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Il semblerait qu'être une Eliot était chose facile pour Alexys, j'en doutais bien fortement.. on ne devenait pas une Eliot du jour au lendemain, il était question de principes, de bonne image, en gros de beaucoup de sacrifice. Beaucoup de personne à Harvard pensent que c'est simple de faire partie des bleus, il en était tout autre.. on vivait avec une putain de pression sur les épaules : la pression de la famille et la pression de l'université. Il fallait être parfait et ça dans tout les domaines, chose particulièrement compliqué quand on traverse une mauvaise passe. « Tu sembles bien confiante.. » je levais les yeux au ciel avant de sourire, plutôt amusé. Ma femme semblait oublier que son mode de vie était en total opposition avec celle d'un Eliot, sans parler des codes de bonnes conduites ou de savoir vivre. Quoiqu'il en soit, je ne demanderais jamais à ma femme de rentrer dans mes rangs, je l'aimais telle qu'elle était.. j'avais craqué pour une Mather, une Mather terriblement caractérielle et sexy, oh non il ne fallait pas que ça change. Ma femme en venait à me piquer une nouvelle fois, cette fois ci sur notre sexualité.. le genre de sujet qui me tenait particulièrement à coeur. Je prenais bien vite la mouche, j'avais une réputation à maintenir et il était hors de question que j'apprenne que Alexys simulait.. oh bordel la honte si ça venait à m'arriver. Par chance, elle me rassurait bien vite, je souriais de toute mes dents, je pouvais partir en paix. « Et heureusement que tu ne m'as pas sorti ça sinon je te promet que tu aurai été incapable de marcher demain. » Zakhar dans toute sa délicatesse. Je rigolais avant de rentrer dans la berline noire. Elle savait pertinemment qu'il ne fallait pas aller sur ce terrain la avec moi. La voiture démarrait finalement, nous conduisant tout droit à notre lieu de repos, notre petit paradis sans prétention. C'était un peu une première pour moi, moi qui avait l'habitude d'être servi sur un plateau d'argent et ça en permanence. J'espérais juste ne pas le regretter. Je posais alors machinalement ma main sur la cuisse de ma femme avant de rigoler à sa remarque. Mais dis donc.. c'est qu'elle a prit de la confiance l'ancienne Carpenter. « Tu as raison, traîner avec un Eliot t'as changé. Je peux être fier de moi! » il est clair qu'elle avait prit une certaine confiance, j'étais plutôt fier de ça, même si Alexys semblait s'en amuser je voyais bien qu'elle avait évoluer ou plutôt qu'elle avait fait pas mal de chemin depuis que nous étions en couple.
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