Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTell me that you feel better when I say it scares me too. (Minie)


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Ce fut un réveil en douceur ce matin. J’avais oublié de fermer les volets de ma chambre et ce sont les premiers rayons du soleil qui m'ont obligés à ouvrir les yeux. Une journée de vacances comme une autre ? Presque une journée banale en fait. Les cours vont bientôt reprendre et il faut que je me replonge dans quelques bouquins de psychologie et que j'abandonne mes romans à l'eau de rose.  . . . Il était encore tôt ce matin que j'ai décidé de passer ma journée à la bibliothèque de la ville. J'y ai déjà mis les pieds plusieurs fois, pour emprunter mes lectures de vacances depuis que Tommy est reparti aux Pays-Bas. Son départ me rend nostalgique. Il me manque réellement. Mais je sais que s'il lui arrive le moindre soucis, notre connexion me permettra de savoir que quelque chose ne va pas. Je m'installe à la fenêtre, accoudée, observant tout et rien, le regard dans le vide et les pensées en l'air. Je sors de mes rêveries par la fraîcheur du vent matinal. Un coup d’œil à la pendule accrochée au dessus du grand lit, 8h30, la bibliothèque doit être ouverte maintenant. Le vélo me porte jusqu'en centre ville, aidé de quelques coups de pédales. . Et je rentre enfin dans l'immense bâtisse qui sert de réserve de livres. Elle est déserte et c’est une très bonne chose, j'avais choisi cette horaire pour  la tranquillité. Je peux enfin virevolter dans les longues allées, cherchant une livre du regard, caressant les couvertures qui m'appellent. Freud m'attire, et je craque pour « L'interprétation du rêve ». Il va me tenir en haleine pour une bonne partie de la journée. Livre en main, je débute ma lecture en marchant, avant de trouver une table à l'écart, près d'une grande baie vitrée, face à la mer, pour pouvoir lire sans être dérangée.
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La dernière fois, j’ai embrassé une fille. Enfin, c’est elle qui m’a embrassé d’abord. On était dans l’eau, j’avais froid, puis j’avais chaud. J’ai pas trop compris ce qu’il s’est passé, et j’sais pas pourquoi j’ai encore le gout de ses lèvres sur ma bouche, mais j’arrête pas d’y penser. J’sais pas, j’la trouve mignonne, sympa, en plus j’lui dois un tee-shirt et j’aimais bien rester là avec elle à regarder le ciel. Mais moi, j’suis Milan, j’suis trop bête, j’ai zéro culture, j’serais pas de quoi lui parler. « T’as vu la vidéo sur les pandas qui s’font des câlins ? », elle m’fait marrer moi cette vidéo, j’peux passer des heures à la regarder, mais je ne crois pas que ce soit le genre de discussion qui satisfasse une fille comme elle. Elle avait un bouquin à la main, elle doit bien aimé ces trucs de gens cultivés, le théâtre, le cinéma, la musique classique, tout les trucs dont moi j’sais pas parlé. Et j’sais pas pourquoi, ça me fout un petit sentiment de … honte ? Peut-être, j’comprends pas c’que j’ai la dans le ventre. Puis j’ai envie d’la revoir, j’ai pas envie de passer pour un naze, j’voudrais l’impressionner. Chocolatine dans la bouche, jean baissé sur les fesses, débardeurs et casquette, j’empoigne mon skate et cours le monter dans la rue. La bibliothèque, j’devrais trouver quoi faire. J’regarde la direction sur mon téléphone, y roule, y vole. Et quand j’arrive devant, j’ai cette boule au ventre bizarre. J’suis jamais rentré dans ces endroits, est-ce qu’il y a un bar dans un coin où on sert des bières ? Est-ce qu’il y a des jeux vidéo dans une salle secrète ? J’attrape mon skate, pousse la porte et … « Wahou ». Je n’ai jamais rien vu d’aussi silencieux, c’est presque angoissant. « Chhhht », me dit la dame de l’accueil. Wow, c’est bizarre cet endroit, j’sais même pas par où commencer : « Euh … tu sais où j’peux trouver orgueil et préjugé ? ». La dame de l’accueil me lance un regard presque agacé, finit après quelques secondes de silence par me désigner l’endroit, et j’y vais. J’me sens comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. J’parcours les rayons, trouve le livre après dix bonnes minutes et me met à le feuilleter en marchant à la recherche d’une table. Mon skate sous le bras tiens difficilement : « Darcy, c’est monsieur Darcy, voilà ! », me dis-je à moi-même en tournant les pages. Et comme le mouvement est précis, j’perds l’emprise sur mon skate qui tombe en un vacarme détonnant.



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J'ai du choisir la meilleure table de tout le bâtiment. J'ai ouvert la petite fenêtre, et j'entends le bruit des vagues au lointain, le chant des mouettes. C'est vraiment une jolie musique de fond pour la lecture. Si j'avais pu, je serais même sorti pour mettre mes pieds dans le sable. L'océan me fait penser à lui, à ce petit magicien que j'ai rencontré dans un phare. Rencontre fugace d'une soirée, baisers échangés. Et étrangement, parfois, je repense à lui. Je ne sais pas vraiment pourquoi, sûrement qu'il a attiré mon attention, peut-être que j'aimerai qu'il me raconte de nouvelles histoires, qu'il pose de nouveau ses mains sur ma peau. Pourquoi un frisson vient de parcourir ma colonne vertébrale ? Le dos de ma main semble éponger mon front. La plage, le sable et Milan. Mais je vais me contenter de ma petite table, à l'écart des autres. J'ai le temps de me poser quelques minutes, de déjà avoir lu une trentaine de pages. Et un bruit de chute désagréable arrive à mes oreilles. Comme une bombe qui explose, comme à Harvard. Je n'ai pas sursauté, j'ai tourné la page de Freud avec une lenteur déconcertante. Après avoir fini mon paragraphe, je lève enfin la tête du livre, et retire mes lunettes de mon nez. Je me tourne vers le son sourd et ne peux m'empêcher de sourire en voyant un skate au sol. Un marque page entre les feuilles, je laisse mon livre sur la table et me lève pour me diriger vers lui. J'observe le jeune homme, un peu empoté entre le skate et le livre qu'il tient. Milan ? Décidément, il brise mes préjugés encore une fois. Je n'aurais pas cru qu'il puisse mettre un pied dans une bibliothèque, vraiment pas. J'arrive derrière lui et pose ma main sur son épaule pour ensuite y déposer ma tête. « Y a t-il des tours de magie dans Orgueil et préjugés ? »
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Ouai, non, ce n’est vraiment pas le genre d’endroit que j’ai l’habitude de fréquenter, et en entrant là-dedans, j’comprends pourquoi. J’me sens hyper mal à l’aise, complètement à côté de la plaque, j’me demande même ce que je fous là quand la personne de l’accueil me regarde comme si j’étais un extra-terrestre. Mais voilà, y a cette fille bizarre qui trotte dans ma tête. J’sais même pas si je vais la revoir, j’sais même pas si elle se souvient de moi. Mais j’sais pas, y a ce truc dans mon ventre qui me pousse à entrer un peu plus dans son monde, au cas où, juste pour … lui plaire ? Ouai, j’crois que c’est ça. Non mais sérieux, ça ne me ressemble pas du tout. A quelle heure Milan fait des efforts pour plaire ? A quelle heure Milan fait des efforts tout court ? D’habitude, c’est facile, très facile même, j’regarde une fille, j’lui dis que j’ai envie d’elle, si elle dit oui, c’est bingo, si elle dit non, j’me marre et j’me casse. J’crois que j’ai pas envie que cette fille bizarre me dise non. J’parcours les pages de ce livre et m’sens complètement con. Maman a toujours raison, faut pas lui dire, mais j’aurais dû faire comme elle m’a dit : lit Milan, lit, ça t’ouvrira sur le monde. Et voilà l’empoté qui laisse tomber son skate au sol. J’ai envie d’me marrer, mais les regards méchants qui s’tourne vers moi me font encore plus sentir mal à l’aise. Je n’ai pas le temps de m’baisser pour le ramasser quand une main se pose sur mon épaule. Et une tête. Et cette voix. J’bouge pas quelques secondes, figé, comme un enfant pris en flagrant délit. Instinctivement, j’baisse la main qui tient le livre pour le cacher derrière ma cuisse, mais c’est trop tard, elle l’a déjà vu. Alors, tant bien que mal, j’reprends mes esprits, et tourne à demi le visage vers elle : « Je … ». Incapable de finir ma phrase. Et c’est presque heureux que j’accueille la venue de l’intendante des lieux : « Monsieur, veillez à respecter le silence de ces lieux, des personnes sont ici pour travailler ! ». Ouai, ok, j’suis pas le bienvenue. J’ramasse mon skate et me redresse vers la fille bizarre : « J’peux m’asseoir avec toi ? »



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Les bibliothèques... J'en ai visité un nombre incalculable et dans tous les pays que j'ai eu la chance de visiter. Souvent, après mes journées à réaliser des actions humanitaires, j'allais faire la lecture aux enfants des villages, et si la réserve de livres était trop lointaines pour qu'ils viennent avec moi, j'allais en chercher plusieurs pour que cela dure tout le temps de ma présence dans le pays. Mais je me rappellerai de celle ci, pendant le summer camp 2016, et ce petit magicien avec son skate. Je n'ai jamais vu quelqu'un entrer dans une bibliothèque avec un skate, c'est drôle, et les images de notre baignade reviennent à mon esprit. C'était bien oui. Suis-je nostalgique ? Je fronce les sourcils en faisant la grimace, la tête posée sur son épaule. Et alors qu'il allait répondre à ma question, notre début de conversation est coupée par la responsable des lieux. Je souris, sans bruit et le pousse vers ma table comme simple réponse. Je m'installe devant Freud qui m'attendait depuis tout à l'heure. Mes coudes s'enfoncent sur la table pendant que je pose ma tête au creux de mes mains. Si tu voulais le lire, j'aurais pu te le laisser la dernière fois. Et sinon comment tu vas ? Tu as pensé à moi ? Tu t'es fait engueuler par ta mère pour ton portable ? Mais rien ne sort, aucune question. Je l'observe juste longuement, comme j'aurais décortiqué un tableau. Mes yeux se baissent sur le livre qu'il a choisi, ma main gauche lâche ma tête et caresse la couverture. « Tu aimes les coups de foudre non avoués ? »  
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J’ai les mains moites, j’me sens pas à l’aise, j’ai la bouche sèche comme après un gros pétard, et y a ce truc dans mon ventre qu’arrête pas de gargouiller. J’comprends pas, j’ai mangé pourtant. Et j’ai la sensation de … faim, ou j’sais pas trop. C’est bizarre. Trop bizarre. Et j’suis content quand j’la remarque à côté de moi, quand y a sa tête posée sur mon épaule. On ne s’est vu qu’une fois mais … j’sais pas. Elle avait raison j’crois, c’était beau, juste beau, et puis j’crois que j’ai souvent pensé à elle depuis. Ça m’a jamais fait ça, j’me sens un peu bête, plus encore quand elle remarque le livre que j’tiens parce que clairement, la lecture était visée. Quand j’me fais engueuler par la responsable des lieux, j’attrape mon skate et demande si j’peux m’asseoir avec elle. Elle me pousse en guise de réponse et je souris comme un enfant. Voilà, une fois que j’arrête de m’prendre trop la tête, j’réalise que j’suis hyper content de la voir. J’glisse mon skate sous la chaise roues face au ciel pour éviter qu’il ne se barre, et je m’assois à tâtons, prenant soin de ne pas faire de bruit ou rayer le siège contre le parquet. Mes lèvres pincées, j’suis appliquée. Peut-être un peu trop, j’dois sembler ridicule. Et j’finis par m’asseoir et … merde. Je n’arrive pas trop à la regarder, j’crois que j’suis … gêné ? J’sais pas, j’sais pas. Puis elle me fait peur l’autre ogresse là, j’ai peur que si elle m’entend parler elle vienne me gronder plus fort encore. Je racle ma gorge discrètement, pose le livre sous mes yeux. Wow, il est énorme celui qu’elle lit, y a vraiment des gens qu’écrivent autant de pages ? J’suis à la ramasse, pas sûre d’être intéressant, pas sûre d’pouvoir tenir une conversation avec une fille qui parait aussi cultivée. Je secoue la tête, replonge ma tête sur la première de couverture et le doigt de la fille se glisse sur le titre. Interpellé, je lève les yeux. J’sais pas trop quoi dire, j’sais pas trop quoi répondre alors … autant partir sur la vérité. Je n’ai aucune idée de ce qu’est ce dont elle parle : « C’est quoi un coup de foudre ? Comme quand tu tiens un parapluie sous l’orage et qu’un éclair vient te frapper ? ». Ça doit vraiment pas être marrant.



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Étrangement, je suis heureuse de m'être perdue à la bibliothèque aujourd'hui. Je ne m'attendais réellement pas à le rencontrer. Est-ce bien ? Mon cœur avait eu un battement légèrement plus fort que les autres, et ça m'a fait quelque chose de bizarre. Alors que je l'observe depuis un moment, je le sens un peu stressé. Il ne me regarde pas vraiment, comme s'il n'y avait que Freud avec lui et qu'il ne l'intéresse absolument pas. La raison ? Je n'en sais rien, peut-être que cela le dérange que j'ai découvert sa lecture du jour, parce qu'Orgueil et Préjugés, ça me fait pas très viril. Mais je trouve ça cool qu'il veuille lire le bouquin que j'avais lors de notre rencontre. Est-ce que sa lecture a un rapport avec moi ? Est-ce que ça me fait plaisir ou est-ce que ça m'ennuie ? Ça fuse un peu trop dans ma tête et je préfère me replonger dans l'observation de la couverture. Et sa réponse a ma question me donne envie de rire franchement. On dirait la réponse d'un petit garçon et je ne m'attendais à tout sauf à ça. Et pourtant, il agit depuis notre rencontre comme ce petit magicien. Très enfantin dans ses réactions et dans ses paroles, et je le trouve absolument adorable. Malgré son air de mauvais garçon, celui que mes parents auraient surveillé du coin de l’œil, il me semble être un petit prince, avec ses cheveux en vrac et son style vestimentaire. Le petit prince de Saint-Exupéry, un petit gamin curieux. Je pince les lèvres pour ne pas faire trop de bruit en rigolant et me mords l'intérieur de la joue. « C'est un peu ça oui, mais à l'intérieur de toi. Comme si ton cœur était un paratonnerre. » Et moi qui d'habitude ne me lance pas dans de grands monologues, je finis par lancer en chuchotant.  « Je ne veux pas te raconter l'histoire, mais si tu veux savoir ce qu'est un coup de foudre amoureux, je te laisse le découvrir au fil des pages. Mais réellement, pourquoi as-tu choisi ce livre ?».  
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J’crois que j’couve un truc. J’me sens patrac, mal au bide, mains moites, j’suis pas dans mon cinquième élément. Pt’être que le kebab d’hier soir passe mal, j’sais pas, j’devrais appeler ma maman, lui demander la recette d’une de ses soupes magiques, m’allonger dans mon lit et dormir en regardant des vidéos de chats. Ouai, j’crois que j’tombe malade, j’monte ma main sur mon front pour vérifier mon taux de fièvre. J’ai chaud, j’ai trop chaud. Et quand j’m’assois là face à l’alien, j’ai presque envie de vomir. Bouuuuh, j’suis vraiment pas dans mon assiette. Puis elle elle lit des gros livres, moi à part le skate, j’connais pas grand-chose niveau culture. Puis j’sais pas, j’l’aime bien, j’ai pas envie qu’elle m’aime pas. Pourquoi j’suis comme ça ? Pourquoi j’fais ça ? Nouvelle bouffée de chaleur, et j’semble me calmer quand elle me pose une question. Comme si l’fait d’parler m’enlever toute dissipation intérieure. Un coup de tonnerre à l’intérieur ? J’grossis les yeux, un peu inquiet. Ça a l’air ultra dangereux, ça doit pas faire plaisir : « ça doit être hyper douloureux », dis-je avec cet air un peu paumé en posant un de mes avants bras sur mon ventre par-dessous la table : « Quand les gens font des crises cardiaques, c’est parce qu’ils ont un coup de foudre ? ». Un peu inquiet à l’idée que ça puisse m’arriver, j’baisse mes yeux sur mon livre, mais sa question me perturbe. Pourquoi j’ai choisis ce livre ? J’en sais rien, tu le lisais et … ah ouai, pourquoi j’lis ce livre ? J’relève les yeux vers elle : « J’sais pas, il avait l’air marrant », feignais-je nonchalant en haussant les épaules. Et en fait, j’me rendais compte que j’avais d’plus en plus de fourmis dans les jambes et tout à coup, j’me sentais encore plus bizarre, comme enfermé ou j’sais pas trop. J’viens la regarder dans les yeux après quelques instants de silence et me mets à fabuler, comme un enfant : « Viens avec moi ». J’me lève discrètement, regardant autour de moi pour vérifier que personne ne m’regarde, et en désignant l’intendante d’un signe de tête, je chuchote : « J’suis un androïde envoyé d’la planète Glorck pour t’sauver. Y a le gros dragon là-bas qui veut pas m’laisser te parler et » … j’me tournais vers les autres étudiants attablés : « toute son armée attend son signal pour pouvoir nous attaquer ».



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Quand j'image le coup de foudre, je vois ses yeux grossir de peur. Qu'il est drôle ! Il ne semble jamais comprendre mes sous-entendus, j'ai l'impression de parler à un enfant. C'est réellement ce que j'aime chez lui, il ne se prend pas au sérieux, il ne se prend pas la tête. Il a ce petit « je m'en bats les couilles » qui me plaît. Il me sort de mes habitudes, il met de la folie dans mes vacances. Et surtout, il me fait beaucoup rire. Et je crois en avoir sérieusement besoin en ce moment. Je ne préfère pas répondre à son questionnement sur la crise cardiaque de peur de l'angoisser par la réalité. Autant rester dans son rêve pour le moment. Il a l'air tellement mal à l'aise, comme s'il souffrait de quelque chose. Je le regarde bizarrement quand il se relève et observe autour de lui comme s'il était James Bond. Ses yeux se posent dans les miens. Outch, mon cœur fait encore des siennes. Je revois notre baiser furtif dans l'eau, et ça me donne chaud. Je ne sais pas si j'aime cette sensation ou pas. Mais je suis coupée par ses paroles, soufflée. Il se lève doucement et je me retrouve dans un film de science fiction. Je joue le jeu, regarde autour de moi et me lève à mon tour, d'un calme olympien. « Mon chevalier alien, partons discrètement. Emmène moi à l’abri alors. Je te suis ! » Et j'attrape sa main, laissant les livres dans notre dos. Il est passé du magicien au chevalier servant venu de l'espace. Et les extraterrestres tout ça, ça me plaît bien. Je me cache derrière lui, ma main toujours dans la sienne, appréciant la chaleur qui en émane. Et je me colle à son dos, comme apeurée par les autres autour de nous, inspirant son odeur sur sa nuque, à la base de ses cheveux. J'ai tellement envie de le serrer fort dans mes bras et de faire pivoter son corps pour l'embrasser. Mais nous ne sommes pas en sécurité. « Fais nous sortir de là. », chuchotai-je à son oreille. 
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Pt-être qu’elle me prend pour un con, pour un abruti, qu’elle m’parle rien que parce qu’elle y est obligé ou …. Wait. C’est vraiment moi qui m’prends la tête à ce point ? C’est vraiment moi qui m’pose toutes ces questions ? Warning, warning Milan, t’es entrain de devenir un mec cérébral, vite vite, mets des chamallows dans ton crâne et de la barbe à papa dans ton esprit. Pourtant j’les retiens pas. Mes mains qui s’humidifient, mon cœur qui bat bizarrement à chaque fois qu’elle me regarde, et ce truc là qu’elle fait dans mon ventre à chaque fois qu’elle ouvre la bouche. J’aime bien sa voix, elle est belle sa voix. Puis, j’sais pas, j’crois que j’ai juste envie de sortir vite de là et de m’retrouver rien qu’avec elle, comme quand on était au phare. Alors, dans mon esprit, tous les gens autour que j’ignore d’habitude, deviennent des obstacles à notre union. J’le comprends pas ça, c’est inconscient, raison pour laquelle mon imagination l’image par un jeu de science fiction. J’me lève comme un agent secret et lui dit qu’il faut vite s’en aller. J’attrape mon skate d’une main, sa main de l’autre et … Waou. Il fait chaud là tout à coup, dans mon bras. On marche à pas de loup, en vrai, tout le monde nous ignore, mais j’ai l’impression qu’ils nous regardent suspicieux. Quand elle se colle à mon dos, ça me fait des picotements partout dans le corps, surtout en bas du ventre, c’est bizarre. Elle chuchote à mon oreille et ça m’étourdit. M’étourdit et me fais sourire, c’est vraiment la plus mignonne de toutes les aliens. Je tourne mon visage de biais, comme si j’voulais la regarder du coin de l’œil pour la rassurer avant de le reposer devant moi. Et là, y a un mec qu’entre dans la salle, les yeux baissés dans son livre, qui marche dans notre direction : « Oh non ! ». Fis-je mine de dire paniquer, avant de la tirer avec moi sur le côté, dans un des couloirs de livre, cachés derrière les bouquins. Je la cache derrière moi, tandis que moi j’fais mine de me pencher pour vérifier qu’on n’a pas été suivi. Et quand j’vois le mec continuer sa route, je me redresse, appuie ma tête contre la bibliothèque et fait mine de souffler. J’tourne les yeux vers l’alien, et j’la trouve belle. Comme j’suis spontané, que souvent j’agis vraiment sans réfléchir, et que c’est dans ces moments là que j’me sens le mieux, j’fonce à son visage. Une main tient mon skate en bas, l’autre attrape sa joue. Et là, je l’embrasse. Je l’embrasse et me rends compte qu’en fait, tous ces trucs qui s’passaient dans mon ventre depuis tout à l’heure venaient soudainement de disparaitre.



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