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C'est vraiment rigolo qu'il est autant d'imagination. D'habitude, les hommes m'embêtent avec leur drague à deux balles, m'ennuient à me complimenter, ou à me parler de choses trop banales. Là, je ne peut pas m'ennuyer puisqu'il me fait des tours de magie et me fait jouer dans un film d'aliens et de guerre des clans. J'avoue que je n'aurais pas été une très bonne actrice, je suis même plutôt nulle. C'est un peu comme ma capacité à mentir, elle est vraiment en dessous de la moyenne. Mais là, même si je suis nulle dans le rôle de la femme en détresse, en proie à être attaquée par le dragon et son armée, il n'a pas l'air de m'en vouloir. Il m'embarque avec lui et je le suis, traînée par sa main. Un homme entre, sûrement pour nous attaquer avec son livre et m'enlever pour me torturer. Il me tire dans une allée de livre et me cache rapidement derrière lui. Si je paraissais très sérieuse sur mon visage, je suis morte de rire intérieurement. J'aime ce rôle, et j'essaye de le prendre à cœur. Il est soulagé que l'homme ait fuit comme un lâche, nous n'avons pas eu à nous battre. Il me regarde du coin de l’œil, et je reste collée à lui. Le chevalier se retourne si rapidement pour m'embrasser que j'ai failli faire tomber les livres de toute une rangée en m'y rattrapant par surprise. Je finis par m'appuyer correctement contre le meuble et les couvertures des bouquins. Je prolonge le baiser, laissant mes mains courir dans son dos pour finir par l’enlacer pour le serrer fortement contre moi. Mon cœur se serre, je le déteste quand il fait ça. Mais le corps du jeune jedi alien contre le mien me réconforte. Il me donne chaud au point que j'ai envie de retirer mes vêtements rapidement. Mes mains plongent sous son débardeur et remontent le long de ses hanches, puis le long de sa colonne vertébrale, frôlant sa peau du bout des ongles. Mon Dieu... J'ai envie de lui, maintenant, tout de suite. Les picotements de mon ventre me fond mal, mon cœur me fait mal. Si nous n'étions pas dans un lieu ou le silence est d'or, je lui aurais réellement sauté dessus. On va se faire mettre dehors et je m'en fiche éperdument. Il faut que j'arrête, pour mon bien être. Je brise notre lien et le repousse d'une main sur le torse. Mes yeux ont du changer à cause de l'envie, et je plonge mes pupilles sur lui. « Arrête, si tu ne veux pas que le dragon nous voit nus. » Inconsciemment, j'ai serré mes jambes, comme pour faire disparaître les picotements.
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