Belaswell || I deserve better than this

I deserve better than this
— Belaswell

Si j'avais su que la destination du Summer Camp était Cap Breton j'aurais réfléchis à deux fois avant d'y aller. Endroit pourri oui. Les gens ne se rendent pas compte, on entre à Harvard on se dit qu'on va être traité comme un roi et voilà comment ça se finit.Il n'y a même pas de plage ou d'endroit pour la jet set c'est bien la première fois qu'une telle chose m'arrive franchement ils ont une piscine dans laquelle tous l'hotel va bonjour les bactéries et où qu'on aille il y a toujours du monde. Ca me change de mes vacances à Ibiza où j'étais quelqu'un au moins. En plus Noah est rentré à Cambridge. Je suppose qu'il a des choses à régler avec le décès de sa mère fin juillet. J'aimais bien cette femme il faut le dire, j'ai même été à la cérémonie pour représenter son fils qui était incapable d'y aller avant de repartir quelques jours après pour Ibiza, le soleil la plage avant d'atterir à Cap Breton, Cap Breton quoi. J'en peux déjà plus de ces vacances faut le dire. Si ma voyante ne m'avait pas dit que Tutur allait réapparaitre à Boston je n'y serais pas mais je veux y croire, je vais être patient pour mon petit frère même si la patience c'est pas du tous mon truc. Je finis par me lever, j'en ai ras le bol d'être ici je suis déjà au bout de ma vie, il faut que je pense à appeler Cole pour se faire une viré et que je passe voir mes amis présents. Je finis par regarder le planning de l'hôtel et voir qu'ils ont un spa, sur les photos il n'a pas l'aire trop mal je crois et on va voir je croise les doigt pour avoir une charmante masseuse . J'enfile un maillot de bain puis mon peignoir et je descend au SPA pour m'installer alors sur une table de massage après avoir demandé je cite "La plus belle des masseuses" avec un gros pourboir. Oui autant profiter pleinement de ce moment de détente parce que je ne suis pas du tous détendu à part ça moi ! C'est alors qu'une femme affreusement laide et vieille débarque, je reprends dans mon français belge le plus parfait "Vous vous fichez de moi une fois ou bien ? Appelez votre responsable vous ne metterez pas une main sur moi !" c'est hors de question !

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— belaswell

Si j'avais su avant mon départ qu'on rejoignait le Cap Breton, au Canada. J'aurais dû réfléchir à deux fois avant de m'engager dans cette galère. J'aurais pris des vacances à Cancùn, Turquie ou encore à Porto Rico. Cela aurait toujours été mieux que le Cap Breton. Je pensais être traité comme une reine sauf, que c'était tout l'inverse. Même les riches étaient logés à la même enseigne que les autres. Autant dire que je ne supporte pas tellement cette idée. Heureusement, que j'ai Braxton pour relever ces vacances moisis. Aujourd'hui j'ai opté pour un petit spa. C'est le seul endroit où j'ose aller sans avoir honte. Je me prépare tranquillement dans ma chambre avant de la quitter pour rejoindre le spa qui se trouve non loin d'ici. Quelques minutes plus tard, j'arrive à destination. Je réclame un message avec une masseuse. Puisque je refuse qu'un homme puisse me toucher. J'enfile mon maillot de bain deux pièces puis mon peignoir avant de descendre au spa. Pour rejoindre la petite salle qui m'était destiné j'étais obligé de passer devant d'autre salle. Sauf, qu'à un moment j'entends une voix que je n'avais pas envie d'entendre. Elle appartenait à Abélard. Je reconnaîtrais même dans une boite de nuit remplie de monde cette voix. Je la connais par cœur cette voix. M'bref. Je continue de marcher et je passe devant lui tout en l'ignorant pour rejoindre ma salle. Je ne lui accorde aucun regard. J'en avais pas spécialement envie en même temps. Pas après ce qu'il s'est passé y a plusieurs mois de cela. Je pénètre dans la salle pour ensuite retirer m'installer sur la table de massage en attendant que ma masseuse daigne arriver pour mon petit moment de détente.

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— Belaswell

Dans ce trou à rat il n'y a qu'une seule chose qui me réjouie ou plutôt me rassure, il n'y a pas de paparazzis pour aller dire ensuite l'endroit minable où je me trouve. Je m'en fiche pas mal de leur avis mais j'ai une réputation à tenir et j'aime le luxe moi pas ... ça. On se retrouve mélé à la populasse faut le dire. C'est pas cool du tous je déteste et je me sens mal à l'aise avec le petit peuple. Oui ils sont souvent malades et faut le dire certains sont franchement grossiers et vivent de leur dépravation. Le seul endroit où je dois me sentir bien à part le placard à balais qui me sert de chambre est le spa, au moins là je serais bien traité non ? C'est le principe du spa de traiter ses clients comme des rois non ? Enfin, je m'y rends avant d'enfiler mon maillot demandant leur plus belle masseuse. C'est alors qu'une vieille moche arrive. Assis sur la table de massage je suis exaspéré lui disant d'appeler son responsable, elle ne réagit pas et je reprends "Do you understand ? Wow wow ! Don't you dare touch me ! Il y a personne qui parle belge ici ?" oui où sont les balges canadiens ? Je suis choqué de la situation, ça la vieille ne mettra pas une main sur moi. Je finis par voir une blonde passer et je ne lui prête pas grande attention mais je le vois, elle est canon ! Je regarde la dame reprenant "Demandez à votre collègue là qui vient de passer de me masser !" oui pas elle l'autre, je suis exigeant en même temps je suis un futur roi non ? Je finis par me dire qu'il faut tous faire par soi même ici surtout quand cette illétrée commence à s'approcher de moi je grimpe sur la table reprenant "NON ! NO NO NO ! J'ai dis NO NON !" j'appuie bien sur le non mais elle s'approche encore. Je saute de la table du coté de la sortie pour me barrer loin d'elle, elle est flippante et elle a de la moustache en plus de ça en plus de sentir mauvais. J'ouvre une porte au hasard et la referme derrière moi tombant nez à nez avec Théa, je la regarde reprenant "Ah t'es là toi" la regardant de haut en bas par reflexe avant de reprendre "Cache moi il y a une sorcière mi femme mi boeuf qui me poursuis" oui ma description n'est pas du tous surjouée non !

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— belaswell

Il me reste que le spa où je peux m'évader un peu. C'est l'unique endroit qui est potable dans ce trou à rat. C'est pour cette raison que je décide d'y aller aujourd'hui. Pour me détendre et profiter du luxe en même temps. Puisque je me retrouve avec le peuple moyennement riche voir pas du tout. Chose que je déteste. Je ne veux pas qu'on me mélange à ce monde, même si je connais très bien leur situation. Étant donné que j'ai été pauvre pendant des années. Je m'étais dirigé vers le spa, une fois là-bas j'enfile mon maillot de bain ainsi qu'un peignoir. Je réclame une masseuse à l'accueil avant de rejoindre ma salle. Sauf, qu'entre temps j'ai du passé devant une voix que je pourrais reconnaître à des kilomètres à la ronde. Toutefois, je le laisse se démerder avec sa vieille masseuse que l'accueil lui on envoyé. À croire que c'est le karma qui se retourne contre lui. Je me doute qu'il vienne de me voir passer, d'ailleurs quand j'entends ses paroles qui me concernaient. Je rigolais rouge, jamais je n'irais lui offrir un massage. Même pas en rêve. Je m'installe finalement, dans ma salle en attendant que ma masseuse arrive quand j'aperçois la silhouette d'Abélard dans ma salle. De plus, il me demande de le cacher. Où va le monde ! J'en reviens pas de ce qu'il ose me demander. Surtout qu'il ne semblait pas m'avoir reconnu. C'est pire que tout. Ça me blesse au plus profond de moi. « Démerde-toi avec ta vieille. » Pourquoi devrais-je l'aider ? Pour qu'il m'envoie chier comme la dernière que j'ai voulu intervenir pour l'aider. J'en ai même pas envie.

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— Belaswell

Je ne sais vraiment pas ce que ce salon de massage ou plutot spa à contre moi, c'est vrai, j'ai été poli j'avais demandé une bombe pour me masserr une BOMBE et ils m'envoient un sosie du hobbit ou je ne sais quoi, une sorcière qui ne me touchera pas. Je lui fais part de mon refus dans mon belge natale puis en anglais vu qu'elle ne semble pas comprendre. Je vois une blonde passer au loin, elle est canon je la voudrait elle mais apparemment non ce n'est pas possible alors je saute de la table pour courir et ouvrir la première porte que je trouve. Je tombe nez à nez avec elle, mais je ne m'en rends pas compte vu que je suis plus préoccupé par l'autre qui me suis. Je lui lance un léger "Ah c'est toi" avant de lui demander de me cacher, oui elle peut bien faire ça non ? Avec sa réponse je comprends qu'elle est fâchée. Je la regarde plus attentivement, c'est Théa, ma Théa. Ca fait plusieurs mois qu'on ne s'est pas vu et elle est magnifique dans son maillot faut le dire. Je reprends avec un regard charmeur "Oh allez Thé, soit sympa un peu !" oui elle pourrait faire un effort non ? Ca me fais plaisir au fond de moi de la voir c'est vrai, quelque chose m'a manqué, elle dans ma vie. J'aurais du le savoir qu'elle serait là, ma voyante m'a bien dit que je retrouverais cette fille blonde que j'aimais tant, je pensais que c'était Potter mais et si c'était elle ? Ca fait directement plus de sens. Je la regarde reprenant après "Alors je t'ai manqué ?" oui je ne compte pas sortir de cette pièce alors je vais la distraire encore un peu reprenant "Tu fais quoi au Summer Camp ?" oui elle qui aime autant le luxe que moi qu'est ce qu'elle fait dans un trou à rat pareil ? Et où il est l'autre moche ou son vieux qui était avec elle hein ? Je suis sure qu'ils ne sont pas loin et ça me dégoute toujours autant de l'imaginer avec lui, l'un comme l'autre les deux sont répugnants. Je me rappelle encore notre conversation, elle est rentrée chez lui après que je l'ai envoyé sur les roses devant tout le monde, je reprends "Me dis pas que t'es encore fâchée ?" oui elle n'est pas passée au dessus après tous ce temps ? Elle pourrait comprendre quand même !

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— belaswell

Pour l'instant tout ce passait divinement bien dans ce spa. Je n'étais pas mécontente des services, les gens étaient agréables. L'endroit un peu paradisiaque. Suffisamment pour s'évader un court instant. Je venais de faire quelques longueurs dans la piscine, avant de me permettre un petit jacuzzi. Et je voulais finir sur une bonne chose. C'est-à-dire un massage. Pour cette raison que je réclame une masseuse à l'entrée du spa pour ensuite rejoindre ma salle qui m'était réservée. Entre temps, je suis passé devant d'autre salle où j'entends malencontreusement la voix d'Abélard. Ça fait des mois que je ne l'avais plus revus. Même si ça me fait plaisir d'entendre sa voix, j'étais encore énervée par lui. Par notre dernière rencontre. De plus, il se permet de rentrer dans ma salle de massage où il me reconnaît à peine. Tout ça pour quelle raison ? Me quémander de le cacher. Mais, putain le destin m'en veut, ce n'est pas possible autrement. Je lui réponds comme j'ai pris l'habitude de le faire à son encontre. C'est à ce moment précis, qu'il commence à me reconnaître. Quel pauvre idiot. « Même pas en rêve, crétin ! » Je n'ai clairement pas envie d'être agréable avec une personne dans son genre. Je ne baisse pas mon regard, j'affronte Abélard. Je n'ai pas peur de lui, ni même de personne. Il faut qu'il le comprenne une fois pour toute. « Absolument pas. » Évidemment, je ne vais pas lui dire qu'il m'a manqué. Il serait bien trop fier d'entendre ça. Non, je préfère lui mentir. Lui montrer que je sais rester indifférente à-lui. « Qu'est-ce que ça peut te faire ? » Je n'ai pas de compte à te rendre. Si j'avais su que c'était dans ce coin perdu et, que je retomberais nez-à-nez avec Abélard. Jamais je me serais permis de me trouver dans ce pétrin-là. Depuis notre dernière engueulade où il m'a envoyé sur les roses devant tous les gens de la soirée mondaine. Je ne lui ai plus adressé la parole. J'ai fait comme ci j'étais morte. Alors, de le retrouver ici c'est totalement bizarre. « Bien sûr que si. Je suis très rancunière comme femme. » Je ne peux pas passer au-dessus de ce que tu m'as fait subir lors de cette soirée. Je ne peux pas oublier les mots que tu as eus à mon égard. Alors, que j'essayais simplement de t'aider face à ton père. J'ai dû mal à pardonner aux gens qui me font souffrir.

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— Belaswell

Je ne sais pas trop quoi penser de Théa devant moi comme ça. Je suis étonné de sa présence dans un lieu pareil, je suis sure qu'elle s'est faite avoir elle aussi ! On lui a vendu du reve pour ce summer camp et en réalité il ne fallait pas avoir de grandes attentes, ou bien il ne fallait pas etre riche et habitué du confort à voir. Enfin la voilà devant moi, dans son maillot de bain, elle attend que quelqu'un vienne la masser quand moi je tente d'échapper à l'autre sorcière qui me cours après. Enfin, elle n'est pas contente de me voir, il faut pas avoir fait un doctorat pour le voir. Je ne la comprend pas franchement, elle devrait être ravie que je lui porte autant d'attention quand même non ? Mais non elle n'est pas contente. Je pourrais lui dire la vérité, lui dire qu'elle est belle, que son maillot lui va bien, qu'elle n'a pas changé, que je rêve encore de ses lèvres sur les miennes dans les toilettes de ce palace et de son corps contre le mien. Mais à quoi bon ? Les trucs comme ça, ça sert juste à perdre le match on va dire, à ne plus avoir le contrôle et moi personne ne me contrôle je suis comme ça, je décide tous, les gens ne me disent rien, t'en as que ça rend dingue, mais c'est leur problème non ? Je lui demande d'être sympa, quand même, elle pourrait faire un effort non ? Elle me regarde et me traite de crétin me disant même pas en rêve. Je m'approche reprenant "Répète pour voir ?" oui qu'elle ose encore me parler comme ça. Je la regarde, je lui demande si je lui ai manqué, je suis sure que oui, après tous je suis Abélard non ? Elle me dit que non en me regardant dans les yeux, ça me vexe mais je ne laisse rien paraitre, je hausse les épaules reprenant "Tant mieux parce que toi non plus, j'oserais même dire que mes joues se sont reposées." oui plus personne pour me gifler, enfin sans que je réponde en tous cas. Je m'avance vers elle mine de rien et lui demande ce qu'elle fait là au Summer Camp, elle me demande ce que j'en ai à faire, absolument rien. "Ca me fais rien, je ne te voyais juste pas dans un endroit pareil, ni même ton moche ou ton vieux d'ailleurs. Même si bon j'aurais du me douter que tu serais là, ma voyante me l'a dit" oui, ma voyante m'a dit que j'allais revoir une blonde, moi je pensais que c'était Potter mais en vérité c'était peut etre Théa ! Enfin bref, c'est compliqué tous ça je pense ! Je parle de son vieillard et de son moche même si ça me dégoute rien que de penser à eux. J'avance jusqu'à elle qui est allongée sur la table et je m'appuie un peu sur mes avant bras la regardant alors qu'elle me dit qu'elle est rancunière, je la regarde et reprend "Tu devrais pas. C'est moi quand même. Tu sais très bien qu'il y a des trucs dont il ne faut pas me parler et que quand je suis énervé je suis parfois cruel, j'ai quand même casser la gueule d'un photographe une fois. Aller fais un effort Thé." oui elle pourrait faire un effort franchement non ? C'était pas si terrible cette soirée je me suis énervé sur elle parce que oui bon ... c'est vrai qu'elle m'a défendu mais quand je suis dans l'énervement comme ça, je pourrais même m'énerver sur mon meilleur ami, même mon père à manger ce soir là, la preuve, et bon, elle elle m'a planté hein, même si je suis rentré accompagné d'une belle blonde qui lui ressemblait, c'est du passé.

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— belaswell

Je suis assez tendu de voir Abélard face à-moi. Je ne m'attendais pas à le rencontrer dans ce lieu atypique. Je me doute bien qu'il s'est fait avoir comme je me suis faite avoir par l'université. On m'a vendu du rêve alors que c'est tout le contraire. Plus jamais je reviendrais dans un endroit pareil. C'est terminé. Voilà qu'Abélard se retrouve torse nu avec son short de bain. Il essayait d'échapper à sa masseuse. Alors que de mon côté, j'attendais que ma masseuse daigne arrivé pour moi. J'étais énervée contre lui, c'est difficile pour moi d'oublier tout ce qui s'est passé entre nous. Pourtant, j'avais envie de sentir ses lèvres contre les miennes, son corps contre le mien. Qu'on puisse s'embrasser à nouveau dans les toilettes de ce palace comme par le passé. Mais, je ne lui dirais pas. Je suis bien trop fière pour baisser ma garde. D'un autre côté, personne ne me contrôle. Je le traite par la suite que c'est un crétin. Je ne mâche pas mes mots avec lui, comme il ne le fait pas avec moi. « Dans tes rêves, crétin. » Il ne faut pas me demander de répéter ce que j'ose dire à voix haute. Quand il ose me demandait s'il m'avait manqué, je lui réponds que non en le regardant dans les yeux. Je sais qu'en disant cela de cette manière aller le blesser. Et, c'est ce que je désirais faire. Étant donné qu'il m'avait blessé et détruit lors de cette soirée où je l'ai retrouvé auprès de mes deux connards. « Pourquoi t'es encore devant moi, alors ? » Bah oui. Si je ne t'ai pas manqué tu aurais déjà dû partir Abélard. Ne reste pas auprès de moi, parce que ça me blesse davantage. En sachant, que je ne peux pas être moi-même en ta compagnie. Je le laisse ensuite s'approcher de moi de cette façon-là. C'était assez dangereux de réagir de cette manière. Tu devrais le savoir Abélard. « Ne me parles plus du moche ni même du vieux. Plus jamais, tu m'entends ? » Réplique-je sans pour autant monter la voix. Puisque je n'ai pas envie d'expliquer quoique ce soit, encore moins à-lui. Je suis déjà assez anéanti. Je préfère m'abstenir d'en rajouter une couche, surtout aujourd'hui. Je reste allongée sur ma table tout en laissant le jeune homme s'appuyait sur la table grâce à ces avant bras. D'ailleurs, je le laisse faire tant qu'il ne met pas une main sur ma peau. Sinon, je pense que je péterais un câble mais, qu'il ne comprendrait pas pourquoi, le pauvre. « Tu as été plus que cruel envers moi Abélard, admets le une fois pour toute. Je ne peux pas oublier les mots que tu as pu avoir à mon encontre. Et ne m'appelle plus Thé ... » Il m'a remballé, il m'a envoyé chier lors que je l'ai défendu face à son père. Puis il était à cette soirée avec une autre blonde que je n'apprécie pas du tout. Autant dire qu'il a eu une fin de soirée plus sympathique que la mienne, il y a quelques mois de cela.

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— Belaswell

Je ne suis pas un mec gentil, attentionné comme doit probablement l'être son moche de copain. Rien que de penser à lui avec elle ça me dégoute mais après tous ce serait logique sinon pourquoi elle serait avec lui ? Il est moche faut le dire il a rien pour lui. Enfin, la voilà face à moi, elle est belle mais je ne lui dirais pas. La vie est un jeu, et moi j'aime gagner, je ne veux pas perdre même une manche. J'en ai d'ailleurs déjà perdu une avec elle quand je lui ai dis que je voulais être avec elle. Mais c'est du passé. J'échappe à l'affreuse bonne femme et je me retrouve avec elle dans une pièce fermée, je repense à notre moment dans les toilettes du palace, elle m'a embrassé comme si elle ne pensait qu'à ça depuis des années, un baiser comme on en a rarement puis je suis parti en live pour changer. Je suis comme ça, il a suffit que quelqu'un prononce le nom de mon frère pour que ça m'énerve. Théa m'en veut, elle ne veut pas me cacher et me traite de crétin une première fois. Je m'approche d'elle lui demandant de répéter ce qu'elle fait sans se démonter, ça m'énerve, ça me blesse dans mon égaux, ça me dégoute mais je ne montre rien. Je la regarde alors qu'elle fuit mon regard reprenant "Tu mens." oui, elle est obligée de mentir, elle peut pas s'en foutre à ce point de moi c'est ce que j'essaie de me dire. Elle me sort alors que je ne lui ai pas manqué, ça m'énerve au fond de moi mais encore une fois je suis bien trop fier pour lui dire, je suis comme ça, le mec froid, distant qui ne dit jamais ce qu'il ressent tous simplement parce que les sentiments, ça sert juste à être mal, à se prendre la tête et je vaux mieux que ça et avec le temps, j'ai du mal à ressentir des choses, je suis toujours très fermé. Je lui dis donc qu'elle m'a pas manqué non plus que j'étais tranquille, c'est vrai, personne pour me gifler. Je la regarde de haut en bas, je l'admire même avant de reprendre mes esprits et reprendre "J'échappe à l'autre sorcière rien d'autre. Ah si, je t'emmerde un peu en plus de ça, c'est tous bonus pour moi une fois." oui, je la fais réagir, je regarde comment elle fait, je cherche à reprendre contact avec elle au fond, j'ai pas envie qu'elle soit loin de moi. Elle m'ordonne alors sans pour autant hausser le ton de ne plus parler du vieillard ou de sa mocheté de copain. J'essaie de discerner quelque chose dans son regard mais rien. "Oh t'es fachée avec ton chéri ? Tu t'es enfin rendue compte qu'il n'était pas assez bien pour toi." reprenais-je non sans ironie avec un faux air désolé, en vérité je jubile, si elle pouvait ne plus être avec cet abruti et avoir quelqu'un à la hauteur, quelqu'un comme moi. Je pose mes mains sur les rebords de sa table de massage m'approchant d'elle alors que final je me mets en position comme pour faire des pompes prenant appuie sur mes bras. "La vie en générale est cruelle tu sais. Je ne vais pas m'excuser si c'est ce que tu attends, les hommes défendent les femmes, pas l'inverse, tu m'as fais passer pour une fritte à me défendre." oui elle devrait le savoir je suis Macho. Je plis mes bras me rapprochant d'elle un peu plus jusqu'à sentir son parfum enivrant "Pourquoi je ne devrais plus t'appeler Thé ?" oui, qu'elle me donne une bonne raison. Plus je la regarde et plus je perds le contrôle de tous ça, son corps m'obsède au plus haut point même si j'essaie de rester concentrer et de penser avec ma tête. Je lache alors prise, un court instant, je m'approche d'elle pour déposer un baiser dans son cou avec envie sans réfléchir avant de me relever pour la regarder "Si tu veux que je parte, dis le maintenant" oui, je la défi de le faire au fond, je le sens elle peut pas me dire de partir. Je ne sais pas ce qu'elle veut, je ne sais pas non plus trop ce que je veux, mais je sais que là, j'ai envie de rester près d'elle encore un peu.

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— belaswell

Quand il vient à me parler du vieux avec qui j'ai aménagé à mes dix-huit ans et de son fils. J'ai des frissons qui me parcourent le corps entier. J'ai même des vomissements qui se faisaient ressentir dans mon estomac. J'ai qu'une seule envie c'est de crier le plus fort possible. Par contre Abélard parce qu'il n'y peut rien. Mais, contre cette famille de merde. Comme ma famille qui n'a été qu'une misère. Je me demande même pourquoi je suis née, j'aurais préféré ne jamais être présente. Cela m'aurait évité de subir la pire chose qu'une femme redoute dans une vie. En même temps je ne pouvais pas en vouloir à Abélard, étant donné qu'il était au courant de rien. Vu qu'on ne s'adresse plus la parole depuis des mois. Par ailleurs, j'ose lui dire que c'est un crétin, une première fois. Puis une deuxième fois sans me démonter. Je n'ai pas peur de lui. J'ai déjà vécue le pire, plus rien ne peut m'atteindre maintenant. « Tu ne peux pas le savoir. » Je n'apprécie pas l'homme froid qu'il peut être à certain moment. Je préfère l'homme gentil et attentionné qu'il peut être avec moi en privé. Je lui avoue qu'il ne m'avait pas manqué alors que c'était tout le contraire. Il m'avait manqué atrocement. Ce n'était pas par moments, c'était constant. Mais, je préfère me taire que d'avoir quoique ce soit, surtout à son égard.  « Si ça peut te faire plaisir écoute. » Ça me rend folle de le savoir devant moi sans pouvoir le toucher ni même l'embrasser. De devoir prétendre que je le hais alors, que c'est tout le contraire. Par la suite, je lui ordonne immédiatement de ne plus parler de mon ex et de son vieux. Je n'avais pas envie de repenser aux mauvais souvenirs.  « Ce n'est pas mon chéri et je ne veux pas en parler, s'il te plaît Abélard. » C'est même la première fois que je supplie le jeune homme de ne plus me parler de quelque chose. Il devrait comprendre que ce n'est pas par plaisir que je lui réclame cela. J'aurais tellement voulu éviter de sortir avec ce con qui a manigancé mon viol. J'aurais tellement aimé rester avec ma famille, de ne pas l'abandonner comme je l'ai fait. De ne pas subir tout cela. Toujours allongé sur ma table de massage, j'aperçois le damoiseau s'approchait davantage de moi. Je commençais à serrer discrètement les poings parce que je n'aimais pas cette proximité entre nous. « Je n'attends pas de toi que tu t'excuses. Mais, tu peux comprendre que je ne peux tolérer ce genre de comportement envers moi. » Que ce soit toi où un autre, c'est la même chose Abélard. J'aurais réagi de la même manière. Je continue de le regarder et quand il commence à s'approcher davantage de ma peau pour sentir mon parfum probablement, je serre les dents pour éviter de lui montrer que je commençais doucement à m'énerver intérieurement. « Puisqu'il y a que les gens proches de moi qui peuvent le faire, tout simplement. » Autant dire qu'on est loin de l'être. Puis il vient à m'embrasser dans le cou. C'est la pire chose qu'il a fait jusqu'à présent. Je me relève aussitôt avant de remettre mon peignoir autour de moi et de m'éloigner de lui.  Je baisse les yeux et je l'écoute me parler. Il devait avoir une drôle de tête vue mon comportement actuel mais, c'est compliqué pour moi de tout lui expliquer, dans les moindres détails. « J'ai envie que tu partes mais, d'un autre côté j'en ai pas vraiment envie. » En réalité, je suis totalement chamboulée dans ma tête.