happy father's day (oska)

C'était à la fois stressant et amusant. Je faisais de mon mieux pour rassurer Osean sur le fait qu'il allait être papa et je comprenais que ça allait être difficile, cette grossesse. Malheureusement, je ne pouvais pas faire des miracles, le bébé était là et j'étais heureusement qu'il soit là ce bébé et une pointe de soulagement me gagna quand je vis le sourire d'Osean. Il était heureux lui aussi, mais il était surtout très paniqué à l'idée d'avoir un bébé à sa charge. Mais encore une fois, tout allait bien se passer. Ma main glissait dans son dos, me rapprochant de lui pour supprimer l'espace entre nos corps et finalement poser mon menton sur l'épaule de mon Jedi. « Vraiment tout tu crois..? » Je pinçais mes lèvres en le regardant, hésitant un peu avant de reprendre. « Oui, tout ira bien... ». Bon, il est certain qu'il y aura des petits soucis comme peut-être le manque d'argent ou notre jeune âge. Mais, je préférais garder le positif. Nous étions amoureux et nous survivrons à cette épreuve sans problème. « Tous les deux oui. Heureusement que tu es là d'ailleurs sinon j'sais pas comment j'ferais ça j'te jure. D'abord j'vais devoir apprendre à faire à manger, pour toi et pour lui. J'vais devoir me mettre à tester la température du bain, changer des couches et faire un biberon. J'sais pas faire un biberon moi. ». Je souriais en le regardant, il était touchant à sa manière. « Je t'aime » que je répondais simplement en retour à ses inquiétudes. S'il n'y avait que ça, j’achèterais un biberon pour qu'il fasse des tests à la maison, si ça pouvait le rassurer... Et puis, on fera à manger ensemble, comme ça, il apprendra quelques trucs. Bizarrement, pour le moment, je voyais seulement le positif, le bonheur.

Elle avait tellement l'air plus à l'aise que moi là j'me sentais nul. J'veux dire qu'elle semblait carrément gérer le truc alors que moi je paniquais comme une fillette m'voyez..? Mais ça me soulageait justement, qu'elle au moins elle garde la tête froide, qu'elle sache ce qu'elle fait et tout le reste quoi. Elle gérait pour deux et ouais ça me rassurait. Elle était certaine que tout allait très bien se passer « Oui, tout ira bien... » et je l'a croyait. J'veux dire c'est ma femme quoi, elle sait ce qu'elle fait et je lui fait confiance. Je souriais donc plus serein, la pression redescendait tandis que j'disais que j'avais plein de choses à apprendre du coup, j'allais devoir faire vite et elle souriait me répondant simplement « Je t'aime », un regard fixe sur elle quelques secondes et je souriais prenant sa main pour la coller à mes lèvres et l'embrasser doucement en fermant les yeux d'un "Je t'aime aussi." pensant que putain, on avait fait un maxi bon en avant là. J'allais devoir gérer au maximum. Il faut que j'arrête le LSD à 100% là j'peux pu foirer c'est fini et j'suis prêt à passer par là, pour elle... Pour nous et ce futur bébé.

Heureusement que je gardais mon sang-froid. Il fallait bien qu'un de nous deux se pose moins de questions que l'autre. Enfin non, ce n'était pas vraiment ça. Des dizaines et des dizaines de questions se bousculaient dans mon cerveau et j'avais assez peu de réponses à leur fournir. Mais, je faisais en sorte de contrôler la situation. Peut-être qu'il m'avait montré à un moment donné qu'il était heureux, que le fait d'être papa le réjouissait. Mais, je remarquais surtout sa panique, celle qui se trouvait dans son regard et ne semblait plus le quitter. Le truc, c'est que je me disais que finalement, il réalisait peut-être pas vraiment ce qui était en train de lui tomber dessus. Alors, autant y aller en douceur et sincérité. Quoi de mieux que de lui rappeler que je l'aimais pour le rassurer quant à notre futur proche ? Un sourire et sa main venait attraper la mienne pour la porter à ses lèvres et y déposer un baiser. Je souriais moi aussi, heureuse de l'entendre en retour. Nous nous aimions et rien que pour ça, j'étais certaine que rien ne pouvait nous arriver. Je me mis à glousser en le regardant, j'étais heureuse tout simplement et d'un geste vif et rapide, je lui sautais dans les bras pour le faire tomber à la renverse sur le lit. Alors que lui commençait à stresser, pour ma part, j'avais un poids énorme en moins sur les épaules.

FIN DU RP