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LEMY - on attendra l'hiver pour s'écrire qu'on se manque

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on attendra l'hiver pour s'écrire qu'on se manque
feat. Romy

Tu soufflais ta fumée et tu l'observais dans la nuit. C'était assez rapidement qu'elle s'était volatilisée. Dans un sens, ça te représentait bien. C'était quelque chose d'éphémère, d'insaisissable. T'étais du même genre, à toujours t'envoler à droite et à gauche, de vivre comme le vent souffle et de ne pas te préoccuper du reste. Tu t'occupais simplement de ton petit business, fournissant les drogués et tu faisais ton argent à la fin du mois assez facilement. Pour pimenter l'tout, t'étais là avec tes conneries qui, un jour, te mèneront vers d'autres cieux. Tu finissais par tourner ta tête vers Romy à l'entente de sa demande, ouais, t'avais bien envie d'boire un coup toi aussi. Tu mettais ta clope entre tes lèvres, tu sortais la bouteille de jäger de ton sac et tu lui donnais. C'était bien ton deuxième alcool favoris, sans aucun doute. L'apercevoir te donnait le sourire aux lèvres. Certains te traiteront d'alcoolique, mais t'avais pas ce rapport là avec la boisson. C'était quelque chose de normal, tu en appréciais le goût et l'alcool te le rendait bien. C'était toujours au rendez-vous, ça ne parlait pas, aucuns ennuis. Entre autre, c'était un compagnon parfait. Bref, tu regardais un peu autour de toi et tu finissais par jeter ton mégot à terre. Tu ne relevais même pas la réponse de la brune, ça voulait tout mais à la fois, rien dire. Tu t'en fichais, ça ne te causerait pas d'ennuis et puis même que tu en avais rien à foutre de ce qu'elle faisait de sa vie. L'important, c'était ce que vous faisiez en étant tous les deux et ça devait rester comme ça. Dans un sens, ça voulait dire garder ses distances, ouais, dans l'langage Lewis Holloway. T'étais silencieux et tu prenais la bouteille à ton tour, t'en avalais quelques gorgées avant de la refermer. Romy te proposait finalement d'aller au carousel, ouais, pourquoi pas. T'haussais les épaules toujours en silence, c'était pas que t'avais pas envie d'parler mais tu te sentais bien, juste, t'étais là et c'était assez comme ça. Puis Romy elle avait de jolis silences, pas le genre encombrant et pesant, c'était des silences un peu à vous qui veulent tout dire et puis en même temps, ne rien exprimer. C'était pas plus mal. T'arrivais sur le manège, dans un sens il devait bien y avoir d'autres choses beaucoup plus intéressantes à voir mais ça te rappelait un peu ton enfance. Quoi que, celui-ci était beaucoup plus moderne. Tu voyais une tête brune disparaître, toi t'en profitais pour boire à nouveau et tu te prenais un pétard que t'avais déjà roulé. Au moment de l'allumer, tout venait s'illuminer. Tu levais la tête en l'air, le manière se mettait à tourner. Tu pouvais pas t'empêcher de sourire, puis de rire quand tu voyais Oswald courir vers un petit cheval. Toi t'étais juste adossé contre un cygne. "On dirait une gosse qui montre dans un manège pour la première fois" que tu t'exclamais. Ouais, puis cette image tu voulais la garder en tête pour toujours. Elle était belle là Romy, sous la lumière de vos conneries.

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on attendra l'hiver pour s'écrire qu'on se manque
Romy & lewis

Et si tout cela n'était qu'une marcarade ? Une énorme comédie, une mise en scène ? Et si j'étais l'actrice de ma propre vie ? Romy, la fille qui se donne un genre, celle qui se la joue sans coeur, l'insouciante, l'enfant des rues. Et si mes insultes et mes conneries n'étaient là que pour me servir d'armure, pour cacher quelque chose au plus profond de moi. Quelque chose que moi même je connais pas. Une Romy qui aurait aimé connaître sa famille, qui aurait aimé pouvoir faire leur fierté, avoir une existence normale. C'est peut-être possible après tout. Je me suis jamais fait d'illusions, j'ai jamais voulu avoir de faux espoirs. J'ai jamais cherché à viser plus loin que ce dont je suis capable. Piquer des trucs, foirer tout ce que j'entreprends, faire de ma vie, un joyeux bordel, c'est tout moi. On ne m'a pas laissé l'occasion de faire mieux de mon existence, on m'a immédiatement catégorisée comme une enfant du système, une enfant à qui on ne donne pas d'autre avenir que celui de terminer aussi misérablement que cela a commencé. Dans le fond, je suis rentrée dans le jeu et je l'entretiens bien alors que j'entre par effraction dans ce parc en compagnie de Lewis. Je cultive ce mythe qu'on a créé autour de moi parce que j'aurais sûrement trop peur de viser plus haut. Trop peur d'espérer pour finir par me rétamer. L'échec, je veux pas l'expérimenter alors je préfère me noyer dans la boisson que me propose Lewis, puis avoir l'air d'une gosse qui monte dans un manège pour la première fois, comme il le dit si bien. Peut-être qu'il se moque de moi, peut-être que c'est qu'une simple constatation, ou encore un compliment. Dans tous les cas, je vais pas le prendre mal. « J'ai réussi à allumer un putain de carousel quand même ! » je lance en grimpant sur un cheval en bois du manège, les bras en crois, les yeux dans les lumières. Certains sont fiers de décrocher un diplôme ou un prêt pour acheter une maison. Moi je me contente de faire démarrer un manège. C'est mon bonheur et personne pourra me l'enlever. C'est bien la seule chose qui m'appartient dans ce bas monde. « Allez Lewis, fais pas ton rabat joie ! » je lui lance du haut de mon destrier. Je le vois adossé à son canard comme un couillon, limite les mains dans les poches, pétard au bec. Je le préfère tellement quand il est comme ça. Quand il ne me hurle pas des vacheries au visage, quand il n'a pas cette étincelle de haine dans le regard. C'est dommage qu'il lui faille quatre cachetons et des silences à ses questions pour qu'on puisse rester cools plus d'une heure. Mais je vais pas me plaindre. Cet instant m'a été donné et je vais le chérir jusqu'à ce que la foudre frappe à nouveau entre nous. « Si tu trouves ça si nul, t'as qu'à faire mieux, gros malin. » je finis par dire sur le ton de la provocation. Après tout, on est pas là pour que moi je m'éclate en galopant sur un cheval en bois. Il a dit qu'il s'ennuyait dans sa chambre d'hôtel, il a ici l'occasion de foutre le bordel comme il ne l'a jamais fait s'il le veut.

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Tu la voyais toute contente, fière et puis enfantine. Tu la voyais rarement comme ça et ça te faisait du baume au coeur bizarrement. C'était quand elle était plutôt heureuse, quand elle avait un sourire sincère aux bords des lèvres. Romy dans ces moments-là c'était un peu le soleil après la pluie, c'était la chantilly d'un café liégeois, c'était l'odeur de la rose et c'était elle de toute sa splendeur. Tu t'disais que c'était le moment que tu préférais, ouais et puis peut-être aussi quand tu la sentais gémir entre tes lèvres. Tu chassais cette idée d'ta tête, moins de sexe, plus de conneries, tu l'avais bien dit toi-même. "Ouais, félicitations Oswald" que tu disais en tapant dans tes mains. T'étais fière d'elle, dans un sens. C'était pas souvent et c'était à des années lumières d'il y a une à deux semaines... Seulement c'était comme ça, puis l'passé c'était le passé non ? Ouais, tu regardais sur les côtés puis même devant avec Romy mais plus en arrière. Quoi qu'il fallait enregistrer ça, si un jour t'oublies un peu tes résolutions. Tu tirais sur ton joint et elle, elle s'éclatait sur son dada qui respirait même pas. "J'pas confiance moi, ça tourne et tout c'truc" que tu disais. Ouais car là, posé sur l'cygne, t'étais plutôt bien et tu te disais que t'étais dans un bel équilibre. Bon, c'était sûrement les cachets et la boisson qui te rendait un peu mou, mais t'étais pas mal ici à la regarder prendre son pied. Enfin, différemment que d'habitude. Fallait vraiment que tu saches tes pensées perverses, même si là, tu voulais emmener Romy à des milliards de kilomètres d'ici. "J'suis bien là". Tu haussais les épaules, tu lâchais un petit rire. Elle était contagieuse avec sa bonne humeur la gamine, l'enfant terrible. Finalement c'était un défi qu'elle te lançait et tu t'sentais obligé de répondre. Ouais, mais tu connaissais pas trop bien l'truc et toi, t'avais envie d'la surprendre, de faire mieux. Tu finissais par sauter en dehors du carousel et tu marchais, tu levais ton bras en l'air qui dit suis-moi pour qu'elle vienne te rejoindre. Tu souriais comme un con parce que tu te sentais bien.

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Les lumières dansent dans mes yeux et autour de moi. Je me rends pas vraiment compte que j'ai l'air d'une gamine ou d'une tarée, tout ce que je sais, c'est que je passe un bon moment. Puis j'ai jamais été du genre à me soucier de l'opinion du public. Les gens peuvent penser ce qu'ils veulent de moi, il me connaîtront jamais assez pour comprendre ce qui se passe dans ma tête. Il comprendront pas, parce qu'ils ont eu une enfance banale et qu'ils ont grandi de façon banale. Moi mon enfance, on me l'a volée. Dès mon plus jeune âge, j'ai du me prendre en main, assumer des responsabilités que personne ne devrait avoir à assumer. J'étais seule, j'ai grandi seule et c'est pour ça qu'aujourd'hui, je reste seule. Seule face à l'adversité. Pour ça qu'aujourd'hui, je ne suis pas capable de faire preuve de maturité. C'est comme si j'avais besoin de rattraper le temps perdu. Alors Lewis il peut faire son rabat joie autant qu'il veut, ça ne va pas m'atteindre. Moi je lui ai proposé de venir, mais s'il est trop beau mon monter sur un poney en bois, il a qu'à rester près de son canard. Il avait dit qu'il ne voulait pas que les choses soient bizarres entre nous alors je fais de mon mieux pour l'éviter. J'essaye de me comporter comme si nous n'avions pas de passé, comme s'il ne nous était rien arrivé. C'est pas simple pour moi vous savez. Il est là, à quelques mètres de moi, il me détaille de son regard bleu azur. Cela me tord le coeur de poser à mon tour les yeux sur lui, car je me souviens encore de son visage en colère, de ses reproches. Parce que tous mes sentiments à son égard sont mitigés, entre l'envie de le gifler pour avoir tout gâché, l'envie de l'embrasser pour avoir accepté d'oublier. Moi, tout ce que je veux, c'est qu'il soit à moi, rien qu'à moi, mais je serais à jamais trop fière que pour l'avouer. Je soupire alors qu'il me dit qu'il est bien là. T'as sûrement raison Lewis, reste aussi loin de moi qu'on le serait de la peste. J'en perds pas pour autant mon sourire. Je veux que rien ne vienne assombrir ce moment. Je finis par entre le bruit de quelqu'un qui saute du carousel et en me retournant je remarque qu'il avait quitté le manège et qu'il me fait signe de lui suivre. Un sourcil arqué, le sourire en coin, je descends de mon destrier avant de marcher dans ses pas, jusqu'à arriver à sa hauteur. « Je me demandais quand est-ce que j'allais retrouver le Lewis que je connaissais. » je dis pour le taquiner. Est-ce que je l'ai réellement retrouvé ? J'en sais rien. Demain ce sera à lui de me faire savoir si cette nuit en ma compagnie a réussi à lui faire oublier nos conflits. J'ai pas de baguette magique en ma possession, tout ce que j'ai à lui offrir, c'est ma bonne foi et ma bonne volonté.

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Tu savais pas trop où t'allais, t'avançais dans le parc et tu te préoccupais pas de voir si Romy elle avait vu ton départ. Bien entendu tu voulais qu'elle te suive, bien entendu tu voulais la voir à tes côtés pour que tu puisses l'épater. Tu souriais comme un con, bouteille à la main, goulot entre tes lèvres. Joint à l'opposé, tonc à la bouche, tu tirais ta latte. Tu sentais un léger coup de vent sur ta peau, tu souriais, t'étais bien et bordel, ça faisait trop longtemps que tu n'avais pas été dans un moment de paix pareil. Ce parc c'était un peu celui que vous aviez à Boston, c'était vos moments privilégiés et rien ni personne ne vous l'enlèvera. C'était vous et qu'importe les paroles, qu'importe le temps, qu'importe les hurlements, qu'importe les coups, qu'importe les blessures, qu'importe les aléas de la vie, ça restera toujours Romy et Lewis, Lewis et Romy. C'était vous, c'était eux, c'était nous. Tu la voyais arriver à tes côtés, tu lui tendais la bouteille alors que tes pas se dirigeaient lentement mais sûrement. Tu planais un peu, ça c'était certain. Tu savais pas si tu devais rire ou pleurer à sa remarque, tu voulais même pas en comprendre le sens. Est-ce que t'étais déjà parti ? Ouais sans doute, enfin, c'était étrange. Tu cherchais pas à savoir, et depuis quelques mois avec Romy, tu cherchais plus rien. C'était incontrôlable, comme toujours oui, mais il y avait c'te lueur qui planait au dessus de vous. T'avais essayé de l'attraper, t'avais essayer de percer son secret, sans succès. Alors tu haussais les épaules, ouais, t'en doutais pas qu'elle était contente d'être avec toi étant donné que c'était réciproque. Vous étiez devant le grand-huit, tu l'regardais de sa hauteur, tu regardais Romy. T'allais peut-être pas faire tourner le manège, mais il y avait toujours moyen de l'escalader. Tu franchissais les barrières, tu plaçais bien ton sac à dos, tu venais mettre ton joint entre tes lèvres. "Tu montes avec moi ?" Toi t'attendais pas, tu grimpais déjà les barres de fer, une par une, tu montais au ciel. Tu t'envoyais dans les airs, aussi instable que tu pouvais l'être vu ton état.

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Quand je me vois, moi et Lewis, presque en train de trottiner jusqu'à la prochaine connerie qu'on va faire, jusqu'au prochain instant où on se trouvera entre la vie et la mort, je me dis que ça ne peut pas en être autrement. C'est pas mon genre de m'attacher aux gens, de vouloir faire du chemin avec eux sans que j'y trouve un intérêt. Je suis pas une romantique à deux balles, une personne qui croit en la destinée. J'ai tendance à ne croire qu'en mon libre arbitre, mais là je comprends que s'il y a bien une chose que je peux pas combattre, c'est Lewis. Comme si en fin de compte, on finirait toujours par se retrouver, qu'on peut pas se détacher l'un de l'autre. On se dispute, on se bat et on se retrouve. Ce bon vieux cercle vicieux. J'ai pas envie de l'admettre, je veux pouvoir penser que si dans cinq secondes, je veux me casser, je le ferais sans sourciller. Ouais, je suis comme ça, j'accepte pas la réalité. Je me berce d'illusions, de mensonges, je pense que j'ai le contrôle, mais Lewis et moi sommes loin de contrôler quoi que ce soit. C'est comme ça. On finira toujours pas déraper, ensemble ou séparément. Tomber dans l'abus, dans l'excès, franchir cette ligne sur laquelle on danse tels des funambules depuis notre plus jeune âge. Notre quotidien n'est que pirouettes. Et ce soir, Lewis a décidé de nous faire valser sur la plus haute attraction du parc. Le grand huit. J'observe ce dernier les sourcils froncés, curieuse de savoir pourquoi on s'est arrêtés ici. Un regard interrogateur en direction de Lewis me permet de constater qu'il accroche fermement son sac à dos sur ses épaules avant de se lancer dans une ascention de l'attraction à mains nues. Je reste silencieuse une seconde à sa question, puis hausse les épaules, balayant l'infime once de d'intelligence qu'il y avait en moi à cet instant. « J'arrive. » je me contente de dire avant de resserrer à mon tour les bretelles de mon sac à dos sur mes épaules. Telle une acrobate, je me pends aux barres de fer à la suite de Lewis, prenant parfois un malin plaisir de jeter un coup d'oeil vers le sol au fur et à mesure que je monte. Cela me fait peur, de voir mes pieds balancer dans le vide, mais j'aime ça. J'aime avoir peur. Me sentir en vie. Sentir mon coeur qui bat à tout rompre, le sang qui pompe à toute vitesse dans mes veines. Il n'y a rien de plus vrai, rien de plus concret que ce sentiment. Et j'ose même pas imaginer ce que ce sera une fois tout en haut. Je suis bien téméraire de m'imaginer que j'arriverais jusqu'au sommet, mais j'aime rêver. « Lewis, pousse ton cul que tu me caches les étoiles. » je lui lance en donnant une claque sur ses fesses avant de rire bêtement et nerveusement. Je sens bien que mon mental et mon physique commencent à se demander ce que je suis bien en train de foutre. Après tout, mon corps est humain, il a le droit de se poser des questions. Alors je me contente de faire d'avantage l'imbécile, comme si tout cela n'était qu'un jeu, comme si on flotait au dessus du sol.

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T'avais même pas besoin de vérifier que t'étais suivi de près par Romy, c'était simplement une évidence. Vous étiez tous les deux complètement déjantés, c'était à celui qui ferait la chose la plus stupide et la plus risqué. Vous étiez comme ça, et rien ni personne ne pourra changer votre nature. Nature que vous partagiez, folie qui était équivalente, C'était comme un couple de fous qu'on voudrait enfermer à l'asile, pour la sécurité des autres, pour leur propre bien. Tu grimpais les barres, c'était l'assaut vers la liberté, la montée de l'apogée. Tu souriais en entendant la phrase de Romy, peut-être parce qu'elle, elle rêvait d'aller toujours plus haut, toujours plus loin. Elle visait le ciel avec ses conneries, et toi, t'aimais ça chez elle. Tu détachais une de tes mains, te laissant la mobilité pour te suspendre dans l'air au dessus d'elle, tu baissais la tête et tu la regardais. T'étais bancale, mais ça te faisait marrer comme un fou. "J'peux te faire caca dessus Oswald, fais attention à ce que tu fais" que tu disais comme un enfant. Finalement, tu te remettais à monter plus haut. Après quelques minutes, t'étais au sommet d'une boucle et tu venais t'asseoir. Tu regardais en dessous de toi, fallait bien avouer que la hauteur était importante. Tu te sentais respirer, tu te sentais à l'aise, prêt à faire le grand saut. Si tu pouvais sauter en étant sûr de pas t'éclater la tête contre le bitume, tu le ferai de manière instantanée. Tu voyais Romy à tes côtés, tu la voyais éclairée par la lune et fallait bien avouer qu'elle était belle comme ça. De toute sa splendeur, de toute votre hauteur. C'était peut-être le joint, ou encore l'alcool, puis peut-être même ces médocs. Toi t'étais comme un petit nuage dans les airs, t'étais serein, épanoui dans un cadre de folie au beau milieu de la nuit. Tu prenais la bouteille d'alcool dans ton sac, tu venais boire quelques gorgées avant de tendre la bouteille à ta compagnie. "C'pas mal d'être ici avec toi" que tu te laissais dire.

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Si on me demandait ce que je suis en train de foutre, j'aurais pas la moindre idée de quoi répondre. Je suppose que je hausserais les épaules, que je lèverais les yeux en l'air avant de lâcher un "j'en sais rien" impertinent. Je suis comme ça, je fais souvent des choses qui n'ont pas vraiment de sens, comme proposer à Lewis de le voir dans ce parc d'attraction ou bien le suivre dans l'ascension d'un manège. Pas n'importe lequel, le grand huit. Alors non, je ne sais pas ce qui me passe par la tête. Et je suis prête à parier que Lewis non plus ne serait pas capable de répondre à cette question. Je suis quasiment sûre que c'est aussi la guerre dans sa tête, le bordel complet. C'est vrai ça, qu'est-ce qui lui a pris ? Pourquoi il a accepté de me retrouver ? L'air de rien, je peux pas m'empêcher de penser qu'il est comme moi, que lui aussi peut pas résister à l'appel de la folie, de l'adrénaline. Puis à moi. Car si je lui ai proposé de se voir, c'est bien parce que j'avais envie de le voir, parce qu'il me manquait et que moi non plus je peux pas me passer de lui. J'espérais qu'il accepte ma proposition, car j'espérais que je lui manquais autant qu'il me manquait. Egoïste, voilà ce que je suis. Je refuse d'être la seule à souffrir, je refuse de devoir me passer de quelque chose que je veux. Telle une enfant trop gâtée, je prends sans demander. J'exige même. J'exigeais pouvoir passer un moment avec Lewis comme nous en avions l'habitude avant que tout ne se complique. Et maintenant j'ai le sourire aux lèvres et les étoiles plein les yeux car il est là, plus près de moi qu'il ne l'a jamais été depuis des semaines. Bon d'accord j'ai son cul en pleine tronche mais c'est pas dérangeant. Tant qu'il ne me fait pas caca dessus. « T'oserais jamais, gros dégueulasse ! » que je lui lance en faisant mine d'être indignée. D'accord, Lewis et moi on est un peu bizarres, on a des délires assez spéciaux, mais pas de là à ce que j'apprécie qu'il me fasse caca dessus. Le jour où il fait ça, je serais clairement énervée car j'aurais plus envie de le voir, et je lui en voudrais beaucoup de m'infliger ça. D'ailleurs, je me dis que c'est peut-être ça, la solution à tous nos maux. Nous qui souffrons l'un de l'autre. Nous qui, une minute souffrons d'être trop proches, puis la seconde souffrons d'être séparés. Peut-être que ça serait plus simple s'il me faisait caca dessus directement. Comme ça, plus de questions à se poser. Tue l'amour instantané. Même s'il n'y a pas d'amour. Bordel, je sais pas si c'est l'altitude ou juste l'alcool mais je me rends compte que je suis en train de penser n'importe quoi. Je suis donc assez rassurée de voir que Lewis décide de s'arrêter au sommet d'une boucle. Bonne idée, mieux vaut faire une pause avant que je ne tombe dans le vide. Je viens m'asseoir à côté de lui, non sans lâcher un long soupir d'épuisement mêlé à la satisfaction. D'ici on a droit à une vue imprenable sur le parc d'attraction et ses environs. J'attrape la bouteille que me tend Lewis et y bois une, deux, trois gorgées, j'en perds le fil. J'avais tellement soif. Je grimace avant de la poser entre nous. « Profites-en, c'est pas tous les jours que je fais cadeau de ma présence à plus de vingt mètres de hauteur. » je lâche en riant. Même avec un rythme de vie tel que le mien, il faut admettre que c'est pas le genre de truc qui m'arrive tous les jours. « Mais je t'accorde que ça serait pas pareil sans toi. » je finis par dire. Pas pareil du tout même. Rien n'est pareil sans Lewis.

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Tu souriais à la remarque de Romy et tu continuais de grimper. Ouais, c'est vrai que t'étais pas du genre à faire caca sur les gens. Quoi que si sa vie en dépendait, tu étais prêt à faire une exception et dans le fond, elle serait du même avis aussi. Enfin tu divaguais, mais en même temps parler de caca, c'était parfois un sujet important qui était souvent trop négligé. Arrivé au sommet d'une boucle, t'étais installé et tu regardais devant toi. C'était magnifique toutes les lumières de la ville qui étaient allumées. Tu n'y voyais pas la fin, et c'était un peu comme l'avenir. T'en voyais pas l'bout, même si c'était demain que tout devait s'arrêter. Tu regardais Romy boire plusieurs gorgées pendant que tu venais saisir une cigarette. Tu l'allumais et tu tirais dessus comme un pauvre fou. Tu te cramais tellement les poumons que dans deux ans t'allais sûrement pourrir de l'intérieur. Quoi que, c'était sûrement déjà le cas. On pouvait pas récupérer grand chose chez toi Lewis, t'en étais bien conscient et t'en avais rien à foutre. Enfin, pour le moment t'étais là et t'étais bien. Est-ce que tu devais t'expliquer ? Pas vraiment. Est-ce que Romy en était la cause ? En parti. Bien que dans le fond, tu voulais pas trop l'avouer même si tu lui disais à moitié. Ouais, c'était pas mal de se retrouver ici à ses côtés, d'une manière que tu pouvais appeler "comme avant". Tu tirais sur ta cigarette, tu fermais un peu les yeux et tu savourais les paroles de la jeune femme. Ouais, elle aussi elle sentait bien que c'était quelque chose d'être ici tous les deux. Tu tournais la tête vers elle, souriant mais silencieux. Qu'est-ce que tu pouvais répondre de plus à cela ? Dans l'fond, t'avais surtout peur de gâcher le moment. En fait le problème entre vous, c'était quand vous vous mettiez à trop parler. Ouais, les mots c'était de vraies balles qui venait percer et tacher tout ce que vous construisez ensemble, main dans la main. Tu soufflais la fumée sur elle, amusé. Ouais, décidément, sans Romy les choses seraient bien différentes. C'était une partie complémentaire, ou peut-être même un toi à part entière. C'était étrange, pas quelque chose qu'on explique. Alors quoi, quelques sourires, un ou deux regards et c'était à nouveau l'idylle parfaite entre vous ? Puis toi tu parlais pas d'amour, non, loin de ça, loin de ce que tu ne connaissais pas. Tu regardais Romy et tu t'disais que tu pensais trop. Mais en même temps à ses côtés, c'était difficile d'arrêter de penser. Elle était là, elle était belle et tu voulais pas voir plus. Peut-être même que ses lèvres te donnaient envie mais t'allais tout gâcher, encore une fois. Alors tu te contentais de la regarder avec un sourire malicieux. "Tu peux pas te passer de moi" que tu finissais par sortir, impossible de contenir ce besoin de gonfler ton égo.

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Tout ça me donne le vertige. Voir mes pieds qui balancent dans le vide, à plus de vingt mètre de hauteur. Dans un moment pareil, on peut pas s'empêcher d'imaginer ce que ça pourrait faire, de perdre sa chaussure ou pire, de se laisser tomber. Est-ce qu'on a l'impression de voler ? Est-ce qu'on a le temps de se rendre compte de ce qu'il se passe ? Le temps de regretter, d'avoir envie de revenir en arrière. Le temps d'avoir peur et de vouloir pleurer. C'est un peu pareil ce que j'ai avec Lewis. Tout va toujours bien, jusqu'au moment où on dépasse les limites, qu'on se jette dans le vide. On réfléchi pas, on ne se pose pas. On fonce tête baissée parce qu'on se dit qu'on se fout des conséquences. Jusqu'à ce que ça soit la chute. La longue descente. Jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'on devra nous ramasser à la petite cuillère à l'arrivée. Je parle de ce moment où nos mots fusent l'un vers l'autre, qu'on perd le contrôle et qu'on peut plus s'arrêter. Ce moment où on regrette chaque geste, chaque phrase prononcée. On comprend bien vite qu'on a fait une erreur, mais c'est trop tard pour revenir en arrière, ce qui a été dit, a été dit, on ne peut plus le reprendre, lui faire oublier. C'est le moment où on laisse la panique prendre possession de nous, on la laisse accélérer notre chute, empirer la situation, comme si on avait hâte que ça se termine. Comme si repousser l'autre allait nous épargner de la douleur. Mais quoi qu'on fasse, on finit toujours pas se retrouver face contre terre. Ouais, être avec Lewis, c'est comme avoir peur du vide. Cela donne le vertige. Cela accélère mon coeur, ça me donne l'impression d'être en vie, parce que je sais que je suis à deux doigts de sombrer. Le problème, c'est que je fais partie de ces personnes qui aiment le danger, qui aiment la sensation de vertige et qui finira donc toujours pas retourner vers Lewis, malgré tout ce qui a pu être dit ou fait. Je peux pas m'en empêcher. Je peux pas m'en passer. Je lâche un rire alors qu'il prononce ces mots. Le regard à nouveau tourné vers l'horizon, je veux pas lui donner l'occasion de le lire dans mon regard. J'ai pas envie qu'il voie à quel point il a raison. « T'as peut-être raison. » je me contente de dire, faussement indifférente. Comme si cela ne m’atteignait pas, comme si j'étais pas forcément de son avis, ou pas forcément convaincue. Je laisse le doute plâner, car je suis pas du genre à admettre mes faiblesses. Lui non plus d'ailleurs. La fierté nous ronge de l'intérieur. Elle nous pousse à faire des choses stupides. La preuve. « Je parie que toi non plus tu peux pas te passer de moi. » je finis pas dire, légèrement moqueuse. En voilà une chose stupide. Briser le silence, venir le défier. Moi aussi je veux gonfler mon égo. Moi aussi je veux avoir l'impression d'être importante, presque indispensable. Dans le fond, je me doute que j'ai raison, sinon il ne sera pas venu avec moi jusqu'ici. Mais mon orgueil me pousse à chercher à l'entendre le dire, même si je présume qu'il ne le fera pas. Taillés dans le même bois, comme le reflet l'un de l'autre.

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