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Le bruit que la vie fait の MAXWAN

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C’est mal de fuir la rentrée Max. Mais Antwan est ton meilleur allié dans cette dernière évasion. Le sérieux reprendra plus tard, pour elle comme pour lui. Pour McAllister surtout, lui n’a aucune envie de se lancer dans la vie active tout de suite. Il a le temps avant de prendre des décisions. Dans le fond, il ne sait même pas s’il trouvera un job sur Boston où s’il devra emménager loin de la fac. C’est la question des prochaines semaines, voire mois. Pour l’instant c’est juste eux deux sur la côte, comme promis à Maxym. Se balader sur la plage, profiter de la vue, continuer sur la bonne voie des vacances d’été. Puis reprendre la voiture et longer la côte, de villes en villes. Recommencer. Un mini road trip improvisée. Puis y a la nuit qui tombe, le GPS qui meurt, la pauvre carte qui ne sert à rien, pas de réseau, quasi plus d’essence. Pas d’endroit pour dormir. Y a plus qu’à abandonner la voiture pour se trouver un hôtel ou au moins capter le réseau. « Tu fais une très mauvaise co-pilote. » Il se gare, soupire en s'enfonçant dans son siège puis attrape la vieille carte. Il est loin d'être l'as en orientation, lui qui fait parti de la génération qui se repère uniquement grâce au téléphone. « Où est-ce qu’on est ? » Il n’a pas fait gaffe aux panneaux depuis plusieurs kilomètres, alors pour se repérer sur un bout de papier c’est compliqué.
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Je grapille des jours, je prolonge les vacances. J'ai pas envie d'y retourner, j'veux pas m'enfoncer dans ces habitudes. J'ai l'impression de ne plus cadrer avec le paysage. Et en plus, tu m'y abandonnes. J'ai eu peur que tu restes là-bas, tu sais. Enfin non, tu le sais pas, vu que j'te le dis pas. J'ai crains la belle Angleterre, comme je crains la France. La balance est clairement déséquilibrée. Alors j't'enlève, ou plutôt, je m'incruste. Je rajoute ma présence dans ta pause. C'est bien les pauses, surtout quand ça signifie que tu prends pas de décision. Parce que regarde, quand c'est moi qui les prends, on se retrouve perdus. Demoiselle McAllister, confortablement installée à sa droite, les pieds sur le tableau de bord, s'occupait d'avantage de la playlist que du chemin. « Tu fais une très mauvaise co-pilote. » Ce n'est qu'en l'entendant qu'elle regarde vraiment autour, jette un œil sur le GPS qui a renoncé, sur son téléphone qui ne capte plus. Qui ne capte plus sûrement depuis un moment. « Je t'ai dis que c'était moi qui devrait conduire. » Qu'elle hausse un sourcil, ses lèvres amusées. Pas inquiète pour un sou. Je te laisse le sérieux, ton nez dans la carte. « Où est-ce qu’on est ? » Se mord l'intérieur de la joue, et secoue légèrement ses épaules. « J'en sais rien moi, active le service de localisation. » Allez Maxym, glousse va, maline. Se détache et se penche vers la carte. « On doit être humm.. Là ? » Index sur un point, plus ou moins au hasard.
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Elle peut toujours craindre l'Angleterre. La France en revanche, jamais. Le détour fait à Paris lui a suffit. Plus un pas dans cette ville avant d'être totalement guérit de sa blessure à la poitrune. « Je suis meilleur conducteur. Et clairement meilleur co-pilote. » C’est pas si difficile quand la comparaison est McAllister. Merci pour la playlist, maintenant ils sont paumés. Y a vraiment aucun moyen de se repérer. Il se plonge dans la carte, n'écoute même pas la demoiselle. C'est son sérieux qui les fera dormir ailleurs que dans la voiture. Sauf qu'elle se mêle à la recherche d'Antwan en pointant son doigt sur la carte. La dernière ville qu'ils ont faite est bien trop éloignée de son point. « T'es totalement à côté de la plaque. » Il relève sa tête vers Max, comprend qu'elle se moque de lui et de sa manie de vouloir tout savoir. « .. et tu te fous de moi. » Bon, okay. Il n'aura pas d'aide de sa part. Il sort de la voiture, portable en main, prêt à tout pour récupérer du réseau. Et il cherche, encore et encore, dans un faible périmètre jusqu'à se rendre à l'évidence. Y a rien ici. Nada.  Pas même une barre sur l’icône. « J'vais là bas. J'te laisse. Si tu te fais attaquer, tu cries. J'viendrai pas. » Ca, c'est pour avoir abandonné le chemin pour de la musique.
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Je vis dans cette crainte d'une décision qui nous éloigne. Une énième. Qu'elle soit celle de trop. Alors j'ai pas fais gaffe. Si j'avais fais attention, je nous aurai surement perdu quand même. Parce que je suis tellement paumée à l'intérieur que même l'inconnu autour de nous semble rassurant. « Je suis meilleur conducteur. Et clairement meilleur co-pilote. » Lève les yeux au ciel, grimace. Enfant. " T'aurai dû partir avec toi-même, du coup. " Du sérieux, je serai le contraire. Effrontée face à l'autorité. « T'es totalement à côté de la plaque... et tu te fous de moi. » Pas faux. Enfin, disons que j'en rigole.  " Mais comment tu veux que je sache ! " Qu'elle hausse le ton alors qu'il sort de la voiture, finissant par soupirer excessivement. Plus pour le principe qu'autre chose. Sauf qu'Antwan fait du Antwan. « J'vais là bas. J'te laisse. Si tu te fais attaquer, tu cries. J'viendrai pas. » Ouvre la bouche bêtement, ayant quelques secondes d'un espèce de bug. Avant de sortir de la voiture à son tour en claquant la porte. L'ironie aux lèvres : " Ouais, on a qu'à faire ça. Je vais partir de l'autre côté, on aura qu'à se rejoindre demain matin. " Marche sur une pomme de pain. Qu'elle finit naturellement par lui balancer, ou juste à côté, histoire de le surprendre.  " Ou je vais peut-être faire du stop, j'ai plus de chance que toi. " Ses prunelles sur l'homme, demoiselle recule de quelques pas. On est comme ça, on se bat. C'est notre manière de fonctionner. On est plus doué dans la lutte que dans l'étreinte. Plus à l'aise dans l'ironie que dans les vérités.
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« Ca aurait été un merveilleux voyage. » C'est pas maintenant qu'il admettra qu'elle est sa meilleure compagnie. Non, lui, il se barre de la voiture pour trouver un moyen de s'en sortir. Puis, il revient, balance quelques mots pour la provoquer, un air de défi dans les yeux. Il attend simplement qu'elle soit faible et qu'elle vienne avec lui. Sauf qu'on parle de Maxym, pas la fille qui se plie aux exigences du monsieur, plutôt celle qui balance je-ne-sais-quoi pour l'effrayer. Forcément, il s'arrête, serre les dents, fixe la pomme de pain échouée au sol. Sérieusement ? Elle ne peut pas venir ici sans faire d'histoire ? Il a raison de vouloir chercher du réseau. Elle a tord. La pomme de pain finit entre ses phalanges, il la tâte et se tourne vers la demoiselle. « C’est vrai qu’il y a foule. » Il n'y a que des paumés qui passent par ici. En l'occurrence, eux. Si elle recule, lui aussi. Il ne sera pas le premier à céder, crois le, surtout quand elle a cette attitude. Histoire d'ego après, problème d'ex eliots. Le seul hic dans la démarche d'Antwan, c'est que le bruit d'une voiture se fait entendre. Ne fais pas ça Max, ne demande pas de l'aide aux autres. La voiture arrive, trop vite, il sent que ca va lui échapper alors il cri un « REFLEXE ! » pour qu'elle soit plus préoccupée par la pomme de pain lancé que par le véhicule. La voiture passe, dommage. « C'est certainement la seule voiture qu'on verra ce soir. » Sourire à peine contenu, il recule un peu plus.
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« Ca aurait été un merveilleux voyage. » Tu mens. Je t'adresse juste une espèce de sourire entendu. Je te sors de tes pensées, quand je suis là, tu penses moins à elle, tu penses moins à nos errances. Quand tu es là, je pense moins au fait qu'on est compliqué. On a l'air simple ce soir. On a l'air de fonctionner. On joue. Je la vois, cette brillance dans ton regard, le défi, la fierté des caractériels que nous sommes. « C’est vrai qu’il y a foule. »  et pourtant. Une voiture. Les billes foncées la visent, puis se posent sur l'homme. Comme une provocation, fait un pas vers elle, mais : « REFLEXE ! » Evidemment qu'elle tombe dans le panneau. Rattrape la pomme de pain et regarde à peine les feux s'éloigner. Ca l'arrange. « C'est certainement la seule voiture qu'on verra ce soir. » Tu sais cette voiture, elle m'intéresse pas. Je veux pas que notre duo s'arrête, j'ai envie de personne d'autre dans nos heures futures. Ils arriveront les autres, d'harvard, de Cambridge, de Londres, ton futur, mais pas ce soir. " Ouais, je crois que c'est foutu pour être sauvé. " Et t'as un sourire idiot Wayans. Je peux pas faire autrement que le répercuter sur mes lèvres. On est deux imbéciles. " Ca te fait rire qu'on soit coincé là ? " Je balance ça, pour justifier que je me suis rapprochée. Que j'ai perdu au jeu de la distance. Que je te pousse du plat de la main, sur ton torse. " Je dors pas dans la voiture, je te préviens. " Je joue bien la princesse ? J'm'en fous, après tout. Cherche une solution, s'arrête sur une faible lueur. " Y a de la lumière par là-bas ! " D'accord, ça fait traverser des espèces de bois, d'accord, c'est pas super sécurisant. Mais c'est trop tard, j'ai attrapé deux de tes doigts et je te tire.
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Etre sauvé c’est une chose. Etre sauvé parce qu’elle aurait réussi à interpeller une voiture en est une autre. C’est lui qui va les sauver en trouvant un endroit où dormir, pas un gars inconnu dans une voiture qui se sera uniquement arrêté pour les beaux yeux de la brune. La technique de la pomme de pain fonctionne, elle revient même vers lui. Double victoire. Son sourire n’est pas volé. Il hausse les épaules comme réponse. « La défaite te va bien. » Maintenant, faut trouver un endroit où dormir. Comme elle, il est hors de question qu’il dorme dans la voiture. « T’as raison, tu seras plus à l’aise sur le lit de feuilles mortes. » Cette foret est justement la solution trouvée par la demoiselle. Elle fait confiance à une lumière lointaine, cachée par des dizaines d’arbres. « C’est certainement un psychopathe qui nous attire avec sa lampe torche. » qu’il commente. « Mais tu fonces dans le piège. » ajoute-il lorsqu’elle l’attrape et l’oblige a entrer dans les bois. Il se plie à c’qu’elle lui impose, mais dès le premier bruit suspect c’n’est pas deux doigts qu’il tient mais la main entière de Maxym. « Pourquoi j’te suis ? » Malgré ses râlements, ils s’approchent de la lumière. Elle émane d’une lanterne accrochée à une maisonnette. Franchement, dormir dans la voiture semble une idée plus rassurante. La théorie du psychopathe est à envisager sérieusement. Grimace sur le visage, pas un brin enthousiaste et encore moins entreprenant, l’ex eliot fait face à Max. « Ou alors on suit mon idée qui est de marcher en sécurité sur la route pour chercher du réseau. » Sauf qu’une bonne femme déboule derrière, pose des questions sur leur situation et avant même qu'Antwan puisse comprendre quoi que ce soit, elle les invite à dormir chez elle. Il a pas envie j’vous jure, il aime pas cette invitation, ca pue l’embrouille.
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La salvation est plus belle si elle vient de toi. J'ai pas vraiment envie d'être sauvée, de toute façon. Ca me va, ce bordel actuel. On s'en sortira, comme d'habitude. Avec plus ou moins de blessures, qu'on s'infligera nous-même à force de se débattre. « La défaite te va bien. » Le sourire s'écarte, et elle se fait mutine un instant. « Alors imagine la réussite. » Tu n'as pas besoin d'imaginer, tu me connais. Tu sais le pire et le meilleur. J'alterne entre les deux, on se saisit du froid et du chaud qui se glisse entre nos mots. La défaite n'est pas si douloureuse quand elle nous met dans notre bateau qui coule. Sortez les rames, sortez le radeau. On est perdu dans une forêt, on trouve toujours le temps de se faire trébucher l'un l'autre sur nos répliques. « T’as raison, tu seras plus à l’aise sur le lit de feuilles mortes. » Moi, j'veux un hôtel, j'veux mon lit. Ou une tente, j'suis pas difficile. Un truc pas trop hostile. « C’est certainement un psychopathe qui nous attire avec sa lampe torche. » J'écoute à peine, j'ai mon idée en tête, et j'ai du mal à en démordre. Qu'importe le danger. On saura que c'est pas le genre de choses qui me fait ralentir le pas. Pire, ça a tendance à les provoquer. « Mais tu fonces dans le piège. » Complètement. Et tu suis, tes doigts pas si coincés que ça, qui se font dociles. « Pourquoi j’te suis ? » Un fin sourire railleur, et ses billes vont vers l'arrière pour le regarder. « T'as pas de meilleur plan. » Et que tu vas pas m'abandonner comme ça, dans la forêt. On arrive à la source de lumière, et ça n'a rien de chaleureux. A se demander si j'ai pas parfois des idées foireuses. « Ou alors on suit mon idée qui est de marcher en sécurité sur la route pour chercher du réseau. » Max va pour ouvrir la bouche, prête à un peu de sérieux. Prête à aller dans l'autre sens. Mais la propriétaire des lieux déboule, les invitent, et ces deux idiots sont là, les yeux ronds. Allez, essayez de communiquer sans dire un mot. « Non non mais.. on est garé pas loin.. vers.. » Essaye de trouver la voiture, qu'elle ne voit plus, évidemment. « C'est.. » Trop tard, vous êtes poussés à l'intérieur. Dedans c'est sombre, le genre de baraque sans électricité, avec de vieux meubles poussiéreux. Le genre qu'on voit dans les films d'horreur, voyez. Serre la main d'Antwan, fort. « … gentil, mais on peut pas rester. » J'préfère encore dormir dehors. « Hein Antwan ? » J'te filerai un coup de pied, si j'pouvais.
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La réussite te va bien au teint. Il ne le dira pas, tu le sais. Il garde ses compliments, mais laisse toutefois apercevoir ses pensées en souriant. Allez, enfonçons-nous dans la forêt. C’n’est pas si compliqué de deviner pourquoi il s’enfonce dans le noir avec la conviction, que quoi qu’ils puissent trouver dans le fond, ça ne sera pas bon. C'est parce qu’elle est avec lui, qu’ensemble ça va mieux, qu’il suffit de son assurance pour le convaincre. Elle arrive presque à le persuader qu’une superbe baraque les attend, qu’ils seront seuls, qu’il n’y aura aucun danger. « J’te donne ta chance. » qu’il baratine. Une chance de lui prouver qu’elle n’est pas si mauvaise dans cette situation. De lui montrer que suivre son instinct n’est pas si mal. Jusqu’ici t’as pas franchement réussi. La dame qui t’fais changer d’avis confirme, qu’une fois de plus, ce n’était pas le bon plan. Il avait raison, elle tord. T’essayes de la convaincre qu’ils ne font que se balader, à une heure tardive, dans les bois. C'est tellement gros que ça le fait sourire. Et ça ne marche pas, ils rentrent. Bloqués entre les murs instables de la maison. Des rats qu’on piège. Suffirait qu’ils se cassent, mais ils ont cette fâcheuse manie de vouloir se justifier. La voiture pas loin. La gentillesse de la dame. Ou encore le cœur qui ne s’est pas manifesté au bon moment, excuse utilisé y a pas si longtemps. Ils sont doués à ce jeu-là, mais pas aujourd’hui. Ils sèchent. Compte pas sur l’homme. Il préfère analyser les lieux, la dame, et réalise qu’elle n’a pas l’air si méchante. Aussi, joue-t-il au malin en acceptant. « C’est d’accord. On reste. » Pas un regard pour la réaction de la demoiselle. La proprio montre leur suite. Y aura qu’un matelas pour deux, tant pis, il n’est même pas sûr de s’endormir. Et la dame part, ferme la porte, avec la promesse de les laisser tranquille jusqu’au matin. C’est seulement maintenant qu’il confronte Max. « T’aimes toujours ton idée ? » Il n’a fait qu’accepter le sort qu’elle leur a lancé. Un haussement de sourcil plus tard, il s’allonge sur le lit poussiéreux. Vraiment pas l’hôtel cinq étoiles qu’il espérait. Faut toujours qu’il se passe un truc. Quand ils sont tous les deux. Wayans prend possession de la couette, trop frigorifié par la fraicheur de la nuit qui s’incruste par les murs légers. « Sympa l'auberge. »
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«J’te donne ta chance. » Et moi, j'peux pas m'empêcher de lever les yeux au ciel. Ma chance, tu me l'as donné trop de fois ou pas assez, j'suis incapable de décider. Peut-être pas la fois qu'il fallait. Alors tu sais, tu peux me suivre dans la nuit noire, t'enfoncer dans les bois en suivant mes pas, on sera toujours sur cette route escarpée et étrange. Et on nous demande pourquoi on est là. Le pourquoi, c'est Maxym qui voit Antwan s'éloigner, qui le voit à ce putain de carrefour, et qui ne veut pas qu'il prenne le mauvais chemin. Comprenez, celui où elle n'a des nouvelles que par une notification sur facebook. Alors ouais, on est dans la forêt, et demoiselle prend les mauvaises décisions. Qu'importe, l'important n'est pas ici. La question de la survie de ne pose qu'une fois dans la demeure, elle prenant conscience du plan foireux qui se présente. Et elle a beau chercher secours vers Antwan, ils sont coincés. Parce qu'ils se justifient, que rien ne colle, même elle, s'entend, et se sait déjà perdue. Tu peux pas faire croire que l'extérieur est moins flippant que l'intérieur, surtout à la propriétaire. « C’est d’accord. On reste. » Me regarde pas. Parce que mes traits se font expressifs, entre le désespoir et les nerfs. Ses doigts montent jusqu'au poignet, qu'elle serre. Peut-être qu'il comprendra mieux comme ça. Tu parles. Ils sont dans une espèce de chambre qui n'a de chambre que le nom. Grimace. « Merci hein. Tu pouvais pas trouver une excuse valable ? » Qu'elle ronchonne dans son coin, l'ayant lâché en cours de route. Ses doigts touchant le bord d'une armoire épaissie par la poussière. « T’aimes toujours ton idée ? » Lui lance un de ses regards assombrit, par dessus son épaule. « Mon idée, c'était de faire demi-tour. C'est pas de ma faute si t'es trop poli. » McAllister, spécialité mauvaise foi. Monsieur se couche, et Madame reste debout, le regardant faire du coin de l’œil. Quelle merveilleuse idée. « Sympa l'auberge. » Et j'sais pas quoi faire de mon corps, restant debout les bras croisés contre mon ventre. Belle plante verte. J'suis censée te rejoindre dans le lit, c'est ça ? Ouais, j'sais pas. « Tu me laisses une place ou je dors parterre ? » Ca me ressemble tellement pas de demander la permission, que je prends la décision, m'incrustant aux côtés du masculin. « Bouge. Et file-moi de la couette. » Et j'inspire rapidement une bouffée d'air poussiéreux, les yeux fixés sur le plafond. « Y a pas à dire, tu sais recevoir les filles. » Qu'elle pouffe, un sourire amusé aux lèvres en le regardant du coin de l’œil. Parce que si je laisse le silence s'installer, j'suis pratiquement sûre qu'on entendra mon cœur raisonner contre les murs poreux.
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