un seul regard. C’est d’ailleurs une sorte de chaleur que j’avais ressenti lorsqu’il avait compati au décès de mes parents. Je m’étais aussi rendue compte que nous avions cela en commun et c’est pour ça aussi peut-être que je me sentais si proche de lui. à sa phrase, je répondais alors « t’es adorable, tu sais ? » avant de lui sourire doucement en réponse au sien. Il me mettait à l’aise, il était calme et gentil. Ça me changeait un peu ce genre de soirées. Il venait ensuite à me demander si gérer ce genre d’empire n’était pas trop difficile et là, je ne pus mentir. C’était très dur pour moi depuis que j’étais arrivée à Boston. J’avais toujours eu envie d’avoir une adolescence normale et de pouvoir m’amuser comme je le souhaitais. Malheureusement, je n’avais pas eu ce droit. Les yeux légèrement ternes, je lui répondais alors « c’est difficile, je vais pas te mentir. Même si j’ai des conseillers et des assistants, parfois, j’ai un peu de mal à tout gérer.. » d’un ton presque triste. Je m’en voulais de ne pas être capable de gérer l’empire de papa comme lui le faisait. Je lui posais ensuite des questions sur ses études et il semblait que cela lui plaisait. Alors comme ça, il était infirmier le weekend ? bizarrement, ça le rendait encore plus séduisant. J’ajoutais alors « oh, encore un point commun ! j’étudiais la médecine orientale avant d’être promue PDG de l’entreprise de papa » tandis que mon visage s’éclairait d’un sourire immense. Je le regardais alors donner un billet au serveur avant de boire. Je lui posais alors une question légèrement intime avant de porter ma tasse à mes lèvres. Il n’avait personne. Ça m’étonnait. Il cherchait la bonne mais il ne l’avait pas encore trouvée, d’accord. Moi-même, je ne cherchais pas particulièrement, je devais bien l’avouer. Il me retournait alors la question et je lui répondais alors « je n’ai personne non plus. Je suis pas facile à vivre, ça doit être pour ça » tandis que je plongeais mon regard dans le sien, lui souriant légèrement.

J'eus un léger frisson lorsque j'entendis sa réponse. Je ne sus que lui répondre du moins au départ. Il me rassurait. J'avais l'impression que sa présence était plus qu'apaisante pour moi. Parler avec lui était agréable et je dirais même que j'avais l'impression de le connaître depuis plus longtemps que cette simple nuit. Son regard chaleureux et sa douceur me faisaient fondre. Je ne regrettais absolument pas de lui avoir proposé mon aide il y a de cela quelques minutes maintenant. La conversation semblait, bien qu'orientée vers nos boulots respectifs, assez légère et je n'avais aucun mal à me dévoiler à lui. C'était même un plaisir de l'entendre me soutenir en disant que je devais avoir été prise au dépourvu après la disparition subite de mes parents. Je lui souriais d'un air plus tendre que je ne le voulais, ajoutant alors un « merci... Ça me touche que tu croies en moi, vraiment » tandis que je buvais une gorgée de mon thé. Bizarrement, cela me faisait du bien d'entendre Harry me soutenir. Ce n'était pas tous les jours que je laissais mes faiblesses apparaître et aujourd'hui, j'avais commencé à accepter un peu de soutien. Je commençais à m'ouvrir un peu et ça me faisait beaucoup de bien. Il parlait ensuite de ses études et je lui avouais étudier la médecine moi aussi. Je répondis alors à ses quelques mots « oui, j'adorais ça. J'espère pouvoir exercer en tant que médecin plus tard. C'est mon rêve... » tandis que je relevais les yeux vers lui tout en lui souriant légèrement. Lorsque l'on abordait la question de savoir s'il avait une copine ou si j'avais un mec, il semblait que nous soyons seuls tous les deux. La remarque qu'il me disait me fit sourire alors que j'ajoutais « peut-être qu'il y a un peu de ça aussi, oui » tandis que je buvais à nouveau une gorgée de mon thé.