La force ne vient pas des capacités physiques, elle vient d'une volonté invincible

Les vacances sont terminé et me voilà de nouveau dans la vie active si cruelle du monde du travail. Comme tous les jours je donne mes cours à l'université et en fin de journée, je donne des cours en groupes et individuel de tous les sports en salle. Je suis coach sportif et je m'applique dans tout ce que je fais, j'adore mon travail et ça me permet aussi de faire de nouvelle rencontre. Aujourd'hui j'ai deux cours, un crois de step en groupe et un cours de yoga individuel. Bizarrement c'est beaucoup de femmes qui sont à mes cours, mais ça ne me dérange pas. Après mon cours donné en groupe je prépare ce qu'il faut pour mon chou individuel juste après. J'installe les tapis l'un en face de l'autre et change le CD qui nous accompagnera.

Aujourd'hui, c'est lundi. Et le lundi, je dois aller à mon cours de Yoga. J'ai vraiment horreur de ça. J'adore le sport mais seulement quand j'en fais de mon plein gré. Je suis obligée de faire du Yoga car ça fait partie de ma thérapie. Je souffre de crise de colère excessive et dévastatrice. Je dois apprendre à canaliser cette rage que je porte en moi depuis que je suis petite et pour cela, je dois faire du Yoga. En Italie, j'avais un professeur que je connaissais depuis des années. J'avais eu beaucoup de mal à avoir confiance en lui et maintenant je vais devoir tout recommencer avec un autre. Je vais devoir répondre à ses questions, extérioriser mes émotions. Je sens que ça va être dur... J'arrive à la salle de sport et un groupe de femmes est en train de sortir. Heureusement que c'est une séance privée individuelle. Je n'aurais pas supporté d'autres personnes dans ce genre de moments... Je pousse la porte et découvre une salle spacieuse. Deux tapis de Yoga sont installés face à face. Un jeune homme plutôt séduisant se tient debout et change de CD. Je m'approche de lui et lui tend la main: "Salut, moi c'est Diana. C'est toi le prof ?"

Le mot « Yoga » signifie joindre, relier, intégrer et harmoniser. Le Yoga, une science vieille de plusieurs millénaires, est originaire de l’Inde et fondé sur un système qui permet de développer l’union et l’harmonie entre le corps, le mental et l’esprit. Le Yoga n’est pas une religion mais une philosophie et une pratique basée sur les principes d’une sagesse de vie applicable à tous, peu importe nos croyances ou notre religion. J'adore donner ce cours parce qu'il permet d'être en totale harmonie avec soit même et c'est quelque chose que beaucoup de personne n'arrive pas à faire.
Je regarde sur ma fiche le ou la prochaine élève que je reçois et je remarque au prénom que c'est une femme et que c'est surtout la première fois que je la reçois, il va évidement falloir qu'on fasse connaissance, chose que beaucoup on du mal à faire dès le premier court. Je me trouve debout vers le poste et me retourne quand j'entend une voix s'adresser à moi. Je lui tend la main. "Salut, moi c'est Devan et oui je suis ton prof." Je sens comme une légère nervosité et de l'énervement dans sa voix, je pense qu'elle à choisi le bon cours. "Si tu veux aller te changé c'est la porte juste la." Je lui montre du doigt les vestiaires.

Il se présenta à son tour et m'indiquait les vestiaires pour que je puisse me changer. J'y allais rapidement et passais un peu de temps à trainer la bas. Je n'avais pas vraiment envie de me livrer, de me dévoiler à cet homme qui semblait avoir mon âge. J'étais sûre qu'il ne comprendrait pas... Enfin... J'étais bien obligée d'aller assister à ce cours, sinon ce serait marqué dans mon dossier et mon père en serait avisé. Je retournais dans la salle en trainant des pieds. Je tendais au jeune homme mon dossier qu'il devait remplir après chaque séance en lui expliquant: "C'est pour... C'est pour ma thérapie il faudrait que tu... que vous... remplissiez ce dossier..." Je ne savais même plus si je devais le tutoyer ou le vouvoyer. J'étais un peu honteuse, c'est toujours difficile d'avouer qu'on suit une thérapie. Je tremblais un peu, j'étais vraiment nerveuse. Je voulais en finir et pour ça, il fallait déjà que ça commence: "Alors, on commence par quoi ?"

Je la regarde partir dans les vestiaires et détourne le regard sur mon poste que je prépare pour la séance, je glisse la télécommande dans ma poche et quelque temps après je vois la jeune femme s'approcher de moi. Je regarde le dossier qu'elle me tend et le dépose sur la table jusque à côté de mes affaires. Je me doute que ça ne doit pas être facile pour elle d'être ici, mais je suis pas là pour la juger. "On va commencer par ce dire tu et pas de problème je signerais ça tout à l'heure." Je préfère m'assurer qu'elle suis le cour jusqu'à la fin avant de signer. J'ai déjà eu quelque cas dans son genre et c'est aussi pour ça que je ne pose pas de question, je suis ici pour lui donner un cour, mais j'ai même besoin de savoir ce qui l'emmène ici et pour ça je regarderais dans son dossier à la fin du cours. Je lui montre le tapis en face de moi lorsqu'elle me pose cette question. "Tu vas déjà commencer par prendre place." Je fais de même mais en face du sien.

Je fus surprise qu'il ne me demande pas pourquoi j'étais en thérapie. Mais agréablement surprise. Ça me faisait un poids en moins en tout cas. Je n'avais pas à inventer une histoire pour cacher que j'étais la fille d'un mafieux. Il me demanda de le tutoyer et de prendre place avec de se mettre face à moi. Je me sentais étrangement bien, en confiance. Son regard était doux et profond. Il avait l'air calme et tranquille. Je me demandais ce qu'il pouvait bien penser de moi. "D'accord, je te suis..." Je prenais place sur le tapis. J'étais tout de même tendue et je perdais bêtement l'équilibre en tentant de m'assoir en tailleur. Je me retrouvais sur le dos en un rien de temps. En plus de l'appréhension, je me sentais maintenant idiote.

Je suis personne pour lui demander de me rendre des comptes, de plus moi aussi il y a pas si longtemps je suivais une thérapie chez les alcoolique anonyme, je sais donc ce que ça fait d'être sans arrêt questionné ou arrivé dans un endroit ou l'on à peur d'être juger. De ce faite, je la met de suite à l'aise et son regard change à ma remarque, je ne sais pas pourquoi elle suit cette thérapie et je n'est pas envie de savoir.
Je la laisse prendre place et souris en la voyant rapidement perdre l'équilibre, ma voix est amuser lorsque je lui parle. "On va commencer doucement et ce mettre en posture du chien museau." Je m'allonge à plat ventre sur le sol, les jambes écartées de la largeur des hanches. Je dépose mes deux mains à plat de chaque côté de ma poitrine et tend les bras. En gardant les jambes au sol, en décollant à peine mon bassin et j'étire la tête dans le prolongement de la colonne vertébrale. Je l'invite ensuite à faire de même en répétant mon geste pour qu'elle suive la posture comme il faut. "Tu respire profondément en toute les 5 secondes."

Il me souris pour me montrer que ce n'était pas grave, que je n'avais pas l'air si ridicule que ça tout compte fait. Je rougis doucement et le regarde prendre place en position du nez du chien mouillé ou je ne sais quoi. Je ne suis vraiment pas douée en Yoga. Bien sur, j'excelle dans d'autres sports comme le combat mais quand il s'agit de rester calme et de faire le vide, c'est une autre histoire. Je fais comme lui et me mets à plat ventre je tends les bras et je m'écroule par terre. Je jure en italien: "Cazzo !(putain) Je vais jamais y arriver !" Je n'ai qu'une envie c'est d'abandonner. Quelque chose me trotte dans la tête et m'empêche de me concentrer. "Ecoute, je me sens pas bien aujourd'hui... Tu veux bien signer le papiers et je repasserais ?"

Je me redresse un peux pour la regardé faire et rapidement je comprend que j'ai mis peut être la barre un peut haute pour commencer. Elle n'a pas l'aire non plus d'y mettre du sien et le yoga c'est quelque chose qui demande de la concentration, chose qu'elle n'a pas dans l'instant présent. Je me mordille la lèvre quand je l'entend jurer et secoue la tête. "Concentre toi." Mais à ses dires, j'arque un sourcil et secoue la tête. "Certainement pas." Je me redresse, je vais en direction de mon armoire que j'ouvre avec ma clé et en sort une paire de gants de boxe Thaï que je lui envoie. "Je suis sur que tu es bien plus douée dans ce domaine." Nous sommes ensemble pour deux heures comme l'indique son dossier et il est hors de question que je ne suive pas la règles.

D'habitude, les profs sont contents de me laisser partir. Bha ouais quoi? Ils sont payés pour les deux heures alors qu'ils ne font pas cours. Mais celui là est tenace et ne veux pas me laisser partir. Je m'assieds et prends mon visage entre mes mains. S'il ne me laisse pas partir, je serais incapable de me concentrer et je risque de faire une crise de colère. Je tente de me ressaisir et c'est alors que le jeune homme me propose une toute autre activité. En effet, il m'envoie une paire de boxe Thaï. Mon visage s'illumine, enfin quelque chose qui me fera vraiment du bien. Ou peut être pas... J'ai peur de ne pas me contrôler et d'aller trop loin... Mais je ne peux pas m'en empêcher. J'adore le combat. Que ce soit du sport ou non. J'aime l'adrénaline que cela me procure. Ni une ni deux, je me remets sur pied et enfile les gants. Je lui lance dans un air de défis: "T'as pas peur que je t'abime ?"Je le trouve tout à coup beaucoup plus séduisant que le petit prof de Yoga de tout à l'heure.