Reagan&Milan - Comme un humain sur la planète des singes

Jour de repos, youhou. Ce qui veut dire, skate, branlette, et yolo. Jean troué, tee-shirt Britney, clope au bec, je sors de chez moi après avoir avalé la part de pizza qu’il restait d’hier soir. Avec un peu de chance, je vais croiser des gens cool, une fête sympa, même en pleine journée, n’importe quoi. Faut dire que depuis que je suis là, je me fais pas mal chier, Cape-Breton, ça ne bouge pas ! Il fait beau, il fait chaud, je balance mon skate sur le goudron et me met à patiner. Un ollie, un flip, je roule tranquille, slalomant entre les gens, entre les voitures. Y a même ce mec qu’a dû freiner d’un coup pour m’éviter, et comme il râlait, j’ai baissé mon futal sur mon cul et l’ai salué d’un joli sourire fessier avant de tracer ma route. Arrivé aux abords de la plage, sur l’esplanade, je remarque pas mal de gens. Des gens qu’ont l’air sympa, d’autres un peu trop coincés. Je balaye du regard sans trop m’attarder. Op, un petit saut sur le banc, j’atterris en slide sur un bout de trottoire, et c’est repartit. Je patine encore, tout droit cette fois, sur le chemin piéton qui longe la plage. Et mes yeux s’attardent sans que je ne puisse les retenir sur deux magnifiques paires de postérieurs bien moulés dans leur bikini rouge. Debout sur mon skate, je ne gère plus rien de ma course, ma tête se dévisse, mon regard totalement absorbé vers l’arrière qui suit les deux jeunes filles quand … Badabouuum. Oups. Apparemment, je suis tombé sur quelqu’un. Et de tout mon poids, parce que je l’ai emporté au sol avec moi.

@Reagan Garcia-Wilcox

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J'aime pas être ici. Clairement, je ne comprends toujours pas pourquoi je n'ai pas fait mes vacances de mon côté. Je voulais participer au Summer Camp parce que ça faisait un bail que je n'en avais pas fait mais en fait, les choses n'avaient pas changé. C'était toujours aussi bizarre. Tout le monde pensait s'amusait alors qu'on se faisait plus chier qu'autre chose. Les soirées en pleine nature, c'est pas tellement pour moi. Les moustiques qui dévorent ma peau, je m'en passerais bien. En fait ici, à part le soleil, y a pas grand chose. Y a même pas beaucoup de mecs bien foutus comme il y a normalement ailleurs. La Californie me manque carrément ! Si je fais un effort de toute façon, c'est pour pas me retrouver à la maison avec Charlie. C'est pour passer du temps avec Milo et Lara aussi. Heureusement que les amis sont là, vraiment ! En attendant, j'ai décidé de bouger un peu. Je suis sortie de ma chambre d'hôtel pour aller faire les boutiques et c'est les bras plein de sacs que je rentre maintenant. Je m'attendais vraiment pas à ce qu'on me tombe dessus. C'est pas une façon de parler, c'est ce qu'il s'est réellement passé. Une seconde d'inattention et je me retrouve écrasée par un gars que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam. Je vous raconte même pas comment ça fait mal ! Et encore moins comment je suis énervée aussi. Putain mais tu peux pas faire attention ! C'est rare que je jure. Je suis plutôt bien élevée comme fille. Je suis une garce mais, une garce qui a de la classe quand même. Je me relève sur les coudes et je soupire. Ça serait assez sympa que tu te lèves maintenant. C'est pas que t'es lourd mais, si tu veux pas m'emmener à l'hosto... Je vais mourir étouffée. J'ai jamais vu ça, sérieux !
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Qui peut m’en vouloir d’avoir dévissé la tête ? N’importe quel être normalement constitué et psychologiquement stable aurait été absorbé par les rebondissements en rythme de ces deux fessiers superbement formés. Et moi bah, je suis humain, j’aime regarder les belles choses, et il faut dire que des fesses ça fait un moment que je n’en ai pas vu. J’ai le sourire aux lèvres avec un haussement de sourcil satisfait quand je me tourne pour mater. Et tout à coup, dans un fracas tonitruant, j’heurte quelque chose ou quelqu’un et tombe au sol en l’emportant avec moi. Je suis Milan Agopian, alors évidement, tout ce que je trouve à faire c’est éclater de rire à en pleurer presque parce que quand même, la situation est plutôt marrante, genre sur youtube la scène aurait fait un tabac. Et j’entends les propos coléreux de la jeune fille alors que moi je ris, étalé comme une crêpe sur elle. Je me redresse à peine sur mes mains qui se trouvent de par et d’autre de sa tête, me mets au dessus d’elle, mon visage tout prés du sien, en position de pompe, assez gênant pour deux inconnus. Enfin pour elle, moi je m’en branle. Et je lance un charmant : « T’as de beaux yeux tu sais », plus pour rigoler que par sérieux, c’est juste que la situation est improbable et moi ça m’amuse. Et je me redresse sur les genoux tandis qu’elle se redresse sur les coudes, ses jambes sont encore entre les miennes : « Pourquoi ? Je trouvais ça marrant de faire connaissance comme ça, t’es plutôt confortable », sourire con de petit branleur au visage avant de me relever précipitamment : « Merde mon skate ! », et je cours après ma planche qui continuait sa route tranquille, toute seule, sans moi. Je la rattrape et revient au pas de course vers la jeune fille qui s’était relevé entre temps : « Maintenant qu’il s’est passé ce qu’il s’est passé entre nous …», faisant mine de faire comme si ils se connaissaient intimement, « tu viens boire une grenadine avec moi ? », et toujours cette même tête de petit con souriant.

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J'ai vraiment rien compris à ma vie. En moins de deux minutes, je me retrouve à même le sol, écrasée par un abruti qui n'a pas regardé devant lui avec son skate. Quand je pense que j'en ai pour une petite fortune dans mes sacs, j'espère qu'ils ont rien. En tout cas, ma tête en a pris un coup et ça a l'air de le faire rire l'inconnu. Il reste au dessus de moi, ses bras de part et d'autre de ma tête. Moi, j'en lève un pour me frotter le crâne. Pas de commotion apparemment, c'est au moins ça. Lui, il me complimente sur mes yeux et je me mords la lèvre pour ne pas rire parce qu'il n'y a rien de drôle dans cette situation contrairement à ce qu'il pourrait croire. Je dois te remercier ?! Le questionnais-je sur le ton de l'ironie à mon tour avant de lui demander poliment de se relever, ce qui n'était pas forcément dans ses plans. Lui, il blablate sans bouger le petit doigt et moi, je commence à ne plus sentir mes orteils. Bouge ! Il lève ses yeux en lâchant un juron lorsqu'il s'aperçoit que son skate part sans lui et moi, c'est seulement maintenant que je rigole en remerciant le ciel de pouvoir enfin me lever. Je ramasse tous mes sacs parce qu'il n'a pas l'air d'avoir l'intention de m'aider. Vive les mecs de nos jours ! Il revient vers moi, tout sourire alors que je pensais qu'on pourrait oublier ce moment gênant et me propose une grenadine. J'ai un moment de réflexion pour le coup. J'hausse un sourcil en le questionnant du regard. Wow, il a l'air sérieux ! T'as douze ans et demi pour me proposer une grenadine ? C'est plutôt un bon cocktail alcoolisé qu'il me faut là ! Je secoue légèrement la tête mais ça fait un mal de chien. J'en reviens pas que j'ai accepté son invitation, d'une certaine façon !
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Je suis comme ça, je me prends pas des masses au sérieux, je rigole tout le temps, sans arrêt, pour un rien, je me fous d’absolument tout. Alors, comment voulez vous en vouloir à un mec qu’est juste complètement insouciant et probablement un peu bête ? Appuyé sur mes mains au dessus d’elle dans une position assez suggestive, je la taquine d’un compliment sur ses yeux tandis qu’elle, elle a l’air de prendre la chose moins à la rigolade que moi : « Beh ouai, moi aussi j’ai des beaux yeux et si je ne t’étais pas tombé dessus tu ne les aurais pas vu d’aussi prêt », un brin taquin, sourire en coin, avant de me relever sur mes genoux. Je suis confort là, c’est assez improbable, mais néanmoins marrant de faire la conversation comme ça. En fait, je n’y pense même pas, je suis juste amusé. Jusqu’à entendre son vindicatif « bouge ». En tant normal, bien sure que je n’aurais absolument pas bougé. Mais là, je suis bien obligé de me mettre à courir après mon skate en fuite. Et je reviens vers elle tout amusé. C’est claire, je ne vais pas la laisser partir comme ça, elle me plait cette nana, elle est drôle malgré elle. Je remarque tous ses sacs de grands magasins, ok, ok, je vois le genre de petite princesse dont il s’agit. Encore plus marrant. Je lui propose d’aller boire une grenadine parce que … parce que c’est trop bon la grenadine, c’est doux, c’est sucré, c’est frais. Elle se moque de moi comme si j’étais un gamin, ça ne m’atteins pas le moins du monde : « T'aime pas la grenadine ?! », faussement offusqué, les yeux ronds. Et je remarque bien qu’elle vient, peut-être sans le vouloir, d’accepter mon invitation. J’attrape un de ses sacs pour l’aider à le porter, manière de me montrer utile, je ne sais pas, c’est un réflexe : « Je vais te faire un Mojito façon Milan, si t’aime les coktails alcolisés, tu ne vas pas être déçue », en embrassant mes doigts comme un cuisto italien. Et je la regarde réalisant vraiment à contre coup que j'ai peut-être causé des dégats : « Je ne t’ai pas fait mal au moins ? ».

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C'est un compliment, s'en est pas un ? A vrai dire, je pense que c'est surtout et avant tout pour rattraper le truc et faire comme si cette situation était on ne peut plus normale bien que ça soit loin d'être le cas. Je lève les yeux au ciel d'un air désespéré et c'est totalement le cas. Il se complimente à son tour et je ne peux faire autrement que sourire malgré moi avant de lui demander de bouger. Bizarre, il le fait or, je comprends très vite que c'est uniquement parce que son skate est en train de se faire la mâle. Ouais, cours, t'as raison ! En attendant moi, je ramasse mes sacs et lorsqu'il revient, je lui fais une remarque sur la grenadine tout en acceptant indirectement son invitation. J'aime bien la grenadine mais, je veux pas en boire ! C'est moi qui décide de toute façon. Une vraie petite princesse. Il attrape l'un de es sacs, surement pour se rendre utile et me propose un mojito à la place. Ouais enfin, je vais pas venir chez toi non plus. Je te connais pas, peut-être que t'es un violeur ou un psychopathe ! Je le questionne du regard avant de sourire. Ouais, je dois avoir pris un bon coup sur la tête. J'ai juste une commotion cérébrale, t'inquiètes ! Aha, je suis trop drôle aujourd'hui ! Nan sérieusement, je risque d'avoir un bon bleu et une jolie brosse grâce à ce petit con !
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Ah mais … pourquoi est-ce qu’elle a l’air fâchée ? Il n’y a rien de grave, personne n’est mort, c’est juste marrant et franchement, c’est pas plaisant de faire des rencontres aussi absurdes que celle là ? Genre, t’es entrain de mater deux magnifiques fessiers et tout à coup, badaboum, tu tombe littéralement sur une fille encore plus jolie. C’est vrai qu’elle a de beaux yeux. Le genre de regard de peste suffisante qu’aime bien commander son monde. Moi, ça m’amuse, parce qu’aucune n’a jamais réussi à me commander. Je me laisse juste aller tranquille, et je fais absolument tout ce qu’il me plait. Ayant rattrapé mon skate, je reviens vers elle. Elle se prend un peu trop au sérieux, faudrait la détendre la petite : « Alors, si je suis ta logique, toi aussi t’as douze ans quelque part », sourire niais aux lèvres, la taquinant des yeux tandis que j’attrape un de ses sacs par réflexe. Et je mets mes mains devant moi comme pour mettre un stop, faussement offusqué : « Eh oh, je ne t’ai pas proposé de venir chez moi, qui me dit que ce n’est pas toi la psychopathe qui veut me violer ? », jouant la comédie, feignant d’être alarmé. Avant d’ajouter avec cet air de petit con insolent : « Quoique si tu veux me violer, on peut s’arranger ». Et je la taquine encore avant de me tourner vers la plage : « Il y a une buvette là bas et je connais le serveur, tu ne seras pas déçue ». Le Mojito façon Milan ? C’est facile, on remplace l’eau gazeuse par … encore plus de rhum. Autant dire que ce n’est qu’un grand vert de rhum avec de la menthe, du sucre et de la glace pilée. Je l’invite à me suivre dans la direction proposée, riant légèrement à sa remarque : « Je serais ton infirmier si jamais ! », et je balade mes yeux sur ses paquets avant de les relever vers elle : « T’as une famille à habiller ? », c’est vrai, comment pouvait on acheter tout ça pour une seule et même personne ? Je dois avoir trois pantalons, deux shorts, cinq tee shirt et trois pulls et ça me suffi amplement.

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Quelque chose me dit que j'aurais du me taire parce que ce gars là, il a la répartie d'un gamin de trois ans et demi. D'ailleurs, je finis par abandonner, je me contente de soupirer en levant les yeux au ciel. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Je pouvais tomber sur n'importe quel type ici et moi, faut que je me coltine le plus relou. Je fronce les sourcils en me tournant vers lui. Bah, c'est tout comme parce que tu m'as proposé de me faire un mojito maison ! Et puis, d'où je suis une psychopathe ? J'ai pas tellement envie de chopper une MST en couchant avec toi ! Je le regarde de haut en bas. Gros cliché sur les mecs tatoués mais, j'ai toujours détesté ce genre de trucs. Et puis franchement, on vient pas du même monde, j'ai pas de temps à perdre avec un idiot dans son genre. Il rajoute une petite remarque qui me fait bougonner dans mon coin. Non, je ne coucherai pas avec toi ! Il m'a pris pour qui lui aussi ? Je lui explique je n'ai rien de bien grave, juste une commotion. Bah quoi ? C'est seulement maintenant qui s'en inquiète, j'ai le droit de rigoler un peu. Il se propose pour être mon infirmier et je secoue la tête désespérément. T'en rates pas une, vraiment ! Il est en manque ou quoi ? Je le suis jusqu'à la buvette tandis qu'il me questionne par rapport aux nombreux achats que je viens de faire. Je baisse les yeux sur mes sacs puis, sur ceux qu'il me porte avant d'hausser les épaules. Bien sûr que non, c'est tout pour moi ! Je refais ma garde robe. Ça se voit qu'il ne sait pas ce que ça fait d'être une fille.
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Serait-ce de … la prétention ? Ouai, je crois bien. Je crois même qu’elle me prend vraiment pour un con. Pas le genre à m’offusquer, au contraire, je vais lui donner ce qu’elle attend et être encore plus moi-même. C'est-à-dire, encore plus stupide. Avec ce rire niais et ces yeux d’enfants illuminés. Et elle parle trop, beaucoup trop, trop d’explication pour mon attention brève. Je suis incapable de me concentrer aussi longtemps, alors ça se voit que je ne l’écoute plus depuis vingt bonnes secondes, mes yeux se sont déjà perdu sur la plage. Je me dis que ça serait bien de transformer toute l’eau de la terre en barbe à papa. Ouai mais ça serait un peu con, parce qu’avec le soleil, ça fond. Mais quand même, il n’y aurait plus de faim dans le monde, et ça c’est bien. Qu..Quoi ? Opla, je me re concentre sur la jeune fille quand j’entends le mot MST : « Les MST c’est dangereux, il faut toujours se protéger ! », dis-je le plus sérieusement du monde comme un professeur d’éducation sexuelle avant de sortir de la poche de mon jean une longue lignée de capote : « J’ai toujours ce qu’il faut sur moi ». Et j’en découpe deux avant de ranger le reste dans ma poche. Les deux que je viens de couper je les glisse dans un de ses sacs, genre mec sympa qu’a pas du tout compris qu’elle était entrain de se foutre de sa gueule. Et je la taquine sur le fait qu’on pourrait s’arranger si elle voulait me violer, sa réponse est sans appel. Pour autant je ne m’en offusque pas, hausse les épaules genre, « ok », et commence à marcher avec elle jusqu’à la buvette : « J’en rate pas une de quoi ? ». Genre le mec qui comprend tellement rien qu’il ne saisit même pas ses propres allusions sexuelles ! Et je finis par l’interroger sur tous ces sacs. Quoi ? Sérieux ? Tout ça ce n’est que pour elle ? : « Mais … tu mets combien de tee-shirt en même temps ? », avec ce regard interrogateur, vraiment le mec qui ne comprend pas du tout comment c’est possible d’avoir autant de vêtement.

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Je suis désespérée. Carrément désespérée. Je ne sais pas s'il est toujours comme ça, si c'est dans ses gênes, s'il le fait exprès mais en tout cas, je plains ses proches. Parfois, ça doit être marrant mais putain, qu'est-ce qu'il est lourd. Je lui parle de MST et il écoute la moitié de ce que je lui dis. Il sort une bande de préservatifs en plein milieu de la rue et je me planque dans mes mains. Putain la honte ! J'ai jamais été autant gênée de toute ma vie. Il en découpe deux, les glisse dans mon sac et je secoue la tête de gauche à droite. Oh non, sérieusement ! J'espère vraiment qu'il va se calmer parce que là... J'accélère légèrement le pas pour passer devant lui en espérant que tout le monde pense qu'on est pas ensemble. Non, on est pas ensemble. Je ne le connais pas. Il arrête pas de faire des remarques à quoi je réponds du tac au tac et lui, il joue à l'innocent. Rien, laisse tomber ! Je te propose un truc ! Je t'accompagne jusqu'à la buvette et après, nos chemins se séparent ok ?! Non parce que je ne vais pas le supporter bien longtemps ce type. Il lève mes sacs, me demande si c'est pour rhabiller une famille et quand je lui annonce que c'est pour moi, il me demande combien de tee-shirt je porte. Un à la fois évidemment ! Tu sais le plus bizarre entre nous deux... c'est toi alors, je sais pas pourquoi tu poses encore des questions idiotes. C'est vrai je suis normale. Toutes les filles font ça non ? J'ai les moyens de m'acheter tout ce que je désire, autant en profiter !
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