Mon prince, il y a (pas) un cadeau dans mon ventre. - PV

J'avais peur de finir abandonner par le seul homme qui me permettait de vivre sans souffrir. J'avais peur au point que je me demandais si ce bébé ne sonnerait pas le glas de notre relation. Il vint à s'agenouiller en face de moi, je commençais à avoir peur. Ça me réconfortait la tendresse dont il faisait preuve envers moi. Ça me préparait sûrement à la suite. Si tu avortes de... cet, ton... plutôt notre enfant - enfin, vu ton ventre je ne sais pas si je peux l'appeler ainsi - je crois que je ne pourrais plus jamais te revoir. Même si ma mère adorait mon père, elle a longtemps songé à avorter, et un jour alors qu'elle avait découvert quelque chose qui l'avait faite sortir de ses gonds - je devais avoir seize ans, âge où j'aimais être entouré de jolies filles, ce qui n'a pas changé sauf que je me suis contentée d'une qui est parfaite - elle m'a balancé que de toute manière, elle avait hésité à ne pas m'avoir, et regrettait de ne pas avoir suivi ses envies. De plus, c'est comme un meurtre. je me sentais retourner lorsqu'il me disait ses mots. Ne plus me revoir? Je ne supporterais pas ça. Je ne pouvais pas imaginer ça. J'avais besoin de lui car je l'aimais plus que tout, c'était mon oxygène, je pouvais pas retourner à mon ancienne vie, j'étais beaucoup trop heureuse avec Swann. Il s'était tatoué en moi, il s'était imprimé dans mon cœur. J'avais tellement envie de lui dire que je serais capable de le garder pour lui, de faire vivre cet enfant malgré qu'il ne m'aimait pas comme je l'aurais souhaité. Et puis, s'il est de moi, il est loin d'être une erreur... et même si je ne peux pas répondre à tes sentiments, ça ne me dérange pas vraiment... Comme tu es loin d'être une inconnue pour moi, et tu es certainement l'une des... Je ne savais plus quoi penser. C'était à la fois bien qu'il ne m'en veuille pas, mais c'était aussi mal car il voulait que je garde un bébé qui ne naitra que dans un amour à sens unique. Je me sentais perdue, affolée... Et je restais encore plus sur ma faim... Je le regardais fixement. J'étais quoi ? Personnesquej'apprécieleplus,sicen'estpresquelapremière. finissait-il à me dire d'une traite. Je ne savais pas comment réagir qu'une étreinte soudaine contre lui, nous retrouvant allonger dans la douche, l'eau qui continuait de couler sur mon dos alors que je m'étais mise sur lui. Je le regardais fixement. Je... je ne veux pas vous perdre. J'avais tellement peur que cet...enfant soit malheureux s'il naissait, j'avais tellement peur pour lui, pour moi. Votre famille ne permettrait pas que vous soyez le père de l'enfant d'une pauvresse que je suis. J'avais osé mentir pour la première fois. Je n'avais rien de pauvre à présent, je pouvais jouir d'un compte en banque des plus conséquent qui soit, si je voulais aller chez les Eliot, je pouvais m'y lancer mais non. Je ne voulais pas m'accrocher à l'espoir que ça serait possible entre lui et moi si j'étais riche, car il n'avait aucun sentiment pour moi, même s'il m'appréciait beaucoup, je devais me contenter de ce qu'il m'offrait. Vous êtes la personne que j'aime le plus au monde, mon prince. Vous serez toujours le seul à renverser mon âme par votre présence, à illuminer chaque matin lorsque je viens vous réveiller en vous apportant votre petit déjeuner. Je l'apporterais avec...le bébé par le futur, si vous souhaitez le voir... Puis je l'embrassais en me saisissant de ses mains pour y glisser mes doigts et le plaquer au sol. Je ne me gênais pas pour lui montrer que je l'aimais aussi, que je serais pour toujours à ses cotés, que je lui obéirais. C'était fou à quel point j'aimais Swann, et encore plus fou qu'il accepte que je sois enceinte de lui. Je ne m'arrêtais plus, je l'embrassais, coupant parfois pour reprendre mon souffle mais je reprenais aussitôt. C'était pas dur de comprendre que j'étais bien avec lui, que je l'aimais et que je profitais qu'il soit à moi. J'étais chaudement allongée par dessus mon prince, je lui offrais mes lèvres, mon corps, mon âme et surtout mon amour.