Riptide pv ADAM (a)

B I L L I E  A N D A D A M
Riptide • ★★★

Ma main était partie toute seule. Je n’arrivais pas pu contenir ma colère et mon dégoût. Adam me dégouttait à telle point que j’avais envie de lui enfoncer mes doigts dans le fin fond de sa bouche. Mon regard croisa celui de l’étudiant avant que je ne décide de partir de la piscine. Amuse toi tout seul ! Sa ne m’amusait plus. Plus rien ne m’amusait en réalité. Énervé, je sortie de la piscine à la hâte. Il était hors de question que je reste plus longtemps dans cette piscine. Plusieurs visages se tournèrent vers moi et je leur fis méchamment : « Quoi vous avez un problème !» mauvaise la billie. Je partie trempé de la tête au pied dans l’entré de l’hôtel. Blessée et énervée, je m’adosse quelque seconde au mur du couloir. Mes yeux se ferment délicatement avant d’entendre la porte s’ouvrir. Mon visage se tourne et mon regard croise une nouvelle fois celui de l’étudiant. Sans plus attendre, je repris ma route pour lui échapper. « Alors White, on abandonne ?» ma tête se tourna rapidement derrière moi tandis que je continuais à marcher. « Va embrasser ta pouffe et laisse moi tranquille !» dis-je méchamment. Je continuais à marcher avant qu’il ne presse le pas pour se poster juste devant moi m’obligeant à m’arrêter. « Tu comptais me le dire quand ? T’es une sacrée menteuse.» mes bras se croisèrent contre moi et je lui fis : « J’en sais rien ! Je sais même pas si je comptais te le dire un jour.» Il s’était rapprocher laissant néanmoins une distance entre moi et lui. Mon doigt se pointa directement sur lui. J’étais trempée et je lui fis : « Non t’approche même pas de moi !» moi doigt se posa sur légèrement sur son torse avant de le retirer. « Je sais très bien que j’ai merdé en regardant dans ce dossier !» dis-je sur la défensif avant de continuer. « Mais toi tu es un parfait petit connard de m’avoir balancer du haut de ce balcon ! C’est quoi ton putain de problème hein ? Je suis sur que tu savais même pas qui avait une piscine ! ABRUTI !» dis-je en le fusillant du regard.

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Riptide • ★★★

« Va embrasser ta pouffe et laisse moi tranquille !» Ne fait pas attention à sa remarque et continue sa lancée. Il vient se poster devant elle, l'empêchant de continue son chemin. Il lui pose alors la question qui lui brûlait les lèvres : combien de temps ce mensonge allait durer ? « J’en sais rien ! Je sais même pas si je comptais te le dire un jour.» Croise à son tour ses bras contre son torse. Il la toise du regard : « Donc tu comptais encore me manipuler pendant longtemps ? » Okey il prend note. A chaque fois, qu'il voulait bien apprécié une fille, il choisissait la mauvaise. Celle qui l'utilisait, le manipulait, celle qui allait lui briser le coeur. On pouvait citer Grace, Dixie, ou encore Shae comme exemples de ces dernières années. « Non t’approche même pas de moi !» Elle pose sa main contre son torse, l'empêchant d'avancer davantage. Il n'insiste pas. « Je sais très bien que j’ai merdé en regardant dans ce dossier !» C'est le cas de le dire. Il attend la suite de ses explications. « Mais toi tu es un parfait petit connard de m’avoir balancer du haut de ce balcon ! C’est quoi ton putain de problème hein ? Je suis sur que tu savais  même pas qui avait une piscine ! ABRUTI !» Si il le savait. Il avait calculé son coup. Mais encore une fois, la blonde ne voyait rien. Quelle mauvaise psychiatre, elle faisait. Il se retient de rire. « Ah ouais ? Tu veux que je joue le connard ? Tu veux que je joue le Adam qui te pourrisse la vie comme tu as pourrie la mienne ? » Oui car elle était rentrée dans la sienne pour y jeter son venin. Elle l'avait empoisonné, envoûté pour qu'il tombe sous le charme de cette sorcière. Maintenant, il n'arrivait plus à s'en défaire, son visage revenait sans cesse hanter son esprit. Il était autant attirant que dégoûté par elle. « Tu veux que j'aille raconter à ton patron que t'aime fouiller dans ce qui te regarde PAS. » Bien sûr, qu'il n'allait pas le faire, il voulait juste lui faire peur. Il voulait voir la panique dans ses yeux, comme elle l'avait ressentie lorsqu'il l'avait jeté dans cette piscine sans aucune pitié. Il allait la manipuler comme elle l'avait fait. Il voulait lui faire mal comme elle lui avait fait mal. « Tu mens comme tu respires Billie, alors que moi, j'ai été honnête depuis le début. » Il était remonté contre elle. Il ne voulait pas d'une menteuse dans sa vie, encore moins d'un manipulatrice. Son comportement le dégoûtait. « Je ne veux plus te voir. » Te parler, te regarder, te toucher, t'embrasser, te faire l'amour. Tout. C'est fini. Il était beaucoup trop énervé à l'instant pour lui pardonner. Il allait encore moins s'excuser pour son comportement. La White récoltait ce qu'elle semait. Le croate ne lui laisse même pas le temps de répondre, qu'il tourne les talons, empruntant la direction opposée à celle de Billie. Cette fois-ci, il n'allait pas la retenir, c'était à elle, si elle voulait son pardon.

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Riptide • ★★★

« Donc tu comptais encore me manipuler pendant longtemps ?» Manipuler ? mes sourcils se froncèrent. Ma curiosité n’avait jamais été au delà de la manipulation, je ne me servais pas de ces informations pour obtenir quelques chose de lui. Je lui fis sèchement. « Manipuler ? je ne t’ai jamais manipuler Adam ! T’était la ou tu te trouvais parce que t’avait envie d’y être. Je ne t’ai jamais forcé à faire quoi ce soit et je n’avais pas l’intention de balancer ton passé à tout le monde non plus !» Mon regard le fusillait. Ces petites informations sur son passé n’avaient fait que assoupir ce besoin d’en savoir plus sur lui. Adam avait toujours réussi à attiser ma curiosité même quand je ne le connaissais pas vraiment. Je le gardais éloigné de moi comme pour me donner un peu plus de courage. Éloignée de l’étudiant, j’arrivais au moins à penser sainement. Mon regard s’attarda sur son visage. Il était aussi fermé que le mien. « Ah ouais ? Tu veux que je joue le connard ? Tu veux que je joue le Adam qui te pourrisse la vie comme tu as pourrie la mienne ?» mes yeux se plissaient au fur et à mesure que sa phrase sortait de sa bouche. Je me mis à rire nerveusement et lui fis : « maiiiiiiiis fait donc Adam ! Pourrie moi la vie, tu sais que je ne me laisserais pas faire ! Alors vas-y te gêne surtout pas, je me ferais un plaisir de te botter le cul» dis-je en baissant ma tête légèrement comme pour le provoquer. C’était une guerre sans fin, attacher au peu de fierté qu’on avait l’un et l’autre. Il était impossible que les choses restent paisibles entre nous. Adam était un enfoiré et j’étais une garce. Le manque de drogue n’arrangeait absolument rien. Je ne le montrais pas mais j’étais en manque. « Tu veux que j’aille raconter à ton patron que t’aime fouiller dans ce qui te regarde PAS.» mes yeux se plissèrent au fur et à mesure. Adam était capable des pires choses, balancer mes erreurs à mon patron n’était qu’une formalité pour lui. « Tu es vraiment un gros....» je me retenais de poursuivre mais je n’en pensais pas moins. Je m’étais rapprocher comme pour vouloir lui chuchoter mes insultes. Adam pouvait mettre fin au rêve que je voulais atteindre. Il pouvait tout piétiner et ce qui faisait une nouvelle fois le grand vainqueur de cette partie. « Tu mens comme tu respires Billie, alors que moi, j’ai été honnête depuis le début.» mes yeux se levèrent alors que je m’apprêtais à lui cracher une nouvelle fois mon venin en pleine figure. Il me fit : « Je ne veux plus te voir.» Mon visage se recula légèrement surprise de le voir fuir. Adam fuir ? voilà une image que je ne pensais pas voir un jour. Il fit demi tour et retourna sur ces pas. Ma bouche se crispa comme pour retenir une nouvelle injure. Mon regard vrilla et je me mis à marcher derrière lui. Avec un peu de difficulté, je retirais une de mes chaussures avant de balancer sur la tête. « J’ai pas fini avec toi !» dis-je alors qu’il venait de se retourner vers moi. J’approchais de lui sans m’en rendre compte. « Je ne t’ai jamais menti ! Tu ne m’as jamais rien poser comme question !» dis-je en mes dents avant de laisser mes gestes poursuivre. Sauvagement et méchamment, mes mains se portèrent à ses épaules. Je le plaquais contre le mur du couloir et lui fis : « Alors sa fait quoi ! d’être la victime hein Adam, dommage qu’il n’y ai pas de terrasse. Je t’aurais fait tomber comme tu m’as fait tomber !» dis-je en le regardant dans les yeux. Je ne m’étais pas collée à lui. « Et n’imagine pas une seule seconde que je vais venir t’embrasser pour calmer tout sa !» dis-je en le pointant du doigt.

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« J’ai pas fini avec toi !» Il se reçoit une chaussure sur la tête. Connasse. Ils avaient assez joué, Adam voulait y mettre un terme, que cela plaise ou non à son adversaire. Billie n'était plus rien pour lui à ses yeux. Il était bien trop déçu, bien trop en colère pour penser clairement. Elle n'était plus la petite stagiaire qu'il trouvait jolie. Elle n'était plus sa petite étincelle dans sa vie bien trop sombre. Elle n'était plus la fille qui le rendait dingue. Elle n'était plus sa baleine préférée. Elle n'était plus son aventure, son amante d'une nuit, sa favorite. Elle n'était plus rien. Rien. Dans n'importe quelle relation, amicale ou amoureuse, la confiance ainsi que la sincérité étaient deux piliers importants. Le croate ne supportait pas l'idée qu'on ait fouillé dans ses plus sombres secrets. Il se sentait violé dans son intimité. Sans doute, réagissait-il de façon trop impulsive... mais une chose était sûre, il en voulait à meurt à Billie. Il se retourne et hurle violemment « QUOI ENCORE ? » N'avait-elle pas compris qu'il avait mis un terme à leur jeu de séduction ? Qu'il ne voulait plus la voir, ni lui parler. « Je ne t’ai jamais menti ! Tu ne m’as jamais rien poser comme question !» Elle le plaque sauvagement contre le mur. Adam reste de marbre, désormais insensible face à ce type d'attaque. « Alors sa fait quoi ! d’être la victime hein Adam, dommage qu’il n’y ai pas de terrasse. Je t’aurais fait tomber comme tu m’as fait tomber !» Ne la quitte pas de son regard noir et attend la suite. C'est quand qu'elle a fini ? Il commence sérieusement à s'endormir là. Il serait presque tenter de pousser un bâillement d'ennui profond. « Et n’imagine pas une seule seconde que je vais venir t’embrasser pour calmer tout sa !» Ne l'écoute plus. Ses mots rentrent par une oreille et sort par l'autre. Elle n'avait plus d'importance à ses yeux, il ne prenait plus la peine de l'écouter, elle et ses excuses, elle et ses explications à la con. Il ne voyait pas pourquoi il perdait son temps et sa salive à parler avec elle. « DÉGAGE.» Tranche-t-il sèchement, poussant Billie de l'autre côté du mur, se libérant de son emprise et continue sa marche. Il ne voulait plus la voir. Il fallait le dire en quelle langue ?

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Riptide • ★★★

Oublier complètement l’étudiant était impossible et indirectement ce petit jeu était devenu vitale. J’aimais le rendre fou et je détestais qu’il me rende folle. Nous étions enfermé dans un cercle ci vicieux qu’il en était parfois déroutant. Mes mains se placèrent sur les épaules de l’étudiant et le plaquèrent violemment contre le mur. Il resta silencieux. Trop silencieux et ne mesura même pas la teneur de mes propos. Son regard était froid. Il était furieux et je l’étais également. « DÉGAGE.» violemment, il me poussa en arrière pour le laisser partir une seconde fois. Mon visage se décomposa à nouveau. Il voulait partir ? et bien qu’il parte. Casse toi, dégage ! Mon regard se porta une nouvelle fois sur Adam. Ma mâchoire se crispa et sans pouvoir contrôler une autre de mes pulsions. J’enlevais ma deuxième chaussure et lui balança une nouvelle fois à la figure. Fortiche la billie. « TU ES L’ETRE LE PLUS EMMERDEUR QUE JE CONNAIS, LE CONNARD DANS SON EXCELLENCE, LE MEC DÉTESTABLE QUE J’AURAIS ENVIE DE JETER DU HAUT D’UNE FALAISE.» dis-je en m’avançant une nouvelle fois vers lui mes mots sortaient tout seule et d’autres visages se retournèrent. « MAIS J’ARRIVE PAS A T’ENLEVER DE MA PUTAIN DE TETE ! alors noooooooon adam, je ne te manipule pas, je suis trop occupée à me défaire de la putain d’emprise que tu as sur moi !» dis-je matérialisant d’un mouvement de la main la relation étrange que nous avions. Il était toujours de dos.

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Riptide • ★★★

Ses pas s'accélèrent, il ne veut plus entendre le son de sa voix. Il ne veut pas faiblir. Sauf qu'il se reçoit la seconde chaussure dans la tête. Il se stoppe dans sa marche, qu'elle était insupportable. En plus elle continue de crier : « TU ES L’ETRE LE PLUS EMMERDEUR QUE JE CONNAIS, LE CONNARD DANS SON EXCELLENCE, LE MEC DÉTESTABLE QUE J’AURAIS ENVIE DE JETER DU HAUT D’UNE FALAISE.» T'as pas des choses plus intéressantes à me dire ? Je sais que je suis le mec le plus insupportable sur terre, ce n'est pas un scoop que tu m'apprends, pense-t-il intérieurement. « MAIS J’ARRIVE PAS A T’ENLEVER DE MA PUTAIN DE TETE ! alors noooooooon adam, je ne te manipule pas, je suis trop occupée à me défaire de la putain d’emprise que tu as sur moi !» Son coeur loupe un battement. A contre coeur, il est touché par ses paroles. Il est toujours de dos, baisse la tête, regarde ses pieds. Il n'a plus la force d'affronter son regard, il n'a plus la force de se battre pour aujourd'hui. Il a assez donné. Il a besoin d'une pause, pour reprendre ses esprits et réfléchir à propos d'eux. Elle n'est pas la seule à être emprisonnée par cette foutue attirance. Ils sont deux. Il n'a pas besoin de l'affirmer à voix haute, cela se voit suffisamment. Regardez dans quel état il se met pour elle. Il perd pied. Il a l'impression d'être au bord d'une falaise, et qu'au prochain coup de chaussure de Billie, il va tomber dans le vide. Il prend une grande inspiration pour tenter de calmer ses nerfs. Il tourne légèrement la tête, mais ne regarde toujours pas la jeune femme. Son iris bleutés lui sont fatales, c'est comme un coup de fusil en plein coeur. Elle lui a déjà pris son coeur, et aujourd'hui elle a réussi à l'écraser à ses mensonges. Il se sent trahi, il se sent vulnérable. Il n'a pas envie de montrer faible devant les yeux féminins, alors il opte pour la fuite. C'est plus facile, c'est plus simple, car officiellement il lui en veut, il est fâché. Officieusement, c'est une autre histoire, mais il ne veut pas lui avouer. « Tu sais quoi Billie ? » sa voix est étrangement calme d'un coup. « Moi non plus je n'arrive pas à me défaire de ton emprise. » Cette vérité, il veut bien l'avouer, il lui fait comprendre une fois pour tout ce qu'il ressent pour elle, car il sait que c'est réciproque du côté adverse. Ils sont sur le même bateau. Ils vont couler ensemble dans leur folie « Le mieux c'est qu'on arrête de se voir. » Son coeur n'est pas d'accord avec ses mots, mais sa raison lui ordonne d'opter pour l'ignorance. Il choisit la facilité au lieu d'assumer ce qu'il ressent. Ignorer c'est mieux qu'affronter, ça fait moins mal à son palpitant. Même s'il n'a pas envie de mettre un terme à ce qu'ils ont, cette décision est peut-être la mieux pour les défaire de cette emprise qui va les rendre fou.