Where is the camera ? w/ Elen

08 août. Me remémorer ce qu'on avait dit au lycée tous les deux, nos envies pour le futur qui ne se sont pas faits car j'ai été lâche sur le coup, j'ai fui après le lycée mais bon je pouvais pas rester là à la voir heureuse avec son petit ami alors que je crevais d'envie que ce soit moi à la place du crétin qu'il était. Je ne regrette pas mes années à l'armée car ils m'ont permis de devenir qui je suis aujourd'hui mais je regrette de l'avoir perdue autant de temps. Alors quand elle vint me faire savoir qu'elle aurait préféré y aller avec moi, cela me vint me fendre le coeur parce que reprendre des études maintenant n'est pas dans mes projets. Alors je vins lui répondre. "Oui je sais mais l'armée m'a changé en bien et puis je me suis découvert la passion de la mécanique avec mon boulot sur Boston alors les études, je pense pas y retourner", vins je lui répondre, tout en lui faisant savoir que les études n'ont jamais été mon fort parce que si c'est vraiment El' face à moi, elle s'en souviendra de mon aversion pour les maths ou autre avant de reprendre. l'écoutant m'expliquer pour sa tante et la petite fille. "Ah d'accord je vois", ne cherchant pas trop à en savoir plus, par peur de la perdre à nouveau, tout en reprenant. "Tu veux qu'on marche un peu ?", vins je lui demander, même si je m'apprêtais à rentrer rejoindre mes soeurs, il me suffira d'envoyer un sms à Ali' pour lui dire de coucher Lucy et Zoé et le tour sera joué après tout.

Huit Août, soirée. Je lui en ai voulu d'être parti à l'armée. Si il serait resté, je crois que j'aurai gardé Marilyn et j'aurai tout fait pour l'élever avec lui. Mais malheureusement, en tant que maman célibataire je ne pouvais pas me le permettre. "Je comprends. Et je suis heureuse que tu ne sois pas mort durant un combat." Maintenant que j'ai réussis à sauver ma peau en trouvant une excuse bidon pour Marilyn, ses yeux bleus, et son existence, je me sentais soulagée. Soulagée surtout qu'il est cru à mon mensonge. "Oui, si tu veux. Je vais dire à mon frère de faire rentrer les gosses." Je sortais mon téléphone, et rapidement, j'envois un message à Dylan.

08 août. Malgré l'incompréhension de l'avoir vu ou d'avoir cru la voir deux fois en une soirée, j'étais plus qu'heureux de la revoir et elle semblait comprendre mon nouveau mode de vie, elle était même contente que je sois pas mort en combat, ce qui me fit sourire car j'ai du aller sur le terrain que deux fois à tout casser en deux ans alors je vins lui répondre. "Oh tu sais, j'ai du y aller que deux fois sur le terrain alors je serais revenu en entier quoiqu'il arrive", vins je lui dire esquissant un sourire avant de reprendre. "Pourquoi les enfants te dérangent d'un coup ? Je suis habituée aux enfants tu sais avec mes soeurs", vins je lui demander sans vouloir la mettre mal à l'aise mais je me posais la question, elle qui a toujours apprécié ses frères et soeurs, cela m'étonne que les voir jouer au loin la gêne à ce point.

Huit Août, soirée. Je me suis serrée contre lui, entourant son torse de mes bras. J'étais bien heureuse qu'il ne soit pas allée sur le terrain autant de fois que ça. Au bout de trois ans, je m'étais fait une raison. Je n'avais eu aucune nouvelle de lui, alors je m'étais dit que je devais tourner la page, sauf que j'en avais été incapable. J'ai bien fait de ne pas tourner la page. Quand il me demande pourquoi les enfants me dérangent, je hausse les épaules. "Ca fait cinq ans qu'on ne sait pas vous. Tu as vraiment envie de me parler sous le regards de mon grand frère et de ces gamins cafteurs ?" Ca me parait tellement logique. Et puis, comme ça, je n'ai aucun risque qu'il voit Marilyn de plus près.

08 août. Elen contre moi, je ne pouvais qu'être le plus heureux des hommes. Comme quoi parfois il faut toujours croire au destin et garder espoir car on peut toujours retrouver ceux qu'on a perdu, du moins les vivants car je sais pertinemment que je ne reverrais ma mère seulement quand je serais mort, ce qui j'espère est dans très longtemps. Je ne comprenais pas de suite pourquoi elle voulait que les enfants rentrent et puis ses explications m'ont convaincus qu'elle avait raison. Alors je vins lui répondre. "Ouais pas faux. Tu préviens ton frère et moi ma soeur parce que connaissant la Zoé, elle va s'inquiéter si elle a pas son histoire du soir", vins je dire tout en m'écartant légèrement d'elle pour attraper mon téléphone pour prévenir Alison de s'occuper de ses soeurs car j'allais rentrer tard. Elles ont l'habitude vu que parfois sur Boston je sors entre potes mais je préfère toujours prévenir on sait jamais.

Huit Août, soirée. Effectivement que ce n'est pas faux. Je souris doucement, j'ai pu lui sortir une excuse bidon, mais réaliste pour me sauver. Même si ça ne me plaisait pas de mentir à Matthew. Mais après cinq ans, je pense que j'ai le droit d'avoir mes petits secrets. "Veux-tu faire quelque chose de spécial ?" Je le laissais envoyer un message à sa petite soeur, j'avais hâte de les revoir aussi. Je me rappelle quand on était encore à Cleveland, elles étaient amis avec certains membres de ma famille. Ce qui était drôle parce qu'on pouvait presque dire que nos deux familles étaient liés en amitié.

08 août. Il est vrai qu'en y repensant mes soeurs étaient amies avec certains membres de sa famille et je crois même que ma mère appréciait la sienne, un peu comme si elles se connaissaient depuis toujours ces deux là. Mais bon ce ne sont que des souvenirs, de bons souvenirs et j'ai envie d'en construire de nouveaux avec El' alors après avoir envoyé le sms à Alison pour la prévenir que j'allais rentrer un peu plus tard, je vins lui répondre. "Pourquoi ne pas aller sur le phare comme avant ?", vins je lui proposer, tout en tentant de réveiller sa mémoire en reprenant. "Tu te souviens près de Cleveland y'avais un phare où on aimait aller, celui là m'y a fait pensé en arrivant ici ce soir d'ailleurs", vins je lui dire pleins de sincérité et attendant sa réponse, tout en la reprenant contre moi car sa peau contre la mienne m'avait manqué.

Huit Août, soirée. Après lui avoir proposer de faire quelque chose, il m'indiqua le phare, en me rappelant de bon souvenir de notre ville d'enfance. C'est vrai. C'est d'ailleurs pour cela que je voulais venir me promener ici. Ca fait du bien d'avoir une attache à notre enfance. "Oui. Mais contrairement à Cleveland, y'a pas l'arrière d'une gare abandonnée ici." Je le laissais me serrer contre lui, souriant comme une adolescente qui se retrouvait dans les bras de son amoureux. Bon, même si je doute qu'une arrière de gare nous rappelle de bons souvenirs vu notre au revoir mouvementée, ma crise de larme et mon pétage de plomb là-bas. Je l'entrainais alors vers le phare avant de rentrer et de monter les escaliers le plus rpaidement possible en riant.

08 août. Après avoir prévenu ma soeur que j'allais rentrer tard et elle son frère qu'il pouvait rentrer avec les petits, je vins la serrer de nouveau contre moi car la chaleur de sa peau m'a manqué je vais pas mentir, j'attends ce moment depuis 5 longues années. Mais lorsque je vins lui proposer d'aller au phare, elle vint rappeler que contrairement à la ville de notre enfance, il n'y avait pas de gare désaffectée et là je sentis une boule au ventre me prendre d'un coup parce ce souvenir là, ce jour où je lui ai dit que je partirais pour l'armée est resté dans ma mémoire à jamais car je me suis senti con de partir en la laissant. Je la regarde monter les escaliers et aussitôt ce souvenir douloureux s'évanouit parce que la voir sourire me rend heureux. Je souris en la voyant rire et je voudrais que ce moment s'arrête jamais, sauf qu'on vint arriver en haut du phare et là en voyant la vue, j'attrape sa taille pour la ramener contre moi afin qu'on admire le paysage en venant lui chuchoter. "Je sais que je t'ai abandonnée y'a 5 ans mais je compte plus ressortir de ta vie, enfin si tu veux toujours de moi", vins je lui murmurer, tout en venant lui faire un bisou dans son cou et attendant sa réponse en venant regarder le paysage légèrement songeur d'un coup.

Huit Août, soirée. A peine arrivais-je en haut du phare, que je le sentis attraper ma taille pour m'attirer contre lui. Un frisson me parcourut le corps quand il raprocha sa bouche de mon oreille pour me chuchoter qu'il ne comptait plus ressortir de ma vie. Et un autre quand il déposa ses lèvres dans mon cou. Je me retournais doucement pour lui faire face, lui souriant. "Et bien, faisons ça alors dans les règles de l'arts. Mais ne t'inquiète pas, je veux toujours de toi." Je déposais un baiser sur sa joue, avant d'emmeler une de mes mains à la sienne, la seconde venant caresser son doux visages. Ce que ça faisait du bien de savoir que je comptais toujours autant pour Matthew. Comme si finalement, il n'était jamais parti.