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Tell me that you feel better when I say it scares me too. (Minie)

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C'est vraiment rigolo qu'il est autant d'imagination. D'habitude, les hommes m'embêtent avec leur drague à deux balles, m'ennuient à me complimenter, ou à me parler de choses trop banales. Là, je ne peut pas m'ennuyer puisqu'il me fait des tours de magie et me fait jouer dans un film d'aliens et de guerre des clans. J'avoue que je n'aurais pas été une très bonne actrice, je suis même plutôt nulle. C'est un peu comme ma capacité à mentir, elle est vraiment en dessous de la moyenne. Mais là, même si je suis nulle dans le rôle de la femme en détresse, en proie à être attaquée par le dragon et son armée, il n'a pas l'air de m'en vouloir. Il m'embarque avec lui et je le suis, traînée par sa main. Un homme entre, sûrement pour nous attaquer avec son livre et m'enlever pour me torturer. Il me tire dans une allée de livre et me cache rapidement derrière lui. Si je paraissais très sérieuse sur mon visage, je suis morte de rire intérieurement. J'aime ce rôle, et j'essaye de le prendre à cœur. Il est soulagé que l'homme ait fuit comme un lâche, nous n'avons pas eu à nous battre. Il me regarde du coin de l’œil, et je reste collée à lui. Le chevalier se retourne si rapidement pour m'embrasser que j'ai failli faire tomber les livres de toute une rangée en m'y rattrapant par surprise. Je finis par m'appuyer correctement contre le meuble et les couvertures des bouquins. Je prolonge le baiser, laissant mes mains courir dans son dos pour finir par l’enlacer pour le serrer fortement contre moi. Mon cœur se serre, je le déteste quand il fait ça. Mais le corps du jeune jedi alien contre le mien me réconforte. Il me donne chaud au point que j'ai envie de retirer mes vêtements rapidement. Mes mains plongent sous son débardeur et remontent le long de ses hanches, puis le long de sa colonne vertébrale, frôlant sa peau du bout des ongles. Mon Dieu... J'ai envie de lui, maintenant, tout de suite. Les picotements de mon ventre me fond mal, mon cœur me fait mal. Si nous n'étions pas dans un lieu ou le silence est d'or, je lui aurais réellement sauté dessus. On va se faire mettre dehors et je m'en fiche éperdument. Il faut que j'arrête, pour mon bien être. Je brise notre lien et le repousse d'une main sur le torse. Mes yeux ont du changer à cause de l'envie, et je plonge mes pupilles sur lui. « Arrête, si tu ne veux pas que le dragon nous voit nus. » Inconsciemment, j'ai serré mes jambes, comme pour faire disparaître les picotements.  
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En fait, j'crois qu'inconsciemment toute la tension que j'éprouve actuellement, mon esprit la transforme en jeu de rôle. Ce sont des émotions complètement inconnues pour moi, la nervosité, le stress, l'appréhension, et comme je ne les comprends pas, j'les matérialise par une course d'agents secrets contre des ennemis et l'objectif clairement défini de défendre la plus jolie des aliens. C'est bizarre, elle m'fait des trucs bizarre rien qu'en m'regardant cette fille. J'crois qu'elle m'plait. Mais d'habitude, c'est pas comme ça que ça m'fait réagir, là j'me sens ... un peu bête en fait, comme si elle était bien, beaucoup trop bien pour quelqu'un comme moi. Ouai, c'est la première fois que j'me regarde vraiment, que j'prends conscience d'être quelqu'un de pt-être différent, de pt-être pas vraiment normal, pas vraiment comme on l'attend. La première fois que j'me préoccupe autant de c'que pourrait penser quelqu'un de moi. Quand j'appuie ma tête contre cette bibliothèque et que j'souffle, feignant une chute de stress après la peur du lecteur qui paraissait nous poursuivre, j'souffle en réalité pour évacuer cette tension qui me malmène. Alors il s'passe ce truc, le naturel qui revient. La spontanéité. J'la regarde et j'ai juste envie de la dévorer. Quand je l'embrasse, j'sens toute ma tête se vider, j'redeviens le papillon, comme si c'était ça inconsciemment que j'voulais depuis qu'on s'était rencontré. Au début, j'ai un peu peur qu'elle m'arrête, qu'elle ne veuille pas. Tout disparait, et à mesure que ça disparait, mon baiser devient plus tendre, moins précipité, reprenant plaisir à savourer délicatement ce qui se présente à lui. Ses mains qui courent dans mon dos, et cette façon qu'elle a de me serrer contre elle, me rassurent. J'en oublie même mon skate qui tombe au sol tandis que ma seconde main vient attraper son autre joue, comme si je ne voulais pas me détacher de son visage. J'ai chaud, foutrement chaud, et je ne peux m'empêcher de me coller encore plus à elle, sentant une vague d'énergie bouillante prendre d'assaut le bas de mon ventre. J'ai envie de la déshabiller, j'ai envie de la gouter, j'ai envie de la déguster. Ma langue suit ses lèvres et sa langue à elle. Ma main gauche glisse de sa joue à ses cheveux, appuyant légèrement pour ne pas qu'elle se détache. Et ses mains qui courent sur mon torse m'arrache un soupir. Je ne veux pas que ça s'arrête. Et ça s'arrête. D'une pression sur mon thorax, elle m'regarde et m'dit ce truc qui m'fait sourire. Je ne la lâche pas des yeux et ... le dragon ne me fait pas peur. Murmurant, tandis que j'me penche de nouveau à ses lèvres : "Le dragon ne peut pas nous voir, je nous ai recouvert d'un film d'invisibilité. Tu oublies que je suis magicien ...". Et parce que je ne peux pas résister, je lui vole un baiser au coin des lèvres, avant de revenir m'appuyer contre elle. Et j'laisse glisser ma bouche jusqu'à son cou. Parce que c'est son cou, qu'il est sublime avec sa veine qui danse, et que j'ai juste envie de le manger.



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Je le repousse. Et au moment où ma main se pose sur son torse, je sens une petite décharge électrique la parcourir. Malgré le désagrément, je la laisse contre son cœur pour en apprécier chaque battement. Je pose mon regard sur lui. Le magicien ne me quitte plus des yeux. J'ai envie de continuer, de reposer mes lèvres sur les siennes. D'ailleurs, ma main droite les frôle comme s'il me manquait quelque chose. J'observe ses yeux rieurs et ses lèvres en alternance. Il se rapproche dangereusement malgré mes recommandations. Un film d'invisibilité ? Et sans que je ne réponde quoi que ce soit, il me vole un baiser. Je redeviens l'adolescente insouciante quand ses lèvres descendent sur la peau de mon cou. Et je lâche prise, c'est plus fort que moi. Mon corps s'appuie contre la bibliothèque, comme pour fuir ou simplement pour trouver quelque chose à quoi me rattraper. Mes jambes ne semblent plus vouloir me porter, et cette brûlure intense au bas de mon ventre m'empêche de réfléchir au fait que nous sommes dans un lieu public. Les yeux fermés, j'installe une main dans ses cheveux et l'autre sous son débardeur. Le frottement des lèvres me donne des envies d'indécence. Je voudrai qu'il les presse plus fermement, j'ai envie qu'il morde ma peau, qu'il passe sa langue contre ma jugulaire. J'ai laissé un soupire sortir d'entre mes lèvres pour faire évacuer le plaisir au creux de mon ventre. Mais il m'en faut plus. Je retourne à la recherche de ses lèvres, remontant son visage vers le mien. J'ai besoin de sentir la chaleur de sa peau contre la mienne, comme lors de notre baignade. Et je le fais passer par dessus sa tête avant de le poser sur l'étagère derrière moi. Mon cerveau s'est mis sur off, il semble ne vouloir que le corps de mon sauveur contre moi. Je me colle à lui, comme pour imprimer son corps sur ma robe. J'ai libéré ses lèvres pour reprendre ma respiration, haletante. Mon index gauche monte de son nombril à ses lèvres, sans jamais quitter le contact avec sa peau. Il caresse sa lèvre inférieur avant d'être rejoint par le pouce. Et je fronce les sourcils. « Et si c'était toi le méchant dans l'histoire ? »  
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Une vague de chaleur brûlante, bouillante, m'envahit quand son visage, sa bouche, son corps, transforment mon anxiété en apétit. Hors de moi aux prémices de notre rendez-vous hasardeux tant je ne répondais d'aucune des girouettes de mon esprit, j'me sentais de nouveau habiter mon propre esprit. Comme si par sa simple présence et la candescence de ses lèvres elle m'avait délivré de tout ce que je ne parvenais pas à saisir. Sa bouche, mon dieu, sa bouche. Je pourrais l'embrasser mille fois que je n'en serais jamais rassasier. Comme cette ivresse qui m'anime quand ses mains se posent sur mon corps. Elle nous détache d'une pression sur mon thorce et je sens une partie de moi à l'agonie. Il manque quelque chose, ce n'est pas normal, je ne veux pas que ça s'arrête, ça ne peut pas s'arrêter. Non, ça ne peut pas, parce qu'il y a ce film d'invisibilité. Ce n'est pas seulement une image, je ne suis pas un garçon qui s'préoccupe de son environnement, j'ai la réelle sensation que la bibliothèque, Cape-Breton, la terre toute entière s'est dérobée quand j'me suis mis à l'embrasser. Ses recommendations, je ne les suis pas. Je ne suis pas obéissant. Du moins, je ne sais pas obéir à autre chose qu'à mes pulsions et ce que je ressens là est inédit, complètement nouveau. J'veux dire, des filles, j'en ai embrassé, j'en ai touché, j'en ai caressé. Mais pas comme ça, pas comme si tout un équilibre subtil en dépendait. J'avais entendu parler de ce truc bizarre, le désir. Et j'crois que c'est ce qu'il se passe, que je la désire, que je désire quelqu'un vraiment pour la première fois. Ma bouche court à son cou comme si j'voulais en aspirer chaque âtome. Sa veine qui danse sous ma langue qui l'effleure me donne des picotemment au ventre, au coeur. C'est comme de sentir, je veux dire, vraiment sentir, la vie en face de soi. Comme d'embrasser quelque chose qui nous dépasse de loin et ne pas pouvoir se résoudre à l'idée de l'abandonner. Elle retire mon tee-shirt, j'perds les pédales. J'me fiche de tout ce qu'il y a autour, ça n'avait pas la moindre importance, ça en a encore moins maintenant. Mes mains glissent de son visage à ses hanches que je veux serrer, je ne veux pas qu'elle rompt le contact une nouvelle fois, je n'y survivrais pas, j'crois qu'elle m'a empoisonné. Ma tête se redresse quand je sens ses doigts me courir. Se poser sur mes lèvres, caresser l'inférieure. Et je la regarde avec un regard que je ne saurais décrire tant je ne l'ai jamais guetté. Un loup affamé, un enfant émerveillé, paumé et complètement à sa place à la fois. Je déglutis légèrement à sa question parce que j'ai la bouche sèche, que mes sensations m'essouflent. Je ne souris pas vraiment. Quand je la regarde encore dans les yeux avec insistance. Quand ma main vient à peine effleurer sa joue comme si je voulais imprimer son visage. Moi, méchant ? Et puis lui faire du mal à elle ? J'ai ce truc horrible qui me tord le ventre à cette simple pensée. Je la regarde sans rire, avec un air sérieux qui jure avec ce qu'elle connait de moi. Même moi, je ne le soupçonnait pas. Et tandis que ma main décompose encore sa joue, que mes yeux jonglent entre ses yeux, sa bouche, et le vide qui me happe, je réponds d'une voix presque murmurante : "Je suis ... trop touché par ce que je vois pour le blesser ...". C'est douloureux dedans. Pourquoi c'est douloureux ? Depuis quand c'est douloureux d'être heureux ? Parce que ça peut s'arrêter ça ? J'veux dire, ça peut s'arrêter ? Et sans m'en rendre compte, pour la première fois de mon existence, j'me mettais à tenir à quelque chose. Sa présence, son aura, son calme stéllaire et ses yeux. Même ses yeux, j'pourrais plus les effacer.



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Ce plaisir qui monte doucement en moi me fait du bien. Les guilis dans le ventre augmentent et si je ne l'arrête pas, je vais vouloir retirer son jean, qu'il soulève ma robe et me donner à lui contre la bibliothèque. Les images de ma rêverie flottent sur mes paupières dès que je cligne des yeux. J'ai commencé à rougir dès que ses doigts ont soulevés ma robe. J'ai bien trop chaud, beaucoup trop. Et ses doigts remontent, et nos corps se rapprochent pour ne faire qu'un. Et ma trop grande imagination me fait vivre la scène, et ses mains sont parfaites, nos mouvements en accord. C'est comme une évidence. Je ferme les yeux et lâche un léger gémissement en penchant la tête en arrière. Les étagères de la bibliothèque me font mal au dos. Je commence à bouger doucement mon corps de gauche à droite pour éviter les fourmis. Mais elles semblent être partout. J'en tremble, c'est affreux. Et sa main qui effleure ma joue. Douloureusement oui. Presque comme un adieu. Il est trop sérieux, il n'est plus le magicien rieur, enfantin. Non, non. Ce n'est pas ce que je voulais. Il pourrait disparaître maintenant, me caresser le visage, sortir de la bibliothèque et me fuir à tout jamais. Et ce murmure qui sort d'entre ses lèvres, je ne sais pas ce que je dois comprendre. Adieu ? A plus Nienke, on ne se reverra jamais ? C'est comme une plainte, des excuses. C'est peut-être gentil, mais ça me blesse. Et maintenant, c'est moi qui ai envie de fuir. Parce que je n'aime pas quand ça me fait mal, quand je n'arrive pas à mes fins, quand je ne comprends pas. J'essaye de me remettre droite sur mes jambes et détaille son visage pour chercher la moindre trace de jeu, mais je n'arrive pas à le décrypter. Je rattrape le jeune homme par la main, le tire vers moi et le serre dans mes bras. Mes yeux se ferment alors que je pose ma tête contre son torse chaud. J'écoute son cœur battre et remplis mes poumons de son odeur corporelle. Elle me donne le tournis, elle me fait plus d'effets que l'alcool. Mes bras le serrent fermement. « Ne pars pas. Ne me laisse pas toute seule ici... » Qu'est ce qui me prend ? Je ne sais pas pourquoi je lui dis ça. Je ne veux pas d'adieu, je veux profiter de sa présence, de sa peau, de ses lèvres. Il n'est pas le méchant, mais si je m'accroche trop à lui, il va me faire du mal, c'est certain. D'habitude, je ne m'approche pas trop, je m'accroche une nuit et pars le lendemain avant même que l'autre ne soit éveillé. Et puis ça ne me fait pas ça. On se fait du bien et on se lâche sans regret mais là... Milan, c'est différent.
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Qu'est ce qu'il se passe ? Jusqu'ici, la vie, ma vie, ressemblait à une plaine calme où fleurissaient les coquelicots, où des animaux étranges sortis d'un autre univers gambadaient et riaient en se jetant dans des marres de boue. Il y avait des papillons, des abeilles et même leur miel était plus sucré que tous ceux que j'avais goûté. Tout a toujours été calme, limpide et joli. Moi j'me contentais de m'allonger sur un nuage et de me ballader en regardant tantôt les étoiles, tantôt l'herbe grasse que je caressais du bout des doigts. Dans ma pleine, chaque tige, chaque brindille, chaque pétale avait son nom. Aucune ne ressemblait aux autres et je les aimais de tout mon coeur. Je trouvais ça beau, ma vie, je trouvais ça léger. Je n'avais jamais compris pourquoi les autres s'alourdissaient de colère, d'anxiété et de rage quand il leur suffisait de fermer les yeux pour trouver leur prairie. Mais là, quand je regardais l'alien, quand je sondais dans ses yeux quelque chose de si incompréhensible que ça en devenait douloureux, les créatures magiques de ma prairie allaient se cacher dans leur terrier. Le ciel devenait presque orageux et même mon nuage se mettait à pleurer. Peut-être qu'il faut de la pluie pour faire pousser les fleurs, mais moi la pluie, ça me fait peur. J'ai peur. Quand je la regarde, j'ai peur. Pas comme on a peur quand on doit plonger du haut d'une falaise ou faire une figure de skate qui implique de tourner à 360° sur soi-même. J'ai peur différement, j'ai peur d'appréhension. Ce n'est pas moi, ce n'est pas Milan. Milan n'appréhende pas, Milan sait que quoiqu'il arrive, il se mettra à rire et que quelques égratinures sont vites pansées par sa maman. Alors, pourquoi je suis comme ça ? Pourquoi c'est aussi intense, aussi ... déstabilisant de la regarder là me demander si c'était moi le méchant ? Comment pourrais-je être le méchant ? Comment pourrais-je faire du mal à cet alien ? On peut faire du mal sans faire exprés ? Si c'est le cas, je ne veux plus jamais exister. Je me mets à tenir à elle comme à toutes les fleurs de ma prairie, je me mets à avoir peur de la voir souffrir. Dans ses yeux, j'ai l'impression qu'elle me repousse, la sensation qu'elle m'éloigne, et moi, mes yeux, ils tendent les bras pour s'accrocher. Est-ce que j'ai dis quelque chose de mal ? Je déglutis encore et je déteste observer le film d'invisibilité s'évaporer. J'me souviens qu'on est dans cette bibliothèque, qu'il y a tous ces livres et ces gens autour et ... tout se met à devenir réel. Réel comme je déteste, ce même réel que mes tours de magie et mon insolence tentent de faire sauter. Elle me tire par la main, je me laisse faire. Mais même là, quand elle est dans mes bras, mon corps n'est plus pareil. Mon corps, je le déteste, parce qu'il pourrait la blesser. Je l'ai peut-être déjà fait, je ne sais pas. Pourquoi cette plainte, pourquoi cette supplication ? Ne sait-elle pas l'alien qu'un gardien de la galaxie n'a qu'une seule dévotion ? Et je crois que j'comprends. Ce que je ressens là, je le comprends. Je suis vexé. Vexé de la voir penser que je pourrais lui faire mal. Vexé de ne pas savoir comment la contredire. Après quelques secondes, mes bras se resserent autour d'elle, tentant de retrouvé la magie qui faisait notre union. Mon coeur bat différemment, il bat en trébuchant. Je ne sais pas ce que c'est, mais ce n'est pas marrant. D'être un humain, de redescendre sur terre et de sentir toute cette gravité nous coller les pieds aux planchers, c'est pas marrant : "Je ...". J'entame sans pouvoir finir avant de reculer mon visage. Je déteste cet air sérieux, déteste le monstre en lequel ses mots me transforme. Tous les monstres sont des humains, je déteste être humain, moi je suis le magicien putain : "Allons-nous en ... Je crois qu'ils ont jeté des sorts de tristesse dans toute cette bibliothèque, ils veulent te faire croire que j'pourrais te laisser tomber et ... tu ne dois pas les croire ... jamais."



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Pourquoi je me sens comme ça ? J'ai même du mal à décrire ce qui se passe à l'intérieur de moi, ce que je pense de lui, ce qu'il me fait subir, les moindres de mes ressenties. Tout ce que je sais, c'est que je me sens mal. Cette vague de mauvaises pensées m'a totalement engloutie. Pourquoi est- ce que je réfléchis à tout ça ? Je n'aime pas réfléchir sur moi, je suis la psychologue, pas la patiente. Et d'habitude, tout ce passe tellement plus simplement que ça. Je ne sais pas pourquoi mon cerveau bouillonne quand il s'agit du magicien. Ce n'est pas comme si je le connaissais depuis longtemps, ni comme si je le pouvais analyser son caractère et prévoir ses attitudes. Ça me paraît bien plus compliqué que cela. Et pourtant, une partie de moi me hurle que tout est simple, que c'est un petit coup de cœur de vacances, alors autant profiter de sa présence au lieu d'avoir des tristes pensées. Parce que oui, il est certain que je ne le reverrais plus dès la fin de Summer Camp. Je vais retourner à l'université et adieu le magicien du phare. Je le serre encore plus fort dans mes bras à cette pensée. Je ne dois pas réfléchir, éteindre mon cerveau pour contrer le mauvais sort. Oui, lui aussi il pense que les autres nous ont jeté un sort, c'est même certain ! Ne pas croire qu'il va m'abandonner ? C'est moi qui vais devoir partir un moment ou un autre. Je le lâche à contre cœur et observe son visage. Je lui tends son tee-shirt et attrape son skate dans mes bras. En vitesse, mes doigts se posent sous son menton pour l'attirer vers moi pour un dernier baiser. Tendre, furtif. Mais je sens mon cœur se remplir de chaleur à nouveau. Je ne veux pas partir, en tout cas, pas sans lui. J'ai juste peur qu'une fois sorti de la bibliothèque, nous partions chacun de notre côté. Ne me laisse pas Milan, je ne veux pas que tu partes sans moi. J'ai trop envie de passer le reste de la journée avec toi. Et puis, cette affiche me revient en tête. Je crois qu'il y en avait plusieurs sur le chemin entre ma chambre d'hôtel et la bibliothèque. « J'ai entendu parler d'une fête foraine dans le coin. Mon vélo nous attend dehors, tu pédales? » Sous entendu, moi je m'assois sur le porte bagage. Ça pourrait être sympa, on fera des montagnes russes, il pourra me prendre dans ses bras dans le train fantôme, et je lui paierai une glace que je ferai goûter à son nez en rigolant. J'espère qu'il n'a rien prévu de son après midi. « Je te paye une pizza en échange ! »
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Tout à coup, comme un coup de planche en pleine gueule, une chute de vingt mètres qui se termine dans le gravier, j'me rend compte que j'suis retombé dans la réalité. Je déteste la réalité, je l'ai toujours détesté. Elle est terne, morne, comme un dimanche gris sans couette et sans bol de céréales. La réalité, je la fuis, je l'ai toujours fuis. Parce que je n'y suis pas bien, pas à l'aise, pas à ma place. Y a mes pompes qui m'y regarde et moi qui marche à côté. La réalité, elle fait mal, parce que ce n'est pas ma tête qui décide de ce qu'il se passe, de comment le colorier. La bibliothèque apparait, les livres, les gens, le silence presque gênant de cet endroit que je ne me suis même pas rendu compte avoir détesté. Ce monde de robot programmé où on pense trop, réfléchis trop, mais pas comme il faut. Tout devient problématique dans la réalité, moi je vis en théorie, je vis en autarcie, j'vis loin dans une toute autre galaxie parce que je n'aime pas quand le monde devient méchant. Et ça me fait peur, cet ascenseur, ce va et vient dans l'autre monde, le retour brutal à cette dimension quand elle s'met à avoir peur. Elle a peur, et moi j'ai peur avec elle. J'voudrais lui dire que j'suis Milan, que j'me fiche de savoir depuis quand on s'connait, que bien sûre y a cette voix au fond de moi qui me répète que probablement, après l'été, je ne la reverrais plus jamais. Mais j'veux pas l'écouter. Parce qu'elle est là, que j'suis là, que ça n'a pas d'importance et que de toute évidence, elle m'a touché. Par ses yeux, sa bouche, et cette façon presque farfelue d'existé, elle m'a touché. Moi l'alien, j'veux continuer de croire que j'pourrais le retrouver, j'veux l'espoir. Parce que c'est Alice qui m'a dit que le meilleur moyen de réaliser l'impossible, c'est d'croire que c'est possible. J'veux pas que ça s'arrête, j'veux pas être le méchant. J'ai mal à la simple idée de pouvoir un jour blessé quelqu'un. Blesser l'alien. Mon ventre fait ce truc bizarre, comme si j'avais faim, comme si j'allais vomir. Et j'la sers fort dans mes bras pour me souvenir qu'on est dans le palais du dragon. Qu'à coup sûre, il a jeté des sorts partout. Ils veulent nous séparer, nous rendre triste, nous remonter l'un contre l'autre, et nous, on ne doit pas se laisser faire. On doit sortir d'ici. Elle me lâche et j'me sens étourdis. J'ai peur que ça ne revienne jamais, quand elle me prend dans ses bras, j'ai peur que ce soit la dernière fois. J'attrape mon tee-shirt que j'enfile et son baiser volé me rassure. Étire de nouveau mon sourire. Plus encore quand elle me parle de cette fête foraine. Le dragon est fort, il a presque faillit nous avoir : "Aussi vite que l'éclair pour qu'ils ne puissent plus nous rattraper". Mon tee-shirt enfilé, j'pose ma main dans le bas de son dos comme si je l'invitais à déguerpir. Et j'grimace à sa proposition. Une pizza en échange ? En échange de quoi ? Moi, j'veux pas qu'elle parte, j'veux rester avec elle, pourquoi pense-t-elle devoir me payer avec une pizza ? "Moi j'veux gagner un gros nounours, et je lui jetterais un sort pour qu'il s'occupe de toi quand j'suis pas là". Nous sortons tout deux de la bibliothèque. Même si je m'efforce à regarder autour de moi, mon coeur ne voit ni le palais, ni les sbires, ni le dragon. Qu'une bibliothèque avec sa secrétaire grossière, et je déteste ça. Arrivé dehors, j'ajoute : "On pourrait mettre le skate sur le porte bagage et toi tu t'assois sur le guidon, face à moi ?". Comme ça. Le porte bagage me parait à des années lumières de la selle, et moi je la veux tout contre moi.



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Tout redevient trop vite réel. Le dragon a disparu, les lecteurs de la bibliothèque ne sont plus nos ennemis. Mon magicien acquiesce au fait que nous devons sortir d'ici pour briser le mauvais sort. Il enfile son tee shirt alors que je me sens un peu triste de perdre son torse de vue. Je sens mon corps se détendre petit à petit, effaçant les picotements de mon ventre un bonne fois pour toute. Sa main se pose au creux de mes reins pour m'accompagner dehors. Comme s'il ne voulait plus briser le contact, et ça me plaît. Je souris légèrement quand il accepte de pédaler pour nous emmener à la fête foraine. Et pourtant, je sens que ma proposition d'achat de pizza le dérange. Il n'a pas du comprendre que je voulais juste de remercier de pédaler à ma place, de me conduire vers les manèges comme une princesse dans son carrosse. Soit, je lui achèterai une barbe à papa, ou une pomme d'amour. Milan coupe mes pensées d'alimentation en les remplaçant par une énorme peluche lapin ou ours. Je l'imagine toute douce, comme une grosse peluche pour bébé, avec un poil long. Et je pourrais lui acheter une place dans l'avion à côté de la mienne, je l’appellerai Mil et je le serrerai fort dans mes bras le soir pour m'aider à m'endormir. Nos pas nous guident devant la secrétaire à qui je lance un grand sourire satisfait. Tu ne m'as pas eu méchant dragon ! Je pars avec le magicien jedi alien, et tu ne pourras jamais nous briser ! Et c'est enfin la libération. L'air marin remplit mes poumons de façon bénéfique. J'aime ce vent léger qui fait virevolter mes cheveux. J'avance vers mon vélo et je lui tends. « Tiens le bien. » Je passe l'une de mes jambes par dessus le cadre du vélo, ma robe se soulevant légèrement pour laisser apparaître le haut de mes cuisses. Le dos contre le guidon, je m'appuie sur mes mains pour me soulever et m'asseoir sur le guidon avec autant d'équilibre que je le peux. J'attrape sa nuque fermement, en faisant trembler le vélo à chacun de mes mouvements. J'ai un peu peur qu'on tombe tous les deux, mais je crois que ça me ferait rire. L’insouciance, l'enfance. Avec lui, je suis une petite fille. Et puis, je réalise que je ne lui ai toujours pas donné mon prénom. Alors que je me sers contre lui, ma tête penchée posée sur son épaule, je le laisse avancer. J'essaye de caler mes mouvements en même temps que lui, suivant le balancier de son rythme d'activation des pédales. Ça ne doit pas être bien loin, et sur le front de mer, c'est plutôt joli. Et alors qu'on a pris un bon rythme, je ferme les yeux. « Nienke. Je m'appelle Nienke. » Et je resserre mon étreinte pour coller un peu plus ma poitrine contre lui.
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Les frissons s'éteignent, mais je sais, je sens, qu'ils ont laissé leurs empreintes sur mon épiderme. J'suis sure que si on regarde mon dos, mon torse ou mes bras de prés, on verra plein de petits points colorés. Comme l'Alien elle-même m'avait marqué. J'ai le ventre qui s'tord à l'idée de devoir la quitter et sa proposition de fête forraine me soulage. Parce que je n'ai pas envie de partir, je n'ai pas envie d'être ailleurs, je n'ai pas envie que ça s'arrête. Même si la réalité laide me fait des grimaces quand je ne vois plus rien du palais, je n'ai pas envie de tout effacer. Ma journée est à elle, et j'sais très bien que mes pensées le sont déjà. Ma main sur le bas de son dos ne la quitte pas, je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas envie de rompre le contact. J'ai froid, affreusement froid, quand on cesse de se toucher. Et quand elle ne me regarde pas, je ne sais plus trop si je suis vrai ou si j'suis un fantôme qui n'existe pas vraiment. Je ne comprend pas l'effet qu'elle m'fait, ni pourquoi j'me sens grognon. Mais j'veux gagner une grosse peluche, manger de la glace et peut-être que le train fantôme nous emmènera dans un endroit dont nous ne pourrons plus nous échapper. Enfermés, elle est moi. Suis-je le méchant si j'me mets à penser comme ça ? J'secoue la tête pour la vider quand on s'retrouve dehors. Elle m'tend son vélo, je l'attrape par la selle et le guidon, le place convenablement devant moi. Je le tiens fermement, grimpe sur la selle pour le stabiliser et la regarde se placer. Ses jambes sont tellement ... apétissantes. Je ne peux m'empêcher de les regarder, et pourtant, je m'efforce de détourner le regard de peur de la contrarier. Le guidon vacille un peu quand elle vient s'asseoir dessus, je me concentre pour le maintenir. Puis le vélo, le skate, les trucs d'équilibre, c'est plutôt ma tasse de thé. Même si d'habitude mes potes montent comme elle sur le guidon, mais dos à moi, je sais contrôler. Je la regarde, et je la trouve belle. Il va me falloir faire de grands efforts pour me concentrer sur la route et pas sur elle. Je me pince la lèvre quand je commence à pédaler, les premiers accoups sont toujours les plus difficiles. Et le vélo commence à avancer, je fais attention, très attention. Je ne voudrais pas tomber, je ne voudrais pas la blesser. Et quand le rythme s'enclanche de lui-même, qu'elle vient poser sa tête sur mon épaule, je me mets à sourire. Je me sens bien là, comme ça, comme sur un balai volant. J'entends son prénom soufflé à mon oreille et je le trouve ... bizarre. C'est carrément un prénom d'alien. Il me fait sourire, me fait presque rire et ... en fait, il est juste beau. Foutrement beau, il lui va si bien : "De quelle planète vient ce prénom ?". Je ne sais pas vraiment vers où aller, mais j'ai envie de longer la plage et peut-être qu'avec un peu de chance, on y verra des sirènes nager.



Fiche de réponse créée pour ILH ®



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