Why don't you love me anymore ?

Solweig était revenue au Summer camp alors que celui ci n'allait pas tarder à fermer ses portes, sa sentait la rentrée, les cours aller reprendre, et au fond sa me manquer. Je pourrais enfin reprendre mes projets, oublier toutes ses histoires, même si j'avais quand même à présent un lourd fardeau à porter. J'allais devenir père. D'ailleurs la mère de mon enfant me manquer et je n'avais plus eu aucune nouvelle depuis un bon bout de temps. Elle était réapparue comme ça hier, et m'avais envoyé un court message. J'avais donc décidé de l'inviter dans ma chambre pour que l'on se retrouve enfin et qu'elle m'explique ou elle était passé durant cette semaine.

Les minutes passées, le stress montait, je ne savais pas pourquoi c'était désormais stressant de voir sa copine, comme si je m'en voulais de quelque chose alors que je n'avais rien fait. Accoudé au balcon de la fenêtre je terminais une cigarette quand on toqua enfin à la porte. J'écrasa ma clope en panique et jeta le mégot par la fenêtre puis me précipita pour ouvrir la porte. Elle n'avait pas changé, c'était toujours la même. Je la pris dans mes bras et la serra fort contre moi avant de la faire entrer dans cette chambre exiguë. Solweig n'avait pas l'air foncièrement heureuse, je sentais que ses sourires n'étaient pas francs, elle finit enfin par me parler d'une voix tremblotante. "C'etait bien pendant mon absence bébé ?" En tant normal, comment quelqu'un pouvait aller bien pendant que sa petite amie n'était pas la. Personne je pense. " Non pas vraiment..." je me jeta sur mon lit, évitant tout contact. C'était comme ça quand quelqu'un s'absenter un moment de ma vie, je devais m'acclimater de nouveau quand elle réapparaissait, comme si j'avais perdu tout mes repères et que je devais tout reconstruire à zéro. " Tu peux pas savoir à quel point je me suis fait du soucis, je ne savais plus ou tu étais passé ! D'ailleurs tu vas me le dire enfin j'espère..."

Solweig marcha doucement jusqu'à mon lit et s'asseya à mes côtés. Je détestais la voir dans cet état, elle aussi avait du mal à se rapprocher de moi. Nous avions l'air de deux étrangers alors que nous avions partagé tellement de chose ensemble. J'attrapa sa taille et l'embrassa sur sa joue pour la mettre à l'aise et la réconforter. Tout en attendant avec impatience sa réponse.

Comment j'avais pu oublié ça, bien sur qu'elle ne s'était pas échappé, elle était juste aller voir sa mère et lui annoncer la grande nouvelle. "T'en fais pas pour moi, je suis partie voir ma mere et mon petit frere a New York, je leur ai annonce la nouvelle. Ma mere etait un peu sceptique au debut, mais elle a fini par comprendre qu'il n'y avait que toi dans ma vie, et que je t'aimais plus que tout au monde." Sur ces derniers mots, Solweig me regarda comme pour sonder si de mon côté c'était la même chose. Je restais silencieux, je sentais qu'elle n'avait pas encore fini de déballer tout ce qu'elle avait en tête et sur le coeur. "Ethan... dis moi franchement. Est-ce que tu m'aimes encore ?... Parce que moi je t'aime de toutes mes forces. Je pourrai mourir pour toi, je ferais n'importe quoi pour toi." " Bien sur que je t'aime... "

Quelque chose d'autre la gêner, sa révélation me surpris "Dis moi que tout ce qu'ils disent ici est totalement faux..." Je n'avais pas la moindre idée d'ou elle voulait en venir. " Quoi ?! Qu'est ce qu'ils disent ici ? " les rumeurs sa cours partout, et le principal intéressé n'est jamais au courant, ou alors c'est le dernier à l'apprendre. " Je ne vois pas du tout ou tu veux en venir, qu'est ce qu'il y'a ? " j'attrapa ses mains frêles et la fixa droit dans les yeux.

Solweig était inquiète et distante pour une rumeur dont moi même j'ignorais tout. Agacé et enervé j'attrapa le visage de Solweig de mes deux mains et l'embrassa passionnément pour dissiper ses doutes, son chagrin. Mais une fois qu'une idée était mise en tête c'était dur de l'ôter. " Je suis discret je comprends pas que l'on puisse parler de moi, je demande rien aux gens, ils sont jaloux ne les écoute pas, quoiqu'ils disent..."

A peine j'eus le temps de terminer ma phrase que Solweig poursuivit, déterminée à enfin avoir une réponse à ce qui tourner en boucle dans sa tête "Tu l'aimes encore Ethan ? Arwen ? T'as des sentiments pour elle ?..." C'était bizarre d'entendre Arwen de la bouche de Solweig, c'était le dernier des prénoms auxquels je m'attendais de sa part. Désemparé, mes yeux exorbités je me leva, comme si je n'avais pas entendu ce que venait de me dire Solweig. " Arwen et moi sa ne remonte pas à si longtemps, je peux pas l'ignorer quand même !" Était ce la première de nos disputes qui pointait le bout de son nez ? Sa m'en avait tout l'air. Arwen restait encore un sujet sensible et je détestais de devoir en parler.

" Écoutes sérieusement, je ne préfère pas m'étaler sur ça je ne suis pas doué pour réconforter les gens, je l'ai vu y'a pas si longtemps mais de la à nous imaginer de nouveau ensemble... " Je voulais calmer Solweig mais avec cette phrase c'était peut être le contraire, il m'étais comme impossible de répondre par un oui ou par un non à ses questions. Je n'avais peut être pas envie de me poser à moi même ce genre de question, car la réponse finirait par m'effrayer.

S'il y'avait bien une chose qui m'insupporter c'était quand quelqu'un voulait tout savoir sur mes pensées les plus profondes, même si je me doutais que c'était primordial dans toute relation de couple. " Si quelque chose n'allait pas, tu le saurais Solweig, viens la " je ramena ma main vers moi pour lui faire signe de rappliquer afin de la serrer dans mes bras. Parfois de simples gestes sont plus puissants que des phrases.

Solweig me montrais un autre côté d'elle que je n'avais encore j'avais vu. Elle pouvait s'énerver et appuyer là ou sa faisait mal. La jeune femme vint se blottir tout de même dans mes bras et me réconforter, alors que c'était à moi de le faire Merde ! "Ethan, je sais que tu as peur, c'est normal moi aussi j'ai peur. Je n'ai pas envie de gacher ta vie, donc s'il te plait dis moi, tu peux te confier a moi." Je posa ma main sur son ventre s'arrondissant petit à petit. " Ce petit mérite l'attention de ses deux parents chérie, je serais là, il est aussi à moi " je souris tout en serrant une épaule de Solweig. Cette dernière me susurra à l'oreille des mots doux comme elle avait si bien l'habitude "Je t'aimerai toujours mon amour."

En parlant du bébé, les questions fusèrent de nouveaux dans ma tête. Sa faisait maintenant pas mal de temps tout de même. " Solweig au faite pour le bébé tu as vu quelqu'un, parce que si tu connais le sexe et pas moi c'est pas du jeu ! " vraiment je m'étais souvent imaginé d'avoir un petit garçon. Peut être en mémoire du petit garçon que j'avais été et qui n'avait jamais eu de père. Je voulais reproduire la chose sauf que moi je serais la pour lui. " Puis tu sais tout va s'enchainer, des questions financières, ou est ce qu'il va vivre ! Tu y as pensé ? Sa m'étonnerais qu'on l'accepte chez les Eliots " Me dégageant de son étreinte je la regardais soucieuse, caresser son petit ventre. " T'es belle mon amour, sa fait bizarre, t'es si jeune "

J'avais peut être fait foirer la vie de Solweig. Elle avait maintenant deux choses dont elle fallait qu'elle s'occupe le bout de chou qui grandissait en elle, et moi qui n'arrêtait pas les conneries. " Je suis désolé Sol que tu ai à vivre tout ça..."

Solweig avait deja le sens du sacrifice. " Mais je le fais pour nous, pour le bebe, Ethan. " " Je te suis reconnaissant, je sais que c'est pas facile, tu vas devoir faire face au regards des autres et tout..." La jeune femme ne m'écouta pas plus que sa et m'entraina dans un petit jeu qu'elle seule en avait le secret. Son visage souriant se transforma, elle avait l'air sérieuse et pris son air de femme fatale. M'attrapant par les cheveux elle m'embrassa passionnément comme au premier jour. Quand nos lèvres se séparèrent je lui demanda en chuchotant " C'était en quel honneur ça ? "

Je poursuivis ce qu'elle avait commencé en attrapant l'arrière de sa nuque et l'embrassa fougueusement. Je déposais des baisers sur ses lèvres par à coups, mon rythme cardiaque s'accélérer, mon souffle était irrégulier. J'attrapa Solweig par ses fesses et glissa une de mes mains sous son tee shirt, attrapant un de ses seins qui avait d'ailleurs augmenté. La grossesse avait finalement du bon. " Tu veux ? " lui demandais je, hésitant encore sur ses réelles intentions. Peut être qu'elle ne se sentait plus à l'aise pour coucher avec moi ou bien qu'elle n'en avait simplement pas envie maintenant.

J'essaya tant bien que mal de la mettre à l'aise. " Tu sais que t'as pas à avoir honte avec moi, tu es toujours très belle " je déboutonnais deja le jean de Solweig, je ne réfléchissais plus à rien. Le sexe me rendais fou. Je devenais un autre homme, et pas un des meilleurs.