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i wanna be with you, i wanna feel your love, i wanna lay beside you (carmingham ♡)

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Tout était arrivé très vite, trop vite. Hier, grosse discussion avec mes parents et la nouvelle était tombée. " Kyla, Méline, mes chéries, je suis malade ". Debout dans le terminal, je ferme les yeux et revis la scène. Je m'en doutais qu'il était malade. Trois jours avec lui, avec eux et j'avais bien vu qu'il avait caché sur cachets. Et quand j'avais appris sa maladie, j'étais persuadée de pouvoir l'aider. Mais non, il ne le voyait pas comme ça mais alors pas du tout. Impossible d'aider un homme sur une maladie qui nécessite une greffe et qu'on est incompatible avec lui. Mon monde s'était effondré et j'étais devenue folle à lier. Méline m'avait vu vriller en un quart de secondes et je crois que c'est la première fois que je réagis de la sorte face à elle. " Les filles, vous ne pouvez pas m'aider je... Je ne suis pas votre père biologique " Le mur. La fin du monde. Mon ventre s'était serré. " Votre père est un homme formidable " Et avait suivi le monologue de cent sept ans sur comment Steve Jobs était mon père biologique. De quel manière il avait fait don de sperme à son colocataires lorsqu'ils étaient tous les deux, au Reed College. Et comment, ensemble, ils ont construit MacIntosh et tout ce qui va avec. Je déglutis et ouvre les yeux en entendant la voix de l'hôtesse dans les hauts parleurs qui parcours tout le terminal. Je suis arrivée ici il y a quatre jours en étant une Carmichael et je vais repartir d'ici en étant une Jobs. Je n'ai rien dis à Cole pour le moment, juste qu'il y avait un problème avec mon père et que j'avais besoin de lui, de le voir. La nuit n'a pas été de tout repos et je pense que pour lui non plus. J'ai passé des heures indénombrables à regarder qui est réellement cet homme, ses engagements et ce qu'il y a à savoir sur lui. Visiblement, c'est la maladie qui pousse mes parents à parler de tout ça. Mais aussi le nouveau film sur Steve Jobs qui va bientôt sortir. Un détective plus pointilleux que les autres a retrouvé des échanges entre "un homme" et Steve. " Les jumelles sont en pleines formes. Merci pour tout Steve, je ne pourrais jamais te remercier autant de faire tout ça pour ma famille " Rien d'alarmant. Ce torchon américain semblait montrer que mes pères étaient proches. Et puis, le message le lendemain de la mort de Savannah. Des condoléances de Steve envers mon père. Et la réponse de mon père. " C'était ta fille aussi Steve, c'était ton sang. Comme les filles ". Les filles. Cet article est bien profond dans les recherches mais je sais que ça va finir par ressortir et je ne peux pas être seule dans ce moment là. Alors c'est lui. Lui, là haut. Le type a la démarche non-chalante, celui qui dévisage tout le monde, son sac de voyage à la main. Je m'approche de lui et le prends dans mes bras. " Merci... " Merci t'es là. Merci d'être là. Merci. Et bienvenue dans mon volcan personnel.
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 Une discussion confuse au téléphone et j’avais vite pris la mesure de l’urgence de rejoindre Kyla. Pas qu’elle ait beaucoup à me supplier pour cela d’ailleurs, ça faisait des semaines que j’espérais qu’elle lève ma peine, cette espèce de punition où je devais rester loin d’elle… Mais, j’aurais aimé que nos retrouvailles se passent dans un tout autre cadre. Parce que là c’était en larme, complètement chamboulée, qu’elle m’avait appelé pour me demander de la rejoindre à Miami. Alors j’avais compris les grandes lignes : une histoire de maladie, une histoire de père qui n’était pas son père… Bref, j’allais surement avoir le droit à des explications plus claires aujourd’hui. J’avais renoncé au stilnox pour le vol, je voulais avoir l’esprit clair quand j’allais atterir… Sauf que du coup, c’est tendu, courbaturé et exténué du voyage que j’avais atterri. Je ne manquais pas de signifier aux hôtesses, avec un sourire dédaigneux aux lèvres, l’inconfort de leurs sièges. « C’est ça que vous appelez la première classe ? Je ne ferais pas les éloges de votre compagnie, croyez moi… Et l’avis d’un Smythe-Wildingham en vaut bien dix. » Autant dire que j’allais les pourrir… Comme si je ne leur en avais pas fait assez baver pendant tout le vol, en critiquant le moindre petit détail du soit disant standing hors pair de la classe affaire. On repassera pour tout ça, parce que même mon voyage en classe éco pour Cap Breton avec Kyla m’avait paru plus agréable… Ou alors c’était peut être parce que la brune n’avait pas été à mes côtés durant ce voyage que ça m’avait paru aussi insupportable ? Bref, je n’avais pas le temps de taper mon scandale et de jouer les divas plus longtemps. J’étais parti récupérer mon sac, puis après un nouveau contrôle de sécurité, brandissant avec un petit air excédé une énième fois mon passeport aux douaniers, je filai vers la sortie, suivant le flot de voyageurs, mon regard scrutant les visages alentours pour chercher parmi eux celui familier de ma petite amie. Elle me repéra la première et s’approcha de moi. Je lâchai mon sac pour pouvoir enrouler mes bras autour d’elle alors qu’elle venait se blottir contre moi en me soufflant un merci. « C’est normal Kyla. » répondis-je alors, mes doigts se perdant dans ses cheveux et mes lèvres venant se poser doucement sur son front. « J’aurais même voyagé en soute si il fallait. » Le fait qu’ils avaient toujours des places en première classe m’avait quand même drôlement arrangé, même si j’avais passé mon temps à jouer les tatillons à bord…
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J'ai vraiment l'impression que tout s'effondre, que mon monde, pourtant si solide est en fait un putain de château de carte. Les heures de sommeil de la nuit précédente se comptent sur les doigts d'une main. en même temps, comment est-ce que j'aurais pu réagir autrement ? Je veux dire... Je viens de découvrir que mon pilier, que mon père ne l'est pas, finalement. Enfin si. C'est mon père et il le restera toujours mais d'un point de vue biologique... Le sang, l'ADN ne fait pas tout mais tout de même. Je suis complètement déboussolée et à bout. J'ai envie d'hurler sur les gens qui se trouvent sur mon passage et d'insulter ceux qui me regardent bizarrement. Faut dire que je tire une gueule comme quinze cul, que mon maquillage est loin d'être parfait... Je fais peur à voir mais ce n'est pas bien grave non ? J'ai hâte de le voir, de le retrouver parce qu'il n'y a que lui qui pourra me sortir de mon enfer personnel. Il n'y a que lui qui arrivera à me changer les idées, à me faire sourire et à penser à autre chose. Une bouffée d'oxygène, voilà comment je vois le jeune homme. Rapidement, je le vois, l'aperçoit au loin et je m'approche de lui pour le prendre dans mes bras. Son sac tombe dans un bruit lourd mais je suis enfin avec lui. Ses lèvres sur mon front, je ferme les yeux quelques secondes. Est-ce qu'on peut rester là jusqu'à la fin de la nuit, de la vie ? Dans ma bulle, notre bulle. Je n'entends pas les gens qui râlent, ceux qui se plaignent de ce couple en plein milieu du passage.. Et pour tout dire, je les emmerde tous mais alors absolument tous. Rapidement, j'ouvre les yeux et le regarde avec un sourire sur le visage. " Ils auraient peut être du t'y mettre pour que tu sois moins ronchon " Soufflais-je avec un léger sourire sur les lèvres. On ne me la fait pas à moi, je sais qu'il a été un vrai casse bonbon, c'est pas possible autrement, on parle de Cole... Sans compter qu'il a peur de l'avion donc bon. " Ca a été le voyage ? " Demandais-je en ne le quittant pas du regard. Ma main glisse dans la sienne et je me décale légèrement. " On y va ? " Soufflais-je avec un sourire. " J'ai réservé une chambre au setai hotel près de la plage pour qu'on soit tranquille " Hors de question de l'emmener à la maison. Je suis pas totalement folle.
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 Elle apparut devant moi, avec sa mine défaite, son air triste et ses yeux fatigués, et pourtant je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle était juste la plus merveilleuse du monde. D’ailleurs, toutes les tensions du voyage s’envolèrent aussitôt quand je la serrais contre moi. Au point même que je plaisante sur un potentiel voyage en soute. Mes mots la firent au moins sourire et c’est un sourire également qui étira ses lèvres à ma réplique. « Tu connais mon amour pour les voyages en avion. » Et c’était pour cela qu’elle savait d’emblée, sans même que qui que ce soit le lui dise, que j’avais été exécrable durant tout le vol. Elle s’inquiéta ensuite du voyage. « Les sièges étaient bien trop raides, le sky imbuvable, et j’avais pas mon anti stress préféré… » Ma dose de Kyla anti stress quoi. « Bref le voyage était horrible, mais je le referais dix fois si il le fallait, parce que ce qui m’attendait au bout ça en valait bien la peine. » Mes bras se resserrèrent un peu autour d’elle, un instant avec tendresse. Bien sûr, j’aurais préféré que nos retrouvailles après cette période de mise à l’essai et de test se passent dans des circonstances différentes. Qu’elle me rappelle juste parce que je lui manquais, pas à cause de drames familiaux. « Et toi, tu vas comment ? » soufflai-je ensuite, avant qu’elle n’attrape ma main en commençant à me tirer vers la sortie. Je me penchai pour saisir la poignée de mon sac, suivant la jeune femme en l’écoutant me révéler notre destination : un hôtel de la ville. « Ca va nous changer du mandarin… » Que je réplique, petit sourire au coin des lèvres. Bien sûr, elle ne m’avait pas rappelé pour ça. Elle voulait parler, que je la supporte, la réconforte surement… Mais c’était plus fort que moi, surtout après de longues semaines d’abstinence loin d’elle, on ne pouvait pas me parler d’hôtel sans que je n’y pense…
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Oh oui, je les connaissais ses goûts en matière d'avion et sa capacité à supporter un petit voyage. Je n'imaginais même pas le bordel que ça avait du être pour faire Cape-Breton -> Londres et encore plus là, pour aller encore plus longtemps. Sans compter qu'il allait devoir rentrer et c'était encore trois heures d'avion. Ou peut être qu'il prendrait la route. Enfin, qu'il se ferait conduire à travers tout le pays. Ça ne m'étonnerait pas de lui. " Tu me manquais tellement... " Soufflais-je au creux de son oreille alors qu'il me disait qu'il aurait fait le voyage de n'importe quelle manière parce que ce qui l'attendait à l'arrivée valait le coup. Moi. Parce que, clairement, ce n'était pas mes problèmes de famille qui devait lui donner envie de la sorte, c'était tout bonnement impossible. Je le regarde et souris légèrement. " Bâillonne moi la prochaine fois que je pense que foutre des milliers de kilomètres entre nous est la solution " J'avais voulu m'isoler pour me reconstruire, pour voir si j'étais capable de supporter tout ça encore et encore. C'était vraiment une décision pourrie et je m'en rendais de plus en plus compte. C'était avec lui, à ses côtés que j'avais besoin de me reconstruire. Et je savais déjà d'avance qu'on allait être à nouveau séparée. Je devais rester ici pour régler quelques soucis, pour trouver un médecin qui pourrait sauver mon père, celui qui m'avait élevé. J'hausse les épaules quand il me demande comment je vais. Mal. Je suis à la dérive. Mais je tente de me raccrocher à quelque chose. À lui. J'avais tellement besoin de lui. Ma main dans la sienne, je le préviens de notre destination. " Ouai, on a une vue sur la mer là " Soufflais-je avec un léger sourire. Je savais bien qu'il ne parlait pas de ça mais bon... Personne ne pouvait savoir ce qu'on allait faire ou ne pas faire cette nuit et la suivante et celle d'après. Je ne savais même pas combien de temps il restait. Je n'avais pas eu le temps de lui demander. Il allait garder son billet de base, surement. Décoller lundi prochain ? Six jours ? Peut être moins. On verra, on a le temps pour ça. Rapidement dehors, le taxi nous attend toujours. Le chauffeur prend son sac, le met dans le coffre et je monte dans le taxi. Cole me rejoint rapidement. Je reste volontairement proche de lui, glisse mes jambes sur la sienne, laissant mes jambes pendre entre les siennes. J'avais besoin d'être proche de la sorte, de l'étouffer comme il me l'avait demandé. " C'est tellement la merde chez moi mais... Je voyais pas avec qui d'autre traverser ça " Soufflais-je d'une voix monocorde, embrassant sa joue. Il était devenu important pour moi à ce point en peu de temps. C'était déroutant. Et plaisant. Je ferme les yeux quelques secondes et pose ma tête sur son torse. " Je vais t'étouffer. Tu vas avoir hâte de partir " Lançais-je, un léger rire filtrant entre mes lèvres.
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 « Tu m’as manqué aussi… » soufflai-je en la serrant contre moi, en savourant ce contact, en inspirant les effluves de son parfum avec envie. J’étais comme un de ces dopés en manque, il me fallait ma dose de Kyla, après ce trop long sevrage loin d’elle. D’ailleurs, elle avoua à demi mot que son idée de me tenir éloigné était mauvaise, que je devais l’empêcher de recommencer. « Si tu veux, je dois avoir une paire de menottes quelque part, je peux t’attacher à moi histoire d’être sûr que ça ne se reproduise plus… » On pourra se leurrer quelques heures avec des bracelets métalliques, mais au moment où j’allais devoir rentrer à Cambridge on allait bien devoir s’éloigner à nouveau, même si ce ne serait plus que quelques heures d’avion qui nous sépareraient. On se dirigeait main dans la main vers la sortie alors qu’elle me décrivait brièvement l’établissement vers lequel nous nous dirigions. On s’installa dans un taxi et rapidement elle se rapprocha de moi, en me confiant le bazar actuel dans sa vie, et le besoin de traverser ça avec moi. « Je suis là pour ça aussi Kyla… Tu peux compter sur moi. » Et pour une fois, j’allais être celui qui essuyait ses larmes, pas celui qui les faisait couler. Un rôle nouveau pour moi. Un rôle qui m’allait peut être mieux.  A ces paroles suivantes, un rire s’échappa de mes lèvres également et je répliquai : « Entre tes seins j’avais dit… » Et d’ailleurs, dans un rire, je vins enfouir mon visage dans son décolleté un instant avant de redresser un peu la tête, venant poser mes lèvres au creux de son cou. « Est-ce que c’est mal d’être aussi heureux de te retrouver alors que, toi, tu dois être au fond du gouffre ? » Oui, elle devait être au plus mal, après tout ce remue ménage familial, et moi je culpabilisais presque d’être si ravi de la retrouver, de pouvoir la serrer dans mes bras, de pouvoir l’embrasser à nouveau…
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C'était tellement bon d'être à nouveau avec lui, dans ses bras et je pourrais rester là au milieu de toutes ces personnes sur ce terminal pendant des heures s'il le fallait. C'était tout ce dont j'avais besoin : ses bras, sa voix, ses lèvres. J'avais besoin de lui et je détestais cette attachement que je ressentais envers le jeune homme parce que je savais que ça me rendait faible, que j'étais à sa merci et qu'au moindre défaut dans notre couple, j'allais souffrir énormément. Mais j'étais prête à souffrir. Pour lui, j'étais prête à morfler encore et encore. " On peut faire ça... Je m'attache à toi et on ne sort pas de l'hôtel " Soufflais-je avec un très léger rictus sur les lèvres. Mais ce n'était pas la solution. S'enfermer pour s'aimer, pour ne plus se quitter. Il allait rentrer à ses affaires, je le savais bien et je détestais ça. Mes affaires étaient ici pour le moment et je ne pouvais pas tout envoyer en l'air comme ça. Dans le taxi, collée à lui, je me confiais légèrement. J'en avais marre que ma vie soit mise à mal encore et encore, qu'elle soit mise sans dessus dessous sans cesse. J'étais heureuse de savoir qu'il était aussi là pour ça, pour me soutenir. Il n'allait pas profiter que des bons moments et me laisser me débrouiller avec le reste. Amen. J'étais tellement bien avec lui mon dieu. " Merci... " Soufflais-je encore avant de le prévenir que je n'allais pas le quitter tout le long de son séjour. J'espérais qu'il resterait le plus longtemps possible même si je savais que j'étais complètement dans le déni en pensant ça. Mais le déni c'est bien. Et j'ai besoin d'un peu de bonheur à ce moment là. Son visage glisse sur ma poitrine alors qu'il réitère son envie de se faire étouffer par mes seins et je souris, posant mon menton sur le sommet de sa tête quelques secondes. Ses lèvres sur mon cou, je l'écoute et souris. " Non c'est pas mal... Je préfère ça plutôt que tu sois là à contre coeur " Lâchais-je simplement en fermant les yeux. " Et ça me fait beaucoup de bien aussi alors que je devrais juste être au fond du trou comme tu le dis. Je devrais être entrain de pleurer toutes les larmes de mon corps, d'en vouloir à la planète entière mais j'y arrive pas.. " J'y arriverai dans quelques heures seulement. " Enfin, je déverserais ma colère quand tu seras plus là, je suppose " Oui, obligé. Là je le voulais lui, je voulais la paix...
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 Ca faisait du bien d’être là, contre elle, dans ce taxi, de la retrouver, de sentir sa peau, de pouvoir la goûter aussi… Mes lèvres se perdirent sur son cou et j’avouais me sentir bien, sur le ton de la confession, culpabilisant un peu parce que vu le contexte je ne devrais pas m’en réjouir de ces retrouvailles, je devrais être triste pour elle... Je compatissais, un peu quand même, mais mon égoïsme me poussait à me réjouir de l’avoir à nouveau contre moi, c’était plus fort que moi… Et Kyla ne m’en tint pas rigueur, puisqu’elle me soufflait qu’elle préférait ça plutôt qu’au fait que je sois là à contre cœur. Elle ajouta que mon arrivée ici lui faisait du bien, alors même qu’elle devrait être au fond du trou.. « Je suis un peu là pour ça aussi, pour t’empêcher de tomber dans le gouffre… » Mais pour l’aider, pour la consoler, au délà de mon désir de la serrer dans mes bras, il allait aussi falloir que je comprenne… Alors quand le taxi ralentit en arrivant devant l’hôtel, j’ajoutai : « On monte dans notre chambre et tu m’expliques tout ? » A sa vitesses, avec des pauses si elle voulait, mais je voulais comprendre exactement ce qui chamboulait tant son équilibre, sa vie, ce qui la bouleversait… Parce que la conversation téléphonique avait été confuse, que je devais tenir la barre en même temps, que je n’étais pas sûr d’avoir tout à fait saisi ce qui se passait pour elle ici, même si je savais que ça impliquait son père et la mise à jour de secrets familiaux bien gardés jusqu’à alors.
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C'était donc ça, le couple, le couple pour lequel j'étais prête a tout abandonner. Cole à ses côtés, ses bras autour de moi, mon pillier. Mon coeur battait un peu plus vite alors que je sentais son souffle contre moi, blottie dans ses bras. Que le temps s'arrête. Je veux rester là pour toujours. Enfin, tant que ça allait bien entre nous. " Merci... Malgré mes volontés pourries de tout cet été " Soufflais-je à voix basse en fermant les yeux quelques secondes. Rester seule, remonter la pente. Quel échec ! " J'aurais jamais du... J'ai besoin de toi " Confiais-je en espérant ne pas le faire fuir. Je n'avais jamais ressenti ça, ce besoin d'avoir l'être chéri à ses côtés pour s'en sortir. Je m'étais toujours débrouillée pour me sortir de mes moments de creux seule. C'était clairement pas glorieux quand on y pensait mais bon. J'avais toujours voulu jouer la femme indépendante, ce que je suis mais la... Là tout est différent. " Ça marche, on fait ça.. " Soufflais-je avec un sourire sur le visage alors que le taxi ralentissait pour finir par s'arrêter. La note réglée, un passage par le bureau d'accueil et on se dirigeait vers l'une des plus belle chambre de l'hôtel. Fébrile, je sens mon corps trembler et je me retiens pour ne pas craquer. Je veux être forte, je dois être forte mais combien de temps vais-je réussir à garder mon calme ? Il est le premier que j'ai appelé. Le seul et l'unique pour tout dire. La porte s'ouvre, je glisse la carte dans l'encoche pour activer l'électricité et me dirige vers le lit, ma main dans la sien. Je m'assois sur le bord du lit, le coeur lourd. Lourd de mes erreurs, de mes crainted, des secrets que je viens de découvrir. " Mon père, celui qui m'a élevé n'est pas mon père biologique... " Soufflais-je en le regardant droit dans les yeux. " Mon père est stéril et quand ils s'en sont rendus compte, ils ont cherché à avoir des enfants, en passant par un donneur et c'est le meilleur ami de mon père, les voyant dans la détresse qui a décidé de les aider... " Qu'est-ce qu'il était gentil ce meilleur ami. Il avait déjà trois filles et un fils... Au final, le compte montait a sept filles et un fils. " Mon père est gravement malade et du coup, ils ont voulu nous le dire maintenant... " Je sers les dents, déglutis difficilement et lâche la bombe, ma bombe. " Mon père biologique c'est... Steve Jobs " Ma voix se brise et je tremble encore plus. J'ai envie de pleurer. Plus parce qu'on m'a menti si longtemps qu'autre chose. " J'ai appris hier que j'avais trois autres soeurs, un frère, que ma vie n'est qu'un putain de mensonges, que l'homme que j'aime envers et contre tous va mourit et que... Je vais hériter de plusieurs milliards de dollar, de partie d'Apple et de Disney-Pixar " Tout ça en peu de temps. " Je sais plus qui je suis " Lâchais-je, les larmes coulant sur mes joues. Mon identité ne valait plus rien...
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  « Je suis là maintenant… » Je répondais présent, même après des semaines de punition, d’exil loin d’elle, elle n’avait eu qu’un coup de fil à passer pour que j’arrive, pour que je la rejoigne ici, ayant bien vite compris au cours de l’appel que l’heure était grave, que quelque chose n’allait pas. Mes bras se resserrèrent un instant autour d’elle avant que le taxi ne ralentisse et ne nous laisse devant l’hôtel. On descendit je filai un billet à l’un des employés pour qu’il se charge de ma valise et on se dirigea vers la réception pour récupérer les clés de notre suite. Kyla alla alors silencieusement s’asseoir sur le lit, comme si le poids de tout ce qu’elle avait appris ses derniers jours l’empêchait de rester debout plus longtemps. Je pris place à côté d’elle et la laissai donc parler, à son rythme, me confier cette histoire, son histoire, ce secret que ses parents avaient précieusement gardé au sujet de sa conception, de la conception de toute leur famille en fait. Un don de sperme. Commun me dirait vous, et puis on le sait bien : maman c’est sûr, papa peut être. Qui peut se vanter de nos jours d’être certain que son présenté père était le bon ? Mais dans le cas de Kyla, il ne s’agissait pas d’un don anonyme, mais c’était le meilleur ami de ses parents qui s’était –porté volontaire-. « Je suis désolé… » soufflai-je quand elle évoqua la grave maladie de son père, ce qui avait déclenché ce lot de révélations de la part de ses parents. La demoiselle poursuivit ensuite en me révélant l’identité de son véritable géniteur. « Oh… » Les mots me manquaient là, pour le coup, et j’étais encore plus déstabilisé lorsqu’elle enchaina avec le flot d’émotions qui la submergeait depuis qu’elle savait. Pourtant, les secrets de famille, le chamboulement que ça provoquait, j’avais expérimenté ça moi aussi… Tiens d’ailleurs, qu’est-ce que j’aurais aimé entendre, moi, quand on m’avait révélé que l’image d’homme droit, honnête et fidèle que je m’étais fait de mon père n’était qu’une illusion ? Ouais, rien, y’avait pas de mot pour encaisser ce genre de désillusion. Y’avait que le temps pour faire aller mieux. Le temps… Et un calin. Mes bras s’enroulèrent autour d’elle pour la serrer contre moi, pour lui souffler : « T’es Kyla Carmichael, tu resteras Kyla Carmichael, princesse de Miami… Rien ne change… » Et pour tenter l’humour, de la décontracter je nuançai quand même : « Enfin si, peut être qu’avec ton compte en banque maintenant tu vas pouvoir prétendre au titre de reine maintenant… »  
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