KALISTOW - i felt like destroying something

i felt like destroying something
Tu savais plus grand chose, t'avais l'impression que tout ce en quoi tu t'étais mise à croire durant ces années, tout c'était écroulé. Tu t'étais convaincue que tu l'avais oublié, qu'il n'était qu'une amourette de lycée et puis que tu trouverai mieux ailleurs. Le problème c'était bien que là t'étais devant les faits, tu lui faisais une scène de jalousie parce qu'une fille peu fréquentable sortait de sa chambre. Tu l'embrassais sans aucune raison apparente, même si tu te trouvais à quelques mètres de lui. Et puis là t'avais envie d'te trouver au creux de ses bras alors qu'il te rendait fiévreuse. Tu voulais l'repousser mais t'y arrivais pas, c'était plus fort que toi, plus fort que tes convictions qui pourtant, étaient bien ancrées. Tu savais pas quoi répondre, décidément, tu manquais de mots alors que c'était ta plus belle arme Kali. Ouais, tu savais pas s'il profitait de toi parce que tu savais pas non plus si t'étais devant lui à jouer pour mieux le détruire. Tu t'laissais aller pour la première fois depuis des mois, peut-être même des années. Tes mains au contact de sa peau, tu ressentais le grain de sa peau que t'avais longtemps caressais lorsque tu étais au lycée. Tu savais pas c'que tu faisais mais le brun semblait plus certain que toi en te prenant dans ses bras. Tu posais ta tête sur ton torse, comme une jeune fille perdue, tu t'laissais aller à humer son odeur et puis à savourer cette étreinte faite de douceur loin des rancoeurs. C'était bien la première fois que l'on te montrait autant de tendresse en toute sincérité depuis la mort de ton père, et ce qui était étonnant, c'était bien qu'Harlow n'était au courant de rien. Puis comme un goût amer il te lâchait, ouais, il avait peut-être raison en disant que tu allais regretter. Pourtant ça te faisait tant de bien une trêve dans cette guerre, le combat contre lui, contre toi-même, contre ce vous que t'avais tant renié. Tu l'suivais du regard ses yeux, ailleurs et là-bas, jamais sur toi. "Profitons-en parce que là, j'en ai plus rien à foutre de ce que je pense" que tu lançais, c'était bien l'effet d'une bombe atomique.

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T'avais envie de tout oublier, de te laisser aller, de ne plus rien ressentir en dehors des sensations de ses lèvres contre les tiennes. Pour une fois t'aller t'oublier et t'allais laisser tes soucis de côté. C'était quand même étrange de se noyer dans les bras d'Harlow qui, lui même était un de tes problèmes. Peut-être que c'était le hasard, peut-être que c'était que des coïncidences hasardeuses qui te menaient à une situation pareille. Mais tu t'en fous, ouais, t'en avais envie parce que t'étais fatiguée d'jouer un rôle et d'montrer une image. T'étais triste et tu savais bien qu'avec Harlow t'avais jamais eu besoin de montrer une facette toujours parfaite et solide. T'étais juste là devant en toute fragilité, peut-être que c'était trop dangereux et dans l'fond, tu savais bien que ça l'était parce que tu allais le payer peut-être dans quelques heures. Seulement t'étais là comme si t'avais à nouveau dix-sept ans et que tu l'voulais tout à toi, être dans ses bras car c'était meilleur réconfort que tes draps de soie. Alors t'étais sûre de ton choix, ouais, il était peut-être un peu bancale comme ton coeur mais tu savais que tu l'voulais à cet instant même. "Plus que jamais" que tu laissais entendre. Seulement t'arrivais pas à bouger, c'était sûrement trop irréel pour que tu tentes une approche mais bien heureusement pour toi, Harlow ne se laissait pas aller à la peur. Ouais, t'avais peur parce que t'étais à nue devant lui et pourtant t'étais bien habillée. Tu venais t'enivrer de lui du plus que tu pouvais, il était à toi et tu le tenais par la nuque en laissant tes lèvres s'enlacer des siennes. Vos langues ne tardèrent pas à danser de temps een temps, t'arrachant une parade au fond de tes trips. T'étais là contre lui et t'étais bien, étrangement, t'étais sereine et tu t'laissais dans un total oubli de toi-même. Ses mains sur tes hanches t'arrachaient quelques frissons de désir, ouais. Peut-être que t'étais pas la plus présentable actuellement, peut-être que t'étais pas habillée et apprêtée comme tu aimais l'être mais il en avait rien à foutre. C'était que de la mascarade et ouais, Harlow il avait toujours vu plus que ça. Ta bouche venait s'emparer de sa mâchoire, humant son cou, une main jouant dans ses cheveux. T'embrassais son épaule, t'embrassais chaque centimètre de peau qui était à ta disposition depuis ta petite taille.

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Harlow c'était l'incertitude. Ce mec était imprévisible et tu pouvais pas l'contrôler même si t'avais essayé plus d'une fois. A l'époque tu voulais pas l'changer parce que c'était ce qui t'avais séduite. Maintenant, fallait bien avouer qu'il représentait tout ce que tu détestais mais tu pouvais pas t'empêcher de te sentir attirée contre lui. Après tout, c'était les premières fois que tu le revoyais depuis que tu l'avais quitté, enfin, les premiers contacts. Dans un sens, peut-être que toute ta haine c'était qu'un seul et unique moyen de l'approcher tout en étant bien protégé contre sa rancoeur. Peut-être que tu tenais encore à lui, enfin t'en étais plutôt sûre à l'heure actuelle, contre ses lèvres. Seulement tu savais bien que demain toutes ces pensées te feraient vomir, t'auras la gueule cassée par les regrets et la tête au fond du trou. T'avais pas vécu la descente aux enfers avec lui, ouais, t'avais préféré partir dignement et garder une image de fer pour ne pas perdre. T'étais dans une image constante qui te rendait parfois abominable, mais qu'est-ce que tu t'en foutais, t'étais supérieur à eux et tu devais garder le cap où alors tu t'échouerai seule sur une île. Puis là contre Harlow tu perdais la tête, t'avais même plus de mots à prononcer alors que d'habitude tu ne t'arrêtais jamais de parler. Il t'écartait de lui et tu te contractais pas instinct, t'avais peur de te pendre un coup que tu n'avais pas vu venir. Après tout il aurait eu raison d'te faire ça, ouais, peut-être même que tu devrai lui faire la première avant que ça ne te tombe sur le coin du nez. Finalement un sourire naissait sur ton visage lorsqu'il t'intimait de changer d'endroit, ouais, il n'avait pas tort. Puis vous ressemblez à quoi là, tous deux dans le couloir à s'embrasser à en perdre haleine. Un homme en caleçon, une fille habillée dans une tenue presque sportive, vous aviez aucune allure. Tu restais silencieuse et t'observais sa main sur la tienne, ouais, et ton coeur sautait partout dans ta cage thoracique. A l'aide, Kali va voir son torse exploser dans un surplus d'émotions d'ici peu. Tu retournais dans sa chambre et visiblement, cette pièce allait être témoin d'un crime passionnel. T'étais sur l'côté à redécouvrir la pièce d'un nouvel oeil, ouais, c'était presque beau à tes yeux. T'oubliais les minutes précédentes et la scène que tu venais de faire, t'oubliais cette garce qui était sortie un peu avant que tu viennes faire ton entrée. T'oubliais les autres et tu te concentrais sur Harlow et ses lèvres qui déballaient des paroles insensées. T'étais pas certaine de vouloir l'étendre mais tu sentais ton sang fluctuer plus fort dans ton corps. T'oubliais de respirer, les yeux ouverts comme deux grosses balles. Tes mains venaient se loger autour de son visage, tu souriais et tu disais d'une voix à peine audible. "Mais je suis là maintenant". Peut-être parce que t'étais pas certaine d'assumer ces mots, bien qu'ils ne soient pas totalement faux. T'étais de retour ici, avec lui, contre lui. Toi tu ne voulais pas partir, pas maintenant que tu te sentais d'autant plus vivante en étant à ses côtés. Tu venais l'embrasser à nouveau, fiévreuse de lui et de ses mains de douceur infini.

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T'étais pas partisante de l'amour et de toutes ces choses dégoulinante. Seulement fallait bien avoue que ce que t'avais là, c'était pas quelque chose que tu connaissais partout ailleurs avec tous les hommes. C'était peut-être pas de l'amour à proprement parler mais c'était beaucoup d'émotions, dans un sens, ça voulait déjà en dire trop. Tu t'efforçais de ne pas penser à ce que la Kalista Petrova d'aujourd'hui dira dans quelques heures, constatant l'échec cuisant de ta venue dans sa chambre pour le mettre à terre. Tout ce que t'auras réussi à faire, c'était d'le loger entre tes reins comme une vulgaire catin. Mais c'était la vie et tu comptais bien en faire qu'à ta tête pour une fois, t'étais l'double maléfique ou peut-être l'angélique de la russe. Ouais, on pouvait pas trop savoir avec toi laquelle de ces personnalités était la pire, peut-être qu'elles n'étaient qu'un équivalent qui voudraient se tirer dans les pattes à la première occasion. Une part de toi torturait l'autre et c'était avec un coup de raquette que la balle partait dans l'autre camp, chacun son tour, chacun sa peine. Seulement il n'y avait rien à gagner, seulement un esprit malmené par des actions achevées. Tes jambes autour de sa taille, tu lui laissais libre court à son imagination sur ta peau pendant que tu lui touchais les cheveux. Tu les aimais ses cheveux, ouais, ils ont toujours été doux et toi t'aimais t'y perdre pendant des heures. Tu te laissais tomber sur le lit, vulnérable face à Harlow qui te dominait et que tu désirais plus que tout. C'était retrouver des anciennes sensations, c'était te retrouver toi-même d'une certaine manière. Tes mains caressaient sa peau, son torse, son dos, ses côtes. Tu te voyais effleurer le chiffre 7 du bout d'un doigt, souriant à la vue de cette marque indélébile sur son corps. Il le portait toujours et tu venais seulement d'y prêter attention. Tu venais chercher ses lèvres comme avide d'en avoir plus, t'étais un vampire qui avait besoin de son taux d'hémoglobine. Il t'enlevait ton débardeur et c'était étrange de te sentir dévoilé à nouveau contre lui. Vous aviez grandi, tu n'avais plus ce corps d'adolescente bien que finalement, tu n'avais pas totalement changé. Et c'était d'une légère douleur dans le cou que tu te braquais, ce petit jeu ne t'amusais plus depuis longtemps et tu priais pour ne pas avoir de marque. Tu le repoussais légèrement de tes deux mains. "Non, pas de ça" que tu lançais en le regardant dans ses yeux. T'avais l'regard fiévreux et tu tardais pas à saisir son visage pour le rapprocher du tiens. Après quelques secondes, ou peut-être même quelques minutes à le redécouvrir tu faisais pression pour que ce soit lui qui se retrouve sur le dos. T'étais à califourchon sur Harlow, puis tu te redressais d'une demie-hauteur et tu sentais bien la bosse sous son caleçon. Tu souriais malicieusement, effleurant le tatouage qui était le témoin de votre amour passé. .Finalement tu te laissais à nouveau aller à ton désir, t'avais besoin de le ré-apprendre par coeur, encore une fois, bien que tu n'avais pas pu totalement oublier durant ces dernières années.